Rythmes scolaires : Rivo, la voix des enseignants, invité ce matin à Kwezi. (entretien relevé plus dans l’esprit qu’à la lettre, n’engageant que la responsabilité du rédacteur sur ses déductions subjectives).
Sam : Pourquoi la possibilité de ne pas les appliquer n’est pas la même ici qu’en métropole ?
Rivo : il faut remettre la phrase du ministre dans son contexte. Là-bas, c’est le retour de la semaine à 4 jours avec travail le matin et l’après-midi. A Mayotte ce seraient les 5 heures du lundi au vendredi. Il faudrait que la vice-recteur revienne sur sa politique, ce qui ne sera pas facile. Le SNUIPP combat depuis 2014. Les parents s’y sont mis. On ne comprend pas pourquoi la vice-recteur refuse de discuter avec les parents (l’autorité refus de les recevoir NDLR), elle pousse les enseignants à casser les grèves des parents (Petite-Terre, Chiconi, Kani ont connu des pressions... Les collègues de Chiconi ontété convoqués au vice-rectorat avant les vacances ; on leur a reproché de ne pas appeler la police, de ne pas forcer le passage pour faire classe...)
Entre les parents et l’autorité, nous sommes restés neutres jusque là mais nous pouvons nous engager s’il le faut...
En cas de discussion, en espérant avoir les élus à la réunion, nous demandons des négociations sur les horaires. La position des parents et des enseignants est sans ambigüité pour l’ancien système.
La vice-recteur a agi d’autorité. Or comment dire qu’on peut travailler alors que tout est délabré. On nous promet des salles de classes... L’argent destiné aux constructions est parti dans la remise en état. Combien ont été livrées à cette rentrée ? RIEN
Flo : pour les horaires, le maire a-t-il le dernier mot ?
Rivo : il faut que le conseil d’école demande avant que ça remonte au vice-rectorat. A Sada la maire n’a jamais été d’accord avec les rythmes et on ne lui a rien fait !.. Quelques communes suivent mais les autres maires n’ont pas ce courage.
Sam : a minima que la réforme ne s’applique pas dans les écoles en rotation !
Rivo : la situation est absurde, la vice-recteur ne veut pas comprendre que cela ne puisse pas marcher. La pause méridienne, mal appliquée, fatigue les enfants... l’après-midi ne fonctionne pas.
Sam : la rentrée va être chaude ?
Rivo : ça va continuer à bouger et la vice-recteur a l’habitude de naviguer à vue. Si elle continue à faire pression sur les collègues, ce qu’elle contredit or nous avons des témoignages et une bande sonore attestant ce qui a été dit... les maires ne tiendront pas après janvier (restrictions des contrats aidés). Il faut passer à l’action, à des décisions, le temps de la discussion est passé.
Sam : Pourquoi la possibilité de ne pas les appliquer n’est pas la même ici qu’en métropole ?
Rivo : il faut remettre la phrase du ministre dans son contexte. Là-bas, c’est le retour de la semaine à 4 jours avec travail le matin et l’après-midi. A Mayotte ce seraient les 5 heures du lundi au vendredi. Il faudrait que la vice-recteur revienne sur sa politique, ce qui ne sera pas facile. Le SNUIPP combat depuis 2014. Les parents s’y sont mis. On ne comprend pas pourquoi la vice-recteur refuse de discuter avec les parents (l’autorité refus de les recevoir NDLR), elle pousse les enseignants à casser les grèves des parents (Petite-Terre, Chiconi, Kani ont connu des pressions... Les collègues de Chiconi ontété convoqués au vice-rectorat avant les vacances ; on leur a reproché de ne pas appeler la police, de ne pas forcer le passage pour faire classe...)
Entre les parents et l’autorité, nous sommes restés neutres jusque là mais nous pouvons nous engager s’il le faut...
En cas de discussion, en espérant avoir les élus à la réunion, nous demandons des négociations sur les horaires. La position des parents et des enseignants est sans ambigüité pour l’ancien système.
La vice-recteur a agi d’autorité. Or comment dire qu’on peut travailler alors que tout est délabré. On nous promet des salles de classes... L’argent destiné aux constructions est parti dans la remise en état. Combien ont été livrées à cette rentrée ? RIEN
Flo : pour les horaires, le maire a-t-il le dernier mot ?
Rivo : il faut que le conseil d’école demande avant que ça remonte au vice-rectorat. A Sada la maire n’a jamais été d’accord avec les rythmes et on ne lui a rien fait !.. Quelques communes suivent mais les autres maires n’ont pas ce courage.
Sam : a minima que la réforme ne s’applique pas dans les écoles en rotation !
Rivo : la situation est absurde, la vice-recteur ne veut pas comprendre que cela ne puisse pas marcher. La pause méridienne, mal appliquée, fatigue les enfants... l’après-midi ne fonctionne pas.
Sam : la rentrée va être chaude ?
Rivo : ça va continuer à bouger et la vice-recteur a l’habitude de naviguer à vue. Si elle continue à faire pression sur les collègues, ce qu’elle contredit or nous avons des témoignages et une bande sonore attestant ce qui a été dit... les maires ne tiendront pas après janvier (restrictions des contrats aidés). Il faut passer à l’action, à des décisions, le temps de la discussion est passé.
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