jeudi 31 janvier 2019

COLONIALISME = DICTATURE DU LIBÉRAL = MACRONISME…

Prédation de Léopold II roi des Belges et possesseur du Congo sur un récolteur de caoutchouc congolais. Wikimedia Commons Auteur Edward Linley Sambourne  (1844–1910) 

Suite au mea culpa de Michel Collon, le Belge blanc repentant du « tous colonialistes »…
Cela émane au départ de bons Noirs plutôt installés en Europe et qui voudraient faire endosser la responsabilité d’un esclavage et de l’exploitation coloniale par tous les vilains méchants Blancs, tous coupables. Et si l’analyse d’un Blanc reconnait l’implication de l’Europe et de sa projection aux Amériques, cette analyse est systématiquement instrumentalisée. Ainsi la mise en ligne d’un extrait de la conférence de Michel Collon  est interprété tendancieusement dès son sous-titre : 

« Voici pourquoi les Européens méprisent les autres – de Michel Collon », ce jugement sans appel étant bien sûr à partager sans modération…

 https://www.youtube.com/watch?v=n2Irvcrh0io

Père_blanc_Afrique_équatoriale Wikimedia Commons Author Missionnaires d'Afrique

Tout semble acceptable dans le propos de Michel Collon sauf un non-dit regrettable créant un malaise certain. Même si le colonialisme représente une honte qu’il faut assumer au niveau de la Nation à l’image des errements planétaires qui doivent l’être par l’Humanité toute entière, ce n’est pas pour autant que tout un peuple doit payer pour les fautes de quelques uns. Il est pour le moins maladroit sinon injuste et peut-être malhonnête d’accuser collectivement si le crime n’a pas profité à tous…

Pourtant on ne peut être que d’accord avec Michel Collon dans son analyse du système : 
« … la misère est provoquée par nos multinationales / les dictateurs mis en place le sont par ces multinationales pour défendre leurs intérêts… »

Ou lorsqu’il décrit la réalité de la démocratie :
« … Démocratie d’esclavagistes, qui ne fonctionne pas / fausse démocratie basée sur le pillage des ressources fondamentales. Si c’est pour remplacer un dictateur qui nous résiste pour un dictateur qui est à genoux, quel est l’avantage pour les populations ?.. ».

Et encore pour dire qu’une certaine gauche fait fausse route :
«…Des gens y compris ceux de gauche, progressistes qui trouvent toujours de bonnes raisons pour les guerres de la France. Pour eux fallait libérer la Libye et apporter la démocratie. Voyez le résultat. Avec Sarkozy, y avait BHL et aussi des intellectuels de gauche […] C’est pas à vous de décider qui doit diriger tel ou tel pays… »

Le reste, malgré la justesse des faits reprochés n’est pas recevable :
«…Nous Européens on est des colonialistes depuis 5 siècles / on a colonisé l’Am Latine, on a exterminé les Indiens on a ramené 16 tonnes d’or et d’argent pour le décollage du précapitalisme 16ème siècle […] Ils ont enlevé le casque colonial mais dessous la tête n’a pas changé / Les Usa ont remplacé Lumumba élu par le dictateur Mobutu / les Usa, la France ont remplacé Allende par Pinochet…  » 

« Nous » ? « On » ? « Ils » ? Pourquoi ne pas préciser qu’il s’agit par le passé des nantis et aujourd’hui de leurs héritiers de la haute bourgeoisie plus que jamais prédatrice de nos jours ? Les Usa ? La France ? Dans quelle mesure le peuple manipulé doit-il rendre des comptes quand Sarkozy provoque le chaos en Libye ? Les citoyens sont-ils derrière Hollande va-t-en-guerre qui veut bombarder la Syrie ? Quand Macron aiguillonne l’opposition vénézuélienne tout en réprimant chez lui les Gilets Jaunes, la voix de la France se limite-telle à celle d’un président hâbleur, menteur, provocant et agressif ?    

