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mardi 10 avril 2018

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE : des BAVARDS SOURDINGUES !




Le vice-rectorat envoie une nouvelle voix dans les médias, un nommé Giraud. 
 
Florilège de la logorrhée démagogique de hauts-fonctionnaires décalés, dingues et sourds : 

« … Rapprocher les élèves ça ne se fait pas partout, à Mayotte ça peut se faire…/… On a mis des outils en place pour que l’école puisse fonctionner ; modules de scolarisation. Remettre du respect de la solidarité c’est un premier temps, un temps d’accueil… »

« Trois élèves qui entrent à Sciences-Po… » (Idée émise que pour 1000 ce n’est  peut-être pas autant en métropole…)

Pour l’engorgement en fac à cause de l’année compromise et des bacheliers qui arrivent : une partie des 140 postes créés cette année sera gardée.

Et surtout toujours laisser penser que les parents qui contestent et protestent contre le fonctionnement de l’école à Mayotte ne la défendraient pas tandis qu’eux, eux qui embrouillent, la font trébucher avec des réformes « à la merde à la con » et ne se remettent jamais en question, ne seraient en rien responsables. Toujours à ne parler que de ce qu’ils ont fait et non du retard contre lequel ils manquent de volonté.

Encore heureux de ne pas entendre Giraud dans le prolongement des propos indignes de Costantini, la vice-recteur, excusant le sureffectif des classes, possible ici parce que les enfants de Mayotte sont doux et gentils. La même arguant même que la réforme des rythmes ne gêne en rien puisque dans les familles plus élargies ici, il y aurait toujours un tonton ou une mémé pour assurer les navettes entre les heures de classe et de pause méridienne (les sources ont fait l’objet d’articles antérieurs sur cette page même dont le dernier en date : 

https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/2147281128617244).

Enfin n’oublions pas la déconsidération de leur part pour les parents de Mayotte, la provocation même dans l’annonce de chiffres biaisés laissant croire que les établissements scolaires auraient à peu près fonctionné malgré les barrages. Voudraient-ils laisser entendre que la révolte contre l’insécurité et les injustices ne serait pas légitime qu’elle ne parlerait pas autrement. 

La vie du pays est aussi à l’école mais plutôt que de conditionner nos jeunes têtes au consumérisme (laissons les enfants en dehors des problèmes des adultes qu’elle disait…), cultivons l’esprit de la Liberté guidant le peuple avec ce garçon devant mourir sur sa barricade, honoré par Hugo qui lui trouva un prénom, Gavroche…   

mardi 27 mars 2018

UNE SEMAINE A MAYOTTE Lundi 26 & mardi 27 mars 2018.

Une tribune citoyenne d'Issihaka Abdillah en réponse aux plaidoyers pour les élus, seulement des renvois fétides tant l'immobilisme des représentants institutionnels est honteux... 

Un article remarquable loin des attaques hypocrites de ceux qui conseillent de baisser les bras, de ceux qui ont peur de voir Mayotte relever la tête en les court-circuitant !

Quelques extraits mais tout mérite d'être Lu et RELU !
« …C’est aussi facile d’accuser l’intersyndicale et le collectif de rigidité et d’immobilisme. Mais, prenons un moment et posons-nous les questions plus sérieusement. Qu’a fait mon maire pour ma liberté, ma sécurité et celle de mes biens ? Les effectifs scolaires qui explosent d’année en année. Qui est responsable des inscriptions scolaires débordantes, de la traçabilité d’un dossier scolaire? Le territoire communal est occupé par des constructions sauvages, les rivières et les cours d’eau sont quotidiennement pollués. La déforestation et la culture sur brûlis sont visibles à l’œil nu et gagnent du terrain chaque jour. Qui en est responsable ?... »
« … L’élite politique locale (comorienne) est empêtrée dans des contradictions insolentes: réclamer Mayotte à la France, demander le départ de la France de Mayotte et s’appuyer sur l’aide financière de la France si ce n’est demander la double nationalité… »


Un vent nouveau, un joli cheminement autre ment enthousiasmant que l’immobilisme ringard exprimé dans cette législative partielle maintenue mort et fort comme si on voulait nous condamner à ces apparences de démocratie !

*Madame Ramlati Ali (sans étiquette, ex PS passée LREM) est réélue avec les voix de 22 % des inscrits !
40 % de participation ! Une « grande victoire » de la démocratie !   

*L’intersyndicale et le collectif, si décriés par ceux qui veulent noyer leur chien, communiquent :

GARDEZ-la HAUTE, la TÊTE quand certains veulent vous réduire à l'état de TUBE DIGESTIF ! (L’intersyndicale et le collectif accusent les élus de trahison).

