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mardi 22 septembre 2015

LES GRENOUILLES VEULENT-ELLES TOUJOURS DU ROI ? (2) / France en danger

Quel nom pour la mare polluée qui se meurt ?
Pardon ce long préalable nécessaire, s’agissant du cadre qui voit la presse régionale sonder d’une même voix, fleur aux lèvres et papillon sur le stylo, l’enthousiasme des internautes pour le nouveau nom que devrait prendre notre méga-région. Merci François pour cette idée croquignolette... C’est à François II le Jacobin, en effet, triste sire d’un royaume jaloux de son enracinement historique bien qu’issu de repiquages aléatoires, au gré des  prises de pouvoir et autres coups d’État permanents, que nous devons l’initiative dilatoire... Entre parenthèses, s’il faut s’accrocher à une continuité, relevons la tartuferie à légitimer tout et son contraire, dont le Coup d’État Permanent, celui dénoncé justement, mais jusqu’à son élection seulement, par François Ier le Florentin, légataire patenté de Hollande (testateur aussi de Suède, il paraîtrait...). Bref, l’absolutiste prétention à redessiner nos contours, persiste, concernant le Sud, depuis Louis VIII le Lion, en passant par Philippe IV le Bel. 



La presse serait-elle complice de ces manœuvres délétères ? Si peu puisque cela participe d’une entreprise foncière de confiscation de la démocratie d’autant plus pernicieuse que les braves gens restent partagés, le développement de l’Internet aidant. Que penser en effet de ce soutien aussi aveugle que propagandiste ?
Pompeusement intitulée “grande consultation”, cette initiative provocante ne peut qu’agacer...
http://www.midilibre.fr/2015/09/07/languedoc-roussillon-midi-pyrenees-votez-pour-le-nom-de-la-future-region,1210080.php        
La meilleure des défenses étant l’attaque, cette manigance vient persuader que le fait accompli, désormais incontestable, doit faire taire toute remise en cause. Présentée sous un jour respectueux du dialogue avec le peuple, cette manipulation tient, ni plus ni moins, de la machination... Oh les gentils organes, aussi innocents par nature que ceux qui doivent à l’épuration d’avoir changé de nom ! Ne dites pas qu’avec l’exécutif, le législatif, le judiciaire, le quatrième pouvoir n’a pas été mis au pas par les “décideurs”... Même le canard ne se dandine pas pour qui vous croyez : l’ignoble synthèse qu’il fit lors de l’affaire Boulin donne à réfléchir...
Sur la forme aussi, nos animateurs-démonstrateurs (aux coudées plus franches qu’en grande surface !), endorment, vendent, sourire en sus et même les plus avertis se laissent facilement attirer. En la circonstance, après avoir imposé le “OUI" au patatoïde voulu par le roi-président, ils aiguillent obligatoirement sur ce qu’ils ont au magasin... avec la certitude que les “NULS” et les “BLANCS” devront la fermer. Notons aussi la contradiction entre un “acte fédérateur” revendiqué par les rédactions et des propositions partiales et désobligeantes surtout pour des minorités, le Roussillon en premier lieu sans oublier celles (apaisées ?) déjà englobées sous l’appellation “Midi” et (Quercy, Rouergue...). Un billet, toujours dans l’art de passer la brosse et de ratisser large, vient aussi mettre son grain d’occitan dans ce “suspense, à peine soutenable"...

Ce n’est pas le tout de rester dans la vase en espérant des jours meilleurs !
Ces jours-ci, dans cette presse régionale, traduisons ce à quoi nous avons droit : “ ... Ils sont si nombreux à voter ! Et vous ?”. Moi, je me contente de lire les commentaires, pas les chichis des personnalités en mal de retombées... Et en ne retenant que ceux qui vont dans mon sens, je relève des propositions telles que “pompe à fric” ou “vaselinette”. Non moins sérieusement, la liberté affectée de laisser la parole fait dire à plusieurs intervenants qu’on ne viendra surtout pas les consulter par référendum, comme en 2005... Permettez : en retenant la façon dont les “exécuteurs des basses œuvres politiques” se sont torchés des résultats, ajoutons qu’ils ne pourraient manifester plus d’égards et d’honnêteté pour un peuple qu’ils exècrent ! “Populicides” a dit Onfray reprenant Babeuf !
Moi, pas président, je m’abstiens si on me force et dans ces circonstances, l’appariement des noms actuels devrait suffire à moins que François II ne promette de l’appeler France 3, en 2017, si la démographie l’autorise, quand les grenouilles auront à coasser pour la branche régnante ou l’usurpateur providentiel ! 

Le changement, c’est maintenant !



dessins libres / modifications autorisées / pixabay.com

LES GRENOUILLES VEULENT-ELLES TOUJOURS DU ROI ? (1) / France en danger



Tantôt coq, plutôt veau ou cabri, comme le suggérait de Gaule, le Français a aussi été comparé à une grenouille. Inspiré par Ésope, La Fontaine dénonce le despotisme et raille des concitoyens coupables de complaisance dans “Les grenouilles qui demandent un roi”. La fable qui raconte comment nos batraciens se lassèrent de la démocratie pour se laisser guider par un roi, reste d’une actualité grinçante.  Elle confirme, en substance, qu’”un tiens vaut mieux que deux tu l’auras” quand un dirigeant plus mauvais est aux gouvernes sans que l’on sache si le successeur ne sera pas pire... et ainsi de pire en pis si le comparatif nous entraîne dans une spirale infernale appelée à toucher le fond...

Que reste-t-il des nénuphars pour “la gent marécageuse” ?
Alors que les deux autres pouvoirs (législatif, judiciaire) se retrouvent phagocytés par celui (exécutif) qu’ils étaient censés contre-balancer et que le quatrième (médias) ne peut se défendre d’une accointance avérée avec “l’exécutant”, force est de se demander quand le cinquième pouvoir (limitons-le à l’opinion particulièrement portée par le Net) tombera, à moins que plus rien ne fasse désormais obstacle à l’hégémonie de... l’empire (c’est juste pour la rime avec “pire”)...
 
