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samedi 15 juin 2024

LES MOULINS À NUAGES, Georges-Jean ARNAUD.

Georges-Jean Arnaud (1928-2020), auteur prolifique (416 romans !) tant de science-fiction, fantastiques, que policiers, d'espionnage, érotiques. Régionaliste aussi... sans être dans la confidence (combien de livres sur ce thème... de la région j'entends ?), avec « Les Moulins à Nuages », la quatre de couverture, la dédicace à Ulysse, arrière-petit-fils, dénotent du lien de l'auteur avec l'Aude, plus précisément les Corbières. Qui plus est, Georges J. Arnaud a été instituteur à Fitou avant de tant produire comme écrivain, de vraies racines... 

 

Et s'il n'y suffisait pas, l'édition 1988 de Calmann-Lévy débute avec une carte où des rayures marinières figurant la mer confortent une certaine ancienneté. L'Aude entre Hérault et Pyrénées-Orientales, Minervois au nord ; au centre, les Corbières, à demi ouvertes au levant sur les axes vitaux, vers Toulouse, vers Perpignan et l'Espagne, leur partie au couchant encore dans un blanc “ terra incognita ”. Les voies du tramway à vapeur y figurent et en attestent : verticales, en marches d'escalier depuis Lézignan vers Thézan, Durban, transversales de Narbonne à St-Pierre-des-Champs, de Port-la-Nouvelle à Tuchan. Pas de date sur cette carte où ne figure pas encore le terminus de Mouthoumet au cœur du massif, mais le réseau des tramways de l'Aude (carte de R. Jannot) a été créé au tout début des années 1900, soit au milieu de la vie du grand-père Antonin Louis Pla dit Planou (1866-1942), centrée sur les villages de VILLENEUVE et “ CASCATEL”, mentionnés hormis le “ S ” qui manque à Cascastel, en lettres majuscules.  

Mais d'où sort-il ce livre qui traînait avec d'autres en bas du lit ? Malheureusement, comme pour certains points, c'est le trou noir, de mémoire... l'âge sûrement... à presque oublier d'en parler alors que tout, dans ces 380 pages, parle d'une vie vivante encore au début des années 60. Pardon de tirer la couverture dans un manque de modestie flagrant... Avant tout, voyons tout ce qui ramène à un passé sudiste d'un ancien temps plus général, pas si loin que cela, souvent hier seulement, vers lequel il n'est pas question de revenir mais sans lequel la marche obligée vers demain s'avèrerait plus fragile et incertaine encore qu'elle n'est... 

Corbières maritimes. Sémals (les comportes) et tomata «… la Muda tordait le cou à ses torchons de tomatat avec la même poigne féroce que pour ses pigeons… », étrange cette orthographe, « tomatat », associée à sa tante Jeanne. Les chèvres, qui,comme à Fleury, rejoignaient le troupeau communal emmené par le berger communautaire ; les canards, friands de grappes d'escargots (cagaroulets sur les tiges de genêts / diminutif de cagarau), aussi muets que la tante, la Muda, qui passent la journée à la rivière, les fèves de caroube pour les chevaux et sa gourmandise, l'écurie aux fortes odeurs d'urine et de sueur, une « bouronne » pour faire auvent (« bourouno » dans le parler d'oc de Fleury). Et presque de suite, l'apport, la présence de la langue naturelle, l'occitan dans sa variante languedocienne sauf qu'à Fleury, de façon plus neutre, on dit « macarel » alors que le père de Planou dit facilement « macarelle de puta »... au féminin... 


Entre 1870 et 1942, entre pouvoirs royal, impérial, républicain, honni par les petits propriétaires conservateurs, espéré par les journaliers (brassiers, dits aussi « bouillés » dans le livre) espérant mieux, commodément présentée en tant que roman, c'est la saga de sa famille que Georges J. Arnaud raconte. La façon de vivre, l'état d'esprit, les vendanges, les crises de la vigne, les rivalités politiques aussi jusqu'à la présence d'un Espagnol tirant sur le gitan et l'anarchisme, nous filent dans la tête à la vitesse des vies qui défilent... 