Bien sûr le peuple ne doit pas être ménagé  puisqu’il constitue la soldatesque obéissante, celle qui, par exemple, serait-ce à l’insu de son plein gré complice de la colonisation, a rayé de la carte la moitié de la population algérienne (env. 4 millions en 1830, env. 2 millions en 1871).   
Bien sûr la base doit répondre d’une inertie jugée par l’Histoire quand une majorité de pétainistes a laissé faire, suivi ou précédé le maréchal dans la collaboration avec les nazis.
Bien sûr, comme l’a dit Albert Einstein (« Comment je vois le monde » 1934) « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mas par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Bien sûr une fraction de la majorité qui subit le pouvoir en arrive, contre nature, à soutenir ce pouvoir (un peu le syndrome de Stockholm qui voit l’otage manifester de l’empathie et presque son soutien envers le ravisseur). Certains sont corruptibles et se laissent acheter en échange de miettes. Dans l’actualité, comme exemples, cette « foule haineuse » de foulards rouges, cette liste se prévalant des Gilets Jaunes pour les européennes, ces éternels égarés si impliqués derrière une Marine Le Pen (si nulle face à Macron lors de son débat, soit dit entre nous) qui fait partie bien sûr de cette bourgeoisie dominante (dynastie, fraude fiscale) et qui lorsqu’elle peut porter la parole du peuple, à l’UE notamment, le trahit sans vergogne en votant pour le secret des affaires… Le soutien effectif du libéralisme aux Le Pen n’a pour but essentiel que de faire taire les progressistes !  

Finalement, avec Michel Collon, la cause est desservie par une argumentation bancale :
« …Le monde est en guerre celle du Nord contre le Sud pour le contrôle des matières premières, comment la richesse va être distribuée. Huit personnes ont autant de richesses que 3,5 milliards d’habitants. Le système provoque un écart de richesses énorme. 1,5 milliard de gens n’ont pas à manger. Les multinationales fonctionnent selon la logique capitaliste du profit maximal, de la concurrence donc de l’anarchie du développement économique. Elles ne peuvent pas devenir raisonnables… »

Quand il synthétise la situation mondiale, les forces en présence, la puissance prédatrice de cette haute bourgeoisie mondialisée menée comme jadis l’aristocratie, par des dynasties familiales que ne dit-il pas que nous sommes en présence d’une guerre de classes ?! Tous les gens modestes, les populations du Nord auraient-elles un sort plus enviable que les laissés pour compte du Sud, les 99 % de la population mondiale sont menés à la trique par une oligarchie économique dans le cadre d’une exploitation de l’homme par l’homme qui n’est pas sans rapport avec la colonisation.   

 Et franchement, en tant que descendant d’Ariégeois partis pour la plaine languedocienne (1880) parce que la montagne ne pouvait pas les nourrir, je me demande dans quelle mesure le colonialisme et a fortiori l’esclavage nous ont profité ! Alors si les haines entre petits Blancs et petits Noirs, entre progressistes et réactionnaires sans raisons, fomentées et entretenues par l’oligarchie au pouvoir cessaient, peut-être pourrions nous bousculer un système si cynique et obscène et tendre vers l’idéal de liberté, égalité, fraternité encore si lointain même quand le pouvoir oligarchique laisse entendre que nous le vivons, les hypocrites !  

Autorisation Flickr. 


    

lundi 28 janvier 2019

LO PODAIRE / Abbat Josep Salvat, felibre majoural.


Petite fleur jaune orangé s'ouvrant avec le soleil et qui marque l'impatience de la terre à accueillir le printemps, le souci des vignes (on dit aussi des souci sauvage ou des champs) ferme ses capitules la nuit. Sa floraison accompagne le vigneron dans son travail de taille. 
Diplotaxis fausse roquette, espèce invasive depuis 1900.




LO PODAIRE. 

Estropat, botonat, jol vent de Cèrs que fa blincar las pibolas e los sauzes de las randuras, lo vinhairon s’enva cap à sa vinha ont, i a ds o tres mezes s’auzisiàn las cansons e los bascalals dels vendemiaires. Las vizes, acatadas, d’unis cps agafada à la tèrra, prtan encara, d’aqui entre aqui, qualquas fèlhas mièjas secas que ‘al mendre fregadis, tomban e van rejunhe las autras dejà gaireben poiridas. 



