MARDI 20 MARS :
Le président de l’Interco’Outre-Mer pointe aussi le superfétatoire des
diagnostics jamais suivis de traitements.
A l’instar d’une majorité d’élus, le député Kamardine qui avait initialement
soutenu la révolte, fait marche arrière et voudrait qu’on s’arrêtât au milieu
du gué !
MERCREDI 21 MARS :
Yazidou Maandhui, sympathisant du mouvement (facebook) pointe du doigt
la responsabilité de l’Etat et la complicité des élus dans une situation qu’ils
n’ont pas voulu voir : « Résultats des courses: explosion de la violence,
des bidonvilles, des enfants violents laissés pour compte... les mahorais en
danger perpétuel. »
Le vice-rectorat toujours droit dans ses bottes : l’orthodoxie chez les
apparatchiks !
A Paris, à Marseille, le soutien des Mahorais de métropole, un fait nouveau
qui accompagne un relatif intérêt des médias, relatif parce que trop lié au
sensationnalisme donc relâché alors que les problèmes empirent et que la
révolte bloque toujours l’île…
Avec l’habituelle hypocrisie d’une communication qui feint de dire, la
préfecture communique sur ses gesticulations… La réalité des faits ne va pas
tarder à rattraper monsieur le Préfet…
Donc mobilisation générale des autorités, un chiffrage à l’unité près…
arroseur arrosé, pompier pyromane, l’Etat va s’empêtrer dans son sale piège…
Contre l’apparence de démocratie alors que les autorités flattent dans le
sens du citoyen accompli, l’intersyndicale impliquée dans le mouvement menace
de bloquer la votation mascarade :
Un bateau très malin et plutôt fantôme puisque les kwassas continuent de
débarquer à Mayotte !
Le patrouilleur ? Pour la pêche
illégale, oui, mais pas aux frontières maritimes de Mayotte contre
l'immigration clandestine. Et à présent, tour de passe-passe, on nous dit comme
si c'était une avancée, que Le Champlain remplace Le Malin à Mayotte (sans
jamais préciser s'il est dans les eaux parcourues par les kwassas). .
Il faut savoir que Le Malin est un palangrier à l'origine, Successivement,
"Caroline Glacial", "America n°1", "Apache",
pendant dix ans, il a écumé les mers australes,
notamment pour la pêche illégale à la légine. Arraisonné par l'Albatros en
2004, le navire est confisqué.
Ce n'est qu'en 2011 que "durci" par le chantier Piriou à
Concarneau, il revient à la Réunion en tant que patrouilleur de type P 400.
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