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jeudi 2 juin 2016

L'ETAT REPREND LA MAIN / Mayotte en Danger

De nombreux villages illégaux (favelas de tôle et de bambou...) ont proliféré depuis des années autour des localités de Mayotte. 
Sur un champ de bataille où les émeutiers eurent le dernier mot voilà quelques jours, avec un camion et un tracto-pelle brûlés, une centaine de policiers et gendarmes expulsent des occupants illégaux en vertu d'une décision de justice datant... de plusieurs années. 
Coresponsable de la situation dans l'archipel alors que 20.000 autorisations de séjour ont été trop facilement accordées aux étrangers de Mayotte par les autorités françaises, pour ne parler que de 2015, l’État comorien est mis face à son inertie plus que coupable... Si la proportion de BMW dénote de l'enrichissement louche de certains, les aides, entre autres, de l'Europe, de la France, de la Chine semblent n'avoir pas profité à une population abandonnée. Pire, celle-ci est encouragée à émigrer vers Mayotte, au motif d'une prétendue occupation illégale par la France balayant trop facilement le droit des Mahorais à disposer d'eux-mêmes.     

SOURCE :

06h58 : Le nouveau Préfet semble t-il veut rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire et bannir toutes les zones de non droit.
A ce titre, une opération coup de poing a été lancée ce matin sur la colline entre Tsoundzou et Passamainty. On nous indique que plus d’une centaine de militaires sont sur place sur les deux versants afin de procéder aux expulsions et de faire respecter la décision de justice. Le préfet avec sa directrice de cabinet ainsi que Bacar Ali Boto premier adjoint au maire de Mamoudzou sont sur place pour superviser les opérations.
Les habitations sont donc vidées de leur habitants sans violence, un homme aurait été arrêté pour recel, les forces de l’ordre on retrouvé du matériel high tech dans son banga.
On nous informe qu’un bulldozer vient de quitter Mamoudzou, direction Tsoundzou sous escorte policière.
Restez bien évidemment à l’écoute de Kwezi FM.

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

samedi 6 février 2016

MERCI D'ETRE SOLIDAIRES !

https://www.change.org/p/president-de-la-r%C3%A9publique-collectif-des-citoyens-inquiets-de-mayotte?recruiter=481313022&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Le préfet a avoué hier + 51 % de délinquance entre 2014 et 2015 (cambriolages ? avec violences aux personnes ? à préciser) .

AMIS DU MONDE ENTIER RESTONS FRÈRES ET SOLIDAIRES ! SIGNONS !

mercredi 30 septembre 2015

LES TOUTOUS, LES TOUTOUS, LES TOURISTES... / Mayotte, France en danger

    Pour parler du problème du tourisme à Mayotte plutôt que d’endurer ceux qui s’en gargarisent en tant que solution, relevons que lundi, la télé d’État a passé un sujet pour tranquilliser les esprits mais qui, a contrario, est venu renforcer des craintes hélas fondées. En outre, ce matin encore, une info exposait les projets d’avenir concernant la baie des tortues de Boueni, entre la sortie de terre d’un quatre étoiles et la réhabilitation de la ruine existante ! En amont, il faut absolument dénoncer l’enfumage de ces structures redondantes (État, Région, Département) telle le Comité Départemental du Tourisme à Mayotte. Une excroissance aussi ronflante que stérile... Entendons-nous, l’intention est plus de ramener sur terre que de jeter le bébé avec l’eau du bain ! Il en va de nos impôts et de la défiance désormais générale concernant leur utilisation.