*Toujours aussi minable et piteux, l’État !
Quand les 1000 et quelques uns policiers ont travaillé pour rien parce que l’efficience de l’État consiste à devoir remettre en liberté les 500, 600 et même plus d’illégaux arrêtés !Mais on leur donne un papier spécifiant qu'ils ont 30 jours pour quitter le territoire !

*Constance Cynique, la vice-recteur qui répond aux rumeurs mais ne pipe mot sur les problèmes ! elle a donné des chiffres sur la fréquentation scolaire, toujours pour faire comme si et si celui de 14 % d’élèves au collège était avancé le 20 mars, cela correspondait à Sada à 0 % avec une grille cadenassée…  


*Monsieur le Préfet devra les héberger…

*« victimes collatérales », les arbres font les frais du blocage !

LA SEMAINE DE MAYOTTE... enfin un jour... et encore, pour le dire vite...



JEUDI 22 MARS :

Dernières nouvelles... et derniers points de vue après une journée de dénigrements contre les révoltés... 


* Les Comores refusent d'accueillir les illégaux expulsés (chantage habituel de l’État comorien qui veut de l'argent...) / Le Gombessa revient avec / Le collectif signifie aux autorités de l’État que ce n'est pas aux Mahorais de les prendre en charge... un comité d'accueil se propose de le confirmer dès le retour du navire à Petite-Terre.


* Opération de police ce matin dans le quartier Batrolo de Kaweni, une zone jusqu'alors de non-droit.


* Contrairement aux dires trop évasifs du député Mansour Kamardine hier, un responsable LR conteste
1. des barrages incontrôlés (arbres bloquant les urgences)
2. des barrages particulièrement fermés aux votants d'Elad Chakrina et ouverts à d'autres...

C'est donc dans ce sens que Mansour, hier, déplorait que le collectif fasse de la politique. Ah ! de la politique politicienne politicarde certainement parce que la politique au premier sens du terme, c'est noble, c'est solidaire... Encore faudrait-il aller voir chez les Grecs si ce n'était pas déjà dévoyé...


* des avis qui se voudraient raisonnables demandent la levée des barrages au motif du "qui trop embrasse mal étreint".

Pourquoi conforter des Jaunes qui bénéficieront sans vergogne des avancées ?

Pourquoi se rallier de fait à des élus minables de défendre d'abord des privilèges de caste et non le peuple qu'ils ont su pourtant si bien solliciter ?


* Nathalie Costantini, haute-fonctionnaire particulièrement venimeuse bien que tapie dans l'ombre, persiste par ses oukases à faire croire que tant que Mayotte boîte ce n'est pas si mal...

1. maintien des commissions paritaires ordinaires alors que tout est perturbé ! 
2. ouverture des écoles, des collèges et des lycées à grand renfort de statistiques plus pour discréditer la crise que pour apporter à une jeunesse.

Emblématique, le vice-rectorat, d'un parti-pris méprisant de L’État à Mayotte, depuis des décennies !


* Quant au refrain décati sur le devoir sacré de l'électeur, qu'il précise donc que c'est pour donner tous les pouvoirs à un monarque-président porté par 18,19 % des inscrits au premier tour !


POUR savoir à quoi ressemble un ENFUMAGE :



Le PS, un PARTI particulièrement POURRI !


* Le droit de vote, un droit sacré ?

Est-ce dans ce sens que le NON au référendum de 2005 a été réhabilité par l'épisode Hollande ?

Est-ce dans ce sens que Bartolone (monsieur on ne s'enrichit pas en politique dans sa propriété à 2,5 millions d'€) a solennellement déclaré que le vote blanc ne serait plus désormais décompté avec les nuls ?


* L'opportune campagne actuelle à Mayotte du parti "macro-compatible" particulièrement puante :



* Des dirigeants PS historiquement exemplaires (ne riez pas, je vous demande de vous arrêter !) promoteurs d'une hiérarchie de revenus de 1 à 5 :


Si, si Louis Mermaz, digne prédécesseur de Bartolone au perchoir, convaincu de la réduction des inégalités mais émargeant à 50.000 F mensuels soit 116 SMICS de 1981 !

Si, si, Pierre Maurois, cumulard en 1980 à hauteur de 65.000 F mensuels soit 178 SMICS de 1980, et encore bruts... ne parlons pas du pouvoir d'achat dont bénéficiait ce cher homme...


Sources : La Nomenklatura française / Alexandre Wickham, Sophie Coignard / Belfond 1986... et à ceux qui laisseraient échapper que c'est de l'histoire ancienne, rappelons que l'argent prend encore plus de place, aujourd'hui, toujours au détriment de l'intérêt général.
Allez voter citoyens si vous trouvez normal de participer à une mascarade promue par des voyous...

mardi 6 mars 2018

MAYOTTE, DES BARRAGES EN GUISE DE BARRICADES ! (2) Déséducation, santé, justice, et alors ?



