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vendredi 31 mars 2017

UN AMI DIT " QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR POMPER TOUTE CETTE EAU DE PLUIE QUI PART A LA MER ?"/ Mayotte en sous-France


MON AMI, qu'est-ce que tu es naïf et niais ! 

Écoute les intelligents qui nous gouvernent : ils n'arrêtent pas de trompeter "j'ai donné", "vous aurez", "je promets" ! 

Écoute la ministre si gentille de venir t'aider alors qu'elle ne te doit rien ! Les tuyaux, le tanker, la solidarité généreuse de la Réunion, c'est elle !

Regarde ce préfet muselé qui sauve au moins le Nord !

Écoute ces élus et sénateurs qui se décarcassent pour toi ! 

MAIS MON AMI, T'ES BÊTE même... qu'est-ce que tu vas pomper dans les rivières avec des camions-citernes, que tu trouves où d'abord ? 

Écoute donc les intelligents qui ne lâchent toujours pas l'argent "donné" depuis toujours et jamais arrivé ! 

Écoute la ministre si gentille de sa politique pro de l'esbroufe, fière de politiquer depuis 30 ans ! Elle va t'aider alors qu'elle n'y est pour rien ! Fraternité socio-traître, ça change de l'altruisme capitalo-vendu ! Elle a promis pour mai, des tuyaux et un beau bateau plein d'eau sauf que le marchand de tuyaux encaissera pour de l'eau qui n'arrivera jamais car le robinet, populisme aidant, restera fermé par la main flatteuse d'une Réunion ethnocentrée ou seulement avide de coloniser... 

Regarde ce préfet bien persuadé que les Français sont des veaux, assez malin pour laisser l'eau à volonté pour les nordistes même si leur retenue est à moins de 40 % tout en coupant au sud ! Pire, depuis ce jour, puisque la retenue du sud à 80 % va alimenter le Nord ! Diviser pour que ceux qui le sont moins ne soient pas solidaires de ceux qui y sont jusqu'au cou ! 

Écoute le silence assourdissant des élus, il faut dire que les magouilles et crocs-en-jambe entre eux pour continuer à parasiter, à se payer sur la bête passent avant la vie chère, la coopération régionale, le développement digne... Exception faite pour les ailes de poulet qui nous ont valu un député-mabawa que des poulets "expatriés" ont osé faire souffler, d'ailleurs, dans le ballon ! Même apparatchik tu n'es français qu'à 25 %, ici ! 

MAIS MON AMI, SOIS PAS CON ! Ton idée les fait rigoler... Dans une démocratie dévoyée, seuls les coups de schlague peuvent tomber mais rien ne doit remonter ! T'es un Mahorais de base et déjà qu'en métropole la base n'a droit qu'à un bulletin dans l'urne, et encore à condition qu'il soit conforme... 

Alors prie pour que l'ingénieur-expert sorte une belle étude pour 2020 ou la saint-Torchetoi mais ton idée d'aller pomper ce que les rivières envoient à la mer !
Et puis ne pars pas rejoindre ces Assoiffés du Sud qui vont semer le souk ! Paye ta facture surtout pour de l'eau à gastro-entérite ! Pauvre France qui a déjà tant à faire avec la Guyane ! 

PS1 : après la morgue et l'arrogance du fort en gueule Le Roux éphémère sinistre de Hollande, la perfidie de Bareigts, que ne les voit-on pas faire amende honorable à Cayenne ! 

PS2 : les ASSOIFFES du SUD ne veulent pas se faire prendre les quelques euros qui leur restent (84 % de la pop sous le seuil de pauvreté) pour de l'eau non potable facturée par une société privée disant qu'il faut remonter au syndicat lui-même institué par le préfet qui, suivant les ordres de Paris, doit seulement insinuer que les élus locaux seraient responsables. 

PS3 : depuis plus de trois mois, c'est la première fois que nous avons l'eau 2 jours de suite ! Faut se réveiller et faire comme en Guyane ! Dans un pays autoritaire seule l'épreuve de force est susceptible d'apporter des résultats !

vendredi 24 mars 2017

VEAUX ET PETITS OISEAUX DES INFOS DU MATIN ! (un coup de gueule... pas envie de relire !)




5h 30 L’astre solaire étend ses doigts de lumière trop haut encore dans le ciel pour atteindre le djinn de nuages en fuite vers le ponant. L’air semble comprimé de cocoricos concurrents. Les roussettes se la donnent encore avant le jour. Deux petits hiboux se lancent des SMS. Dommage cette rumeur de moteurs en bruit de fond avec un solo plus pétaradant en côte.
5h 45 le djinn de nuages se démantibule tant il a eu peur que le soleil ne le rattrape. Presque tous les coqs respectent une trêve. Un cardinal, rossignol des tropiques, lance son ouverture. Les trilles des souimangas, si clairs et puissants pour des oiseaux-mouches de quelques grammes, défendent les fleurs de papayers. un bulbul rouspète quelque part, plus loin... 

6h Faites que ce matin continue à sourire avec les infos...

* Le nombre de mineurs isolés submerge les associations déléguées par l’État « ... Des enfants sont envoyés des Comores pour bénéficier de la protection de l’enfance qui s’occupe déjà, à 90%, d’enfants issus de l’immigration clandestine et si on veut stopper cette masse qui vient toquer à la porte des services sociaux, il faut absolument développer la coopération avec les Comores... sous peine de blocage... » témoigne anonymement un employé de cette association.  