Lo vinhairon agaita son plantièr pèi emponha los cisèus podaires, e, soca aprèp soca, fa tombarsens piétataquelas vizes qu’éran, i a pas gaire, cargadas de bèlis razims. Qu’es trista à veze, la vinha, quand, pèl sl, sus la tèrra freda s’espandis un lèit d’iserments, e que las pauros socas, escapitadas, laisan veze lor pèd nozut e torsit. Lor demra plus res de lor anciana vestidura. Lo podaire, sens se trebolat, sens se retirar, seguis la tièra.
Mèmes, se la soca se metià à li parlar, se trairià pas de son trabalh. A pas demembrat lo reproverbi que dis…
(à suivre)

vendredi 18 janvier 2019

CARRIERE, SALAME, TESSON… CAMPES SUR LEUR ESPACE VITAL ! / ces courtisans disqualifiés du régime.


Jean-Claude_Carrière Wikimedia Commons Author Fryta 73

 Un écrivain-scénariste-agriculteur-traducteur, une journaliste, un grand voyageur qui veulent claquemurer ces Gilets Jaunes fainéants, alcooliques, illettrés, fouteurs de bordel, ces riens qui, dans leur statut de dominés devant subir, déconnent (vocabulaire de président !)…  

Jean-Claude des châtaignes et du vin bourru, tu me fends le cœur !
Je l’estimais, je l’aimais Jean-Claude des châtaignes et du vin bourru, Jean-Claude Carrière de Colombières-sur-Orb. Jusqu’au 20 décembre j’ai cru que de l’homme de culture pouvait ruisseler de quoi élever l’esprit des moins favorisés, que les intellectuels tels que lui pouvaient guider pour éviter et se garder justement d’un « vojd », « duce » ou « führer » sinon « caudillo » ou encore « conducator » ! Hélas ce ruissellement ressemble trop à celui promis par la Macronie à propos des milliardaires. 
Et nos intellectuels, journalistes et gens d'art ? Il y a bien Alain Finkielkraut, Gérard Mordillat, J. C. Michéa, Emmanuel Todd, Yvan Le Bolloc'h, Gérald Dahan, Bernard Lavilliers et heureusement que les réseaux sociaux laissent encore la liberté d’entendre Etienne Chouard, Michel Onfray… Chez les journalistes, Denis Robert, combattant de première ligne emblématique d'une répression légale faite de procédures judiciaires multipliées destinées à l'ensevelir ! Exit Luc Ferry du début mais finalement d’une telle schizophrénie qu’en collabo violent qui se démasque, il eût bien fait de la fermer sa grande gueule ! C’est noté pour quand le vent va tourner !

https://www.youtube.com/watch?v=7PQ1VrtFFQ4

Sinon vers le 20 décembre c’est encore le grand silence ! Mais il y a pire ! Plutôt que de se faire oublier, de s’en tenir à la promo du bouquin, Carrière donne dans tous les poncifs de classe : snobisme, prétention, mercantilisme (mais là on compte sur le ruissellement d’un parisianisme de bon ton sur les provinces par définition arriérées). France Inter en est puisque Carrière est un habitué des studios : 24 septembre, 30 novembre, 17 et 20 décembre rien que pour 2018. 

video Vimeo


https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-20-decembre-2018

Et son sentiment d’appartenir à une élite s’avère des plus méprisants envers les plus modestes.
Ce monsieur est inquiet car historien de formation. Il ose sèchement :

« Dès qu’il est question d’un referendum populaire Mussolini n’est pas loin. Ça a commencé comme ça, et Mussolini et Hitler. Dès que l’on fait appel au peuple, le peuple dirige vers la dictature tout un pays. Il faut se méfier de ça. C’est une chose qu’on n’a pas dite. Il faut avoir peur du referendum… »  

Mon pauvre Carrière des châtaignes et du vin bourru des piémonts du Caroux et de l’Espinouse, tu vas pas bien !

« … Dans toute l’Europe on revient à une espèce de féodalité, tous les pays se referment sur eux-mêmes, comme au Moyen Âge on va bientôt faire la guerre… »

Que ne lui ont pas dit ses amis Polonais qui parlent d’aller « se battre avec la Hongrie », comme autrefois ! Non mais, ça va pas !