Ainsi, plutôt que d’apporter la contradiction, les médias portent et amplifient la bonne parole venue d’en haut. L’exemple du jour souligne, à propos de la très critiquable refonte des régions, l’initiative apparemment anodine de cinq quotidiens du Sud, pour donner un nom à l’entité résultant de la fusion “Midi-Languedoc-Pyrénées-Roussillon”. Innocente manie, en effet, que d’amuser le gogo sans avouer au grand jour l’approbation sans réserve de l’œuvre de François Hollande, s’agirait-il d’une réforme aussi mal pensée, malvenue, inopérante et au forceps, que celles sur l’Éducation.
Entre parenthèses, une fois établi le constat que majorité et opposition s’appuient sur les institutions pour promouvoir, avec constance, un absolutisme relatif (si commode pour continuer à gouverner en rond), l’essentiel consistant à tirer alternativement les marrons du feu, il faut bien convenir, qu’avec un ramassis d’opportunistes qui ont avant tout, en partage, le carriérisme et le cumul de privilèges, rien ne peut changer. Ces parvenus politiques qui ne sont pas sans rappeler une noblesse impériale parthénogénétique, manifesteraient moins de morgue si les “hauts" serviteurs de l’État étaient autre chose que des supplétifs de l’exécutif. Est-ce un symptôme de l’impuissance à convaincre du bien-fondé de la gouvernance, si ceux qui en ont la charge semblent vouloir acheter l’adhésion et stimuler le zèle des organes administratifs, avec des primes, des indemnités sur la manière de servir et des promesses si les résultats suivent ? Sans nous étendre sur l’impact négatif auprès de ceux qui supportent ces temps de vaches maigres... devons-nous en déduire que la fonction publique est devenue le bras armé chargé d’imposer des changements quels qu’ils soient, même inopportuns sinon néfastes ? 
http://www.lemonde.fr/education/article/2015/01/06/les-10-000-euros-d-etrennes-des-recteurs-d-academie-font-grincer-des-dents-les-enseignants_4550376_1473685.html
http://mdpt.fr/1FmOQNz
http://www.agoravox.fr/actualites/info-locale/article/mais-pour-qui-roulent-ils-avec-ce-171932
En conséquence, est-ce abusif de qualifier ces nomenklaturistes de “sinistres crétins" comme le fit N. Polony à propos de ceux de l’Éducation Nationale ? 

dessin autorisé pixabay.com 

mercredi 16 septembre 2015

MAIS POUR QUI ROULENT-ILS, AVEC CE QU'ILS NOUS COÛTENT ? / Mayotte, France en danger


A propos des lois qui doivent s'imposer en tant que telles, qu'elles soient ou non bénéfiques... A propos de l'avis du citoyen sur l'administration, vectrice dudit fonctionnement légal ou caste nombriliste et plus État dans l’État qu'au service de la Nation ?   

En préambule aux assises du Conseil de l’Éducation Nationale (1), une motion a été signée par le syndicat majoritaire enseignant, l’UDCFSM association des parents d’élèves et l’association des maires. 
Il s’agit d’une “analyse partagée des éléments qui constituent un obstacle à l’application de la réforme...” Des carences constatées à tous les niveaux (réfectoires inexistants, restauration au stade de vœux pieux, manque de salles de classe, locaux hors normes sinon dégradés, financement aléatoire des activités péri-para-extrascolaires, absence de personnel qualifié, etc...). Les auteurs de la motion concluent que, dans les conditions actuelles, il est impossible de mener cette mission ! Ils ne manquent pas de souligner ensuite que, suite à la visite de la ministre, il était normal de surseoir provisoirement mais légalement à la loi.
Il faut donc en déduire que le blocage est dû à l’administration locale des écoles. En demandant si madame la “vice-rectrice Nathalie Costantini” suivra la ligne demandée par la motion... ", même à travers les lignes, tout le monde comprend que c’est le vice-rectorat qui, en la circonstance, est incriminable !
L’administration est coupable de porter atteinte au système éducatif de Mayotte, aux progrès aussi lents qu’incertains et qui n’avait pas besoin de ça !
Quant aux citoyens, ils sont en droit de se demander si ces hauts-fonctionnaires vont dans le sens du peuple... En tant que contribuables sollicités à hauteur de 10 ou 15000 euros, sinon davantage pour un poste de vice-rectrice à Mayotte...  ils sont en droit aussi, à ce prix, de se demander s’ils ont affaire à des serviteurs de l’État ou à des bureaucrates égoïstes, opportunistes et qui plus est autoritaristes...
Les mots de “Napoleone” à Talleyrand me reviennent à l’esprit... Bizarre... 




(1) gardons-nous des comités “théodule” qui aident la politique dans “l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde” pour reprendre Paul Valéry... Gardons-nous des beaux parleurs qui administrent l’anesthésique le plus capable d’endormir le peuple [après le préfet, nous avons eu droit, ce matin à une démonstration de la part du directeur du tourisme...])
Les problèmes de fond refoulés depuis des lustres n’arrêteront pas de remonter à la surface tant que les irresponsables ne voudront pas les traiter... 
Sources : http://www.linfokwezi.fr/ensemble-contre-les-rythmes-scolaires/
http://www.linfokwezi.fr/couverture/mercredi-16-septembre-2015/

vendredi 11 septembre 2015

SOUCIS ET MALHEURS D’UN PÊCHEUR DU GOLFE (VIII) / Fleury d'Aude en Languedoc

« Et oui, tu vois, je faisais la traîne l’été et l’étang l’hiver, pratiquement la moitié de l’année pour chaque pêche...
- Le poisson se vendait bien ou sont-ce les mareyeurs qui en tiraient le plus grand profit ?
- Faut pas chercher à comprendre... les mareyeurs ils t’attendent... comme celui de la Nouvelle... Je lui demande s’il prend les crevettes, tu sais, les crevettes grises. Il me dit “écoute, si tu me les fais cuire, je te les prends !” On était à la Nautique, on avait un baraquement  avec une gazinière et même une cuisinière à bois. Un jour, pour te dire, j’avais fait cuire quatre-vingts kilos, eh, de crevettes... Je les amène... Tu as vu les sous toi ? Je les attends encore...
- C’est un voleur alors ?
- Oh, oh...
- On ne peut pas le dire comme ça ?
- Et non, et non...
- Un drôle de lascar quand même ! Sûr qu’il les a vendues ! Et dire qu’il venait à Fleury...
- A Fleury ?
- Oui, même que l’appariteur clamait “ La sardine Tiaide est sur la place !” et qu’un ami de Trausse avait bien fait rire mon père en s’étonnant “Es uno especialitad d’aici ? ”. 


 - J’ai eu travaillé avec le père... lui était un gangster... “ Tu peux venir avec moi ?” qu’il me dit un jour. Je devais avoir 14 ans ; il avait une espèce de camionnette ; on va à Palavas. A l’époque, je sais pas si tu en as entendu parler de ça, y avait la “seinchole” (1), au mois d’août... comme ça, les thons venaient au bord, les barques les encerclaient, ils prenaient parfois 30, 40 tonnes de thons !.. Eren partits amé Justin et le temps que le type tournait le dos, il lui a piqué trois thons de 23-24 kilos comme ça, zaou, de par terre à la camionnette ! 
- Tu sortais en mer aussi ? 

- Oui mais je suis resté au sardinao (2), on faisait le sardinao et le thon... Ton oncle, lui, était au lamparo...
- C’est vrai qu’il m’a eu donné du poisson, à quai, quand il rangeait et nettoyait encore à bord...
- Enfin, laisse tomber Yves, songeur : c’est le pêcheur qui se la donne et toujours l’intermédiaire qui ramasse. »
C’est vrai qu’entre la confiscation des ressources par les grosses unités prédatrices (chalutiers, thoniers) (3), la toute puissance des mareyeurs, sans parler de la pression des touristes rois, du bétonnage des côtes, des pollutions successives, des "changements climatiques”, et j’en passe, la grande majorité des petits métiers a logiquement disparu quand les pêcheurs comme Yves ont pris la retraite.

