Alors que l’État discrimine le Français de Mayotte en ne dépensant pour
lui que le ¼ environ de ce qu’il accorde au Français de Métropole (4700
€ ici au lieu de 17300 €), il faudrait peut-être se consoler parce que
l’élève mahorais dispose de plus de la moitié de ce qui est accordé en
métropole (3900 € au lieu de 7720 €) !
école désaffectée
Le budget de l’Éducation
Nationale est redevenu le premier budget de l’État. En 2013, les sommes
concernées équivalaient à 7720 € en moyenne par élève en France. Qu’en
est-il à Mayotte ?
Pour les 85.444 élèves de la maternelle au
lycée, les sommes allouées devraient approcher les 659.627.680 euros !
Sauf que le budget pour 2013 n’aligne que 333,3 millions soit à peine
plus de la moitié (1)! Dans ces conditions, que fait le vice-rectorat ?
En dignes héritiers des hussards noirs de la République, sabre au
clair, il charge ! Mayotte l’a bien voulu puisqu’elle a choisi d’être
Française ! Toutes les réformes doivent s’appliquer sans exception !
Vive l’égalité républicaine qu’il promeuvent, nos cadres, avec force
arguments, quittes à gloser mensongèrement sur les heures volées à nos
chers petits mahorais, quittes à appâter fallacieusement les mairies
tenues de faire un PET ! (1) Que pouvons-nous espérer des « grands »
serviteurs de l’État de plus en plus décalés par rapport à l’attente
légitime de ce qui doit rester l’intérêt général ? Et plus généralement,
ne nous étonnons plus si la défiance l’emporte à l’encontre de
dirigeants et d’une administration qui n’ont de cesse que de trahir leur
capital de confiance !
Aussi quand le secrétaire général, qui a
de la bouteille et du bagou ose affirmer que l‘École fait « beaucoup »
et que les 120.000 euros du grillage seront défalqués du budget
pédagogique, c’est salement honteux ! S’il est normal de rappeler qu’un
citoyen a des devoirs et pas seulement des droits, il est malhonnête et
déloyal de lui imposer tous ses devoirs tout en le privant de ses
droits, seraient-ils différés...
Ecole abandonnée : apparemment construite sur un terrain privé (?)
Mayotte, 101ème département va
voir les mairies hériter des écoles sauf que les municipalités n’ont pas
à accepter, de la part de l’État, un bâti scolaire, comble du comble,
hors normes pour 80 % de ses constructions !
Pour ne pas noircir à
dessein, disons cependant que l’État devient plus réactif : le Smiam
l’organisme auparavant chargé, en théorie, des constructions a été
dissous pour manque d’efficience et les bâtiments scolaires poussent
depuis comme des champignons... Monsieur le préfet, peu loquace
relèverait ses manches !
Et il ne faudrait pas faire la fine
bouche parce qu’il s’agit de préfabriqués ou plutôt d’éléments de type
Algeco, comme ceux, montés en Syrie, pour les réfugiés... Quant à nos
mandarins du vice-rectorat, ils feraient mieux de se taire et de ne pas
se montrer, en tenue « petit blanc » qui plus est, cravate et manches
courtes. Décidément l’habit ne fera jamais le moine !
(1) dont 90 % pour le salaire des personnels http://mayotte.orange.fr/…/50-de-fonds-publics-en-moins-pou… / source kwezi.
(2) Le Projet Éducatif Territorial est "acronymé" PEDT parce qu’ils se
sont aperçu, mais trop tard, que cela donnait PET ! décidément, le temps
ne fait rien à l’affaire...
cantine laissée à l'abandon après trois ans de fonctionnement.
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