(suite du temps de parole du 28 novembre dernier)
Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles !
" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers
Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
« J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.
Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent !
La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?
Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants !
Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence !
Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant !
La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % !
DEHORS LA VICE-RECTEUR !
Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles !
" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers
Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
« J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.
Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent !
La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?
Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants !
Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence !
Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant !
La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % !
DEHORS LA VICE-RECTEUR !