(1) certainement en rapport avec la seinche (Littré 1874), l’encerclement des thons à Palavas.
http://fpmm.net/wp-content/uploads/2014/09/FPMM-Palavas_specimen.pdf
Pour un ancien de Victor Hugo, comment ne pas penser à monsieur Sinsollier, surnommé “Sinsolle”, qui nous fit aimer l’Histoire (pour moi, plutôt la géographie). Et ne me dîtes pas que, contigue aux anciens ateliers de mécanique encore marqués de cambouis où Salant et Guionie nous faisaient voltiger (enfin, il faut le dire vite...) sur les barres parallèles, la salle (qui fut aussi celle de la prof de musique), éclairée seulement par une verrière au plafond, ne laissait pas d’autre possibilité d’évasion... 


(2) nom du filet à sardines.
(3) quand je pense que les gros prennent impunément des dizaines de milliers de tonnes, notamment au large de la Libye, et qu’Yves, lui, a été contraint de brûler les barques construites de sa main ! L’égalité de traitement par l’administration “ ne vaut pas mieux qu’au siècle de Louis le quatorzième... “Suivant que vous serez puissant ou misérable...". Pire encore concernant la complicité des instances européennes... Un repenti de la pêche industrielle n’a-t-il pas déclaré : " Quant aux inspecteurs de la Cicta montés à bord, s'ils n'ont rien vu, c'est qu'un "paquet de cigarettes suffit à les acheter".”
http://www.lepoint.fr/actu-science/thon-rouge-les-revelations-fracassantes-d-un-pecheur-repenti-09-11-2011-1394264_59.php 
voir aussi http://www.midilibre.fr/2015/09/02/chalutiers-c-est-la-fin-de-l-hemorragie,1208127.php même si nous voulons insister sur une "hémorragie" plus préoccupante...

photos : 1. pêche au thon / Tunisie 1910. 2. Vela latina Par Joan Sol from Premia de Mar, el Mediterrani (Yvonne2) via Wikimedia Commons. 3. carte Palavas : auteur :"Map commune FR insee code 34192

mercredi 9 septembre 2015

COLLABO ? CONFESSIONNEL ? RACISTE ? BOURREAU ? N'EN JETEZ PLUS ! Rythmes scolaires

Encore et toujours la réforme des rythmes à Mayotte
Dans la confiance aveugle que nous portons à nos chers dirigeants dévoués, nous nous devons de collaborer positivement aux efforts aussi réfléchis que sans limites du vice-rectorat et de la préfecture.
Note : inutile de prendre l’accent chinois, Mao a quitté ce monde depuis des lustres...

Dans ce cadre, et pour hâter l’avènement d’une France radieuse, nous proposons une journée type de l’enfant, respectueuse des rythmes que nous préconisons...
Note : pour son bien, cela va sans dire :

5h lever.

5h 30 à 6h 30 école coranique.
Note : arrêtons de dramatiser ! les coups de badine ou de fil électrique du foundi religieux, au même titre que les calottes des instituteurs n’ont jamais tué personne !

7h-15h (et pourquoi pas 16 heures ?) école :
-la collation prévue sera prise sous le préau comme l’a intelligemment proposé le député Boinali (1), puisque les enfants ont l’habitude de manger par terre et que la poussière de kusi ou la boue de kashkazi (2) valent mieux que le gel et la neige en métropole.
Note : ladite collation (3) ne devra surtout pas alourdir la digestion de la progéniture devant encore puiser dans ses ressources intellectuelles.

                   Collation à Sada.

Le périscolaire, l’extrascolaire, ne se limiteront pas à de la garderie ! Dans le cadre des PET de la mairie (voir articles précédents), en effet, les langues maternelles seront proposées aux enfants : shinzouani (anjouanais), shingazidja (comorien), shimaoré (mahorais) et kibushi (malgache de Mayotte) (dans l’ordre décroissant du nombre de locuteurs).
Note : cette journée pourrait s’étoffer d’une heure supplémentaire (sans avoir à faire les PET dehors) avec le cours d’arabe, une proposition très récente et ô combien clairvoyante des décisionnaires mais que devraient applaudir aussi les condisciples de l’Intérieur, avec une marmaille moins susceptible d’alimenter les chiffres de la délinquance.

Entre 16 et 19 heures, l’enfant (même celui qui doit récupérer de ses kilomètres en brousse ou dans le danger de la circulation, disposera du temps nécessaire pour se doucher, se restaurer avant une bonne nuit de sommeil.
Note : en bonus, les parents responsables pourront vérifier si les devoirs ont été faits... Pour faire réciter les tables de multiplication, néanmoins, et malgré le risque potentiel de cauchemar, il vaudra mieux attendre que l’enfant soit couché.

Heureux enfants des îles à qui nous volions des heures, nous direz-vous merci un jour ?
Note : les efforts réfléchis et constants de nos chers dirigeants dévoués n’empêchent pas l’autocritique. Ainsi un de leurs leitmotivs, un temps ressassé, consistait à affirmer que l’école républicaine de Mayotte « devait » parce qu'elle « volait » même des heures à ses enfants bien aimés. Ainsi, à moins que la subtilité de l’argument ne m’échappe, les 24 heures hebdomadaires à Mayotte différeraient des 24 heures de Trifouillis-les-Oies... Argutie fallacieuse s’il en est !
Note de la note : attention de ne pas dire «mensonger», du moins de la part d’un Noir à propos d’un Blanc, parce qu’une inspectrice Blanche (suspendue à titre conservatoire) aurait traité des Noirs de « menteurs » et que cela relèverait de « propos racistes » !  (affaire instruite actuellement)   

Heureux enfants de toutes les couleurs, des îles et des quatre coins de l’hexagone, vous ne nous direz pas merci pour la pétaudière que nous vous léguerons... Et vous aurez bien raison !!!

(1) l’ex-meneur virulent de la lutte contre la vie chère (troubles, île paralysée pendant un mois) a bien su faire fructifier son rôle de leader pour se faire élire à l’Assemblée, changeant de “paradigme” (pour reprendre un de ses mots préférés), phagocyté même par sa fonction nationale, au point d’œuvrer avec les “sinistres crétins” contre l’intérêt de Mayotte...
(2) respectivement la saison sèche et celle des pluies.
(3) la différence entre les collations disent bien que faire du fric (Sada / photo 1) prévaut sur le bien-être des enfants (Tsararano photo 2), une commune pourtant sans maire (annulation des élections) qui propose déjà une collation plus que convenable (photo 3) alors que les parents n'ont pas encore eu à cotiser. Bravo !




mardi 8 septembre 2015

J’AI UN ACCENT... ET ALORS ? / Mayotte, Languedoc, France


Comment peut-on, malgré les valeurs démocratiques et laïques de tolérance, de respect, trouver à redire à l’accent mahorais ?! 

La prononciation ? Demandez-donc aux présentateurs de la télé brachycéphale et ethnocentrée de dire « juin » et vous vous entendrez répondre « jouin » !A moins d’être un espion infiltré, la façon de prononcer, au même titre que l’accent, marquent l’identité, reflètent la diversité des origines, des terroirs et n'ont pas à se cacher... 

Pas question d’exiger que chacun se coule dans le moule d’une uniformité parisienne au départ puis francilienne et finalement « nordiste » (pour un dolichocéphale à l’indice moins performant tel celui qui vous parle!) ! 