Avec sa définition du mot « peuple », néanmoins Carrière prouve que ses errements sont orientés :

«  Le mot de peuple n’a pas de sens. Le peuple, c’est vous, c’est moi c’est tout le monde. Sous la révolution française on parle des petites gens […] mais en fait le peuple c’est tout le monde, le peuple est très influençable… »

Justement si, le mot « peuple » signifie trop de choses (source http://www.cnrtl.fr/definition/peuple) : 
* Ensemble des humains sur un même territoire, soumis aux mêmes lois.
* Ensemble des humains sur des territoires multiples mais unis par l’origine ethnique, la religion.
* Partie de la nation soumise à une autorité ayant le pouvoir politique.
* Ensemble des personnes qui n'appartiennent pas, socialement, économiquement, culturellement aux classes dominantes de la société.

Paul Valéry à propos du mot « peuple » : « … un terme monstrueux dont le sens dépend de la phrase où il entre ; il désigne tantôt la totalité indistincte et jamais présente nulle part ; tantôt le plus grand nombre, opposé au nombre restreint des individus plus fortunés ou plus cultivés… »

Mon pauvre Carrière des châtaignes et du vin bourru des piémonts du Caroux et de l’Espinouse, qu’est-ce que vient faire ensuite Napoléon dans cet « autre système » auquel tu aurais pensé en écoutant Lemaire ?

«  …pour la campagne de Russie, Napoléon emportait plusieurs chariots pleins de faux roubles pour acheter de la nourriture aux paysans russes. Ça peut aller jusque là, c’est allé jusque là… »

Mais c’est sans queue ni tête, un grand n’importe quoi ! Tu disjonctes Jean-Claude !

Et quand Léa Salamé qui s’est bien gardé de contredire Carrière, caution culturelle abonnée des studios de FI, cite Sylvain Tesson pour nous servir le poncif aussi inepte que simpliste d’une « France paradis peuplé de gens qui se croient en enfer »,  air connu des supplétifs de la décérébration aliénante ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre de la part de cette bourgeoisie nantie prêchant par ricochet pour ses privilèges. 

Sylvain_Tesson 2011 Wikimedia Commons Auteur Ji-Elle

Qu’est-ce qu’il a dit encore, le reclus du Baïkal sorti du Paris de papa ?

 « …Quant au progrès, tant célébré par la gauche, c’est parfois le développement d’une erreur… »

Est-ce étonnant de la part des dominants exploiteurs de toujours brimbaler l’image du bolchévique, coutelas entre les dents et du vojd Staline afin que le peuple se passe d’un progrès ne pouvant amener que la tyrannie … Comble de l’abjection et du cynisme !

Encore Tesson, fils de Philippe, à propos de Macron, d’une vacuité qui est une insulte au premier QI moyen venu :  

« … Il est présentable, ce garçon. C’est important, particulièrement dans un système où tout est représentation. Je crois au corps du roi. Le président doit incarner la République, Emmanuel Macron est honorable dans ce rôle. Et puis son usage du français est bon, ce qui nous change... »

Et Carrière des châtaignes et du vin bourru qui en remet une louche (incroyable, en dix minutes à peine… comme quoi faut que le peuple la reprenne en main la radio des bourges et du libéralisme !) :

« … De quoi vous plaignez-vous  disent mes amis iraniens, avec la médecine gratuite, éducation gratuite ?  
Ça me rappelle mai 68, à Paris avec Forman venu d’un pays communiste, Bunuel de l’Espagne franquiste « contre quoi vous révoltez-vous ? » Milos disait « Pourquoi mettez-vous tant d’efforts à hisser le drapeau rouge ? Nous avons tant de mal à le faire descendre… » Hahahihihaha dans le studio… rires entendus, chuintés, en cul de poule, bobo pédants… No comment !

Je l’estimais, je l’aimais Jean-Claude des châtaignes et du vin bourru, Jean-Claude Carrière de Colombières-sur-Orb, ce pays à moi, bilingue, enfant, occitan-français... 
Impossible, référence faite à la Controverse de Valladolid, d’accepter tant de bassesse dans des arguments aussi vils que lapidaires ! Dans le même ordre d'idées, comment le prétentieux qui se targue d’avoir travaillé  11 ans sur le Mahabharata, ce poème épique éclairant l’hindouisme mais si foisonnant qu’aucun Indien n’aurait eu jusqu’alors le courage d’en entreprendre le décorticage, ne peut-il pas avoir l’honnêteté de réfléchir 5 minutes avant de trompéter un point de vue borné qui n’honore vraiment pas toute une intelligentsia disqualifiée ?

