https://www.youtube.com/watch?v=syHYovSiKMI
Allez
vous en rendre compte par vous-mêmes parce que moi, depuis quatre ans que je m’oppose
(le blog en atteste), je ne peux être objectif… et puis, ce que vous en pensez
vaut mieux que ce que j’en dis !
Cette
réforme des rythmes quand même, imposée par le ministre instigateur Peillon,
ensuite par V.Belkacem sur la même ligne idéologique, toujours controversée en
métropole parce que mêlant tout, n’importe quoi et éludant l’essentiel, à savoir le déclin toujours plus marqué du
système éducatif français, n’avait pas à s’imposer à Mayotte déjà sur la
semaine de 5 jours.
Non
à l’activisme déraisonnable faisant fi des priorités quand 80% des constructions sont hors normes, quand un
même local, pour cause de surpopulation, doit servir à deux classes (rotation
matin-après-midi), quand les conditions climatiques (chaleur, hygrométrie,
convections orageuses en milieu de journée) poussent à travailler tôt le matin,
un rythme on ne peut plus naturel sur une île tropicale !
Et
quand, avec un nouveau président, la métropole se désengage, quand la parole
officielle ose se contredire à 180 degrés (1) mais sans le dire, parce que,
comme chez les psychopathes, les administratifs, ces gouvernants de l’ombre,
trop imbus d’eux-mêmes, trop bouffis et arrogants du pouvoir qu’ils tiennent,
n’avouent jamais les erreurs en entretenant la mémoire courte d’une plèbe
qu’ils méprisent, à Mayotte, ces traîtres au bien public restent dans
l’autoritarisme borné et paternaliste du temps des colonies !..
Bizarre
ce parti-pris de l’interviewer en chef qui va revenir à plusieurs reprises sur
le départ obligé de la vice-recteur soit poussée vers la sortie par des
manifestants sinon en juin, en fin de contrat, malgré les tempêtes.
Étrange cette posture victimaire de l’intéressée contre « des gens » qui n’y
comprennent rien alors qu’une majorité marquerait sa reconnaissance à la
vice-recteur. Mais puisque 75 % de
l’île, à l’entendre, apprécierait une
réforme des rythmes, entre nous, complètement surréaliste, hors sujet… en
contre-sens contre-productif, pourquoi se focalise-t-elle sur ces quelques empêcheurs
de gouverner en rond ? Pourquoi ne s’appuie-t-elle pas sur un bilan ?
Pourquoi ne passe-t-elle pas avec sa caravane ?
« Les
gens veulent la tête de Nathalie Costantini, la vice-rectrice, reprend Parick
Millan de Kwezi.
-
Quand vous dites « les gens » je dirais « des gens » se défend la nomenklaruriste sur la sellette,
sempiternellement sans arguments, toujours dans la langue de bois démago, les
généralités vagues, Mayotte qui avance… Merci madame de La Palice, même un
enfant maltraité grandit puisque tout ce qui ne le tue le rend plus fort… Et ces
gentils enfants de Mayotte qui lui mettent une larme à l’œil quand elle les
visite, pourquoi n’en fait-elle pas passer l’intérêt avant celui de l’appareil
d’Etat procédurier ?
Le malheur est que cette
dame est représentative de la caste qui nous impose sa gouvernance, qu’elle
n’aura de compte à rendre à qui que ce soit à partir du moment où elle reste
dans les clous, les us, l’étiquette, le protocole d’une nomenklatura
républicaine rappelant furieusement les privilégiés d’Ancien Régime.
Florilège
d’une exhibition qu’on pourrait comparer (médiocrité, insincérité…) au débat du
second tour de la présidentielle… (les commentaires apparaissent en italique)
Constance Cynique jésuitique : « … c’est très
violent, je trouve ça un peu affligeant, je représente l’institution, un
ministère, l’Etat, je n’ai pas à rougir.
Ce qui est violent c’est cette parole qui n’est pas maîtrisée. Cette démocratie
qui n’est pas mise en œuvre jusqu’au bout des arguments très flous. Je ne me
permettrai pas de juger ce que disent les gens.
Violence ?
pour sûr, de votre gouvernance ! Et le « un peu affligeant »
laisse entendre que ce n’est pas injustement…
La parole qui ne
serait pas maîtrisée : le « foutez-le camp » que vous adressent
« des » parents n’est pas plus violent que votre pas si vieux « mettez-les dans le privé » !
Sinon parlons-en de la démocratie, mais de celle mise en œuvre par vos
« organes », contrôlée, cadenassée, consultative seulement. Le
Conseil d’Ecole justement avec la participation exceptionnelle des parents,
mais pour avis, pas plus, les enseignants entre deux chaises mais soumis à l’administration,
à la fois juge et procureur, n’ayant même pas à justifier ses choix. Un ressenti
qui se cristallise comme pour le vote blanc ; ça se compare encore avec le
mépris suffisant d’un oligarque tel Bartolone ex-président de l’Assemblée
« le vote blanc ne sera plus compté avec les nuls » ! Oui,
parlons-en de cette démocratie confisquée entre autres par ce faux-jeton de la
politique qui n’enrichirait pas !
C'EST QUAND QU'ON FAIT LE GRAND MÉNAGE ?
PS : à suivre serait-ce nauséeux... Le bon droit doit gagner contre la forfaiture !