 Une anecdote, en passant : à la télé, je zappe un jour sur le jeu en cours de Lepers, au moment où il demandait aux candidats à quoi correspondait «un nectar»... Surprise, incompréhension à propos de l’équivalence en m2 d’un « hectare » ! (S’il ne bouffait pas systématiquement les "e" finaux, lui aussi... )

Attention, les donneurs de leçons... Le racisme de Céline, collabo notoire, la bêtise crasse d’un Derrida (1) (si,si, même les philosophes peuvent être touchés...) sur les accents et plus près de Mayotte, celle d’un chef du vice-rectorat, François-Marie Perrin, célèbre pour s’être fait intelligemment remarquer sur l’utérus des Mahoraises puis sur l’accent des Mahorais (courant 2011) attestent que la connerie est un travers bien partagé et que l’Éducation Nationale ne déroge pas à la règle, en dépit des responsabilités qui lui incombent (2)... 

Cette carence pèse-t-elle dans un bilan au passif toujours plus marqué depuis 1981 ? En cause, l’idéologie démagogique des « sinistres crétins », politiques, ministres tirés par les ficelles, "éminences grises" des cabinets qui nuisent d’autant plus qu’un relatif anonymat les épargne !
Heureusement, au cours du colloque, de la conférence de rentrée (3), organisée à M’tsangachéhi (plutôt qu’à M’tsangabeach, basi (assez !) !) les intervenants locaux ont su introduire cette problématique par le bon bout... Enfin un motif de soulagement et d’apaisement concernant la question scolaire à Mayotte. 


Gardons, nous, néanmoins, de baisser la garde (même si la résistance à l’autoritarisme n’a finalement pas voulu gâcher cette rentrée à M’tsangachéhi...) : le vice-rectorat est là pour imposer les réformes au forceps, quels que soient les moyens mesquins et sournois qu’ils devront déployer à cet effet ! 

(1) compagnon antérieur de madame Jospin. «... l’accent, quelque accent français que ce soit, et avant tout le fort accent méridional, me paraît incompatible avec la dignité intellectuelle d’une parole publique. (Inadmissible n’est-ce pas ? je l’avoue.) Incompatible a fortiori avec la vocation d’une parole poétique : avoir entendu René Char, par exemple, lire lui-même ses aphorismes sentencieux avec un accent qui me parut à la fois comique et obscène, la trahison d’une vérité, cela n’a pas peu fait pour ruiner une admiration de jeunesse […] " Jacques Derrida, Le monolinguisme de l’autre, 1996 » 

(2) un terroriste des années 90 a même osé dire " Avec 4000 Francs je pourrais acheter une mitraillette et en finir avec L’Occitan ". Il était cependant principal adjoint d’un collège de la banlieue toulousaine... (PUJOL J-P., 2004. Sottisier à propos des minorités ethniques. Le Petit Florilège chauvin, éd. Lacour- Rediviva / source wikipedia). 

(3) les pontes du vice-rectorat ne semblent pas utiliser un dictionnaire de synonymes...

UN PAYS DE BEAUX PARLEURS ! / France, Mayotte en Danger


Aujourd’hui, samedi 5 septembre, un “séminaire d’accueil” organisé par le vice-rectorat (vocabulaire éminemment laïque...) prétend mettre au parfum les nouveaux arrivants.

Nombreux seront ceux qui viendront gober la bonne parole...
... Mayotte terre de mission... un front pionnier aux dires d’un pathétique syndicaliste inféodé... Un front, certes, mais qui, hélas, n’avance guère, enlisé depuis des lustres dans des boyaux qui n’ont rien d’historique... Un front s’enterrant plutôt toujours plus profond, incapable de remonter à l'attaque contre les problèmes du temps... Le dire, ce n’est pas nier et occulter ce qui est fait, sauf que le pays régresse, que Mayotte piétine. La faute aux politiques, à l’appareil d’État, au peuple aussi qui laisse faire (en vertu du rapport entre cause et conséquence, le délitement de la société n’en est pas moins imputable aux premiers nommés !) !

Certes, on construit des écoles, des collèges mais n’est-ce pas masquer que le premier défi serait de coopérer avec les Comores pour arrêter le flux migratoire ?

La pompe des inaugurations ne s’accompagne pas d’un effort foncier au service de la démocratie : nos “élites" sont en cause ! La solennité des cérémonies ne suffit pas pour garantir et servir les valeurs de la République... “C’est avec des hochets que l’on mène les hommes” disait Buonaparte, aussi lucide que cynique... 



Le bilan, pourtant lamentable, puisqu’il faut le qualifier ainsi, se retrouve escamoté grâce au sang-froid, au talent oratoire sans lesquels on ne dirige pas.

L’autre jour, j’écoutais le préfet, à la radio et j’ai failli me laisser endormir, à deux doigts de revoir ma façon de dire les choses, exagérée, trop virulente... C'est vrai qu'il parle bien ! Une faiblesse de sa part rappela heureusement le réalisme de la situation... Dans son énonciation stratégique de la bonne volonté affichée tous azimuts, dans sa subtile manœuvre pour éluder tout ce qui n’a pas été entrepris par l’État (Sommes-nous en droit de lui faire endosser les impérities et autres gabegies dont le pouvoir est coupable depuis au moins 40 ans ?), il lui a cependant échappé, à propos de l’immigration incontrôlée, qu’Anjouan n’était qu’à 70 kilomètres !

Si un discours aussi poussif qu’agacé tel celui de la vice-recteur confondant guérilla et “guerillera” 
(http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/…/mayotte-en-danger-…) dénote sur le champ l’embarras, la méforme liées sûrement à l’insincérité de la prestation, ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser bercer et ramollir par un langage châtié et fleuri...

Les circonstances actuelles exigent un parler vrai, sans artifice, fruste même ! Quand j’entends notre premier ministre concéder qu’il faut s’habituer à vivre avec le terrorisme (1), je préfère Poutine affirmant qu’on ira les chercher jusque dans les chiottes !

                              Vladimir Vladimirovich Putin

(1) ne parlons pas de ses contradictions flagrantes concernant les quotas d'immigrés dans l'UE !

photos autorisées : 1. Aigle impérial : wikipedia.
 2. "Vladimir Putin-5 edit" by Kremlin.ru. Licensed under CC BY 3.0 via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/…/File:Vladimir_Putin-5_edit.…

AU RYTHME Où VONT LES CHOSES... / Mayotte


“.../... Le Vice-rectorat remercie chaleureusement tous les acteurs associatifs et institutionnels participants qui ont fait le succès de cette opération au service de la réussite des élèves de Mayotte.”
Dans la série “M’as-tu vu, ni responsable ni coupable ?”, plutôt le faire à l’estomac car ce serait déjà reconnaître ses torts que de faire le mort.
Ainsi le vice-rectorat, sa tête serait-elle sous le sable d’un autoritarisme hypocrite, contredisant, qui plus est, la bonne parole de la ministre en visite, s’émeut de l’opération “Un cahier, un crayon”.
Ce n’est pas la vergogne qui les étoufferait ! Tout passe, dit-on, dans un estomac d’autruche : ils ont accompagné l’opération, pour mieux se faire oublier en se faisant voir, suffisants dans leur insuffisance avérée...
Mais les citoyens ne le cèderont pas sur une réforme des rythmes aussi inutile, inadaptée et insupportable, tant elle leur reste sur l’estomac ! 





photo : administration coloniale au Sénégal (1950).

