jeudi 31 juillet 2014

Mayotte en Danger / TRANSPARENCE DES REVENUS DES ÉLUS

Trouvé sur Atlantico :
"... Comment ne pas sourire en lisant la déclaration de son collègue PS de Mayotte, l’ancien bâtonnier Thani Mohamed Soilihi qui nous apprend que depuis cinq ans, il gagne rituellement 5 000 euros par mois. Jamais 10 centimes de plus. Jamais dix centimes de moins…Sans préciser si c’est en brut ou en net..." 







Plus loin dans l'article : "... Comment ne pas sourire lorsque le sénateur (PS) de Mayotte, l’ancien bâtonnier Thani Mohamed Soilihi, après avoir affirmé gagner 5 000 euros comme avocat avant qu’il ne soit élu à l’Assemblée nationale précise que désormais élu du peuple, il envisage de poursuivre son activité d’avocat… Mais à 3 000 euros seulement par mois..."

Ainsi nous sommes à même de constater que sur certains points dont l'enfumage sur les revenus des parlementaires, MAYOTTE est bien un département français. Et peut-être qu'une recherche plus approfondie nous apprendrait que d'autres avocats sur le territoire français se retrouvent au violon pour "indélicatesse" comme l'ancien parlementaire mahorais ("département mouakaka") Abdoulatifou Ali...

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/ceux-qui-disaient-tout-ceux-qui-restaient-flous-tres-interessantes-lecons-examen-detaille-declarations-revenus-parlementaires-1684421.html#lv1kU37CxyI2FQJJ.99


mardi 29 juillet 2014

Fleury en Languedoc / POINT À LA LIGNE.

POINT À LA LIGNE.

    La scène se passe à l’atelier de la DRD parce que la DIR, alors que les DRE ont disparu au profit des DREAL à direction interministérielle (L pour “logement”), s’occupe des grands itinéraires et que la DDE, non encore DDEA, qui a fusionné avec la DDAF est devenue DDT ou DDTM si le département est côtier (M pour “Mer”). Ceux qui n’arrivent pas à suivre sont tenus de gober que la décentralisation simplifie les choses et que les “Ponts & Chaussées” de papa qui ne s’occupaient même pas des Phares et Balises étaient vraiment dépassés...
    L’agent de terrain vient de prendre connaissance de la feuille de route qui prévoit de tracer la ligne médiane des routes entre Narbonne et Fleury via Narbonne-Plage et Saint-Pierre :

    « Chef, il n'y a que la ligne de dissuasion (1) de prévue ?
    ¬ Bien sûr puisque ces routes qui traversent la Clape ne permettent pas les dépassements.
    ¬ Et on finit demain ?
    ¬ Bien sûr : il n’y a qu’un seul réglage à faire pour la machine.
    ¬ Et pour Les Cabanes, même si ce n’est pas mes oignons, c'est prévu aussi ?
    ¬ Bien sûr que ça ne vous regarde pas mais je peux vous dire que ligne ou pas ligne, l'usager est l'unique responsable de sa conduite, d'ailleurs les forces de l'ordre, à leur libre appréciation, peuvent verbaliser pour dépassement dangereux.
    ¬ Et vous êtes sûr qu’un seul plein de peinture...
    ¬ Mais oui, mais oui, bien sûr ! Surtout pas d’histoires avec la sous-préfecture mais après Narbonne-Plage, réglez sur “économique”... on fait avec les moyens qu’on peut ! »




    Bien sûr, ceci relevant d’une fiction, toute ressemblance avec des personnages et une administration réélle ne saurait être que fortuite. Il n’empêche, je la vois presque, la formule à la fin d’un épisode de La Linea, vous savez le petit bonhomme râleur sur sa ligne blanche qui fait appel à la main du dessinateur dès qu’un problème se présente ! Et puis, cette mise au point sur la ligne ne peut que rafraîchir l’acuité de ceux qui croient tout savoir du code de la route...

(1) cette ligne interrompue de type T3 est constituée de marques blanches de 3 mètres larges de 2 u et distantes de 1,33 m. Seul le dépassement des véhicules lents et des voiturettes est autorisé ET NON celui des véhicules qui roulent à une vitesse proche de la limitation (70 km/h).
Sources wikipedia.
Photo de la route des Cabanes-de-Fleury.

samedi 26 juillet 2014

Fleury en Languedoc / AH QU'ELLES SONT JOLIES LES ROUTES DE MON PAYS !


Après 1500 kilomètres parcourus dans l'hexagone, le retour fut marqué par la mauvaise signalisation et l'inconfort de la départementale Fleury-Saint-Pierre.

C'est vrai que c'était de nuit, sur une chaussée humide d'une virade du Cers, face à une circulation estivale encore dense à 23 heures. Mais qu'en est-il de la sécurité avec rien au bord sinon l'herbe, les tiges de fenouil, et au milieu une ligne bien défraîchie par les années... Et faut-il relever les inégalités du goudron qui font continuellement tressauter sans parler de ces devers presque immémoriaux qui vous déportent à gauche dans le tournant en bas des Esses vers la mer ou celui du Roc des Pénitents vers Fleury ?  

Je ne dis pas qu'"ils" n'ont rien fait avec le carrefour des Légers et celui de Laquirou... Il n'empêche que les conditions accidentogènes nous ramènent au marasme de plus en plus palpable oblitérant le pays.

Les sigles changeants restent aussi trompeurs que les permutations d'enseignes des hypermarchés (1) : la décentralisation des services de l'ex DDE, la prise en charge par les DIR et les directions des routes des conseils généraux ne marquent qu'un manque de moyens toujours plus criant et n'arrivent plus à masquer l'indigence collective provoquée par la gestion irresponsable des politiques depuis quarante ans.

Si les étapes du Tour de France donnent une image trompeuse de la qualité du réseau routier (2), pour les plus délaissés, on rafistole, on pétasse seulement et il ne reste plus qu'à déverser sa bile sur les voisins parce que la route du radar vers Narbonne-Plage est meilleure et que celle de Narbonne à Gruissan, au tracé plus planier, bénéficie encore du prestige des nouvelles stations balnéaires créées dans les années 60-70.

(1) pour payer moins d'impôts.
(2) ils sont de moins en moins nombreux, les nostalgiques qui rappelaient jadis que la France avait le meilleur réseau routier... et, seconde parenthèse) la plus forte armée au monde.






image autorisée Wikimédia : route de Narbonne-Plage.