samedi 31 mars 2018

EN RÉPONSE, SUR MAYOTTE, A ALAIN RUSCIO, PLUME DES LENDEMAINS QUI CHANTENT…


Wikimedia Commons Maritime_boundaries_between_Seychelles_and_France-fr.svg Auteur Sémhur (talk)
Vos raccourcis ne vous honorent pas. Vous êtes partial, ce qui est incompatible avec la qualité d’historien. Et si toute la partie recevable est bien étayée de sources, ce n’est pas le cas quand cela ne vous arrange pas… Il est vrai qu’il faut se méfier d’un historien lorsque, trop subjectif, il se départit de sa neutralité : « …Oui on a bien lu… ». De même est-ce parler pour ne rien dire lorsque vous prétendez « …Il a même réussi à changer la géographie… quand ça l’arrange… » cet Homme Blanc, en italique, dont vous vous désolidarisez à bon compte… La géographie naturelle de la France ne va-t-elle pas jusqu’au Rhin, dûssions-nous, pour une fois, ne pas taper sur Buonaparte.


https://humanite.fr/comores-mayotte-neo-colonialisme-francais-petit-cours-dhistoire-recente-652244


Quant à l’histoire, zéro l’historien ! Mayotte a été « achetée » en 1841. Le protectorat sur Anjouan, la Grande-Comore, Mohéli ne date que de 1886 avec un gouverneur basé à Mayotte restée colonie. Les références à l’appartenance ethnique, linguistique, religionnaire laissent de côté la longue période 1740-1820 qui a vu le sultanat d’Anjouan tenter de conquérir Mayotte. Pourquoi éluder aussi les guerres anjouano-malgaches[1] qui, à force de razzias d’esclaves laissèrent l’île pratiquement dépeuplée. De même, personne ne relève qu’avec la complicité de la France, les notables Anjouanais dont le président Abdallah, grand musulman qui faisait vendre par ses mapinduzi (ses révolutionnaires !) le riz de la solidarité internationale, se sont accaparés les bonnes terres de Mayotte… Des bisbilles encore d’actualité dernièrement, concernant quelques 300 hectares, une broutille !  

Et si le TOM des Comores n’avait pas refusé d’accéder à l’indépendance lors du référendum de 1958, voulant demeurer Tom alors que Mayotte demandait déjà la départementalisation ? 
Et si le transfert de la capitale de Dzaoudzi à Moroni (1958) ne s’était pas accompagné du dépouillement avec intention de dépouiller l’île de Mayotte (vers 1962, 136 km de routes seulement, quatre fois moins qu’à la Grande-Comore, six fois moins qu’à Anjouan !)[2] ? 
Et si les Anglais avaient voulu de Mayotte en 1841 ? Avec des « SI », bien sûr, mais juste pour mettre en relief ce que l’Histoire peut avoir de fragile…   

On raconte comment les femmes ont empêché le départ du dernier bulldozer sur la plage d’Hamouro… La date ? J’ai oublié. Je suis pas historien mais mon argument ne peut se comparer aux arrière-pensées de ceux qui se contentent de dire et d’écrire trop facilement « une même histoire » pour l’archipel géographique des Comores !   

Passons sur vos « Comoriens » devenus Mahorais (?). Passons sur les étrangères venues « pondre », un vocabulaire n’engageant que vous et me rappelant les propos sur le vagin des Mahoraises, d’un nommé Perrin, vice-recteur de son état.  


Le monde n’attendait que vous pour que la grande vérité éclatât : « …la France est en ce domaine une hors-la-loi internationale… »… bel enfumage des cocos de la belle époque (Tchèque par ma mère j’ai eu à savoir ce qu’était la Tchécoslovaquie depuis 1957).

« Hors-la-loi internationale » ? Pourquoi cacher que les résolutions de l’ONU n’ont AUCUNE PORTÉE CONTRAIGNANTE EN DROIT INTERNATIONAL ? Pourquoi taire que l’intangibilité des frontières contredit le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Pourquoi ne pas citer tous ces exemples ni blancs ni noirs, ces pays entre deux principes dont des hors-la-loi selon vous : 


1948 République populaire de Corée coréenne.

1950 La Chine entreprend de « libérer » le Tibet.

Années 50 – 60. La fédération Ouganda – Kenya – Tanganyika ne se fera pas à l’indépendance.