G. J. Arnaud bien qu'installé à La Londe-les-Maures ne manque pas d'honorer ses aïeux des Corbières. Tout son livre nous touche à plus d'un titre avec une mention à part sur les vendanges, un sujet de choix quand la saison s'y prêtera    

samedi 12 janvier 2019

ELECCICON et GILET JAUNE / Il faut le démettre !

Gilet Jaune pixabay


« Voter, un devoir ! », « Un droit pour lequel on s’est battus ! », « Y’en a qui sont morts pour en avoir le droit ! » (faux mais ça passe si on bombe le torse en expectorant 1789 !), répètent à l’envi les bonnes âmes, les cons vaincus qui en prime cautionnent un système corrompu !  

Voter c’est donner son avis sauf que cela correspond en France à élire et élire c’est nommer quelqu’un. Or, depuis Sarkozy, ceux qui élisent le président sont moins nombreux que ceux qui ne votent pas pour lui. Pour fonctionner, le système se dit majoritaire alors qu’une majorité de Français ne veut pas du candidat que le mécanisme dit institutionnel impose… Les chiffres sortis ou non des urnes le disent, incontestables ! 

gilets-jaunes-CarrefourEsperance-belfort Wikimedia Commons Auteur Thomas Bresson

Mais qui sont ces mauvais Français persuadés que, quelle que soit la tête, la politique « libéralisme, Europe, euro, évasion fiscale, stocks options, immigration, chômage, pesticides » ne va pas changer ? 

Ils ont seulement décidé de ne plus jouer au jeu dit démocratique par ceux que cela arrange, ceux qui voudraient obliger à participer. Bartolone, monsieur « on ne s’enrichit pas en politique », président au palais Bourbon, de ceux qui ont dévoyé la politique à leur profit, en en faisant un métier lucratif et au-dessus des lois, ne voulait-il pas rendre le vote obligatoire ? La contrainte, la soumission aux tricheurs ! Contre une abstention toujours plus marquée et face au vent de la fronde, les cerbères de la Constitution phagocytée (il ne reste que le 1/3 des écrits originels !), condescendants, ont daigné considérer que le vote blanc ne devait pas être compté avec les nuls. 

Jugez donc de la partialité d’un Conseil Constitutionnel plus à même de défendre les intérêts particuliers de la caste que de promouvoir la démocratie en république ! Ce conseil censé être sage accumule six raisons, en fait des arguties, à commencer par l’ancienneté (1852) du point de vue sur le vote blanc :

https://www.conseil-constitutionnel.fr/referendum-traite-constitution-pour-l-europe/bulletins-blancs-et-nuls

« … e) On pourrait imaginer un décompte à part des bulletins blancs, mais, en aucun cas, leur assimilation aux suffrages exprimés. Cette assimilation produirait en effet des conséquences techniques indésirables (Cf. tableau ci-dessous).
f) Il faut enfin souligner l'ambiguïté que présenterait le décompte officiel des bulletins blancs : mesurerait-on la neutralité ou l'hostilité de l'électeur à l'égard des options en présence ?.. »

Et que n’ajoutent-ils un « g » sur leurs apanages et autres avantages qui s’en retrouveraient remis en cause et revus à la baisse !   

Cette fois, l’ELECCICON, l’Électeur-Citoyen-Contribuable, une fois surmontée la mauvaise conscience qu’on voudrait tant lui faire ressentir, essaie d’être moins con et se conforte dans le refus à partir du moment où la tendance va de plus en plus dans son sens.
Devenu GILET JAUNE, à partir de la goutte de gas-oil qui soit dit entre nous, SANS LUI ET SON OPINIÂTRETÉ COÛTERAIT 1,80 € DEPUIS LE 1er (alors les lâcheurs un peu de retenue svp !), il s’est fédéré autour d’exigences très républicaines et auxquelles adhèrent une majorité de Français dont les Jaunes sans Gilets du « mais on vit bien en France » et de « l’addition va être salée » pour signifier en fait le « maintenant ça suffit », leur petit confort ne supportant plus… Un minimum de décence, profiteurs sans vergogne des avancées malgré l’inertie honteuse qui vous plombe, bons supplétifs du pouvoir que vous êtes, vous qui êtes coupables d’avoir élu Macron et sa clique de députés godillots se targuant de changer le monde mais qui s’accrochent si fort aux privilèges induits par un jacobinisme garde-chiourme qui assujettit à une représentativité au rabais, vidée de sa substence ! De sa légitimité même puisque, inscrit dans le marbre, article 3 de la Constitution de 1958 :  
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Alors que les Français sont à 80 % pour le Referendum d’Initiative Citoyenne, à 70 % pour que le vote blanc soit considéré comme un choix exprimé, la clique des godillots qui piétinent et claquent des talons devant le guide, eux, font de la résistance au changement !  Bien dans la ligne de cette représentativité qui par le traité de Lisbonne a traité le NON au referendum de 2005 sur la Constitution européenne comme nul et non avenu… 