    Ainsi, dans un passé récent; les actualités locales ont couvert ce qu’elles ont pris et voulu faire prendre comme un évènement d’importance, à savoir le énième salon du tourisme !
    Super, formidable ! Vous les auriez entendus piailler d’enthousiasme pour la fréquentation doublée en un an, multipliée par dix sur je ne sais quelle période, sur l’énergie et l’esprit d’initiative dans le but de faire mieux sur trois jours, par exemple, toujours avec une nocturne ! Vous les auriez entendus, faux modestes, parler de visiteurs béats devant les plats et boissons proposés : “On s’est régalé !”. Bien sûr leur objectif premier est de parler du tourisme, sauf que, pour le dire net, en se prévalant des visiteurs au salon, ils font penser à une jolie pub sur le confort et l’équipement d’une voiture qui n’aurait pas de roues ! Que font-ils sinon brasser du vent dans une promotion irresponsable et des gesticulations ubuesques ? Ils devraient avoir honte d’aller se faire mousser dans les médias tant le contexte est difficile, peu réjouissant et carrément inquiétant ! 

    La situation est difficile, depuis longtemps, à cause du billet d’avion (1)... une simple recherche en parallèle à cet article me donne par exemple :
* croisière une semaine Seychelles, pension complète : 1000 euros depuis Paris.
* croisière une semaine Mayotte, pension complète : 5000 euros, vol non compris !
Si force est de constater que la faible demande implique des prix forts, est-il utile de commenter plus avant ?
    La situation est peu réjouissante quand on constate que Mayotte est une poubelle à ciel ouvert et même si on veut croire que cela pourrait changer... 

    Et pour plomber le tableau, une insécurité grandissante est à déplorer : les locaux la subissent au quotidien au point que certains font leurs valises, les visiteurs aussi sont touchés ! Je pense à la hanche brisée d’un croisiériste, un sénior allemand attaqué sur les hauteurs de la Convalescence (suite à des incidents Mayotte a été déprogrammée des croisières en 2010)... Je pense à la mère d’un militaire cambriolée chez son fils ou à cette touriste attaquée à la cascade de Soulou... Est-ce perfide de rafraîchir la mémoire de nos tartuffes du tourisme ?  


    On ne peut pas les croire lorsqu’ils affectent une prétendue lucidité ! Ils ont dû voir aux infos, pas plus tard que lundi, ces images plus inquiétantes que rassurantes d’une troupe de randonneurs au mont Choungui, encadrée par des gendarmes ! Savent-ils qu’il ne faut plus s’aventurer en brousse seul ou en petit groupe, que les plages sont dangereuses parce que les mauvaises rencontres se multiplient ? Ils ont beau jeu de reprendre une remarque du directeur des Iles Vanille (encore une structure qui ne doit rien nous coûter !) : “Il ne faut pas que les déchets, les agressions soient une excuse pour ne rien faire !”. Gonflés les beaufs ! Si encore ils avaient la franchise de reconnaître que dans ce domaine comme tant d’autres à Mayotte, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, cela devrait-il remettre en question ce que la gestion du tourisme impossible leur rapporte ! Cette catégorie de parasites croit-elle continuer à profiter sans remords, quand le guignol en question élude en disant travailler pour que le touriste en escale dépense plus de 60 euros en moyenne : “ ... je peux assurer que nous allons convoquer le club croisière pour que les décisions soient collégiales... “... sous-entendu “cela ne se fera pas sans nous”... Sûr que pour se payer sur la bête (la République), ils sont forts !
   
    Ne soyons pas sourds, il faut ouïr ce que cette coterie réjouie veut nous faire gober en émettant qu’une offre plus étoffée de la culture mahoraise serait un plus pour appâter le voyageur ! Seraient-ils hypocrites ou assez cons pour y croire, eux qui conviennent, serait-ce d’une petite phrase rapide que “...les hôtels ne sont pas venus...” (au dit salon) ? En attendant, ce matin, nous apprenions sur Kwezi FM que les autorités donnaient la priorité à la réhabilitation des ruines de la baie des tortues plutôt qu’à l’érection d’un quatre étoiles surréaliste ! Le journaliste a quant à lui eu le mérite d’ajouter son grain de bon sens en concluant qu’à son avis, tous les projets étaient enterrés et que rien ne verrait le jour.
    Ne soyons pas aveugles, tant qu’une autre clique se déplacera pour légitimer, serait-ce à l’insu de son plein gré, ce qu’elle devrait, au contraire, réprouver, tant qu’elle ne se prendra pas en main pour une République qui lui appartient, les profiteurs du système continueront à nous emberlificoter !       