RYTHMES SCOLAIRES & INDIGENCE / Mayotte

QUAND LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AIDE LES PAUVRES...
Malgré l’égoïsme ambiant, des actes solidaires viennent exprimer la compassion (pour pallier aux institutions défaillantes / en réponse aussi aux remords ?) à l’égard des défavorisés, des démunis. Contre l'abjection des règles libérales et de l’économie mondiale, des associations, des ONG continuent à venir en aide aux peuples démunis.
Si le vocabulaire des géographes, édulcoré par le temps, parle de pays “en voie de développement” ou “moins avancés”, il s’agit bien de sous-développement, de retard.
Dans ce cadre, ce sera au tour du Mali de bénéficier de l’opération “RENTRÉE SOLIDAIRE, UN CAHIER, UN CRAYON”, portée par Solidarité laïque, la MAE, la MAIF. 

 
Ce sera le Mali, car cette année, c'est Mayotte, autre terre délaissée et malchanceuse (serait-ce relatif) qui va profiter de cette charité !
La France est donc un pays arriéré, spolié, plongé dans la mouise, avec des privilégiés qui profitent et d’autres qui vivent dehors et vont aux restos du cœur...
Mais que font l’État et son bras armé, l'administration ?
Pardon, soyons honnête, sur ce plan, l’Éducation “Nationale” apporte sa fameuse réforme des rythmes scolaires, manière de faire plus dépenser aux mairies sans le sou, manière d’embrouiller des parents qui devront mettre la main au porte-monnaie (garde, participation au PET (1) du maire, impôts...), manière de mettre à bas ce qui fonctionne un tant soit peu !

Qu’on se le dise, le vice-rectorat n’est que le terminal d’un appareil d’État qui, dans les faits, impose et brime, s’éloignant toujours davantage de ce qui fait le Service Public.
Ne nous y trompons pas, les hauts fonctionnaires, toujours dans l’esprit de ceux qui, dans les années 40, encouragèrent la collaboration, servent l’ordre quand bien même il dévierait toujours davantage des valeurs prônées par la Constitution.

L’autoritarisme, le refus du dialogue en attestent : ils ne sont plus partenaires et seraient devenus ennemis...
L’heure est à la résistance et la victoire contre des rythmes scolaires antidémocratiques participera de la reconquête des références morales et sociales chères au peuple français !

http://lejournaldemayotte.com/…/un-cahier-un-crayon-10-ton…/
photo autorisée pixabay.

RYTHMES SCOLAIRES / Mayotte

Les hauts fonctionnaires s'efforcent uniquement de faire appliquer les oukases venus d'en haut, Leur sécurité, les privilèges dus à leur caste sont leurs seules préoccupations. Ils sont traîtres à l'esprit républicain et s'avèrent être des ennemis du peuple !
Imposer les rythmes scolaires est une absurdité !
Forcer 14 écoles en rotation (2 divisions à tour de rôle dans la même salle) à se soumettre relève de l'abus de pouvoir !


RYTHMES SCOLAIRES / Mayotte

http://lejournaldemayotte.com/…/rythmes-scolaires-le-snuip…/

mercredi 29 juillet 2015

LES BASTETS (1) DU MAITRE-NAGEUR / Fleury d'Aude en Languedoc.


    C’était promis. J’ai revu Yves un an après, en forme malgré ses 83 ans sauf qu’il a désormais une estafilade de quelques centimètres sur le côté droit, pour la pile cardiaque... Jolie la cicatrice... Plus joli que ce qu’il me dit de la Méditerranée.




    « Les anchois ont disparu, les sardines restent naines faute de plancton... les prises ne tiennent pas et sans glace, il faut tout jeter. Les thons reviennent  paraît-il... à se demander ce qu’ils peuvent bien manger... La mer est pourrie, le commandant Cousteau le disait déjà en 1952, quand je faisais le service à Toulon... On trouvait qu’il exagérait quand il dénonçait les boues rouges (2)... malheureusement, je crois qu’il avait raison...»



    Aussi quand il pense à haute voix que finalement il préfère ce qu’il a vécu, malgré la guerre, les privations et le porte-monnaie vide, l’évocation d’une vie plus naturelle, plus vraie l’emporte sur ce qui ne manquera pas d’arriver maintenant que le système a anesthésié un genre humain conforté dans un consumérisme égoïste empêchant de réaliser que la catastrophe menace. Un tableau si sombre que la  nostalgie reste plus agréable à évoquer que les perspectives à venir. C’est ce que semble dire son sourire tandis qu’il se replonge dans les souvenirs.
 


(1) en occitan le bastet est la callosité, le durillon provoqué par un travail répété.
(2) la Montedison rejetait-elle déjà ces boues rouges toxiques et mortelles ? Dans les années 70, la dévastation constatée (responsabilité de l’Italie autorisant officiellement ces rejets) provoqua la colère des Corses touchés directement... Un des bateaux qui déversaient fut plastiqué à Follonica (Toscane) : cette résistance pour une fois non assimilé à dessein à du terrorisme contribua à la condamnation de la Montedison (avril 1974).
Les lobbies du nucléaire international ont même payé les services de la mafia pour envoyer dans les fonds méditerranéens des rafiots bourrés de fûts de déchets. Et cela dure depuis 20 ans !

photos autorisées Common wikipedia & wikipedia
1. Pêche à la traîne à Menton (les « estrangers » disent plutôt « senne depuis la plage ».     
2. Déversement accidentel de boues rouges en Hongrie (oct. 2010) (pas d’image disponible pour la multinationale Montedison de Livourne, comme par hasard...)
3. Vue de Collioure en 1950.

mardi 2 juin 2015

RÉFORME DES RYTHMES A MAYOTTE...



DES NOUVELLES DU FRONT
2 juin 2015 par Rivo Rakotonsyndicalo à Kwezi FM.

Les enseignants à la maternelle T9 de Kaweni en ont assez des agressions, des vols en plein cours, des véhicules saccagés, des jets de pierre... Rivo qui en aurait informé le vice-rectorat ajoute que Le Dasen (Directeur académique des services ) sortait de l’école en début d’après-midi...
Des gamins de l’extérieur entrent et volent même les goûters... et si certains ont tort d'en sourire, il se passe trop de choses l'après-midi et les collègues ne font pas remonter les incidents systématiquement. Les écarts graves sont néanmoins signalés mais rien ne semble répondre de la part de l'administration. Les écoles ne sont pas des sanctuaires, ce qui aggrave des conditions de travail déjà difficiles.
 