1960 L’indépendance sépare le peuple Ewé (0,5 Million) séparé entre le Ghana, le Togo, le Bénin.

1961 Les Britanniques trahissent la promesse d’autonomie faite au Buganda (royaume intégré à l’Ouganda).

1961 Cameroun britannique partagé entre le Nigeria et le Cameroun français

1968 Rodrigues refuse l’indépendance mais est intégrée à Maurice.
1971 Taiwan refuse la Chine Populaire à l’ONU et perd son siège
1973 Cap Vert bissau-guinéen ?

1976  République arabe sahraouie marocaine.

1983 République turque de Chypre du Nord

1988 Palestine israélienne.

1990 Transnistrie russo-moldave

1991 Ossétie du Sud russo-géorgienne

1991 République du Somaliland somalien

1992 Haut-Karabagh Azerbaïdjanais

1992 Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Kosovo yougoslaves

1993 Erythrée éthiopienne

1999 Abkhazie russo-géorgienne

2002 sécession du Timor oriental indonésien

2006 Montenegro yougoslave puis serbe

2008 Kosovo yougoslave puis serbe puis indépendant non reconnu par tous…

2011 Soudan du Sud soudanais ? 

2012 Azawad malien

Et pour quelles raisons l’AOF et l’AEF n’ont-elles pas donné lieu à deux entités fédérées ou non ? L’historien que vous êtes devrait nous éclairer plutôt que de rester idéologiquement coincé… Et quid des îles guinéennes en face du Cameroun ou du Gabon, à y être ?

Quant à donner un « petit cours d’histoire récente », ayez la condescendance plus modeste.  En citant Giscard, vous faites croire que la parole d’un chef d’État est droite et sacrée, n’essayez pas de nous persuader de votre naïveté de façade. Giscard change d’avis comme de Gaulle le fit à propos de l’Algérie... Tant que les fausses promesses ne seront pas interdites par une Constitution nettoyée ou nouvelle... 


D’accord pour le néocolonialisme sauf qu’il n’est pas honnête de gommer le contexte à savoir la guerre froide entre les deux blocs et Mayotte enfoncée comme un coin entre le Mozambique république populaire et Madagascar république démocratique, rouges s’il faut vous colorier le dessin… 


Et puis laisser penser que 80 % d’analphabètes (ce sont les termes que vous reprenez), à 99,4 % pour rester français (référendum du 8 février 1976), valent moins que les 18,19 % d’éclairés qui ont mis leur roi en orbite pour la dernière présidentielle, quelle morgue ! Quant à ne pas savoir situer la France sur une carte… il est presque inutile de répondre que même un président peut commettre un lapsus sur les océans, que même une ministre ne sait pas aujourd’hui où est Mayotte. 


Un coup de force, couronné, dîtes-vous par la départementalisation « dans l’indifférence générale de l’opinion métropolitaine » Toujours des sous-entendus indignes de l’Histoire… Heureusement que seules les populations concernées ont leur mot à dire lors d’un changement de statut, par exemple St-Pierre-et-Miquelon devenant DOM en 1976 et se rétractant pour un statut de collectivité territoriale en 1985. 


OUI Mayotte est le 101ème département malgré tous les liens que vous voudrez « … familiaux, amicaux, économiques, tissés depuis des siècles… » avec les Comores (on dirait un discours politique !) Mais à condition d’y ajouter les précisions historiques qui ne vous arrangent pas !  


« … Et pour quels intérêts ? Économique(s) ? La métropole a engouffré en pure perte des milliards d’Euros (une moyenne de 680 millions d’euros par an, d’après une enquête du Monde de 2011… » Si maintenant les communistes se mettent à penser en mimant la logique capitaliste ! Le préfet remercié a dit récemment un milliard par an… un développement sincère en nécessitera cinq si demain en finit avec le mépris. Ne soyez pas horrifié, les 0,3 % de la population actuelle ne reçoivent que 0,2 % de redistribution par l’État ! 


Et s’il vous plaît de citer à loisir André Oraison (funèbre) avec ses propos simplistes sur Mayotte eldorado (et laissant entendre que l’islam est incompatible avec la République[3], c’est marxiste ça ?), sachez, et vos chiffres en attestent, qu’ici on veut rester Français pour vivre LIBRES ! 
Quant à la catastrophe annoncée, plutôt que de voir la paille dans l’œil de Mayotte, préoccupez-vous de la poutre qui vous empêche de voir que le pays court au naufrage parce que depuis Pompidou-Rotschild, droite et gauche confondues ont sabordé de concert le navire France.   
  