(1) un prix excessif d’abord pour la clientèle captive que forment les ultramarins, un coût prohibitif toujours en contradiction avec la notion de continuité territoriale, mais pas avec une certaine “harmonie” entre les instances étatiques et les acteurs économiques... comprenne qui pourra...  

crédit photos : 1. Mayotte, plage / commons wikimedia_/ auteur mwasimba.  
2. Mayotte Labattoir_Market_ by David Stanley from Nanaimo, Canada via Wikimedia Commons - httpscommons.wikimedia.orgwikiFi

mardi 17 février 2015

LES POTENTATS ATTAQUENT EN MEUTE ! Restons vigilants ! / Mayotte en Danger

Un terrible marasme sociétal, moral, englue Mayotte. Encore ce matin, un docteur invité à Kwezi déplorait qu’il n’y ait que 12 lits dans un service de l’hôpital pour 300 000 habitants, que plus personne ne peut et ne veut venir travailler ici, que les braves gens vivent en cage alors que les délinquants nuisent en toute liberté ! Un autre docteur n’a-t-il pas été condamné à 2000€ d’amende pour les quatre baffes administrées au jeune voleur pris en flagrant déli ? Parallèlement France Mayotte Matin insiste sur « l'imbécillité administrative » qui va arriver à faire couler le seul secteur porteur de l’île, l’aquaculture.
Néanmoins, aveugle, sourde, autiste, serait-ce sur un autre plan, la représentation de l’État n’a de cesse que d’enquiquiner illégalement les mairies pour qu’il ne soit pas dit qu’ils n’ont pas réussi, pour des principes surtout monnayables en primes et certainement pas pour l’intérêt général, à mettre en place cette foutue réforme des rythmes scolaires !
Pour prolonger l’article de FMM de ce 17 février 2015, le préfet, digne successeur du gouverneur de’époque en tant que régent de Mayotte, reprendrait la main sur sa subalterne du vice-rectorat à propos des aménagements à la réforme là où elle ne peut s’appliquer...
Aux ordres, Costantini, la vice-recteur a communiqué au GAD (Groupe d’Appui Départemental) que pour « un suivi de l’application des rythmes... /... un nouveau groupe va être constitué ». Ce GAD doit accompagner les collectivités... et l’on reparle du PEDT (Projet Educatif Territorial sauf qu’ils ont vu trop tard que ça donnait PET d’où le « D » de même origine !), ce plan devant être proposé par les mairies DANS LA PLUS GRANDE ILLÉGALITÉ INSTITUTIONNELLE... et blablabla et blablabla...
Très symptomatique du fonctionnement de notre clique administrative : après le comité Théodule, on crée le contre-comité Ursule... plus on est de nuls, plus on... Ils veulent que ça marche en mettant un emplâtre sur la jambe de bois plutôt que de ménager l’autre patte dans un exercice complètement illégal de leur médecine !
La nomenklaturiste de l’enseignement (qui ne fera pas long feu... de toute façon même les bons ne font que passer !) veut « des conditions optimales pour la réussite des élèves »... Si ce n’est pas enfoncer des portes ouvertes, peut-être aurait-elle l’idée d’importer de la moutarde pour le cataplasme sur la jambe de bois !
Le stakhanovisme antérieur de la dite nomenklaturiste (qui, entre parenthèses, vient de toucher 10.400 euros de rallonge pour « manière de servir ») basé, à l’entendre, sur les Conseils d’Écoles (encore une fumisterie sous des atours démocratiques, soit dit entre nous...) se retrouve donc relayé par le GAD en question... Elle nous prend vraiment pour des nyombés (vaches qui sont l’équivalent de nos ânes dans une expression raciste pour nos animaux) lorsqu’elle parle de « pérennisation des moyens » avec un État en faillite (Fillon fit sensation avec cette expression...).
Pour mieux considérer les problématiques de Mayotte, ouvrons-nous sur ce qu’il en est en métropole, dans une localité de 3000 habitants dans l’Aude. Voici ce qu’en dit le maire, dans « parole d’élu « (p. 2) et « perspectives 2015 et au-delà p. 3 (Journal municipal / février 2015) http://fr.calameo.com/read/0018616582f60b86fac93

