samedi 31 août 2019

LE GIBIER D'EAU... PLUTÔT EN PARLER QUE SE BRAQUER ! / Fleury-d'Aude en Languedoc

C'est en continuant de cueillir quelques lignes sur les vendanges d'antan que, dans l'enveloppe de septembre 2001, je redécouvre,délicatement pliée par mon père à mon intention, une page de journal sur Clovis Papinaud, tonnelier de Cuxac devenu maire, conseiller général, sous-préfet, député puis gouverneur de Mayotte en 1888 ! On peut, bien sûr, voir des hasards partout, à juste titre qui plus est, puisque rien n'est vrai sans lui !

Et par aventure, bien sûr, dans la colonne de gauche, l'ouverture au gibier d'eau dans l'Aude, fixée au 19 août 2001 parce que, ce même mois de 2019, la circonstance ayant bien voulu me remettre sur la piste de Maurice Genevoix, chasseur et pas seulement de mots, dans sa feuille sur le canard colvert, si apte à mettre toutes les chances de son côté contre le chasseur, nous apprenons incidemment qu'à la fin des années 60, l'ouverture de la chasse à l'eau se faisait le 14 juillet. 
(pardon si c'est peu lisible, c'est que le scanneur est tombé en panne)





Concomitamment, en tournant les pages de vieilles publications municipales, après les lapins de Francis Patrac, c'est l'émerveillement toujours renouvelé des chasseurs du marais dont René Lautren, ce qui n'a rien de contradictoire avec les problèmes de gestion ou l'approche technique puis sociétale mais toujours aussi sensée qu'équilibrée de Christophe Hérail. De quoi méditer et réfléchir. 

Manquent les premières lignes, sur la page précédente... ce sera corrigé dès que possible...
   

En dehors du fait que "la vie est sœur du hasard" (Stephen King) et que "toutes les rencontres se font par hasard (Jean-Louis Bory), ce n'est pas d'hier que les questions sur la chasse se posent. 

Nos deux intervenants sont à l'opposé des viandards d'alors... 

Dois-je dire que dans les années 70, alors que Joseph dont la passion pour les oiseaux sauvages demeure, m'invitait à photographier des ibis falcinelles alors rares, ces pauvres oiseaux ont vite succombé aux plombs pour être empaillés ?

Dois-je ajouter que, quand je vois sur une chaîne de chasse et de pêche, des extérieurs, dont le maire de Gruissan, venir à Pissevaches parce que ces chasses privées garantissent qu'il y aura des cartouches à tirer, l'amoureux du terroir qui a toujours chassé chez lui se retrouve à des années lumière de cette prédation corrompue par le fric et qui, alors que la mauvaise conscience des viandards existe, ne réalise pas l'indécence qu'il y a à s'exposer ainsi ? 


vendredi 30 août 2019

VENDANGES SOUVENIRS / Fleury-d'Aude en Languedoc



Mardi 27 septembre 1994 : « … Les vendanges battaient encore leur plein dans le Minervois héraultais et nous avons vu d’assez nombreuses « colles », ce qui nous changeait des machines froides et rébarbatives de notre « pays bas »… 


 
Mardi 24 septembre 1996 : « … Depuis ton départ, le temps a pris une allure automnale dès avant l’arrivée officielle de la nouvelle saison, les matins se sont révélés plus frileux (11 ou 12 degrés à peine) et la pluie s’est mise de la partie pour contrarier des vendanges qui n’ont plus le charme ni l’ambiance d’antan et font circuler dans nos rues ces monstres modernes que constituent ces énormes machines obligées quand même de s’arrêter si les propriétaires ne voulaient pas ajouter trop d’eau dans les bennes, à cause des secousses imprimées aux ceps. Avec le cers salvateur et un timide soleil retrouvé, les travaux ont repris, même s’ils passent pratiquement inaperçus. La récolte est faible en degré et ne va sans doute pas constituer un fameux millésime… Et les vendanges d’autrefois défilent dans ma tête, avec leurs couleurs et leurs bruits, la théorie des chariots se dirigeant vers les vignes à l’allure de nos anciens chevaux de trait, percherons, bretons, ardennais, voire ariégeois ; leurs travaux pénibles aussi, surtout les premiers jours où il fallait s’habituer àvoir les autres libres dès l’arrivée au village, alors que les tout petits exploitants que nous étions devaient achever leur journée de labeur à la lueur vacillante de la bougie, les jours devenant plus courts et les comportes devant impérativement être vidées dans les foudres. Avec cela, papé Jean commençait parfois sa longue journée àquatre heures du matin, pour profiter un peu de la pression de l’eau qui permettait de laver les cuves. Et chaque jour il fallait bien étriller Lay, et lui permettre de manger avant le départ…
            18 heures. Nous sommes allés cet après-midi à Bouisset et avons constaté avec plaisir que quelques « colles » de vendangeurs se trouvaient dans les vignes, bien entendu avec des tracteurs et la hotte, mais sur la droite de la route en allant vers les Cabanes un garçon chargeait sa remorque avec des comportes de bois, chose rarissime de nos jours. Malgré le vent, et sans doute grâce à lui, le soleil était de la partie, ce qui ne gâtait rien… »  


Correspondance / François Dedieu.