* les restrictions d’eau provoquent des foyers d’infection, c’est une vraie catastrophe sanitaire, prévient un comité de veille. Comité, commission, étude, réunion, congrès, symposium, assises, séminaire, session, cellule, «haute» autorité ? Ahurissant cet arsenal habilitant les parlotes et la langue de bois comme si la politique n’était qu’un bande-mou d’impuissants par ailleurs si prompts à se raidir sur leurs privilèges !   
« Hallucinant », c’est le mot de la rédaction de Kwézi, pour constater que l’autorité trouve normal que l’eau soit coupée un jour sur deux jusqu’en 2020, que le dessalement de l’eau de mer pour le sud soit acté mais à une date indéterminée (comité, commission, étude et blablabla et caetera !)

* En parlant de date, retenez la volubilité démagogique de Bareigts, la phagocyteuse, dont l’action la plus probante doit être d’avoir été la mieux en cour, damant ainsi le pion à des coteries style Penchard des vieilles Antilles ! Elle a été bien impudente en avançant le mois de mai pour le ravitaillement par tanker depuis la Réunion "voudra voudra pas" qui plus est... Plus solidaire que la grande famille française, tu meurs !

* « Le tanker d’eau on s’en fout, qu’elle vienne d’Afrique du Sud et pas de la Réunion !» lance l'éditorialiste de l'info du matin ! « Ce serait bien que les agents de la préfecture arrêtent de nettoyer les bâtiments à grande eau et d’entretenir les pelouses...» répond le rédacteur !
Ils font état d'une colère sourde qui monte vu qu’il n’y a aucune volonté de réaction rapide ! La réunion d’hier a encore accouché d’une souris... Pardon, autant pour moi, faut reconnaître qu’ils anticipent quand même avec encore une étude, un ingénieur qui travaille pour des moyens de récupération d’eau pluviale, de production électrique autonome. c’est formidable d’envisager, alors que le premier couillon venu en est convaincu depuis vingt ans au moins, que les études mènent loin à condition d’en sortir !

* Mais ils font !.. Ne généralisons pas avec le "tous pourris" si injuste pour l’idéaliste de service ! 200.000 euros, ce n’est pas rien, pour étudier les possibilités de captages qui ne seront pas productifs avant 2020, vu que les 50 premières pages de l’étude traiteront de la nature géologique de l’île depuis que les volcans lui ont donné naissance et que le pavé de bonnes intentions vaudra pour aboutissement, que même la presse sera conviée au lancement de ladite plaquette !

* Les foyers d’infection vous disiez ? Et la tuberculose avec 25 / 1000 concernant le taux de déclaration de la maladie (record de France) avec un bidonville record de France encore, un taux de pauvreté déjà chiffré à 84 % en 2014 !.. Mayotte compte et pas seulement en tant que plus grande pouponnière d’Europe !

* En conséquence, entre la tuberculose et le manque d’eau pourquoi l’autorité de la phagocytose aurait à se préoccuper, pour ces Mahorais, français à 25 % seulement, de la retraite complémentaire ??? Ahah ! ils seront morts avant, ma bonne dame ! 

* Objection votre Honneur ! C’est qu’ils bossent, nos parlementaires ! Après l’épouse, les enfants mineurs, ils ne vont pas tarder à rémunérer le chiot destiné à sécuriser leur mission de représentant du peuple ! Ils ont pondu une ordonnance, un code de la voirie qui vient enfin remplacer celui de Madagascar colonie & dépendances ! Encore faut-il qu’elle passe l’étape de la signature, cette ordonnance... rien ne presse !

Mais sont-ils fiers et beaux, surtout les forts en gueule, n’est-ce pas Le Roux des "sociaux-traîtres" associés du maroquin. A constater votre arrogance, on ne peut plus douter que notre système patine à se regarder pédaler dans la semoule, persuadé que tant que la populace, le troupeau de veaux si choyés en période électorale, croit aux petits oiseaux, tout continuera d’aller bien pour eux ! 

mardi 6 septembre 2016

RETOUR SUR INFOS / LES APPARATCHIKS DU TOURISME A MAYOTTE


Des irresponsables oublieux de l’état d’urgence et incitant des personnes à se mettre en danger osent mettre en avant un salon du tourisme et des loisirs servant avant tout leurs intérêts. Ils se gargarisent, soit dit entre nous, du succès de l’opération alors que le tourisme n’alimente sur l’île qu’une nomenklatura de planqués politiques, leurs familles et leurs affidés !

Pour ceux qui n‘ont pas oublié ce que l‘agression de ce croisiériste senior allemand (février 2013 / col du fémur fracturé) avait de choquant, j’avais déjà souligné combien il était indécent de faire la promo de Mayotte en Allemagne.
http://www.quotidiendutourisme.com/site/destination-un-touriste-allemand-agresse-a-mayotte-70947.html

Pour ceux qui souhaitent la paix entre les hommes et la sérénité indispensable à la découverte d’une île et de ses habitants, j’avais déjà souligné le mépris de ces organes opportunistes qui ne veulent pas voir la saleté chronique de Mayotte !

Que ne se salissent-ils pas les mains à ramasser les déchets avant d’inviter les touristes à venir ?  « La charrue avant le zébu », ils connaissent ?

Que ne tempèrent-ils pas leurs incitations coupables, à l’exemple du préfet ? 
« Le préfet Frédéric Veau déclinait ainsi brièvement les premières avancées du Plan Sécurité, et se posait en conseiller touristique : "Pratiquez les randonnées en groupe, ne portez pas d’objets de valeur, d’originaux de titres officiels et en cas de mauvaise rencontre, ne résistez-pas."» (1)

Ou en écoutant un haut fonctionnaire de l’Éducation :
« Stéphane Planchand, Directeur de cabinet du Vice-rectorat : "Vous serez aussi confrontés aux barrages ou aux blocages de route". Stéphane Planchand concluait ce tableau peu engageant, mais réaliste, par des recommandations anti agression : "Ne laissez pas votre porte ouverte et ne téléphonez pas dans la rue."» (1)

En proie aux extrémismes, notre pays doit se défendre aussi contre ces prêcheurs de bonnes paroles pourtant responsables sinon appointés par la République, à commencer par le premier ministre prétextant qu’il faut s’habituer et ceux qui veulent taire absolument la gravité de la situation. Comment peut-on d’un côté prolonger l’état d’urgence et de l’autre faire comme si, soi-disant pour ne pas alimenter la psychose ?