gilet Jaune RIC Wikimedia Commons Auteur Mielchor

Et que dire du prince puisque le peuple est son souverain ? Macron n’est qu’une marionnette au service de ceux qui ont financé son élection à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros ! Ne leur doit-il pas des retours sur investissement ? Quand on est si abject, on ne démissionne pas ! Sauf que le GILET JAUNE ne s’en laissera pas compter !   

dimanche 10 décembre 2017

DEHORS LA VICE-RECTEUR ! / Mayotte en Danger !

(suite du temps de parole du 28 novembre dernier)

Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles ! 

" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers

Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
 « J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.

Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent ! 

La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?  

Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants ! 

Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence ! 

Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant ! 

La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % ! 
 

DEHORS LA VICE-RECTEUR !

mardi 14 novembre 2017

LAPALISSADE, façon de parler, manière de présenter les choses / Mayotte en Danger


Lapalissade :
 
EL ANZIZ , le syndicaliste, pointe ce matin un désengagement de l’État. le citoyen mahorais est obligé de faire avec... ère de la débrouille, du système "D".

... Prolongeons car la lapalissade du syndicaliste va plus loin. Les Français de fait de catégorie "D" comme délaissée sont même obligés de rester vigilants des fois que, aussi foncièrement que sournoisement, les autorités passant par-dessus leurs têtes, ont la fâcheuse manie de négocier en catimini avec Moroni... Nous en avons eu la preuve dernièrement avec les cachoteries de la "feuille de route" pour le remplacement du visa Balladur par un visa gratuit qui laisserait la porte grand ouverte à la colonisation des sultans magouilleurs...

A Paris, ils vendraient même leur mère, la République, pour le dire poliment... alors, concernant Mayotte, la fille naturelle en manque de reconnaissance...

  



Façon de parler :
 

la gentille préposée à la météo suggère "un risque de pluie". C'est comme quand évoque une "chance de mourir"...

Scoumoune ou baraka, c'est pourtant tout choisi, non ? 

  Manière de présenter les choses : 

l'ancien président du Conseil Général à propos des maires qui, au nord, refusent de voter pour le président intercommunal. Rebelles à la constitutionnalité de l'intercommunalité, ils feraient ainsi passer leur intérêt personnel avant l'intérêt général à moins... à moins que ce soit pour que l'institution intervienne si ces élections pour la tête du regroupement de communes ont "été biaisées"... 

Ô Zaidani, qu'en termes feutrés ces relents sont évoqués...  Des élus seraient mouillés alors que c'est désespérément sec pour les gens ?..

dimanche 16 juillet 2017

RACISTES, LES MAHORAIS ! / Mayotte en Danger !

Faire respecter la propriété privée dans un pays de droit et en vouloir aux autorités parce que la loi protège davantage des occupants illégaux légalement incrustés pour des années, c’est être raciste ! L'est-ce aussi d'exiger d'être soigné à hauteur de ce que peut offrir un pays dit "civilisé" ?

J’en connais un autre de raciste, un instituteur qui plus est ! Voilà quelques mois, il a été piqué par une scolopendre et si la piqûre est particulièrement douloureuse avec la partie touchée qui reste enflée, pour lui cela fut plus mauvais puisqu’une nécrose des tissus en a résulté. 