[1] 1984 Allibert C. Mayotte plaque tournante et microcosme de l’Océan Indien occidental : son histoire avant 1841, pages 130-132.
[2] Guy Fontaine. 1995 Mayotte / éditions Karthala p. 27
[3] https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/libye-derriere-le-spectacle-des-armes-et-des-scandales-de-quoi-les-libyens-veulent-ils-parler / A Mayotte faudra demander à Saïd Kambi, ce "monsieur islam" épinglé à juste titre par le Canard enchaîné !

mercredi 28 mars 2018

RÉFUGIÉS LÉGAUX ? IMMIGRÉS ILLÉGAUX ?


« « Treize mères ont tenté de se suicider dont sept en 48 heures » dans le camp de réfugiés de l’île […] Pensant maximiser les chances de leurs enfants de rester […] en les laissant orphelins. Devant cette détresse, le Premier ministre […] a affirmé qu’il ne cèderait pas à un « chantage moral » et a précisé que « le gouvernement n’allait pas se laisser conduire sa politique par des gens qui arguent de la morale à mauvais escient »

[…] Et depuis un an, le pays mène une politique extrêmement sévère de lutte contre l’immigration clandestine à travers l’opération « frontières souveraines ». Les bateaux d’immigrés sont ainsi interceptés en pleine mer, avant même d’atteindre les côtes de l’île. Placés dans des camps provisoires, les passagers hommes, femmes et enfants sont ensuite transférés dans des centres de rétention basés en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou sur les îles du Pacifique… »
 
http://www.lepoint.fr/…/australie-les-methodes-musclees-con…

« … Le gouvernement australien a annoncé, en début de semaine, avoir intercepté deux bateaux de demandeurs d'asile sri-lankais alors qu'ils se dirigeaient vers les îles Cocos et Christmas. Un premier bateau a été directement renvoyé aux autorités sri-lankaises. Les 41 personnes à bord ont alors été arrêtées avant d'être relâchées après avoir payé une amende. Un autre bateau, parti de Pondichéry, en Inde, le 13 juin avec 153 personnes à bord, dont 37 enfants, a été appréhendé au large de l'île Christmas mardi. Les avocats des passagers ont réussi à ce qu'ils ne soient pas renvoyés au Sri Lanka, mais les autorités australiennes n'ont pas précisé le sort qui les attend… »

VOUS L’AVEZ COMPRIS, après ce flou volontairement entretenu, CE N’EST PAS A MAYOTTE, c’est en AUSTRALIE, en 2014. Et le « Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies s’inquiète, et l’Australie pourrait être accusée de violer la loi internationale et la convention des réfugiés de 1951… »

Entre parenthèses, notons cette propension, à l’ONU comme en France, à qualifier de « haut » comme s'ils anticipaient nos réactions tant ça vole bas dès qu’il faut passer aux actes et puis, cette convention de 1951 ne devrait-elle pas être actualisée, comme aurait dû l’être aussi, pour l'ONU le principe trop rigide de décolonisation avec le maintien des frontières en contradiction avec le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes… les droits universels intangibles devant toujours les chapeauter… Sûr aussi que notre Constitution de la Vème République, focalisée sur une paralysie de l’État causée par le défilé intempestif de gouvernements tombés en disgrâce aussitôt nommés (1) a besoin d’un bon toilettage… fin de la parenthèse.

« … En 2013, près de 20 000 clandestins, arrivés par bateau, ont demandé l'asile en Australie. Mais depuis six mois, aucune embarcation clandestine n'aurait atteint les côtes australiennes, affirme fièrement le gouvernement conservateur… »

A l’ONU, dans une France beaucoup moins pardonnable, on tortille du bassin pour s’embrouiller le cerveau, pour dire et ne pas faire, défaire dès qu’on a fait. Il y a des jours où on aimerait avoir des idées d’Australien (2) (3) !

(1) On doit pourtant mettre au crédit de la IVème République, faible et méprisée, la reconstruction après la guerre, les nationalisations, la sécurité sociale, les prestations nationales, le SMIG...

(2) On soupçonne même l’État australien d’avoir monnayé des passeurs pour qu’ils reviennent à leur point de départ !