A présent, en cette mi-janvier, que des acteurs, des intellectuels, des artistes sortent du silence pour soutenir enfin ces Gilets Jaunes qui honorent la démocratie, il sera intéressant de voir comment ce beau monde puant de nantis va savoir louvoyer pour embarquer au dernier moment dans le bateau  d'un peuple gardien d'une République digne…

jeudi 17 janvier 2019

DE CEUX QUI SE SACRIFIENT POUR RENDRE LA DIGNITÉ PERDUE... / Tchéquie, Tchécoslovaquie, Europe, France...

Jan_Palach_foto_z_průkazu Wikimedia Commons Author Urady

16 janvier 1969. Jan Palach, né le 11 août 1948 à Prague, s'immole par le feu sur la place Venceslas  en protestation contre l'occupation soviétique, la normalisation en Tchécoslovaquie, le communisme à visage inhumain.

Zajíc_Jan_pamětní Wikimedia Commons Author Ludek Kovar

Le 25 février 1969, jour du 21ème anniversaire de la prise du pouvoir par les communistes, au niveau du 39 place Venceslas, Jan Zajic, 18 ans, met le feu à ses vêtements imbibés de produit inflammable. 

Evžen Plocek (pardon pour l'emprunt non autorisé à Radio CZ).

Le 4 avril 1969, Evžen Plocek, un ouvrier de 39 ans engagé au parti communiste sera le troisième héros à s'immoler par le feu sur la place de Jihlava (aujourd'hui Masarykovo Namesti) pour protester contre l'agression soviétique. Il laissa tomber un papier expliquant son geste : 

« La vérité est révolutionnaire - a écrit Antonio Gramsci » et « je suis pour un visage humain - je ne peux pas supporter ceux qui n'ont pas de sentiments Evzen ».  

Jihlava place Masaryk Wikimedia Commons Author SchiDD

Comme le fait remarquer fort justement la radio tchèque, plus que tchécoslovaques, ces héros restent européens, d'une Europe de la citoyenneté avec des droits pour tous, ce qui est loin d'être le cas avec l'UE du fric et des tricheurs d'un côté réprimant les idéaux et les valeurs dans l'abjection la plus assumée, la concussion la plus vile de politiques vendus (FN, LR, PS en France... Macron est bien le fils spirituel de Sarko-Hollande !). 

Comparaison n'est pas raison mais la protestation actuelle des GILETS JAUNES s'inscrit pour une Europe humaine à la dignité retrouvée. Au "pays des Droits de l'Homme", les Gilets Jaunes le paient au prix fort : 1 octogénaire tué, 94 blessés graves dont 69 par les forces de l'Ordre : 14 yeux perdus, 4 mains arrachées... les hématomes causés par les balles en caoutchouc ne sont pas comptés... Que la police ne se range pas avec ces néos-fascistes qui nous dirigent ! 

Août 1968, en Tchécoslovaquie, tels des oiseaux de l'année sur la branche, nous étions l'enthousiasme de la vie devant nous. Les chars du pacte de Varsovie nous jetèrent à la face la triste réalité... Finies les chansons des soirées à la bière... Antonin, Vacek, Vera, Jiri et vous dont le prénom m'échappe, qu'êtes-vous devenus ? 50 ans après, pour ceux qui sont encore là, j'espère seulement qu'il reste entre nous une grande émotion, une émotion partagée qui continuera à marquer des valeurs indestructibles d'humanité.      

 "Ta slepička kropenatá drobného peří,
vzkázala mě moje milá, že mně nevěří..."
 
Source : wikipedia, l'encyclopédie libre... 

https://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/-jan-palach-nest-pas-seulement-un-heros-tcheque-cest-un-heros-europeen-?fbclid=IwAR2WtHIq6YHpnBkw-61IV-R1QZKxTYXWqHbH-pOY462V5Idvphm5r8ZqLko