« ... La crise économique sévère conjuguée aux baisses importantes des dotations de l’État... »
« ... le désengagement progressif de l’État (70.000 € de DGF, Dotation Globale de Fonctionnement en moins en 2014 et 170.000 en 2015) conjuguées aux surcharges que sont les coûts des rythmes scolaires et les pénalités de retard pour manque de logements sociaux (95.000 €) grèvent sérieusement notre budget... »
 Je crois que la part d’un maire conciliant, respectueux de l’Etat, ces propos ne relèvent pas d’une opposition systématique et négative aux gouvernants ! Et à Mayotte « Viva la Pepa ! » ? Qu’on nous dise donc de quelle solidarité nationale nous bénéficions en tant que laissés pour compte, pour que nos responsables démontrent un activisme aussi crasse et déplacé, fait de promesses inconsidérées ! Vraiment pas la peine de nous saouler avec ces GAD, PEDT et autres EPCI. Le problème est qu’ils ne sont pas gens à s’honorer de reconnaître qu’ils se sont trompés ou qu’ils ont voulu marcher plus vite que la musique... Vous me direz que lorsqu’on a à la tête de l’État un menteur patenté...
En attendant, après les avoir renvoyés dans les cordes à la rentrée puis au deuxième round (vacances d’octobre, quand la vice-recteur est allée manœuvrer en douce à Boueni... en court-circuitant le Conseil d’Ecole !), alors que l'administration et ses apparatchiks feignent de ne pas reprendre le combat en janvier, pour un troisième round qu'ils voudraient engager le 20 mars, en mettant en avant Théodule et Ursule, qu'ils prennent garde de ne pas recevoir le gnon devant les ramener à une vraie gouvernance... Ne soyons pas partiaux, c’est à des efforts tels ceux en matière de constructions scolaires qu'ils doivent s'employer, après des progrès certains (il faut reconnaître ce qui est...).
Par contre, concernant la chienlit idéologique (la réforme des rythmes pour ceux qui auraient décroché) dans laquelle ils veulent, en dépit de tout, nous entraîner, une opposition populaire veille, prête à se fédérer s’ils remettent ça !
Parce que la plus grande vigilance solidaire est de mise contre des mesures administratives déraisonnables qu’ils portent, plus par esprit de caste, attaquant en meutes et par vagues successives sans réaliser combien ils nuisent au peuple, au pays et à la République !
RA HACHIRI ! Restons vigilants puisque telle est la devise de Mayotte !

crédit caricatures Wikipedia : 1 ) l'oppression 2) changer d'administration


jeudi 12 février 2015

MAYOTTE : UN COUPE-GORGE ! / Mayotte en danger

Et vous voudriez faire venir les touristes ??? 

Notes sur les propos d’Anchya Bamana, premier magistrat de Sada s’exprimant à Kwezi FM le 26 janvier 2015.

Contexte compliqué, vendredi 23 janvier. Victime d’un vol à la roulotte, en plein jour, en pleine ville, paniquée suite à l’agression et voyant son sac partir avec le voleur à plaindre (qu’il serait criminel d‘accabler de baffes... sous peine de passer au tribunal... une justice à l’envers, les droits des coupables toujours reconnus ! celui des victimes ???) la maire de Sada s’est retrouvée sans papiers. La PEUR gangrène les esprits, l’insécurité à Mayotte loin d’être une vue de l’esprit, est une réalité. 