(3) En 2001, l’Australie payait les pays voisins très pauvres (Nauru, Papouasie-Nouvelle-Guinée) pour qu’ils accueillent les réfugiés dont l’Australie ne vouait pas. L’Europe qui réfléchissait alors à la solution australienne a préféré laisser la Grèce et l’Italie seules confrontées au problème ! Et la France, qu’attend-elle pour payer les Comores plutôt que de brailler que le renflouement de Mayotte demande un effort inouï ?.. Le candidat Macron qui semble déjà avoir oublié les termes de son discours du 26 mars 2017 (un an seulement) avoue qu’on ne donne que 20 millions aux Comores alors que le traitement de l’immigration clandestine coûte plus de trois fois plus, même en se basant sur des évaluations aussi peu fiables que sous-estimées… 

https://en-marche.fr/…/disc…/meeting-macron-mayotte-discours

Photo autorisée :wikimedia commons Kwassa_Kwassa Auteur Ikissai 

mardi 27 mars 2018

UNE SEMAINE A MAYOTTE Lundi 26 & mardi 27 mars 2018.

Une tribune citoyenne d'Issihaka Abdillah en réponse aux plaidoyers pour les élus, seulement des renvois fétides tant l'immobilisme des représentants institutionnels est honteux... 

Un article remarquable loin des attaques hypocrites de ceux qui conseillent de baisser les bras, de ceux qui ont peur de voir Mayotte relever la tête en les court-circuitant !

Quelques extraits mais tout mérite d'être Lu et RELU !
« …C’est aussi facile d’accuser l’intersyndicale et le collectif de rigidité et d’immobilisme. Mais, prenons un moment et posons-nous les questions plus sérieusement. Qu’a fait mon maire pour ma liberté, ma sécurité et celle de mes biens ? Les effectifs scolaires qui explosent d’année en année. Qui est responsable des inscriptions scolaires débordantes, de la traçabilité d’un dossier scolaire? Le territoire communal est occupé par des constructions sauvages, les rivières et les cours d’eau sont quotidiennement pollués. La déforestation et la culture sur brûlis sont visibles à l’œil nu et gagnent du terrain chaque jour. Qui en est responsable ?... »
« … L’élite politique locale (comorienne) est empêtrée dans des contradictions insolentes: réclamer Mayotte à la France, demander le départ de la France de Mayotte et s’appuyer sur l’aide financière de la France si ce n’est demander la double nationalité… »


Un vent nouveau, un joli cheminement autre ment enthousiasmant que l’immobilisme ringard exprimé dans cette législative partielle maintenue mort et fort comme si on voulait nous condamner à ces apparences de démocratie !

*Madame Ramlati Ali (sans étiquette, ex PS passée LREM) est réélue avec les voix de 22 % des inscrits !
40 % de participation ! Une « grande victoire » de la démocratie !   

*L’intersyndicale et le collectif, si décriés par ceux qui veulent noyer leur chien, communiquent :

GARDEZ-la HAUTE, la TÊTE quand certains veulent vous réduire à l'état de TUBE DIGESTIF ! (L’intersyndicale et le collectif accusent les élus de trahison).

*Toujours aussi minable et piteux, l’État !
Quand les 1000 et quelques uns policiers ont travaillé pour rien parce que l’efficience de l’État consiste à devoir remettre en liberté les 500, 600 et même plus d’illégaux arrêtés !Mais on leur donne un papier spécifiant qu'ils ont 30 jours pour quitter le territoire !

*Constance Cynique, la vice-recteur qui répond aux rumeurs mais ne pipe mot sur les problèmes ! elle a donné des chiffres sur la fréquentation scolaire, toujours pour faire comme si et si celui de 14 % d’élèves au collège était avancé le 20 mars, cela correspondait à Sada à 0 % avec une grille cadenassée…  


*Monsieur le Préfet devra les héberger…

*« victimes collatérales », les arbres font les frais du blocage !

LA SEMAINE DE MAYOTTE… un long jeudi…mais on arrive au dimanche 25 mars

 JEUDI 22 MARS 2018.

Les Comores, grande puissance tenant son rang, bloque la France toujours empêtrée dans ses tergiversations…


A défaut d’une réaction de l’État toujours aussi courageux mais pas téméraire, le député Kamardine réplique :

Pardon, »une action ferme et déterminée » est ENVISAGEE !

LA POPULATION DE MAYOTTE REFUSE QUE LES GYMNASES SOIENT MIS A DISPOSITION DE LA PREFECTURE pour loger les clandestins refoulés de retour…
VENDREDI 23 MARS 2018
SERA-CE Monsieur ou Madame bons offices ?