CONTRE LA SUBMERSION TOURISTIQUE / Fleury-Saint-Pierre-la-Mer

Le PVHVC du Golfe du Lion, œuvrant pour la conservation de l'indigène du littoral a obtenu que la destination "Saint-Pierre-la-Mer" soit effacée de la carte de l'aéroport montpelliérain, trop attractive auprès des touristes... 


jeudi 15 août 2019

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... (fin) / St-Pierre-la-Mer


Elles sont là ! Une seule touffe exprès pour moi ! Oui, royal, magnifique, le lis de mer multiplie ses fleurs. Pour le parfum, il faut s'acater, le nez au ras du sable !  





D'une beauté ! Et plus grand que dans mon souvenir. Remarquable de résistance lorsqu'il enfonce son bulbe si le pourtour s'érode ou quand il allonge sa tige si le sable le recouvre trop, le lis maritime (Pancratium maritimum) est de la famille des amaryllis.On le trouve au bord de la Méditerranée, en Corse ainsi que sur le littoral atlantique mais avec les dunes qui disparaissent, il est menacé de disparition en Poitou-Charente et en Loire Atlantique. Le bulbe et les feuilles du lis des sables contiennent une quarantaine d'alcaloïdes, vomitifs, purgatifs, insecticides et fongicides (source Wikipedia).  
Le lys est sur la liste rouge des espèces protégées, interdite de cueillette. 
Que la plante de Pan tout puissant pour tous ses pouvoirs et sa résistance aux étés desséchants soit épargnée par l'ignorance des touristes... Entre les parkings et la mer, la plage sauve la dune encore à l'écart du passage même si quelques gougnafiers n'ont pas eu honte de jeter... 

  
Années 70, avec Robert et Émile, on guette la septième étoile du crépuscule pour le bol du soir (la traîne, le coup de filet depuis la plage). Le Cers donne et la nuit sur le sable a été plus que fraîche. A l'aube, après le casse-croûte et avant le bol du matin, je monte sur la dune pour pisser moins bête, pas dans l'enclos de bois flotté où le jour des culs-nus se cachent, sauf que d'un peu plus ma première rencontre avec la fleur inconnue allait être pathétique... Pardon de gâcher l'ambiance mais la pêche non plus n'a pas été bonne... 

Plutôt évoquer la dune depuis mise à mal par la mer même si une rémission lui profite cette année. "... Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre..." (Paul Verlaine), elle se nourrit de rien, honore la vie qui s'accroche et persiste à décliner ses beautés, dont le lys, véritable joyau des sables...  

" ... Là-bas, l'écume des vagues d'hier
Là-bas, blanchit les cheveux de la mer..." (Serge Lama)... 
Oui, les cheveux de la mer, les miens aussi, du moins ceux qui restent, plus de quarante ans après. 


mercredi 14 août 2019

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... (avant-dernier volet) / St-Pierre-la-Mer


Au fil de la visite, le spécimen de cette espèce toujours insatisfaite qu'on dit "humaine" avec une acception du terme pour la dédouaner à moindre frais de ses turpitudes, prenant plaisir à redécouvrir la dune au pays natal mais qui, sans le réaliser, en voudrait toujours plus, espère revoir une fleur rare à ce qu'il croit, aussi royale que magnifique, et pas que dans son souvenir. 



Entre les troncs blanchis, échoués jusque sur le versant opposé de la dune, témoins des fortes tempêtes qui rabattent tout ce que l'Aude en crue peut transporter, le choc ! Non, il n'est ni Linné ni Mendel, ni Pelt mais sa vision l'ajouterait presque à ces naturalistes de renom.
Incroyable, c'est quoi cette fleur aux couleurs vives ? Pas possible ! a-t-elle au moins été répertoriée ?
Ce n'est pas celle attendue, cette arlésienne gardée encore sous le coude car la première photo ferait retomber ce paragraphe tel un soufflet... Du coup au lieu de "fin" ce n'est que l'avant-dernier volet alors que celui d'avant, logique oblige, est devenu l'ante pénultième !
Un crocus improbable dans cet air si salin ou très sec. Les feuilles sont vraies pourtant ! 