(1) http://mayotte.orange.fr/actu/mayotte/seminaire-d-accueil-des-nouveaux.html

mercredi 17 août 2016

YOUPPI, LA RENTRÉE ! / humeur (mauvaise)

SINISTRES ET TRISTES CRÉTINS ! 

Plus d’1commune sur 3 facture les rythmes scolaires, jusqu’à entre 20 et 40 € par semaine ! Et il faudrait payer pour des activités intéressantes ou de la simple garderie ! Et que deviennent les communes rurales qui doivent inclure les frais de transports ? 

Dès 2 enfants, ça fait cher et des familles de plus en plus nombreuses arrêtent les frais ! 
Et l’État malmené par des traîtres au bien public, assimilable, sur bien des points, à un marchand de soupe, ne peut que participer à hauteur de quelques malheureux petits pour cent ! (La dotation étant de 30 à 50 € /enfant/an, cela correspond-il à moins de 10 % ?)

Cette réforme est aussi inadaptée pour les enfants que pour les familles. Son but caché serait, par une prise en charge teintée de collectivisme autoritaire rouge-brun, de contrôler une jeunesse dont une marge bascule dans la délinquance (c'était avant la "dérive islamo-terroriste"). C’est ce qui arrive lorsqu’on ne sait plus transmettre les valeurs républicaines du vivre ensemble !
Le mal est même plus profond quand le pouvoir dévoyé n'assure plus sa mission première qui est d‘œuvrer pour son peuple parce qu’il est à la botte des gros intérêts d’une économie corrompue !

Quand donc les TRISTES CRÉTINS refuseront-ils de participer à la mascarade du vote prétendument citoyen, guenille d’une démocratie confisquée ? 

Quand donc les SINISTRES CRÉTINS de l’administration se décideront-ils à ne plus obéir aveuglément à des directives d’un pouvoir toujours plus éloigné des valeurs républicaines (c'est moins confortable d'être résistant que larbin) ? 

Quand donc arracherons-nous les oripeaux désespérants d’une constitution agonisante et triturée par les opportunistes pour les habits brillants d’une VIème République seule capable de ranimer l’élan et l’espérance en l’avenir ?       

lundi 27 juin 2016

OCCITÀNIA !

L'arbitraire regroupe certaines régions et pas d'autres... passez votre chemin, l’État c'est lui ! 
Ce serait pour économiser or, l'oligarchie s'est aussitôt empressée de multiplier les vices-postes de présidents, de vice-vice-présidents et les moins malhonnêtes osent dire qu'on s'y retrouvera, dans dix ans peut-être. Pour vite faire oublier un envers du décor aussi peu reluisant que l'endroit, la clique du monarque-républicain joue à la France éclairant le Monde : demandons donc au "bon peuple" de choisir parmi les noms proposés ! Démocratie quand tu nous tiens ! 
Si la malignité et la prédation politique sont leur fort, les nomenklaturistes sont devenus rares à s'encombrer de culture et d'Histoire. Les nôtres viennent de se distinguer en proposant "OCCITANIE" à Montpellier et à Toulouse ! Peut-être n'y ont-ils vu qu'une référence à ce faux folklore servi l'été aux touristes par une population versatile, se sustentant comme ailleurs en France de pain et de cirque sinon d'un euro de football payé par les impôts ! 
Un pragmatisme hypocrite fait l'impasse sur l'Histoire, la langue, l'accent, la culture, le respect de ce qui n'est qu'une populace, au nom d'une unité monolithique imposée par Paris. Mais quand une minorité de cocus naïfs se pique au jeu et vote majoritairement, et à l'insu de son plein gré, pour une appellation qui défie le pouvoir jacobin, cela rajoute à une crise institutionnelle déjà invalidante.      


OCCITANIE ils ont choisi ! OCCITANIE qu’ils ont dit pour la supra-région voulue par les vassaux des Parigots du mégalo... Hollande et sa clique ne s’attendaient certainement pas à ça ! Une bombe pour sa turgescence... pardon, son état d’urgence et sa jacobino-gouvernance ! Sauf que, comme d’habitude, les autorités peuvent s’arroger le droit de faire dire le contraire aux votes... ils nous firent le coup déjà pour le referendum sur l’Europe de 2005, enterré sans vergogne par un traité de Lisbonne entériné deux ans plus tard. Démocratie quand tu nous tiens ! 
En tant que Languedocien girondin pour plus d'autonomie fédérale vis à vis de Paris, le hasard alphabétique « Languedoc-Midi-Pyrénées-Roussillon » me satisfaisant largement, je ne reste pas moins soufflé par le choix d'une appellation identitaire carrément émancipatrice du pouvoir centralisé !
Vous comprenez, vous foutriez-vous complètement de ce que je pense, que par égard pour notre branche catalane de Perpignan, déjà réduite à « Roussillon » et celle du Rouergue devant se ranger sous l’ambivalence de la signification « Midi », et en n’en pensant pas moins pour Toulouse qui laissa tomber jadis son rang de capitale du Languedoc, je ne vais pas plus voter pour les tricheurs d'en haut que pour une OCCITANIE brute de provocation.
Savent-ils ce qu’ils font ? Faut-il pardonner tant à ceux qui cherchent le bâton pour se faire battre qu'aux gogos qui les confortent en jouant avec leurs dés pipés  ? Doit-on au contraire remercier des idiots utiles sinon les féliciter d’avoir mis les pieds dans le plat, avec tant d'innocence ? 