Rivo revient ensuite sur le communiqué à la presse envoyé hier, toujours sur les rythmes scolaires et les classes en rotation. Il ne s'oppose pas, comme il l'a maintes fois précisé par le passé, proposant même 5 matinées de 4h et 2 après-midi de 2 h sauf que la vice-rectrice persiste à vouloir imposer les rythmes partout à la rentrée. " MAIS ELLE EST TRÈS SOURNOISE !" lâche Rivo, quand elle reconnaît publiquement que la réforme est impossible à mettre en œuvre tout en l'appliquant insidieusement. Pourtant, à Paris, au ministère ils semblent plus ouverts aux adaptations proposées. En Guadeloupe (peut-être est-ce aux Saintes ?) une autre organisation a été retenue pour le mercredi...

 Ici, c’est la vice-recteur-rectrice qui fait blocage... Rivo constate que la constance cynique est tenace et coriace !.. SOURNOISE... il le répète ! 



caricature : ténacité d'une constance cynique coriace

mercredi 27 mai 2015

UN ASPECT DU "POLITIQUEMENT CORRECT" DE MEDIAPART (fin) / Mayotte en Danger

Suite et fin des pistes évoquées pour nuancer le "politiquement correct" de Mediapart, figé, partiel, un brin provocateur dans son récent article, limite marronnier : « A Mayotte, "comme au temps des colonies"». (en couleur, ce qui émane de Mediapart d'après la synthèse faite ici dans la presse locale [FMM])

"les ghettos blancs..."
Les administrations jouaient les rabatteurs (à la lecture du livret d’accueil du vice-rectorat, encore en 2011) et le fonctionnaire nommé à Mayotte était systématiquement aiguillé vers la SIM (Société Immobilière de Mayotte / le président de l’époque était le député Henry jean-Baptiste), une SEM impliquée dans des affaires "économico-politiques" encore à la fin des années 90. Ce parc immobilier existe néanmoins : il a  l’inconvénient de regrouper les métropolitains pour la bonne et simple raison que les volontés affichées de mixité sociale ne s’accompagnaient pas d’aides pour l’installation de locataires locaux aux moyens plus modestes. Une situation qui n'a jamais empêché des métropolitains, moins visibles, de louer un logement aux Mahorais. 
http://wongo.skyrock.com/1543717712-Le-premier-grand-proces-d-un-scandale-financier-a-Mayotte.html

 "les expatriés..."
Toujours dans les années 90, chaque année, l’armée organisait, au su et au vu de tous, un exercice « d’évacuation de ressortissants ». Était-ce pour vider la Grande-Terre de tous ses habitants (tout ce qui était "stratégique" se trouvait sur Petite-Terre, à commencer par l'aéroport) ? Était-ce pour sauver des Français plus français que d’autres ? 


                                              Détachement de la Légion Étrangère à Mayotte.


"les plus grands bidonvilles de France..."
Sans omettre de mentionner que la pauvreté est une réalité pour des nationaux, l’arrivée massive et continuelle d’immigrés clandestins (pour laquelle la responsabilité de l’Etat est totale) se traduit par l’édification de bidonvilles partant à l’assaut des hauteurs à Kaweni et Kavani, quartiers nord et sud de la préfecture Mamoudzou. « En brousse », ce sont des baraques de tôles, une installation suivie de défrichages qui viennent encore réduire le couvert forestier (des manguiers centenaires en font malheureusement les frais). 

« certaines pratiques administratives vécues par la population peuvent faire penser au système colonial »...
Inutile d’ergoter, les pratiques des grands corps de l’Etat (nominations, promotions, rivalités internes) entretiennent un néocolonialisme certain et l’ethnocentrisme de certains arrivants métropolitains ne fait qu'aggraver ce ressenti. A noter que malgré le statut de département, le préfet détient une grande autorité ; il chapeaute toute l’administration, comme au temps des gouverneurs. 

Le problème de la langue lié à l’illetrisme,  « le shibuschi étant comparé au créole qui hier était interdit dans les salles de classes »
Le jacobinisme mettant hypocritement en avant « la république indivisible » démontre un despotisme certain qui bride les langues régionales (c’est toujours le cas dans la récente réforme du collège). Il est plus consensuel, moderne et boboïsant de promouvoir la langue arabe après l'anglais comme le fait insidieusement France 24, à longueur de journées, dans son écran de présentation... A Mayotte, le vice-rectorat reste toujours dans le rétropédalage : les annonces périodiques, depuis une bonne vingtaine d’années, au sujet des langues locales, maternelles (le shimaoré empreint de swahili et le kibushi dérivé du malgache) en attestent. Des conférences, colloques, symposiums quand ce ne sont pas les "séminaires" [Ined, Cresoi, etc. et le Centre Universitaire de Mayotte qui a sa « fiche séminaire » !] parce que ce n’est pas grave d’user de terminologie religieuse...) ont bien bénéficié de l’effet d’annonce sauf que les intentions affichées n‘ont jamais débouché sur du concret. 
Sur ce sujet, Mediapart a mis à contribution un syndicaliste apprécié pour son parler vrai, Rivomalala Rakotrondravelo : « On nous interdit de recourir à notre langue avec les élèves, même quand ils se trouvent dans une situation de blocage et d’incompréhension. quoi qu’il arrive, il faut parler français. mais c’est impossible. Alors les collègues se cachent quand ils veulent expliciter certains points. S’ils se font surprendre par la hiérarchie, il arrive qu’ils soient insultés, accusés de ne pas savoir enseigner en français.» Consterné, il ajoute : « les langues régionales ont une vraie place dans l’enseignement des autres départements français mais à Mayotte, on décide de les nier, entièrement. »
Il est gentil "Rivo" mais je ne peux que lui conseiller la désobéissance civile, serait-elle professionnelle... A petites doses, la référence à la langue locale ne peut être que positive tant sur le fond que sur la forme ! Pardon de me mettre en avant mais j’ai été "mauvaise herbe" et la République m’a protégé puisque ceux qui la détournaient en prétendant la servir n’ont pas réussi à me "casser"! Est-ce le cas aujourd'hui ou sont-ce les busards noirs accapareurs de l’École de la République qui auraient pris le dessus sur nos valeurs démocratiques ?  

Médiapart glisse ensuite en terrain dangereux en distinguant par la couleur de peau : les « mzungus » (le pluriel en shimaoré serait plutôt "wazungu(s)") sont « les hommes blancs »
... Pourquoi ne pas parler de "métropolitains" même s’il vaut mieux parler généralement de « l’homme » quand il est pointé, mis en cause. A Mayotte, donc en France, c’est la manière d’être et de faire de notre administration qui est déplorable notamment lorsque perdurent des avantages peut-être indus. Commençons par dénoncer la faveur d’une nomination de préfet « hors cadre » (en métropole) ou la rallonge de 10400 euros ajoutée aux 15000 euros de prime pour « manière de servir », allouée le 28 décembre 2014, en catimini, aux recteurs et vices-recteurs (en France d’Europe et à Mayotte) ! L’exemplarité d’abord avant de pinailler pour le gros de la troupe puisque l’écart entre les pauvres et les favorisés reste trop marqué encore ... 
 
