JUSTE APRÈS LE DIRECT DE KWEZI FM avec RAFZA, porte-parole des familles.
(notes prises en écoutant l'entretien, presque à la lettre..)
(notes prises en écoutant l'entretien, presque à la lettre..)
Demain, devant le vice-rectorat, grand rassemblement des familles et de l'intersyndicale des enseignants.
Kwezi : Parlons encore des rythmes scolaires. Vous représentez combien de personnes puisqu'on nous dit qu'à 75% les rythmes fonctionnent bien...
Rafza : Nous avons 14 communes qui ont fait appel à nous car ça ne marche pas. Les parents se manifestent, à Chiconi, au Sud, à Petite-Terre. "ILS" disent que ça marche mais "ILS" menacent les familles de rétorsions, même d'aller chercher les enfants chez eux !
Kwezi : mais 1000 emplois ont été créés...
Rafza : faux ! Si les personnels étaient assez nombreux encore. Les mairies ont 90 €/élèves et ça ne débouche sur rien. Les familles ne sont pas représentées au vice-rectorat. On parle de sécurité sur le trajet, d'activités de qualité, de sécurité alimentaire. Nous demandons un bilan des rythmes depuis 2013, un bilan qui n'a jamais été donné. Des parents demandent le départ de Costantini, impliquée. Je leur dis que ce soit dans un deuxième temps. Vendredi très tard, le cabinet du préfet nous a demandé de participer à une réunion préalable, veille de la manif de demain. Le soutien de l'intersyndicale est très apprécié
Kwezi : mais les rythmes, ce sont les maires...
Rafza : oui mais elle a le pouvoir derrière. A Ouangani, Acoua, Kani-Keli, on entend "la vice-recteur a dit non, il faut que les enfants suivent les rythmes."
Non ça ne peut pas marcher ici ce n'est pas du tout comparable à ce qui se fait en métropole. Je lance appel aux maires, les établissements scolaire appartiennent à la commune alors aujourd'hui s'ils veulent geler le rythmes ils peuvent. le problème est qu'en négociation avec les maires, c'est la vice-recteur qui s'interpose.
Kwezi : le vice-rectorat prend la décision si personne n'est d'accord...
Rafza : le conseil d'école doit suivre ; on force les parents à mettre en place les rythmes. Des amalgames sont entretenus avec un conseil d'école obligé qui n'est pas le leur.
Le bilan est complètement négatif, résultat 80% d'illettrés après le bac. Jamais un bilan de compétence n'a été fait. Au moins revenir aux anciens rythmes.
Que les parents viennent demain matin à 7 h devant le rectorat. Si on trouve une sortie aujourd'hui, on vous tient au courant mais si on ne dit rien venez demain !
Kwezi : l'insécurité, des agressions seraient liées aux rythmes ?
Rafza : si les anciens horaires étaient, il y aurait moins de violences. Les parents sont obligé d'abandonner les enfants pour ne pas se mettre en difficulté dans le boulot.
Kwezi : vous ne trouverez jamais une solution où tous seront satisfaits. Derrière les gamins n'y-a-t-il pas des enjeux politiques, électoraux...
A suivre donc la réunion de conciliation cet après-midi à 14h !
Kwezi : Parlons encore des rythmes scolaires. Vous représentez combien de personnes puisqu'on nous dit qu'à 75% les rythmes fonctionnent bien...
Rafza : Nous avons 14 communes qui ont fait appel à nous car ça ne marche pas. Les parents se manifestent, à Chiconi, au Sud, à Petite-Terre. "ILS" disent que ça marche mais "ILS" menacent les familles de rétorsions, même d'aller chercher les enfants chez eux !
Kwezi : mais 1000 emplois ont été créés...
Rafza : faux ! Si les personnels étaient assez nombreux encore. Les mairies ont 90 €/élèves et ça ne débouche sur rien. Les familles ne sont pas représentées au vice-rectorat. On parle de sécurité sur le trajet, d'activités de qualité, de sécurité alimentaire. Nous demandons un bilan des rythmes depuis 2013, un bilan qui n'a jamais été donné. Des parents demandent le départ de Costantini, impliquée. Je leur dis que ce soit dans un deuxième temps. Vendredi très tard, le cabinet du préfet nous a demandé de participer à une réunion préalable, veille de la manif de demain. Le soutien de l'intersyndicale est très apprécié
Kwezi : mais les rythmes, ce sont les maires...
Rafza : oui mais elle a le pouvoir derrière. A Ouangani, Acoua, Kani-Keli, on entend "la vice-recteur a dit non, il faut que les enfants suivent les rythmes."
Non ça ne peut pas marcher ici ce n'est pas du tout comparable à ce qui se fait en métropole. Je lance appel aux maires, les établissements scolaire appartiennent à la commune alors aujourd'hui s'ils veulent geler le rythmes ils peuvent. le problème est qu'en négociation avec les maires, c'est la vice-recteur qui s'interpose.
Kwezi : le vice-rectorat prend la décision si personne n'est d'accord...
Rafza : le conseil d'école doit suivre ; on force les parents à mettre en place les rythmes. Des amalgames sont entretenus avec un conseil d'école obligé qui n'est pas le leur.
Le bilan est complètement négatif, résultat 80% d'illettrés après le bac. Jamais un bilan de compétence n'a été fait. Au moins revenir aux anciens rythmes.
Que les parents viennent demain matin à 7 h devant le rectorat. Si on trouve une sortie aujourd'hui, on vous tient au courant mais si on ne dit rien venez demain !
Kwezi : l'insécurité, des agressions seraient liées aux rythmes ?
Rafza : si les anciens horaires étaient, il y aurait moins de violences. Les parents sont obligé d'abandonner les enfants pour ne pas se mettre en difficulté dans le boulot.
Kwezi : vous ne trouverez jamais une solution où tous seront satisfaits. Derrière les gamins n'y-a-t-il pas des enjeux politiques, électoraux...
A suivre donc la réunion de conciliation cet après-midi à 14h !
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