Patience, pas encore : si la socio-hollandie n'en est pas à une cagade près, le Nord ne se privera pas de toujours imposer son menu si le Sud ne se met pas à crier OCCITÀNIA,  OCCITÀNIA à François II, si piteux, avec son écharpe, quand l'Eire nous le met, son penalty !
Au "panem et circenses" a succédé l'effondrement d'un Empire de Barbares au pouvoir, dira peut-être une Histoire connue pour ne pas repasser les plats !  

illustrations 2. Croix occitane. 1. pays en mal d'autonomie ou d'indépendance, auteur EwenRD...

vendredi 20 mai 2016

CHEF D'ESCADRILLE IL SERA... QUAND LES CONS VOLERONT ! / Mayotte, France en Danger


Lire « Mayotte, française par accident » dans une revue qui se prétend d’Histoire est plus que choquant. 

L’expression, si elle relève d’un truisme lamentable en Histoire, ne peut que se vouloir venimeuse, humiliante.
Si encore l’auteur annonçait un article d’opinion, cela serait recevable. En soi, le désagrément serait qu’une telle provocation ne pourrait donner qu’un affrontement. Tant pis pour l'échange d'idées !
Sauf que le quidam, proférant sa haine, ne décline pas son identité sur la version accessible... Au diable l'olibrius ! Un tel parti pris n’incite certainement à savoir qui a signé, pas plus qu à connaître la suite et encore moins à s’abonner puisque le souci d’objectivité ne semble pas être celui de la revue !


En la circonstance, pour reprendre Schopenhauer mais en espérant toutefois qu’il ne s’est pas entendu dire qu’il est là « par accident », je me limiterai à dire à ce haineux détracteur que sa prise de parole, concernant le partage d’idées «.. est un accident regrettable». 

PS : finalement, après avoir saisi « Mayotte vendue...» ainsi que « société de type colonial », je ne suis pas allé plus loin que la quatrième ligne ! Pas de temps à perdre avec des gens pareils ! 

PS2 : ne voulant pas lui faire de la pub, je ne donnerai les références que par message personnel... 

PS3 : Inutile de préciser que j'ai coché "indésirable" pour les envois publicitaires à venir de la revue !

jeudi 12 mai 2016

MAYOTTE FRANÇAISE, CE N’EST QUAND MÊME PAS L’AFRIQUE DES GRANDS LACS ! / France en danger

Des voyous ont des coupe-coupe, machettes et autres sabres d’abattis (1)... en 1994, seuls les cultivateurs couraient la brousse ainsi équipés, mais pour le rude travail aux champs, seulement. C’était le Rwanda sans le sang... Aujourd’hui, depuis janvier, nous en sommes à quatre morts imputables à des meurtres crapuleux et si la décence n’autorise pas encore à comparer avec le Rwanda (2), notons cependant que si la France s’exposa particulièrement à l’époque dans son opération mitterandienne Turquoise, bien malvenue dans une ancienne colonie belge, ici, en complète négation de ses missions régaliennes, elle brille surtout par son apathie sinon son absence !  Comment pourrait-il en être autrement avec un préfet plus soucieux de rabaisser les mouvements sociaux que de juguler la délinquance ?!?! 

panga d'époque et shombo pidja forgé localement.

(1) le représentant du MEDEF demande un contrôle des ventes. Pourquoi pas, à y être, celle des tournevis et des marteaux ? Sinon, il ne faut pas confondre ces lames longues dont le «panga» avec le «shombo», une palette ronde, certes coupante mais plutôt outil à tout faire, servant à travailler la terre et qui peut être femelle (pidja) ou mâle avec son appendice crochu (gori).
(2) suite à l'expulsion par les locaux des occupants illégaux de terrains, des messages circulent. Ils appellent à refouler les étrangers pour mettre le préfet face aux responsabilités régaliennes non assumées et ce d’autant plus que les procédures de reconduites à la frontière vont être enrayées par des possibilités d’appel, à partir du 1er novembre 2016.
Dans l’autre camp, un plan d’auto-défense sinon de représailles, a été  clairement notifié sur les réseaux sociaux.
Au prétexte que la France serait un pays évolué, le refus de prendre en compte les errances et lâchetés, en premier lieu de l’Etat, relèvent de l’indignité nationale quand, avec ces pauvres gens dormant dehors, ce sont bien des pogroms que nous avons sous les yeux ! 

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté 

mardi 26 avril 2016

MAYOTTE (suite 2) Le Pétrole / La départementalisation / Les militaires.

5. Le PÉTROLE... certes mais en 1976, qui avait idée de ces gisements aiguisant aujourd’hui nos intérêts pour le Canal de Mozambique et les Îles Éparses autour de Madagascar. Dans une perspective historique, la route du pétrole a pesé sur les options nationales : ce fut le cas lorsque Mayotte a voté contre l’indépendance en décembre 1974, alors que le Canal de Suez était fermé. Il le resta huit ans, jusqu’en juin 1975. Ainsi le 8 février 1976, lorsque Mayotte décida de son maintien au sein de la République Française, la route du pétrole n’impliquait pas obligatoirement le contournement de l’Afrique (seulement pour les tankers de grande capacité). Toujours à propos de ce fameux approvisionnement, comment interpréter le « lâchage » par la France du Territoire des Afars et des Issas, autrement stratégique, à l’entrée de la Mer Rouge, Djibouti accédant suite à un référendum, à l’indépendance (juin 1976) ? 
6. LA DÉPARTEMENTALISATION comme récompense «électoraliste» ? L’intérêt des urnes a peut-être compté lors de la présidentielle de 1974 lorsque Giscard promit la nationalité à tout le monde, et pour les Comoriens sur la voie de l’émancipation et en tant que consolation pour les Mahorais potentiellement largués. Il n’est pas inutile non plus, de rappeler que même si le président a des pouvoirs de monarque, on ne peut lui devoir une départementalisation constitutionnellement prévue par la loi (demandée par les Mahorais depuis1958).