Hospitalisé à Mamoudzou il a attendu 3 jours avant d’être traité et le mal prit le dessus par rapport à des soins trop intermittents. La nécrose progressant, notre patient exigea de signer une décharge pour partir, à ses frais, à la Réunion... Les risques d’y laisser la paillasse y étant moindres qu’à Mayotte... La gravité des lésions a nécessité une greffe de peau. Il a fini les trois derniers mois de l’année en arrêt-maladie... 

En 1996, Stéphane, un voisin, piqué par un poisson-pierre fut évacué sanitairement et sans délai à la Réunion...
Doit-on en conclure que, plus de vingt ans plus tard, loin de s’améliorer, les conditions de vie et de soins se sont dangereusement dégradées à Mayotte ?
Doit-on considérer que LE DEVOIR D’ACCUEIL DES IMMIGRÉS doit passer avant les DROITS DES citoyens ? 

Faut-il toujours, avec force paperasse et en supportant les frais d'une mutuelle, faire valoir ses DROITS alors que les DEVOIRS, eux, sont automatiquement imposés, pénalités à l'appui ? 
 
RACISTES, LES MAHORAIS ? Dans ce cas, je le suis aussi !!! Et tant pis si la télé veut me faire pleurer avec ses réfugiés du jour !  

PS : en juin dernier, un directeur d’école est parti à ses frais (voyage et séjour), à la Réunion se faire soigner les reins. Malheureusement pour lui, le matériel étant en panne on lui a dit de revenir au mois d’août... Un pays se targuant d’être la 5me ou 6me puissance mondiale s’avère pourtant incapable d’assurer la continuité territoriale, ce qui, en parlant de santé, s’apparente à de la non-assistance à population en danger !  

PS2 : et comme par hasard une seule photo autorisée... celle du premier hôpital à Dzaoudzi datant de la France des colonies... et si je la mettais certains esprits très républicains, eux, considèreraient que c’est forcer le trait et argumenter à charge !

PS3 : est-ce un hasard si depuis deux ou trois ans, les ONG « droitsdel’hommistes » restent particulièrement silencieuses à Mayotte ? 

mardi 27 juin 2017

SOIS PAS TRISTE COSTANTINI ! La réforme réformée

Sois pas triste Constance Cynique ! Toi qui es si obéissante, zélée et dévouée quand ça descend du ministère des sinistres crétins, tu vas pouvoir donner toute la mesure de tes capacités !

Tu as entendu Macron et Blanquer à l’Éducation Nationale ?
Ils ont dit 12 élèves en CP concernant les REP, ex ZEP, enfin les zones prioritaires (changer d'acronyme ça donne l'illusion que quelque chose a changé...) ! 

Tu saisis, Constance ? 12 alors que toi, tu en mets 58 dans le même local avec ton système de rotation qui fait tant penser aux ouvriers des 2 x 8 !

Et 58 / 12 ça fait ?.. toi qui pour te faire bien voir a toujours clamé que la France faisait assez à Mayotte, manière de pas dépenser... ce qui t'a garanti force promotions et primes ! Tu te souviens de cette rallonge... un 28 décembre quand, entre Noël et le nouvel an, le peuple ramolli par les festivités, ne devrait rien subodorer :

"... Le système donc, aux dires de la FAEN, récompense la « manière de servir » de ces gens-là. Ainsi un arrêté du 28 décembre 2014 vient presque doubler la prime annuelle aux recteurs de l’Éducation Nationale ! 25 620 euros soit 10 420 d’augmentation ! 68 % d’un coup ! On tousse au ministère : Najat a avancé une simple « mise à niveau » par rapport à la crème des fonctionnaires : mariée à Boris Vallaud, elle sait de quoi elle parle ! Son sens inné du ridicule lui a fait même prétexter une « crise de recrutement » qui nous fait bien rigoler quand on subodore les luttes d’influence entre réseaux, entre courtisans pour décrocher les faveurs des caciques, des apparatchiks du prince !.."
Article ici-même du 17 janvier 2015. 

Je m'égare, je m'égare... alors 58 /12 ça fait 5 salles de classe là où tu dis qu'avec une, maman la France fait de son mieux !