A ce propos, Olivia Müller, la journaliste relève : « "... ces primes sont indécentes et ont des effets pervers très nets. Certains collègues sont persuadés de devoir accomplir une mission civilisatrice, persuadés de devoir apporter les Lumières au peuple mahorais, persuadés que sans eux l’île s’enfoncerait dans le chaos et que c’est précisément pour cette raison qu’ils sont bien payés'' s’indigne un prof de philo au lycée de Sada.»
Encore une fois, tant que l’État dans ses plus hautes sphères ne démontrera pas autre chose qu’un opportunisme à gouverner et à s’arroger tous les pouvoirs, tous les racismes et néocolonialismes trouveront à s’exprimer. 

Sans m'inquiéter davantage, je résilie mon abonnement à Mediapart qui, entre parenthèses, ne m’a jamais donné le mot de passe de connexion malgré les 9 euros que je leur laisse chaque mois... ma BA pour la liberté de la presse. 


photos autorisées 1. pixabay 2. commons wikimedia.


dimanche 24 mai 2015

LE PEUPLE ÉLU DE L'EMBOUCHURE.../ Fleury d'Aude en Languedoc

Parmi les grands projets qui ont concerné notre commune et son voisinage, bons ou mauvais, certains ont abouti, d'autres non.

Chronologiquement, en 1963, suite à la perte de la base de Reggane en Algérie, citons le projet de cosmodrome entre Pissevaches, Lespignan et l'étang de Vendres. Finalement il se fera à Kourou, en Guyane. 




L'aménagement touristique du littoral par la mission RACINE (années 60), se traduira seulement chez nous par les campagnes de démoustication, et, de façon moins directe, par le développement imputable à la création des stations nouvelles (Gruissan non loin).

Au début des années 80, la possibilité d'une centrale nucléaire a mis dos à dos tenants et opposants, heureusement avec le résultat que l'on sait concernant cette énergie soit disant propre et indépendante (sauf que l'uranium vient surtout d'Afrique !) et malgré la manne en milliards potentiellement alléchante...

Encore dans ces années 80, des scientifiques menés par monsieur Pignolet ont repris l'idée du cosmodrome européen sur les étangs de Vendres et Pissevaches. Cette "chance" des 200.000 emplois pour Narbonne-Béziers ne se concrétisera pas, au grand soulagement de ceux qui préfèrent une nature d'étangs et d'oiseaux.

http://www.montpellier.fr/uploads/Externe/d0/398_254_FRAC34172_MNV097_041987.pdf

Dans ces mêmes années 80, l'architecte Roland Castro travaillait sur le projet NYSA (« la vallée retrouvée ») pour une station de 20 000 lits à l’embouchure de l’Aude reliée au canal du Midi ! Plus fort que l'arche de Bercy, un bâtiment enjambant le fleuve était prévu, non sans se soucier, paraît-il, de l'intégration à l'environnement ! Vaut-il mieux être sourd que d'entendre ça ? 


Après tant de périls sinon autant d'occasions ratées, le peuple élu de l'embouchure de l'Aude hérita enfin d'une bulle qui devait accueillir Mitterand sous l'eau et J.L. Chrétien, ex adepte de Pignolet, dans l'espace ! Une "chance" pour nos impôts qui grimpèrent d'un coup de 30 % ! Mais plaie d'argent n'est point mortelle... Et s'il faut refuser les pompes à fric et tout ce qui est sale chez les politiques et les flatteurs divers (1), restons heureux et optimistes, en gardant ce qui demeure de la "vallée perdue" !

http://anticor11.org/?p=366 (17 avril 2010).

(1) dont le publicitaire Séguela qui en aurait eu l'idée... vous savez, celui de la montre de grande marque, ce gars-là... 


vendredi 22 mai 2015

LE NATUREL DE MEDIAPART / Mayotte en Danger


Dernièrement, le site Mediapart a publié un reportage << A Mayotte, "comme au temps des colonies" >>. Localement, Kwezi FM et France Mayotte Matin en ont fait état parce qu’une fois de plus, une certaine bien-pensance trouve normal de toujours aborder le sujet plutôt dans une optique trop sûre de sa morale, de son progressisme, de son sens de l'Histoire. Revenons sur ces écrits pour ce qu’ils disent de partiel, d’univoque... pour quelques nuances sans prétendre que toute la vérité est là, sans tomber dans le travers dénoncé ! (en gras, les thèses de Mediapart)


"Mayotte partage avec les autres îles de l’archipel des Comores, culture, langue, religion et passé colonial..."
Le dire ainsi des Alsaciens, des Bretons, des Chtis, des Occitans, des Basques, des Catalans, des Auvergnats (liste non exhaustive) reviendrait à gommer les différences culturelles (animisme plus marqué à Mayotte), de langue (le shingazidja de la Grande-Comore est incompréhensible pour les trois autres îles). Même l’histoire coloniale n’est pas la même pour ce qui est de la chronologie, du statut (Territoire ou Protectorat). Il ne reste que la religion et si elle est "contenue" à Mayotte parce qu’elle est la France, de nombreux locaux s’en félicitent, serait-ce en toute discrétion. 

« Mayotte devenue le dernier département français par référendum en 2011...»
Le dire ainsi c'est faire croire au lapin sorti du chapeau alors que Mayotte demande inlassablement le statut de département depuis 1958 au moins... En outre il serait honnête de préciser que pour le moment, la départementalisation se marque par plus de devoirs que de droits. Est-ce utile de préciser que le citoyen à Mayotte coûte 4700 euros à la collectivité alors que le métropolitain bénéficie de 17300 euros, soit quatre fois plus ! (certains chiffres de l’Insee ne souffrent pas l’ambigüité).

"soumission à la France de peur de se faire éjecter"
Si la posture reflète le rapport du petit au puissant, la cession d’un territoire est légalement, constitutionnellement impossible sans le consentement des populations intéressées (article 53 de la Constitution). Néanmoins, le fait de ne pas se donner les moyens contre l’immigration clandestine (voir plus loin les conséquences), pourrait aboutir à un largage, issue qui contenterait le camp prétendument anticolonialiste et contempteur d’une soit disant légitimité onusienne !
Dans quelle mesure ce rapport de force annihile la demande locale alors que tous les secteurs socio-économiques sont sinistrés ?

"La petite île de 374 km2 pour 212000 habitants..."
Le dire ainsi, c'est oublier que l'Insee justement a pour consigne d'embrouiller si des chiffres fâchent, ce qui rend ces derniers d'autant plus difficiles à trouver, à trier, à décrypter. Depuis 2014, dans les interventions publiques des édiles, des élites, le fait que les étrangers seraient plus nombreux à Mayotte que les nationaux est implicitement reconnu. Pour contourner les statistiques officielles, en mars 2014, une enquête reprise par FMM (France Mayotte Matin) pour évaluer la population par rapport au tonnage de riz importé donne, au bas mot, un nombre compris entre 300 et 400.000 habitants (évaluation aussi avancée en 2015 par la Maire de Sada). 