7. LES MILITAIRES.
Quant à la base militaire de choix, il n’est pas faux de dire qu’elle a présenté une solution au repli forcé de Diego-Suarez (1), les légionnaires partant dès 1973 et la marine en 1975.
Rappelons néanmoins que la location pour la base à Djibouti correspondait par le passé à environ 50 % du PIB du nouveau pays. L’expression « base militaire de choix » me semble donc toute relative même si la situation géographique permet de veiller sur les Îles Éparses réclamées depuis 1973 par Madagascar et aussi de tourner de « grandes oreilles » vers l’Afrique, depuis la Petite-Terre, le « réduit français ».
Pour ce qui est du service Militaire adapté (SMA), il concerne tout l’Outre-mer, DOM et TOM confondus (sauf St-Pierre & Miquelon et Wallis & Futuna ?). 

(1) Didier Ratsiraka à l’origine de "la mise à la porte" a, par la suite, passé pourtant 11 ans à Paris, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine baptisée "Villa Madrid".
2013. La France l’utilise pour le coup d’État chassant Ravalomanana pro-américain.
Février 2015 : il semblerait qu’on ait compliqué l’obtention des visas pour toute sa famille, à l’occasion d’un voyage sanitaire en France.




photo autorisée Commons wikimedia / Îlots Choizil / auteur jeRome.
A 70 kilomètres seulement des côtes d'Anjouan. 

lundi 25 avril 2016

MAYOTTE SUITE / ÉTAT DE DROIT ET REFERENDUM...

photo archive 2011 / commons wikimedia / auteur Lebelot


3. LA POLICE N’A PAS TOUS LES DROITS...
Mars 2015, l’adjudant Roumiantseff, coupable du tir de flashball contre le petit Nassur a été condamné aux Assises, à deux ans de prison avec sursis, le Civil devant se prononcer ultérieurement sur les dédommagements.
Note : un jeune manifestant qui avait failli perdre un œil à Montreuil, dans des circonstances similaires, avait fait l’objet, de la part de la presse nationale, d’un empressement tout autre http://leplus.nouvelobs.com/contribution/205863-faut-il-un-mort-pour-que-les-medias-s-interessent-a-mayotte.html

4. UNE CONSULTATION, UN REFERENDUM DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNELLEMENT ENCADRÉ
« Rappelons qu’en aucune manière, les Français n’avaient été consultés avant la départementalisation de Mayotte. »
N’en parlez pas comme si cela relevait d’un abus de pouvoir antidémocratique ! Est-ce que les Français ont été appelés à se prononcer sur le rattachement de Nice, de la Savoie, de Tende, de la Sarre (qui n’a pas voulu) ? Avaient-ils aussi leur mot à dire lorsque St-Pierre-et-Miquelon a choisi la départementalisation  puis a préféré revenir au statut antérieur ? Votre affirmation tient d’une interprétation dangereuse et heureusement que la Constitution n’autorise pas le pays à se prononcer sur l’autodétermination d’une de ses composantes. Sur le mot même «autodétermination», le 8 janvier 1961, De Gaulle a bien appelé les Français à dire s’ils étaient d’accord pour que l’Algérie décide de son devenir... ils ne leur a pas demandé de décider pour elle !  

photo commons wikimedia / auteur David Stanley (Canada)

dimanche 24 avril 2016

MAYOTTE, LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR L’ÉGALITÉ CITOYENNE / Mayotte, France en Danger

Le 23 avril, Galil Agar a écrit un article sur Mayotte :

http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/

Merci pour cet article très travaillé démontrant la légèreté coupable avec laquelle la France traite son Outre-mer (loin des yeux, loin du coeur) même lorsque celui-ci conteste légitimement pour l’égalité citoyenne, ce qui est le cas de Mayotte. Comme lors des 47 jours de grève générale contre la vie chère, le mauvais rôle ne revient certainement pas à une population revendiquant seulement la dignité qui lui est due.   

Quelques remarques et bémols aussi, sans que cela ne remette en question ce qui nous unit...

1. LES NUITS DEBOUT «  (le non-événement de la visite de l’inénarrable Alain Finkielkraut…) »
A titre accessoire, c’est un peu déplacé de rappeler un épiphénomène en ces termes puisqu’une assemblée réfléchissant à un changement de paradigmes étatiques, à vocation constituante, est en contradiction avec elle-même lorsqu’elle refuse d’entendre un philosophe et pire, le chasse. 

2. LE COUVERCLE SUR LA COCOTTE.
Le mépris et une certaine suffisance persistent d’autant plus quand les infos ne remontent pas au niveau national. Tant que l’étouffement, le manque de résonance n’exposera pas les manquements de la puissance publique, celle-ci, toute en dissimulation et, nous l’espérons, avec mauvaise conscience, persiste à revendiquer la paternité de ce qui n’a progressé souvent que par la force des choses. Il s’agit de quelques évolutions inhérentes liées à l’essence même de la vie ainsi qu’au temps laissé au temps, ce dernier ne pouvant par ailleurs, et presque à 100 %, qu’envenimer les problèmes. 

photo autorisée : commons wikimedia / tract Nuit Debout / auteur nieddu vladimir

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 11 avril 2016

LA GUERRE CIVILE OU LA GUERRE DE LIBÉRATION ? / Mayotte & la France en Danger.

Ce matin, nombre de barrages sauvages sur l’île ! Les « jeunes », sinon les voyous... mais quand le pays en fait encore moins ici qu’en métropole contre le chômage, force est d’accepter que la situation délétère ne peut que générer de l’incivilité, des troubles, des violences, du sang. Ainsi une délinquance criminelle vient aussitôt parasiter un mouvement de protestation syndicale exprimant clairement que depuis les semaines de contestation contre la vie chère en octobre-novembre 2011, rien n’a changé.
La situation est d’autant plus grave que le département (en titre et pas dans les faits...), tenu d’honorer immédiatement ses devoirs (impôts exagérés par exemple vu que l'assiette ne touche que les contribuables enregistrés) devrait accepter que les droits ne se trouveraient pas à s’appliquer entièrement avant 2025 (plan PS !) voire 2037 (promesses UMP !) !!! (Dehors le PSUMP !). 