Sois pas triste Nathalie Costantini, va falloir t'accrocher pour une nouvelle prime ! T'es pas dans la mouise, hé (hein chez les nordistes), mais ils vont te rapatrier avec des fleurs et des flonflons et surtout sans évoquer le merdier que tu laisses derrière toi !  

vendredi 24 mars 2017

VEAUX ET PETITS OISEAUX DES INFOS DU MATIN ! (un coup de gueule... pas envie de relire !)




5h 30 L’astre solaire étend ses doigts de lumière trop haut encore dans le ciel pour atteindre le djinn de nuages en fuite vers le ponant. L’air semble comprimé de cocoricos concurrents. Les roussettes se la donnent encore avant le jour. Deux petits hiboux se lancent des SMS. Dommage cette rumeur de moteurs en bruit de fond avec un solo plus pétaradant en côte.
5h 45 le djinn de nuages se démantibule tant il a eu peur que le soleil ne le rattrape. Presque tous les coqs respectent une trêve. Un cardinal, rossignol des tropiques, lance son ouverture. Les trilles des souimangas, si clairs et puissants pour des oiseaux-mouches de quelques grammes, défendent les fleurs de papayers. un bulbul rouspète quelque part, plus loin... 

6h Faites que ce matin continue à sourire avec les infos...

* Le nombre de mineurs isolés submerge les associations déléguées par l’État « ... Des enfants sont envoyés des Comores pour bénéficier de la protection de l’enfance qui s’occupe déjà, à 90%, d’enfants issus de l’immigration clandestine et si on veut stopper cette masse qui vient toquer à la porte des services sociaux, il faut absolument développer la coopération avec les Comores... sous peine de blocage... » témoigne anonymement un employé de cette association.  

* les restrictions d’eau provoquent des foyers d’infection, c’est une vraie catastrophe sanitaire, prévient un comité de veille. Comité, commission, étude, réunion, congrès, symposium, assises, séminaire, session, cellule, «haute» autorité ? Ahurissant cet arsenal habilitant les parlotes et la langue de bois comme si la politique n’était qu’un bande-mou d’impuissants par ailleurs si prompts à se raidir sur leurs privilèges !   
« Hallucinant », c’est le mot de la rédaction de Kwézi, pour constater que l’autorité trouve normal que l’eau soit coupée un jour sur deux jusqu’en 2020, que le dessalement de l’eau de mer pour le sud soit acté mais à une date indéterminée (comité, commission, étude et blablabla et caetera !)

* En parlant de date, retenez la volubilité démagogique de Bareigts, la phagocyteuse, dont l’action la plus probante doit être d’avoir été la mieux en cour, damant ainsi le pion à des coteries style Penchard des vieilles Antilles ! Elle a été bien impudente en avançant le mois de mai pour le ravitaillement par tanker depuis la Réunion "voudra voudra pas" qui plus est... Plus solidaire que la grande famille française, tu meurs !

* « Le tanker d’eau on s’en fout, qu’elle vienne d’Afrique du Sud et pas de la Réunion !» lance l'éditorialiste de l'info du matin ! « Ce serait bien que les agents de la préfecture arrêtent de nettoyer les bâtiments à grande eau et d’entretenir les pelouses...» répond le rédacteur !
Ils font état d'une colère sourde qui monte vu qu’il n’y a aucune volonté de réaction rapide ! La réunion d’hier a encore accouché d’une souris... Pardon, autant pour moi, faut reconnaître qu’ils anticipent quand même avec encore une étude, un ingénieur qui travaille pour des moyens de récupération d’eau pluviale, de production électrique autonome. c’est formidable d’envisager, alors que le premier couillon venu en est convaincu depuis vingt ans au moins, que les études mènent loin à condition d’en sortir !

* Mais ils font !.. Ne généralisons pas avec le "tous pourris" si injuste pour l’idéaliste de service ! 200.000 euros, ce n’est pas rien, pour étudier les possibilités de captages qui ne seront pas productifs avant 2020, vu que les 50 premières pages de l’étude traiteront de la nature géologique de l’île depuis que les volcans lui ont donné naissance et que le pavé de bonnes intentions vaudra pour aboutissement, que même la presse sera conviée au lancement de ladite plaquette !