 
Et il faut aussi toucher longuement les pétales pour en arriver à conclure que c'est du tissu. L’œuvre d'un farceur, non une laisse de mer due aux vagues de la mauvaise saison ! Il a même laissé à côté une tige, elle, en plastique mais qui, dans un premier temps voudrait faire passer des fleurs vraies pour artificielles, manière d'écarter un intérêt trop marqué. 


Finalement, une facétie pour en sourire surtout quand la nature, comme pour compenser, offre un bouquet de ces grandes fleurs blanches, magnifiques, royales, qu'il n'espérait plus. 

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... (antepénultième volet) / St-Pierre-la-Mer


Retour au ras du sable. Dans notre quête des noms de plantes, au fil des pages surfées et non des plages kitesurfées (ici même, au niveau de la dune de Pissevaches, la plage est réservée aux kitesurfeurs mais il paraît que le naturisme, au-delà du grau en direction des Cabanes-de-Fleury, c'est officiellement terminé depuis que le camping de la Grande Cosse a été vendu), notons l’Euphorbe des sables (ci-dessus), la Fausse Ivraie maritime, le Panais porte-épines, le Cakilier maritime...  


Et aussi celles que nous reconnaissons : l'échinophore épineuse (Echinophora spinosa) en régression en Roussillon et qu'il conviendrait de protéger sur tout le pourtour du Golfe du Lion.


La camomille maritime (Anthemis maritima) aux capitules jaunes et ligules blanches. Elle produit une huile essentielle de couleur bleue.


Bleues aussi nos vendangeuses (limonium vulgare, sous-espèce narbonense, lavande de mer, saladelle, lilas de mer...), maigrichonnes mais aventurières et visiblement pas dans un milieu favorable, comme autour de l’Étang de Vendres.


Et encore la matthiole sinuée (Matthiola sinuata),ou giroflée des dunes (non photographiée) ou l'immortelle des dunes (Helichrysum stoechas)(pas remarquée sur le périmètre concerné) . 

J'aurais aimé voir  Le pavot jaune des sables (Glaucium flavum Crantz) ou l’orcanette des teinturiers (Alkanna matthioli Tausch), au moins pour ce nom si agréable à entendre.


La petite fleur mauve semble être la cakile maritima ou roquette de mer.


Et le faux chardon serait le panicaut maritime, eryngium maritimum. Tendres au printemps avant de devenir dures et piquantes, les feuilles donnent une bonne salade. 

Plantes des sables retrouvées mais souvent connues de vue seulement avec nos préférées, la vendangeuse, le panicaut et celle qu'on croit rare tant elle est royale, magnifique, que l'humain par nature insatisfait désespère de voir au terme de son incursion coupable...   

mardi 13 août 2019

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... (3ème volet) / St-Pierre-la-Mer


Avant l'oyat plus atlantique, c'est le chiendent des sables qui, en arrêtant les grains, oblige le vent à construire la dune.




Ainsi, il habille celles de notre lido de ses touffes plus ou moins étendues et ses épis secs, en petits tas, évoquent une moisson que les fourmis peut-être ne manquent pas.


Détailler la grande variété des plantes n'empêche pas de lever la tête pour un regard d'ensemble sur la dune. Et comme disait l'autre, elle a tout d'une grande avec, en transition avec la strate arbustive, les étonnants bouquets de roseaux (arundo donax) que nous appelons carabène, la canne de Provence.


 Ensuite, les arbres, l'olivier de Bohême (Elaeagnus angustifolia) de l'Asie tempérée naturalisé autour de la Méditerranée (sucrés, farineux, les fruits sont comestibles),


le tamaris commun (tamarix gallica),


le pin (pinus pinaster). 
Le spécimen ci-dessus, éclaireur, arrivera-t-il à dépasser sa taille rampante actuelle ? (deuxième plan)

dimanche 11 août 2019

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... (suite) / St-Pierre-la-Mer

Étonnante, émouvante, la dune de Saint-Pierre, d'une beauté riche et farouche, cachée aux esprits simplistes qui ne veulent voir que la monotonie d'un golfe lagunaire et monocorde. 


Voyez-la au printemps la dune (nous étions alors aux Cabanes-de-Fleury), au premier plan devant la mer toujours recommencée, serait-ce dans une dimension autre que celle voulue par Valéry, lorsqu'on la voit danser le long DU Golfe clair (1), lançant sa courbe de lyre antique depuis ses faucilles de sable doré jusqu'aux promontoires bleus de la Côte Vermeille. Elle ne dépare pas davantage aux visions sublimes de celui qui veut voir le Mont Canigou annonçant le marin, le temps de plage, ou, plus proches, les barres d'albâtre d'une montagne de la Clape déclinant une palette de verdures variées, depuis le vert tendre des vignes au bronze sépia des kermès... 