Après l’alarme lancée par l’ancien député n’hésitant pas à parler de « GUERRE CIVILE », mais notre pays et ses « institutionnels » sont plus prompts à jeter la pierre sur les lanceurs d’alerte en niant le détraquement dénoncé parce qu’ils en sont, tout simplement, largement coupables, un élu de Mamoudzou embraye en parlant de « GUERRE DE LIBERATION » ! (il est à l’antenne de Kwezi, ce matin...) 

Et quand l’État, par la bouche d’un de ses servants (déplacé d’office à l’Outre-Mer pour avoir critiqué en 2014 !), même s’il ne fait que semblant de dire tout ce qu’il ne faudrait pas dire ( «Tout ce qu’il ne faut pas dire ! » 2016, le titre de son livre) sort par force de son silence "institutionnalisé", nous ne pouvons que mieux considérer les menaces potentielles, seraient-elles plus qu’inquiétantes !  

http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions/jt-du-soir-en-francais de
 
Dans l'esprit, pas à la lettre ; pour cela écouter les minutes 9‘50 à 11‘50.
Le général Bertrand Soubelet du commandement de gendarmerie outre-mer : « Les moyens que nous avons à Mayotte sont à peine suffisants pour faire face aux problèmes de la délinquance à Mayotte, aux pbs de sécurité.../... Mayotte est soumise à une immigration extrêmement importante dont les contre-coups se font sentir jusqu’à la Réunion.../... une mission.../... rapport accablant : Mayotte situation extrêmement difficile, les moyens sont à peine suffisants kwassas quotidiens et quand le travail administratif se fait, le travail sur le terrain ne se fait pas.../... tout ce qu’il ne faut pas dire...»

lundi 28 mars 2016

NON, NON, NON, NON, IL N'EST PAS MORT CAR IL SOUFFLE ENCORE ! (bis) / Fleury d'Aude en Languedoc


Suite aux articles « QUI TROUVE LE CERS PERD LA TRAMONTANE... I & II d’octobre 2013, la défense de l’identité audoise impose d’exposer, au fur et à mesure qu’ils la confortent, les arguments contre une globalisation détestable parce que le consumérisme intéressé qu’elle impose va de pair avec le dénigrement du particularisme culturel.
Plutôt que d’alimenter en commentaires les articles concernés (accessibles d’un clic sur les liens ci-joints), un extrait de la REVUE FOLKLORE 1972.
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/692089987470599:0
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/696016180411313:0
Sous la plume de P. Andrieu-Barthe, à propos des vents de l’Aude en aval de Carcassonne, nous pouvons lire :
 

* «...un vaste couloir où les vents acquièrent la vitesse de courants d’air...» définissant, vers le Lauragais, la plaine minervoise qui se resserre entre la Montagne Noire et les Corbières.
 

** «.../... Le rival du Marin est le Cers.../... que les Romains, par crainte, déifièrent.../... Dans la plaine Minervoise toute habitation comporte une orientation, une muraille ou une haie de cyprès pour se défendre du côté du Cers et non du Marin... ».
 

*** «.../... Après la Toussaint s’installe habituellement une période de marin froid. Le Cers glacé règne ensuite en hiver et surtout au printemps où il effeuille impitoyablement les pétales des précoces amandiers, mais durant l’été, il tempère agréablement la chaleur, caressant et léger...».
 

**** «.../... La Tramontane reste localisée en Roussillon. Il faut arriver à Montpellier pour entendre parler du Mistral... »
 

***** «.../... Détestés des étrangers venant de pays plus calmes et qu’ils tourmentent, ils sont familiers aux autochtones qui, en fulminant sans cesse contre eux, ne peuvent s’en passer. S’ils viennent à se calmer, on entend dire : "On ne respire pas, il n’y a pas d’air" ou, dans le cas contraire : "Il fait bon, il fait de l'air".

diapo François Dedieu vignes et pins à l'automne. 

jeudi 25 février 2016

CHANGEMENT DE GROUPE AU LYCÉE DE SADA ! / Mayotte, France en Danger


Lundi, un employé du lycée sûrement en chômage technique vu qu'il faisait ses courses à la supérette du coin a expliqué que le transfo ayant explosé, ils ont dû se rabattre sur l'alimentation de secours... 

Celle-ci ayant rendu l'âme ce qui explique que le groupe n'ait pu ronfler dès la coupure d'électricité, ils ont été secourus par une Colas éminemment philanthropique (1) (comme lorsqu'elle persiste contre vents, marées et saisons des pluies à mettre du goudron autour des nids de poule!) qui a prêté un générateur. 

Contrairement aux publicités qui promettent des dizaines de milliers d'heures, tout a bloqué après 120 heures. Néanmoins après quelques rugissements, un nouvel engin a pris le relais... Moins puissant il est à peine plus insupportable pour les aigus. 

Suite à un coup de fil au lycée, une habitante du quartier a appris qu'on en aurait encore pour une bonne semaine à patienter. 

Rappelons que si cette solidarité de notre part est naturelle, ce qui reste insupportable est l'attitude grossière d'un chef d'établissement... Même si les illusions sur le dévouement de l'administration ont fondu depuis longtemps, on se demande comment, sur ces bases là, on peut se prévaloir d'instruire et d'éduquer la jeunesse... 