* Les foyers d’infection vous disiez ? Et la tuberculose avec 25 / 1000 concernant le taux de déclaration de la maladie (record de France) avec un bidonville record de France encore, un taux de pauvreté déjà chiffré à 84 % en 2014 !.. Mayotte compte et pas seulement en tant que plus grande pouponnière d’Europe !

* En conséquence, entre la tuberculose et le manque d’eau pourquoi l’autorité de la phagocytose aurait à se préoccuper, pour ces Mahorais, français à 25 % seulement, de la retraite complémentaire ??? Ahah ! ils seront morts avant, ma bonne dame ! 

* Objection votre Honneur ! C’est qu’ils bossent, nos parlementaires ! Après l’épouse, les enfants mineurs, ils ne vont pas tarder à rémunérer le chiot destiné à sécuriser leur mission de représentant du peuple ! Ils ont pondu une ordonnance, un code de la voirie qui vient enfin remplacer celui de Madagascar colonie & dépendances ! Encore faut-il qu’elle passe l’étape de la signature, cette ordonnance... rien ne presse !

Mais sont-ils fiers et beaux, surtout les forts en gueule, n’est-ce pas Le Roux des "sociaux-traîtres" associés du maroquin. A constater votre arrogance, on ne peut plus douter que notre système patine à se regarder pédaler dans la semoule, persuadé que tant que la populace, le troupeau de veaux si choyés en période électorale, croit aux petits oiseaux, tout continuera d’aller bien pour eux ! 

vendredi 30 septembre 2016

TOUR DE L’ÉTANG DE VENDRES (V) / Aqua... interdictus... à la fontaine ! / Fleury en Languedoc


Si la formule en usage, pour les hommes en toge sur le forum, était "aqua et igne interdictus" pour signifier au banni qu’il était interdit d’eau et de foyer, notre propos peut s’en rapprocher puisque, aujourd’hui, après l’aqueduc et le dit temple de Vénus, nous entrons à Vendres, un si joli village. Au pied du clocher à chevet carré, les ruelles tortueuses descendent jusqu’à l’eau fraîche et limpide de la fontaine... un trésor qui profitait jadis à tous ses habitants. 

Un village du Midi, à l’heure de la sieste : une image attachante du Languedoc. Les rues désertes, l’ombre presque verticale tombant devant les portails des remises et des anciennes caves closes sur une pénombre agréable. On est bien aussi, sur le banc, à manger un morceau, à l’ombre apaisante des platanes ! On n’en attend pas moins d’une place de village au sud d’une certaine ligne et le centre de Vendres nous conforte dans un art de vivre tout méditerranéen.
Ces bancs, il fut un temps, s’animaient des discussions vives et des rires des hommes de la vigne, après le repos de l’après-midi. Une pause nécessaire en été quand la chaleur et la longueur des jours fait lever les travailleurs dès l’aube, pour ces journées dites « de longue ». On les voyait même, dès le matin, avant le repas de midi, proprets, changés, rasés, parfumés d’eau de Cologne. D’où l’interprétation dans l’erreur des "estrangers" persuadés de voir des fainéants à peine tombés du lit ! Ah, ces touristes ! 
Des hommes du vignoble ne retentit plus le parler fort et franc (abstraction faite des ragots et autres qu’en-dira-ton... tout n'était pas louable et ce défaut était bien partagé avec les femmes !), tandis que les plus vaillants, ragaillardis, assuraient une seconde journée au jardin, pour les tomates et les haricots verts, à arroser avec l’eau du puits ! Alors les touristes, vous ne saviez pas ? Imaginez si vous pouvez, si vous avez un peu gardé de vos racines paysannes, quand ceux du coin, papi-boomers comme moi, se souviennent !
Autre signe des temps, une femme, tablier et pantalons blancs court dans un sens puis repasse dans l’autre... Si la maison de retraite médicalisée, quelque part derrière, tient d’une norme de vie, et de fin de vie surtout, imposée par la modernité, la mairie, elle, est ouverte, assurant la permanence de la République, en serions-nous à sa cinquième déclinaison décatie ... Et puis, il y a le monument (1) qui va avec, Marianne sur son piédestal et la fontaine, en face, telle une marraine protectrice ! 