L’ÉDUCATION ou plutôt la déséducation. Même si la descente aux enfers est concrète en métropole, à Mayotte elle prend un tour catastrophique. Ils sont forts les hauts-fonctionnaires, pour faire comme si, pour plaquer une réforme des rythmes sans tenir compte des réalités locales ! Un des derniers en date, ex secrétaire-général du vice-rectorat, un certain Denis Lacouture, parti depuis à la retraite a osé dire :  


« À Mayotte j’ai eu l’impression d’être utile car des enfants nous arrivent toute l’année, nous avons le challenge de scolariser tous les enfants. J’ai participé à cela et j’en suis fier. »


Inutile d’argumenter contre de prétendus grands commis de l’État mués en ennemis du peuple. Il suffit d’écouter Madame la maire de Sada qui a toujours refusé d’appliquer dans sa commune la réforme démagogique de « la pôse méridienne ». Pas plus tard que ce 28 février, elle a expliqué (Mayotte Première, émission Kala oi dala malheureusement pas en replay à ce jour) qu’après avoir investi dans une nouvelle classe et un réfectoire à Mangajou, elle a reçu un coup de fil du vice-rectorat conseillant de demander une rallonge parce qu’ils créaient une division supplémentaire… Sûr que la fierté de Lacouture (16 ans d’Afrique quand même !) relève uniquement d’une impression…

Et parce qu’il faut nommer les ennemis du peuple, n’est-ce pas cynique de voir Nathalie Costantini, la vice-recteur, refuser de revenir sur la réforme qu’elle a même imposée dans les classes déjà « en rotation » (deux divisions, une le matin, l’autre l’après-midi)… Des journées de huit heures pour les gamins qu’elle aime tant (sic) ! Sacro sainte pôse méridienne de 3 heures oblige ! Elle a même ajouté la honte à l’indécence en prétendant que l’attitude calme des petits mahorais permettait ces pratiques… Avec des serviteurs de l’État de cet acabit, même le sureffectif chronique ne serait pas un problème !   

Par contre, chez ces gens-là rien sur l’injustice, l’inégalité foncière. Un rapport du sénat de 2008 s’en faisait l’écho :


« … Les données chiffrées transmises par le vice-rectorat de Mayotte permettent d'évaluer le montant consacré à l'accueil et à l'instruction par les structures de l'Education nationale à Mayotte des élèves étrangers. Celles-ci font état d'un coût total par élève de :

- 1.230 euros par an dans le premier degré, masse salariale comprise ;

- 4.322 euros par an dans le second degré, masse salariale comprise, pour un élève non boursier… »


En 2017, le CESEM local publiait son étude démarrée en 2015 (ils ont eu autre chose à faire depuis…) :

« … (en 2015, l’État investissait en moyenne 7760 euros par élève en France et seulement 4132 euros par élève mahorais)… »





Au chapitre de la SANTÉ, les Français de Mayotte étaient priés (un écriteau à l’entrée de l’hôpital) d’aller consulter auprès des quelques généralistes du plus grand désert médical français, tant les services sont surchargés, pour les ¾ de leurs interventions, par l’afflux massif d’immigrés souvent clandestins. Mais l’État n’y est pour rien comme le laisse entendre le lien ci-après :  




LA JUSTICE. Dans un pays civilisé, œil pour œil, dent pour dent c’est interdit. Le procureur est très vigilant et une défense jugée illégitime, à savoir un délinquant cambrioleur rousté, s’est soldée par une amende à cinq chiffres (Chiconi). Même les forces de l’ordre font très attention.  Il est plus facile pour le procureur de convoquer ceux qui, sur les réseaux sociaux, ont eu la critique trop leste à l’encontre de ses services… (il n’avait pas autre chose à faire). Consultez l’infokwezi ou le journal de Mayotte pour un pot pourri des faits délictueux à Mayotte. Et il faudrait encore parler des occupations illégales de terrains non seulement liées à la présence du plus grand bidonville de France sur les hauteurs de la capitale économique et contre lesquelles les solutions légales restent très frustrantes.


ET ALORS ? Ces défis n’ont pas été relevés depuis le choix des Mahorais en 1974 (Mayotte ne faisant que confirmer la volonté de rester française depuis 1958). Pire, ON les a laissé suppurer, sciemment pour les partisans d’un largage ou, d’une manière tout aussi coupable, par négligence. Il est intolérable d’entendre encore aujourd’hui le préfet Frédéric Veau expliquer que les problèmes de Mayotte viennent de son éloignement et de son insularité