(1) multinationale du BTP, synonyme, ici, pour les routes de cherté puissance 3 : 
* 3 fois moins de camelote... 
** durant 3 fois moins de temps... 
*** facturée 3 fois plus cher !
 
PS ; le générateur ronfle aussi la nuit pour la clim et le confort des cadres (direction, gestionnaire), la tranquillité du voisinage passant naturellement après...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

dimanche 14 février 2016

POUR CARNAVAL, LA SOUPE A LA GRIMACE (1)... / Fleury d'Aude en Languedoc

Charité bien ordonnée dit-on... sauf qu’à Fleury, visiblement, nous en resterons à ressasser des souvenirs des carnavals d’antan... A ce jour, c’est l’indigence complète sur les pages municipales. Les rues en fête sont plus légitimes sans doute... Et entre nous, pour quelle fête ?

A Salles, si le carnaval est célébré en mai, bien après la bataille, le référencement informatique fait vraiment mauvaise impression... Les premières pages suggérées, en effet, sont d’un effet... morbide ! En cause, ces velléités de blog et de page facebook mort-nées dès 2011, le jour même de leur création ! Le fulgurant irresponsable en question ne pourrait-il faire preuve d’un bon geste en effaçant tout ?

A Lespignan, si la mairie classe son carnaval et la "Corbeille Jolie" dans les « temps forts » de la commune, les dragées, les quatre hauts de forme et les cannes à pommeaux ne sauraient nous faire oublier les meuniers et la bufatière (la danse du soufflet) des années 70... Obligé de regagner Lyon, le sourire plutôt forcé et le moral dans les chaussettes, je devais faire bonne figure pour passer au pas les nuages de farine et les masques moqueurs... Et que dire quand tout un passé se retrouve soufflé avec la démolition de la cave coopérative qui exposait ses jolies grappes au soleil couchant ? Dois-je ajouter, au comble de ma déprime, que me reviennent aussi les trognes rubicondes des Belges en goguette, ceux du jumelage, dans un pays de cocagne où le vin coulait de source ? Que reste-t-il sinon une journée de vendanges à l’ancienne ? Bien sûr que c’est bien pour les jeunes... Bien sûr que j’en deviens odieux... mais pour nous qui avons vécu cette époque et goûté, entre parenthèses, un fameux merlot d’ici, même s’il nous reste l’orchestre sous les platanes devant l’école, c’est surtout la boule dans la gorge qui ne passe pas...

A Vinassan, le site de la mairie annonce le carnaval dans sa galerie de photos... je cherche encore même si j’apprécie, en passant, la jolie collection sur les vendanges et encore une coopérative aujourd’hui disparue !.. Le "sang de la vigne" sans doute... (2)

A Armissan, après des carnavals à vélos (sic), le comité des fêtes a œuvré, en 2014, pour relancer la danse traditionnelle de la bufatière. Hélas, l’année 2015 a déçu avec une petite trentaine seulement de costumés en rouge et blanc et trop peu de monde pour les fêter le long des rues. Pour voir une belle affluence, il faut faire défiler les  photos des carnavals du début du siècle (jusqu’en 1920) avec calèches, chariots et chevaux !
http://www.armissan.eu/gallery.php

A Coursan, loin des « grandes heures » louées par Jean Camp, ils font seulement la pub pour le carnaval de Narbonne (3) !

Narbonne a calqué son carnaval sur le calendrier religieux. Le ROI DE LA MUSIQUE était le thème de cette année avec élection de la reine, une dizaine de chars et 500 carnavaliers, etc. http://www.narbonneenfete.com/accueil.html

A Espéraza (4) où la ville illumine la dernière cheminée d’un glorieux passé industriel (chapeaux, chaussures, plastiques, isolants), la sortie des ermites (chemise de femme, chapeau melon, noir de fumée sur le visage et maquillage au charbon) marque le carnaval depuis 1930. Le lendemain du mercredi des Cendre, accompagnés de musiciens et d’un répertoire d’airs choisis, ils passaient dans les ateliers pour chiner les filles et les patrons chapeliers. Le vin chaud, le cocu promené sur un âne, une croix où pendaient saucisses et saucissons faisaient partie de la fête. S’ils font encore le vin chaud, est-ce toujours dans le pèirol de 50 litres ? 

A Quillan,  c’est au printemps. Carrément en avril, hors délais, hors sujet même, et les costumes qui y sont particulièrement soignés ne tempèrent pas mon sentiment.
https://www.facebook.com/FecosDeQuillan 

Carnavals perdus, retrouvés puis reperdus comme à Fleury, Salles, Armissan, Lespignan et malencontreusement, à Carcassonne aussi où la municipalité n’a rien voulu savoir alors que depuis le retour de Carnaval en 2011, la fête allait crescendo (passo-carriéro (5), jugement, crémation, bal masqué).


Avant de me laisser aller à ne plus trouver grâce à des carnavals manquant de spontanéité, plus que pour ces cavalcades et autres corsos fleuris des beaux jours retrouvés mais qui ne valent pas symbole, je vais d’abord chercher du réconfort avec des festivités qui elles, durent et perpétuent une tradition d’optimisme, ancrée dans la nuit des temps et si importante pour se projeter dans le futur... Au moins, avec ces carnavals vrais, nos souvenirs de Fleury peuvent-ils reprendre leurs couleurs. 

photo et vidéo autorisées / Le Poulain de Pézenas en Hongrie !
https://www.youtube.com/watch?v=NTZzbX8fCZM 