SAMEDI 24 MARS

La presse comorienne revient sur le refoulement du navire Gombessa

DIMANCHE 25 MARS 2018
Les Comores soutiennent aussi leurs ressortissants :

Et l’Etat en reste à ses charabias alambiqués prêtant à confusion :

Yazidou Maandhui, notre faceblogueur revient sur le double langage de la France désireuse de s’accommoder avec Moroni quitte à court-circuiter Mayotte :
« … l’infâme « feuille de route » dont le projet fut ourdi dans les sombres couloirs de la lâcheté, soutenue en catimini, de loin, avec déférence par une bonne partie des élus qui s’étaient bien gardés d’en faire mention à la population— n’est ni « morte et enterrée », ni déchiquetée et brûlée. Son application, sa mise en œuvre a simplement été « différée » le temps de travailler l’amnésie des mahorais, de les avoir à l’usure, de les lier au fatalisme… »

LA SEMAINE DE MAYOTTE... enfin un jour... et encore, pour le dire vite...



JEUDI 22 MARS :

Dernières nouvelles... et derniers points de vue après une journée de dénigrements contre les révoltés... 


* Les Comores refusent d'accueillir les illégaux expulsés (chantage habituel de l’État comorien qui veut de l'argent...) / Le Gombessa revient avec / Le collectif signifie aux autorités de l’État que ce n'est pas aux Mahorais de les prendre en charge... un comité d'accueil se propose de le confirmer dès le retour du navire à Petite-Terre.


* Opération de police ce matin dans le quartier Batrolo de Kaweni, une zone jusqu'alors de non-droit.


* Contrairement aux dires trop évasifs du député Mansour Kamardine hier, un responsable LR conteste
1. des barrages incontrôlés (arbres bloquant les urgences)
2. des barrages particulièrement fermés aux votants d'Elad Chakrina et ouverts à d'autres...

C'est donc dans ce sens que Mansour, hier, déplorait que le collectif fasse de la politique. Ah ! de la politique politicienne politicarde certainement parce que la politique au premier sens du terme, c'est noble, c'est solidaire... Encore faudrait-il aller voir chez les Grecs si ce n'était pas déjà dévoyé...


* des avis qui se voudraient raisonnables demandent la levée des barrages au motif du "qui trop embrasse mal étreint".

Pourquoi conforter des Jaunes qui bénéficieront sans vergogne des avancées ?

Pourquoi se rallier de fait à des élus minables de défendre d'abord des privilèges de caste et non le peuple qu'ils ont su pourtant si bien solliciter ?


* Nathalie Costantini, haute-fonctionnaire particulièrement venimeuse bien que tapie dans l'ombre, persiste par ses oukases à faire croire que tant que Mayotte boîte ce n'est pas si mal...

1. maintien des commissions paritaires ordinaires alors que tout est perturbé ! 
2. ouverture des écoles, des collèges et des lycées à grand renfort de statistiques plus pour discréditer la crise que pour apporter à une jeunesse.

Emblématique, le vice-rectorat, d'un parti-pris méprisant de L’État à Mayotte, depuis des décennies !


* Quant au refrain décati sur le devoir sacré de l'électeur, qu'il précise donc que c'est pour donner tous les pouvoirs à un monarque-président porté par 18,19 % des inscrits au premier tour !


POUR savoir à quoi ressemble un ENFUMAGE :



Le PS, un PARTI particulièrement POURRI !


* Le droit de vote, un droit sacré ?

Est-ce dans ce sens que le NON au référendum de 2005 a été réhabilité par l'épisode Hollande ?

Est-ce dans ce sens que Bartolone (monsieur on ne s'enrichit pas en politique dans sa propriété à 2,5 millions d'€) a solennellement déclaré que le vote blanc ne serait plus désormais décompté avec les nuls ?


* L'opportune campagne actuelle à Mayotte du parti "macro-compatible" particulièrement puante :



* Des dirigeants PS historiquement exemplaires (ne riez pas, je vous demande de vous arrêter !) promoteurs d'une hiérarchie de revenus de 1 à 5 :


Si, si Louis Mermaz, digne prédécesseur de Bartolone au perchoir, convaincu de la réduction des inégalités mais émargeant à 50.000 F mensuels soit 116 SMICS de 1981 !

Si, si, Pierre Maurois, cumulard en 1980 à hauteur de 65.000 F mensuels soit 178 SMICS de 1980, et encore bruts... ne parlons pas du pouvoir d'achat dont bénéficiait ce cher homme...


Sources : La Nomenklatura française / Alexandre Wickham, Sophie Coignard / Belfond 1986... et à ceux qui laisseraient échapper que c'est de l'histoire ancienne, rappelons que l'argent prend encore plus de place, aujourd'hui, toujours au détriment de l'intérêt général.
Allez voter citoyens si vous trouvez normal de participer à une mascarade promue par des voyous...