"îles éparses et ZEE"
L’article lie la présence française à des intérêts sonnants et trébuchants liés aux ZEE (Zone Économique Exclusive) que Mayotte et les Iles Éparses valent à la France. Tout n’étant pas blanc ou noir, il serait utile de nuancer ces arguments lapidaires grâce à quelques pistes historiques comme :
- Andrian Tsouli, le sultan qui a vendu Mayotte l’aurait proposée aux Anglais...
- En 1974-75, la situation internationale (guerre froide, décolonisation, la France expulsée de la base de Diego Suarez, les immixtions dans la zone des Sud-Africains, des Chinois, etc...) a pesé sur le passage à l'acte de Mayotte
- Pourquoi garder Mayotte et non Djibouti au débouché stratégique de la Mer Rouge ?
(A suivre)

photos autorisées 1. flickr.fr A Moroni. 2. pixabay Vue de Sada. 

mardi 21 avril 2015

LE JARGON "BUREAUCRATESQUE" DES APPARATCHIKS DU MINISTÈRE / France en Danger

Le ministère de l’Éducation nationale (pas de majuscule chez Najat) vient de sortir des programmes prétendument « plus simples et plus lisibles » (1).

Malheureusement, la technicité tourne au charabia et c'est encore plus symptomatique en éducation physique et sportive où le complexe du muscle sans cervelle perdure. Que signifient, par exemple, les expressions suivantes : « Se déplacer... / ... dans un milieu aquatique profond standardisé » (1) ? « Créer de la vitesse » ? « Traverser l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête ». (Page 22, cycle 4)(1).
Ou encore, en Histoire, nos Trissotins du baragouinage régurgitent : « Produire des messages à l'oral et à l'écrit » en histoire-géographie. (Page 5 du cycle 4) (1) pour « répondre » et « écrire ».
Quant à cette énigme digne du sphinx (une étrangleuse) de Thèbes : « Aller de soi et de l'ici vers l'autre et l'ailleurs». (Page 17, cycle 4) (1) qui, sortie du contexte aurait à voir avec la copulation, elle évoque peut-être une immersion à propos des langues étrangères sinon régionales...


Le Point parle de « grossières caricatures de la production bureaucratique » vantées par "la" sphinx actuelle du ministère (avec, entre parenthèses, mention de « l’obligation scolaire », interprétation potentiellement liberticide de l'expression légale « instruction obligatoire »).
http://cache.media.education.gouv.fr/file/03_-_mars/90/1/2015_lettre_enseignants_college_413901.pdf
Si les critiques sont au vitriol (« un jargon où la vacuité le dispute à la cuistrerie ») et tous azimuts, notons cependant ce qui semblerait « inspiré par les doctrines les plus fumeuses du haut clergé pédagogiste » (2) : « L'élève, peut-on lire en page 3, œuvre à la construction de ses compétences ». Ou encore : « Se familiariser avec des mobilités virtuelles, se préparer à des mobilités physiques », en tant qu'objectif pour les langues vivantes ! (2)
Pour le magazine, si l’EPS se distingue encore :   « duel médié par une balle ou un volant » (tennis ou badminton ?), « construction du projet expressif » pour acrobatie, après le "référentiel bondissant" pour dire « ballon » qui avait tant fait rire voilà quelques années, cette fois, ce serait à pleurer.
Abyssal, non ?

Lesmoutonsenrages.fr, fdesouche.com et anatole qui revendique son affiliation aux « vieux cons » s’en étranglent encore et même la 2, la chaîne d’État, en fit état, hier, aux infos, avant l’entretien avec Bachar... (Attention que François, qui voulait lui casser la gueule à la récré, avec la complicité du pion Fafa (3), ne se retourne pas contre Pujadas !)
Excusez mes délires et mon hors sujet, sans doute l’ivresse des profondeurs... Merci.


(1) Le Figaro / Dans le désordre : courir, piscine, nager le crawl.
(2) Le Point
(3) heureusement que Barack, le directeur, s’était interposé alors !

samedi 18 avril 2015

LES MOTS QUI TUENT ! (fin) / Mayotte, France en danger



Alors que l’État discrimine le Français de Mayotte en ne dépensant pour lui que le ¼ environ de ce qu’il accorde au Français de Métropole (4700 € ici au lieu de 17300 €), il faudrait peut-être se consoler parce que l’élève mahorais dispose de plus de la moitié de ce qui est accordé en métropole (3900 € au lieu de 7720 €) ! 


                                          école désaffectée


Le budget de l’Éducation Nationale est redevenu le premier budget de l’État. En 2013, les sommes concernées équivalaient à 7720 € en moyenne par élève en France. Qu’en est-il à Mayotte ?
 Pour les 85.444 élèves de la maternelle au lycée, les sommes allouées devraient approcher les 659.627.680 euros ! Sauf que le budget pour 2013 n’aligne que 333,3 millions soit à peine plus de la moitié (1)! Dans ces conditions, que fait le vice-rectorat ?

En dignes héritiers des hussards noirs de la République, sabre au clair, il charge ! Mayotte l’a bien voulu puisqu’elle a choisi d’être Française ! Toutes les réformes doivent s’appliquer sans exception ! Vive l’égalité républicaine qu’il promeuvent, nos cadres, avec force arguments, quittes à gloser mensongèrement sur les heures volées à nos chers petits mahorais, quittes à appâter fallacieusement les mairies tenues de faire un PET ! (1) Que pouvons-nous espérer des « grands » serviteurs de l’État de plus en plus décalés par rapport à l’attente légitime de ce qui doit rester l’intérêt général ? Et plus généralement, ne nous étonnons plus si la défiance l’emporte à l’encontre de dirigeants et d’une administration qui n’ont de cesse que de trahir leur capital de confiance !
Aussi quand le secrétaire général, qui a de la bouteille et du bagou ose affirmer que l‘École fait « beaucoup » et que les 120.000 euros du grillage seront défalqués du budget pédagogique, c’est salement honteux ! S’il est normal de rappeler qu’un citoyen a des devoirs et pas seulement des droits, il est malhonnête et déloyal de lui imposer tous ses devoirs tout en le privant de ses droits, seraient-ils différés...


Ecole abandonnée : apparemment construite sur un terrain privé (?)

Mayotte, 101ème département va voir les mairies hériter des écoles sauf que les municipalités n’ont pas à accepter, de la part de l’État, un bâti scolaire, comble du comble, hors normes pour 80 % de ses constructions !
Pour ne pas noircir à dessein, disons cependant que l’État devient plus réactif : le Smiam l’organisme auparavant chargé, en théorie, des constructions a été dissous pour manque d’efficience et les bâtiments scolaires poussent depuis comme des champignons... Monsieur le préfet, peu loquace relèverait ses manches !

Et il ne faudrait pas faire la fine bouche parce qu’il s’agit de préfabriqués ou plutôt d’éléments de type Algeco, comme ceux, montés en Syrie, pour les réfugiés... Quant à nos mandarins du vice-rectorat, ils feraient mieux de se taire et de ne pas se montrer, en tenue « petit blanc » qui plus est, cravate et manches courtes. Décidément l’habit ne fera jamais le moine !

(1) dont 90 % pour le salaire des personnels http://mayotte.orange.fr/…/50-de-fonds-publics-en-moins-pou… / source kwezi.
(2) Le Projet Éducatif Territorial est "acronymé" PEDT parce qu’ils se sont aperçu, mais trop tard, que cela donnait PET ! décidément, le temps ne fait rien à l’affaire...


                                    cantine laissée à l'abandon après trois ans de fonctionnement.