Loin d'être en reste, la dune offre aussi sa diversité microcosmique. Dans une première page, nous évoquions l'inquiétante pollution au plastique ainsi que l'incivisme crasse des 37 pour cent des véhiculés qui jettent leurs déchets au bord des routes et là, parce que je l'arpente pour lui rendre visite, parce que je m'en veux presque de mettre à mal le travail d'Éole et l'ordre naturel, en chamboulant le sable lissé est-ce que je vaux mieux que les malotrus ? C'est vrai qu'ailleurs sur la commune, des ganivelles interdisent l'accès au milieu sensible. 
Promis, la prochaine fois, nous rêverons, de loin. Ce ne sera qu'une visite ! 

(1) insistez sur le "DU", la nuance qui en dit long sur la fidélité toute relative d'un natif nommé Trénet).

Modeste, nain presque, un liseron on dirait... 

Une déclinaison de la marguerite ?
Et celle-ci aux petites fleurs blanches ?
Comme beaucoup, assortie de piquants pour se protéger sûrement contre la sécheresse, la salinité du milieu, les brouteurs en tous genres... 
Et qui me dira comment s'appelle cette jolie fleurette mauve ? 

samedi 10 août 2019

LE VENT SUR LA DUNE A LE CŒUR ÉMU... / St-Pierre-la-Mer


"Là-bas, le vent sur la dune a le cœur ému..."  

Oui je sais, ce n'est pas la première fois que Serge Lama a voix au chapitre ici (Souvenirs, attention, danger). Mais après l'info sur des eaux brunes venues polluer cinq-cents mètres de plage à Saint-Pierre (1) et le tout récent partage sur la prise de conscience aussi locale que concrète sur la terrible pollution au plastique qui empoisonne la planète, alors que des déchets dus à des individus "tubes digestifs sans neurones dans la tripe"(2) ourlent la route des marais, de l'étang et des sansouires, un constat plus souriant sur le paysage à l'âge de l'Anthropocène...

Oui, hier après-midi, malgré ce drôle de temps que souvent les natifs et locaux ne reconnaissent plus (3), le gentil Marin n'engorgeant pas le ciel de ses nuées qui plus est, le vent sur la dune avait le cœur ému. Et pas que lui.

Étonnante en effet cette dune pleine de vie et comme vierge, à portée des zones densément fréquentées par les estivants, à peine au-delà des coins où les maîtres comme il faut amènent toutou au petit coin. Comme à l'envers notre dune avec le flanc plus raide côté mer. Sur le côté en pente douce, exposé au vent dominant, de terre, nommé Cers depuis les Romains (4), là où l'air salin se montre plus indulgent, les plantes du sable se rappellent au souvenir de l'estivant. Mais tout le monde n'est pas Linné, Mendel ou, plus proche à nous faire aimer la botanique, Jean-Marie Pelt, si chaleureux à la radio. Un regret que de ne savoir les nommer quand ces plantes sont familières depuis toujours...

Oui, des cagaraulettes en grappes qui se faisaient rares, à l'instar des hirondelles qui semblent désormais trouver de quoi manger (jusqu'à 3000 insectes/jour !). Jolies, ces fleurs jaunes mais ne se sont-elles pas échappées des jardins ?     


On dirait un chardon, presque bleu, mais ce n'en serait pas un... j'ai écrit ça quelque part, faudra en retrouver la trace... 


Oh ! on se connait avec celle-là ! Et je suis aussi gêné que si je rencontrais un copain dont j'ai oublié le nom !

Pourtant un parfum inoubliable, à retrouver les yeux fermés, après l'orage !

(1) "Qu'on  se rassure" insiste le Midi Libre du 4 août, sans que soit précisée la nature de cette pollution qui ne proviendrait pas d'hydrocarbures venus du large... Ben voyons, bronzez, pataugez braves gens, gentils estivants qui apportent leurs euros à certains et leurs déchets et déjections à la communauté, en la circonstance au brave peuple élu de l'embouchure... Ne me faites pas dire maintenant que si Macron est dans la merde, ce n'est pas à cause du fumier déversé par des fnseaculteurs, pas en odeur de sainteté entre nous soit dit.   

(2) 37 % des véhiculés jettent par la fenêtre de l'auto, soit presque 4 personnes sur 10 !

(3) à tort ou à raison, dans les confins audois du Golfe du Lion, si on parle de l'orage du 14 juillet comme du coup de mer humide du 15 août, trois jours de Marin sans que le Cers ne vire accompagné au moins d'une averse sinon d'un orage ne faisait pas partie des normes...

(4) la page météo de toutes les chaînes de télé persistent à dire "Tramontane" alors que le Cers se forme en s'engouffrant dans le couloir audois, plus modeste en tous points que le Mistral lié au Rhône. Ces vents sont générés par les basses pressions de la Méditerranée.