(1) Avertissement préalable : attention à ces prestataires de services (à titre gracieux j’espère) qui annoncent «Toutes vos informations locales à...» et qui, avec une même page et de mystérieux beignets de carnaval, changent seulement le nom de la localité !
(2) à Vinassan des lotos, dont deux dits « des pantigues », jusqu’à la fin du mois de mars !
photos coopé de Vinassan http://www.vinassan.fr/module/9,,26/detail/4/u_vendanges_d__039antan.html
(3) à Coursan le loto existe encore ! / 16 quines, 4 cartons pleins, 10 € les 6 cartons.
https://www.facebook.com/257723454273782/photos/a.270694056310055.64514.257723454273782/1044244152288371/?type=3&theater
(4) à Espéraza, le loto existe encore ! (GRAND LOTO DE LA FERIA ce soir à 21 h / 14 quines, 4 cartons pleins / lots divers dont jambons / 10 € les 3 cartons) ! Plus cher qu'à Coursan !
(5) plutôt un défilé en sens unique même si les taquineries, le lancer de confettis ou de farine ont quelque chose de commun avec le passo-carriéiro, cette promenade au soir des beaux jours, en allers et retours, manière, pour les adultes souvent en couples, de se "passéjer", de voir "le mouvement", de saluer, d’être vus aussi par ceux prenant le frais sur les perrons et devants-de-porte... L’occasion bien sûr, pour les uns et les autres, de commenter, avec tout ce que l’affection et la médisance peuvent inspirer, plus loin, à voix basse, après la rencontre et les échanges claironnants.
Ce passo-carrièiro est aussi pratiqué par la jeunesse, le dimanche ou lors des fêtes. Pour le groupe des garçons, il consiste à croiser celui des filles, à plaisanter, à lancer des piques, à provoquer. Les filles, elles, répondent et se moquent allègrement... C’est une approche parfois à l’origine de liaisons, de mariages à venir.
Pratiqué aussi par les garçons seuls et souvent tard dans la nuit, quand les cafés ont fermé... Après quelques tours du village en suivant l'ancienne ligne des remparts et des portes, il y en a toujours un qui propose un tour de plus !
Pour les vendanges et sûrement parce que nos amis espagnols venaient en nombre, après la toilette de fin de journée, se formaient aussi les groupes de filles fraîches et de garçons brillantinés, enhardis dès le noman’s land entre la dernière ampoule du village et la nuit... (vers 1964, les néons)
Tout ça pour dire qu’ils sont bien gentils, à Carcassouno, de parler de passo-carrièiro alors qu’il s’agissait d’un défilé ! Il n'empêche : ils ne méritaient pas d'être ainsi traités par la mairie !

vidéo autorisée / Le Poulain de Pézenas en Hongrie !

https://www.youtube.com/watch?v=NTZzbX8fCZM  

vendredi 12 février 2016

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR / Mayotte, France en Danger !

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR
un peuple qu’ils voudraient faire taire en confisquant toujours plus de démocratie !
 
Reparlons des écoles...
A Marseille, suite à une pétition (au moins 15000 signatures) concernant le mauvais état des écoles des quartiers nord, le froid insupportable en hiver (le chaud à Mayotte), les trous dans le sol, l’amiante dans les structures, le manque de chaises, les rats qui courent ou dont les viscères dégoulinent du plafond (à Mayotte, des chats, en plus, enfermés sciemment dans une armoire pendant les vacances), de vieux préfabriqués (à Mayotte, on en promeut des neufs en ce moment, manière de construire...), plafonds qui s’écroulent (à Mayotte, ils se font défoncer par les cambrioleurs), les cafards (ici, on ne les compte pas...). 

A Marseille, Gaudin qui espère que l’enseignante lanceuse d’alerte sera sanctionnée pour manquement au devoir de réserve, se voit forcé de réagir. Son adjointe vient à sa rescousse en faisant état des 31,6 millions investis en 2015 dans les 444 écoles et de 1,4 millions supplémentaires pour petits travaux urgents, sans oublier
les 2,5 millions mis à disposition par le ministère de la ville. S'il est noté entre parenthèses que le vandalisme augmente la note (à Mayotte aussi), il faut ajouter une rallonge de 9 millions sur trois ans (3 par exercice), annoncée pas plus tard qu'hier par le maire de Marseille. 

Totalisons, à titre de comparaison, puisque, au moins depuis hier et contrairement à certains, nous savons compter jusqu'à 24, soit le nombre d'heures réglementaire dans les écoles publiques !

31,6 + 1,4 + 2,5 + 3 = 38,5 millions d’euros pour 444 écoles, soit 38,5 / 444 = 86.711 euros par école.
Pour les 189 écoles de Mayotte sur la base de l’annuaire dont nous dénoncions la teneur hier, cela ferait
86711 X 189 =  16.388.379 €, OUI 16 millions et quelques !

Est-ce ce qui est dépensé ici alors qu’ils se gargarisent des 10 millions en constructions sinon réhabilitations, des 350 classes sorties de terre sinon remises à neuf et qui ne relèvent que de la plus malhonnête propagande !
Ce qui est certain est que tous les institutionnels, à commencer par le préfet et les hauts fonctionnaires, et non sans la duplicité des élus, entretiennent le flou pour tenter de camoufler leur incapacité, leur manque de volonté, la radinerie des pouvoirs publics au détriment, qui plus est, de la jeunesse.
 
Par contre, dernièrement encore, les médias locaux relevaient que le CESE* régional, un organisme qui n’a qu’une voix consultative, coûtait lui, 62 millions par an aux contribuables de Mayotte ! 

Maintenant, chers administrés, vous pouvez toujours attendre que le préfet reprenne en boucle ces 62 millions, en s'exclamant "MAYOTTE ! MAYOTTE ! MAYOTTE !" tel le cabri sautillant si bien décrit par feu le premier président de la Vème république, Charles de Gaulle !       

* De Gaulle qui avait proposé de jumeler le Conseil Economique et Social (aujourd'hui Environemental, ça fait bon poids pour le même prix) avec le Sénat n’a pas été suivi et a démissionné suite à son échec... Bel exemple de manipulation des électeurs, ces mêmes moutons qui apportent toujours leurs votes aux corrompus incrustés déshonorant le pays...