Il faudra revenir sur la marche blanche à Sada suite aux coups de couteau reçus par un cambriolé qui voulait récupérer son téléphone ! Anchya Bamana a su raisonner une foule prête à se faire justice elle-même sinon à expulser les clandestins de la localité comme à cette époque qui vit un long exode des étrangers chassés de Sada vers Mamoudzou.
Madame la maire exprime cependant le ras le bol de la population du quartier de Doujani (celui de la gendarmerie !) mis en coupe réglée ces derniers mois. Les services de la gendarmerie, justement, comptent 18 personnels pour 37000 habitants ! Elle parle, après échanges avec le préfet et le chef de cabinet, de demander des policiers municipaux supplémentaires malgré une commune en déficit. Elle souligne aussi que la majeure partie des agressions sont le fait de l’immigration clandestine. 
L’an passé, si, à propos de la démographie, sur la base certainement biaisée des chiffres de l’INSEE, l’idée qu’il y avait sur l’île plus d’étrangers que de nationaux s’est imposée, aujourd’hui certains font état de 300 à 400 000 personnes à Mayotte ! D’après Anchya Bamana l’État qui n’assume pas ses responsabilités a tendance à minimiser la délinquance (par rapport aux moyennes nationales !). On minimise les délits tant qu’il s’agit d’ordinateurs volés (mais bien sûr, braves gens, un ordi ça s’achète... pourquoi en faire un pataquès ?) or les atteintes aux personnes se généralisent ! Pourquoi fustiger la mise en place de « comités de quartiers » tant que les services de l’État ne sont pas à la hauteur des nuisances subies ?
Sur les causes de la marche blanche à Sada : "Oud Ouman"(1) à l’hôpital, gravement blessé suite à deux coups de couteau par l’auteur d’un vol dont il était victime (histoire des portables)
Le chef de la rédaction de France Mayotte Matin rappelle que les autorités disent que la réalité ne correspond pas au repli alarmiste.
La maire poursuit que Valls va venir, qu’il faut préparer ce qui doit lui être dit. Il faut aussi alerter les parlementaires.
Tout le monde a entendu que l’unique médecin de Labattoir va partir après avoir été cambriolé de trop nombreuses fois. Les profs, tout le monde part, il n’y aura plus personne ici. 

Les élus n’ont pas cette force d’être unis (bisbilles politiques). « J’ai reçu Taubira la ministre et le sénateur alors que nous ne sommes pas dans le même parti et j’ai reçu des coups pour cela de mon propre parti que je n’avais pas à recevoir l’opposition mais je ne pense pas cela... »
Dimanche à Sada, les slogans qui font peur ciblent les Anjouanais. Certains éléments étaient près à en découdre avant que la maire ne calme les choses. La maire précise que la coordination des municipaux avec les gendarmes, déjà existante, doit être confortée.
En conclusion, Anchya Bamana, précédemment dépouillée en sortant des studios de Kwezi, en pleine ville, en plein jour, sur un axe très fréquenté, se demande pourquoi la Réunion est unie toutes tendances confondues alors qu’ici nous ne sommes pas capables de nous mettre ensemble pour défendre l’île. Le ras-le-bol ne justifie pas que nous fassions n’importe quoi. La marche s’est bien terminée. Il y a urgence en matière de prévention (des patrouilles systématiques pourraient y contribuer). Il faut 1 gendarme de proximité pour 1000 habitants, c’est un minimum vital qu’on pourrait demander...
Il faut l’exiger madame le maire, la population est derrière vous !

(1) pardon de l'orthographe phonétique. 

photos autorisées et peut-être sponsorisées pixabay.com