Qu’est-ce que c’est beau l’eau qui coule et gargouille !  Dire seulement "C’est beau !" pour ce don du ciel tenant de la magie, c’est un peu court, non ? Ce n’est pas non plus très original d’en appeler à Marcel Pagnol, lui qui sut si bien traduire le monde mystérieux des sources dans son diptyque « L’eau des collines » (2). En bons Méditerranéens, les Occitans comprennent, sans l’ombre d’un doute ! Et pour celui qui passe, quoi de mieux que de s’abreuver et faire halte ? 


Mince alors : le panneau dissuasif « EAU NON POTABLE » nous l’interdit ! Pas possible, j’y ai bu jadis, d’ailleurs les gens venaient en prendre ! Qu’est-il arrivé ? Ce n’est pas l’eau de la ville : ils l’économiseraient... La source ne serait-elle plus fiable ? Ces pesticides partout qui nous empoisonnent la vie ? Une dame rejoint sa voiture, je lui demande « Vous êtes d’ici ? » Mais elle n’est là que depuis peu... pardi, elle parle pointu ! Et ce monsieur qui repasse ?
« A vous de voir qu’il nous dit... les cyclistes s’arrêtent toujours et en boivent, alors... ».
Alors nous aussi ! On verra bien ! Florian qui a le bras plus court choisit le jet le plus proche. Claire, fraîche, délicieuse, l’attrait puis le plaisir en bouche du fruit défendu ! Nous remplissons nos bouteilles.

(1) Trouvé sur le Net : sur la place du 14 juillet, pas un monument aux morts à proprement parler, même si la défense de la République se chiffre forcément en vies brisées. Cette statue de Marianne, érigée en 1889 pour marquer le centenaire de la Révolution, témoigne des sacrifices de plusieurs dizaines de citoyens vendrois au destin héroïque.
Merci vraiment au site qui nous le rappelle non sans décence et retenue ! http://www.vendres.com/Files/Fichiers_PDF/BM/BM_PRINTEMPS_2015/BM_PRINTEMPS_2015/files/assets/basic-html/page9.html
Non trouvé sur le Net : les circonstances dans lesquelles cette œuvre fut exécutée (moulage ? modèle original ?). est-elle en bronze, cette colonne ?
Cette place fait le lien entre les deux allées sous les platanes. Les gens d’ici disent "la promenade". 
(2) « Jean de Florette », « Manon des sources », tant pour les livres que les films.  

photos autorisées commons wikimedia
1. Vendres / église_St-Etienne auteur Fagairolles 34
2. Vendres / statue de Marianne auteur Fagairolles 34 
3. Vendres / fontaine auteur Mairie de Vendres.

dimanche 7 août 2016

DES FRÈRES, VRAIMENT ? / Mayotte en Danger


Bientôt la rentrée mais pour répondre aux soutiens en plus depuis juin (616 J’AIME désormais), ce petit papier motivé par la confidence d’un ami comorien. Moussa exprime en effet une opinion qui porte un coup supplémentaire aux certitudes partisanes et arrogantes des tenants de Mayotte comorienne.
Frères au grand cœur assurément !
 
Ces pseudo-démocrates englués dans l’Histoire des années 1970 avec une vision partiale sur le droit des peuples à décider de leur avenir, ces escobars passéistes encore à ruminer la colonisation, n’ont jamais eu l’honnêteté de douter du bien fondé de leur thèse. Réalisent-ils ce que cette raideur a de totalitaire ? C’est ainsi que pour fustiger la présence, selon eux, illégale de la France, ils sont assez simplistes pour répéter en boucle et à tort : « même langue », « même culture », « même religion » ! Les plus véreux en matière d’enfumage vont jusqu’à en rajouter en insinuant que l’archipel des Comores partage en sus une « même Histoire » !
Un destin fraternel, pour sûr !
 
