Avant l'oyat plus atlantique, c'est le chiendent des sables qui, en arrêtant les grains, oblige le vent à construire la dune.
Ainsi, il habille celles de notre lido de ses touffes plus ou moins étendues et ses épis secs, en petits tas, évoquent une moisson que les fourmis peut-être ne manquent pas.
Détailler la grande variété des plantes n'empêche pas de lever la tête
pour un regard d'ensemble sur la dune. Et comme disait l'autre, elle a
tout d'une grande avec, en transition avec la strate arbustive, les
étonnants bouquets de roseaux (arundo donax) que nous appelons carabène, la canne de
Provence.
Ensuite, les arbres, l'olivier de Bohême (Elaeagnus angustifolia) de l'Asie tempérée naturalisé autour de la Méditerranée (sucrés, farineux, les fruits sont comestibles),
le tamaris commun (tamarix gallica),
le pin (pinus pinaster).
Le spécimen ci-dessus, éclaireur, arrivera-t-il à dépasser sa taille rampante actuelle ? (deuxième plan)