Avril ou mai 2007 : je réalise qu’on ne passe pas sept ou huit mois ensemble sans qu’une force n’en reste, longtemps souterraine mais devant se révéler à un moment, au grand jour. C’est cruel, à 49 ans, tu meurs, tu laisses six enfants, ta vie a continué, tu as dû te remarier, c’était pas ton genre de concubiner... Tout le monde, même tes plus coriaces adversaires te rendent hommage... un armistice seulement, insensibilité, rancune et hostilité restant la règle...
Juillet 2006. « Je persiste et je signe dans mon indépendance d’esprit. Je n’ai pas de plan de carrière » déclares-tu quand tu démissionnes de toutes tes responsabilités au parti socialiste des Alpes-Maritimes, pour carence de cordialité, de camaraderie, de savoir-vivre, d’éthique... tu m’étonnes ! Tu ne cites pas de noms mais tu affirmes que certains sont obnubilés par le pouvoir absolu, une dérive inacceptable, inconnue de toi sur trente années de politique. Tu es clair : les raisons personnelles l’emportent sur l’intérêt général. Dire que nous ne savions même pas que tu avais été candidat aux cantonales de mars 1994 et que, même à Mayotte, tu restes élu municipal à Nice entre 1989 et 1995... lucide sûrement sur ce que représente l’ambition politique de la part de gens qui valent peu, toi tu n’étais pas du genre vantard. Qu’y avait-il sous cette demande de mutation ? Ta situation familiale ? Tes difficultés politiques ? Des menaces ?
Léon_Blum_en_1936 Domaine public. Bulletin municipal de la ville de Toulouse |
(1) « ...à l’époque du dépôt de plainte, nous avions subi une volée de bois vert de la Fédération du Parti socialiste. Le premier secrétaire lui-même avait pris la plume pour dire que nous en faisions trop sur le dossier du tramway de Peyrat, et qu’il y avait un moment où il fallait savoir s’arrêter de s’opposer. Évidemment, avec JFK, nous ne nous étions pas laissé intimider et nous avions poursuivi notre mission... » Patrick Mottard, RdG
(2) On apprend qu’en 2009, en désaccord avec les principaux actionnaires, “ l’homme d’affaires ” entendait revendre sa participation minoritaire “ au club ” de 5 %.
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