Alors, quand Moussa assure que les Comoriens considèrent que Mayotte est leur propriété, qu’ils peuvent polluer, souiller pour marquer le territoire, se servir dans les cultures, occuper les terres, couper les arbres, et qu’il s’empresse de reconnaître que chez eux ce serait un délit valant presque une main coupée, on ne peut que constater les liens familiaux et harmonieux qui unissent les îles !
Frères en religion, et d’honneur, il va sans dire !

Pardon ! il y a aussi les mauvais, les faux-frères mahorais qui osent expulser des occupants illégaux alors que la France défaillante n’a rien fait, ne fait rien et ne fera que forcée ! Pardon ! elle laisse pourrir la situation tant sa tartuferie est insondable, concernant le destin de Mayotte et celui d’immigrés à qui elle interdit de prendre l’avion pour Paris alors que dans un même temps, elle feint, sur son sol, de vouloir en accueillir d’autres à bras ouverts !
Des frères, vraiment ?   

Photos autorisées : 
1. Mayotte auteur Andria2
2.  Mayotte flag-map auteur Andriyko_UA

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté 

mardi 26 avril 2016

MAYOTTE (suite 2) Le Pétrole / La départementalisation / Les militaires.

5. Le PÉTROLE... certes mais en 1976, qui avait idée de ces gisements aiguisant aujourd’hui nos intérêts pour le Canal de Mozambique et les Îles Éparses autour de Madagascar. Dans une perspective historique, la route du pétrole a pesé sur les options nationales : ce fut le cas lorsque Mayotte a voté contre l’indépendance en décembre 1974, alors que le Canal de Suez était fermé. Il le resta huit ans, jusqu’en juin 1975. Ainsi le 8 février 1976, lorsque Mayotte décida de son maintien au sein de la République Française, la route du pétrole n’impliquait pas obligatoirement le contournement de l’Afrique (seulement pour les tankers de grande capacité). Toujours à propos de ce fameux approvisionnement, comment interpréter le « lâchage » par la France du Territoire des Afars et des Issas, autrement stratégique, à l’entrée de la Mer Rouge, Djibouti accédant suite à un référendum, à l’indépendance (juin 1976) ? 
6. LA DÉPARTEMENTALISATION comme récompense «électoraliste» ? L’intérêt des urnes a peut-être compté lors de la présidentielle de 1974 lorsque Giscard promit la nationalité à tout le monde, et pour les Comoriens sur la voie de l’émancipation et en tant que consolation pour les Mahorais potentiellement largués. Il n’est pas inutile non plus, de rappeler que même si le président a des pouvoirs de monarque, on ne peut lui devoir une départementalisation constitutionnellement prévue par la loi (demandée par les Mahorais depuis1958).

7. LES MILITAIRES.
Quant à la base militaire de choix, il n’est pas faux de dire qu’elle a présenté une solution au repli forcé de Diego-Suarez (1), les légionnaires partant dès 1973 et la marine en 1975.
Rappelons néanmoins que la location pour la base à Djibouti correspondait par le passé à environ 50 % du PIB du nouveau pays. L’expression « base militaire de choix » me semble donc toute relative même si la situation géographique permet de veiller sur les Îles Éparses réclamées depuis 1973 par Madagascar et aussi de tourner de « grandes oreilles » vers l’Afrique, depuis la Petite-Terre, le « réduit français ».
Pour ce qui est du service Militaire adapté (SMA), il concerne tout l’Outre-mer, DOM et TOM confondus (sauf St-Pierre & Miquelon et Wallis & Futuna ?). 

(1) Didier Ratsiraka à l’origine de "la mise à la porte" a, par la suite, passé pourtant 11 ans à Paris, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine baptisée "Villa Madrid".
2013. La France l’utilise pour le coup d’État chassant Ravalomanana pro-américain.
Février 2015 : il semblerait qu’on ait compliqué l’obtention des visas pour toute sa famille, à l’occasion d’un voyage sanitaire en France.




photo autorisée Commons wikimedia / Îlots Choizil / auteur jeRome.
A 70 kilomètres seulement des côtes d'Anjouan.