5. Le PÉTROLE... certes mais en 1976, qui avait idée de ces
gisements aiguisant aujourd’hui nos intérêts pour le Canal de Mozambique
et les Îles Éparses autour de Madagascar. Dans une perspective
historique, la route du pétrole a pesé sur les options nationales : ce
fut le cas lorsque Mayotte a voté contre l’indépendance en décembre
1974, alors que le Canal de Suez était fermé. Il le resta huit ans,
jusqu’en juin 1975. Ainsi le 8 février
1976, lorsque Mayotte décida de son maintien au sein de la République
Française, la route du pétrole n’impliquait pas obligatoirement le
contournement de l’Afrique (seulement pour les tankers de grande
capacité). Toujours à propos de ce fameux approvisionnement, comment
interpréter le « lâchage » par la France du Territoire des Afars et des
Issas, autrement stratégique, à l’entrée de la Mer Rouge, Djibouti
accédant suite à un référendum, à l’indépendance (juin 1976) ?
6. LA DÉPARTEMENTALISATION comme récompense «électoraliste» ? L’intérêt
des urnes a peut-être compté lors de la présidentielle de 1974 lorsque
Giscard promit la nationalité à tout le monde, et pour les Comoriens sur
la voie de l’émancipation et en tant que consolation pour les Mahorais
potentiellement largués. Il n’est pas inutile non plus, de rappeler que
même si le président a des pouvoirs de monarque, on ne peut lui devoir
une départementalisation constitutionnellement prévue par la loi
(demandée par les Mahorais depuis1958).
7. LES MILITAIRES.
Quant à la base militaire de choix, il n’est pas faux de dire qu’elle a présenté une solution au repli forcé de Diego-Suarez (1), les légionnaires partant dès 1973 et la marine en 1975.
Rappelons néanmoins que la location pour la base à Djibouti correspondait par le passé à environ 50 % du PIB du nouveau pays. L’expression « base militaire de choix » me semble donc toute relative même si la situation géographique permet de veiller sur les Îles Éparses réclamées depuis 1973 par Madagascar et aussi de tourner de « grandes oreilles » vers l’Afrique, depuis la Petite-Terre, le « réduit français ».
7. LES MILITAIRES.
Quant à la base militaire de choix, il n’est pas faux de dire qu’elle a présenté une solution au repli forcé de Diego-Suarez (1), les légionnaires partant dès 1973 et la marine en 1975.
Rappelons néanmoins que la location pour la base à Djibouti correspondait par le passé à environ 50 % du PIB du nouveau pays. L’expression « base militaire de choix » me semble donc toute relative même si la situation géographique permet de veiller sur les Îles Éparses réclamées depuis 1973 par Madagascar et aussi de tourner de « grandes oreilles » vers l’Afrique, depuis la Petite-Terre, le « réduit français ».
Pour
ce qui est du service Militaire adapté (SMA), il concerne tout
l’Outre-mer, DOM et TOM confondus (sauf St-Pierre & Miquelon et
Wallis & Futuna ?).
(1) Didier Ratsiraka à l’origine de "la mise à la porte" a, par la suite, passé pourtant 11 ans à Paris, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine baptisée "Villa Madrid".
2013. La France l’utilise pour le coup d’État chassant Ravalomanana pro-américain.
Février 2015 : il semblerait qu’on ait compliqué l’obtention des visas pour toute sa famille, à l’occasion d’un voyage sanitaire en France.
photo autorisée Commons wikimedia / Îlots Choizil / auteur jeRome.
A 70 kilomètres seulement des côtes d'Anjouan.
(1) Didier Ratsiraka à l’origine de "la mise à la porte" a, par la suite, passé pourtant 11 ans à Paris, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine baptisée "Villa Madrid".
2013. La France l’utilise pour le coup d’État chassant Ravalomanana pro-américain.
Février 2015 : il semblerait qu’on ait compliqué l’obtention des visas pour toute sa famille, à l’occasion d’un voyage sanitaire en France.
photo autorisée Commons wikimedia / Îlots Choizil / auteur jeRome.
A 70 kilomètres seulement des côtes d'Anjouan.
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