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lundi 6 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » / Mayotte, France en Danger.


SUSPECT de parler de Mayotte alors que ça barde en métropole (grèves, mouvements sociaux, aléas climatiques même, comme en 1789...) !

LOUCHE de parler de Mayotte... venant de manipulateurs imputant toujours la faute aux autres !
 
Que peut cacher la diffusion par Envoyé Spécial d’un sujet de dernière minute ?
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».      

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l

A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»

TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme !  « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)? 

PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !

Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html

L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
 

Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»  
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks  mués en ennemis du peuple ! 


L’école c’est aussi la symbolique des foulards des filles, appelés "châles" ici, contraires à la laïcité s’ils couvrent les épaules. Et s'ils laissent voir le décolleté ? Pourquoi ne pas prendre en compte aussi les cheveux qu’on n’a pas eu le temps de tresser ? 



Pourquoi ne pas s’interroger plutôt sur ces inscriptions en arabe qui fleurissent sur les murs du collège de Sada ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt le salafisme qui méprise tant l’islam local et ces prêcheurs qui peuvent, tout comme les voyous, aborder dans le flot des réfugiés fuyant la misère ? Enfin, note positive, pourquoi ne pas mettre en avant la chef de service, Assoumani, des urgences de l’hôpital, jeune femme diplômée, moderne et professionnelle, chevelure à l’air et pantalon blanc ? (à suivre)    

photos autorisées : 
1. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
2. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum Fille en salouva avec anfes
3. Mayotte Fille en salouva et challe By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum

jeudi 2 juin 2016

L'ETAT REPREND LA MAIN / Mayotte en Danger

De nombreux villages illégaux (favelas de tôle et de bambou...) ont proliféré depuis des années autour des localités de Mayotte. 
Sur un champ de bataille où les émeutiers eurent le dernier mot voilà quelques jours, avec un camion et un tracto-pelle brûlés, une centaine de policiers et gendarmes expulsent des occupants illégaux en vertu d'une décision de justice datant... de plusieurs années. 
Coresponsable de la situation dans l'archipel alors que 20.000 autorisations de séjour ont été trop facilement accordées aux étrangers de Mayotte par les autorités françaises, pour ne parler que de 2015, l’État comorien est mis face à son inertie plus que coupable... Si la proportion de BMW dénote de l'enrichissement louche de certains, les aides, entre autres, de l'Europe, de la France, de la Chine semblent n'avoir pas profité à une population abandonnée. Pire, celle-ci est encouragée à émigrer vers Mayotte, au motif d'une prétendue occupation illégale par la France balayant trop facilement le droit des Mahorais à disposer d'eux-mêmes.     

SOURCE :

06h58 : Le nouveau Préfet semble t-il veut rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire et bannir toutes les zones de non droit.
A ce titre, une opération coup de poing a été lancée ce matin sur la colline entre Tsoundzou et Passamainty. On nous indique que plus d’une centaine de militaires sont sur place sur les deux versants afin de procéder aux expulsions et de faire respecter la décision de justice. Le préfet avec sa directrice de cabinet ainsi que Bacar Ali Boto premier adjoint au maire de Mamoudzou sont sur place pour superviser les opérations.
Les habitations sont donc vidées de leur habitants sans violence, un homme aurait été arrêté pour recel, les forces de l’ordre on retrouvé du matériel high tech dans son banga.
On nous informe qu’un bulldozer vient de quitter Mamoudzou, direction Tsoundzou sous escorte policière.
Restez bien évidemment à l’écoute de Kwezi FM.

vendredi 27 mai 2016

CHERCHER LE PRÉSENT DANS LE PASSÉ : OUVEILLAN / Fleury d'Aude en Languedoc.

Trausse, Lapalme, Sallèles, Vinassan, Salles, Gruissan, Cuxac, Coursan, autant de villages sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. A la suite, sur cette liste, de celles qu’on établit pour de joyeuses retrouvailles, j’avais des notes sur Ouveillan, bien fournies, s’ajoutant aux chers souvenirs des condisciples de lycée et surtout liées à une amitié plus forte que les kilomètres à vélo nous séparant... même si lui avait une mobylette... bleue, à en croire la fragilité des souvenirs. 


Nous braconnions alors sans complexe et surtout par provocation, à jouer les croquants dans les pinèdes de ces châteaux et grandes fermes bourgeoises, en plein jour, à une heure et dans des circonstances n’incitant heureusement pas au zèle des gardes. Pire encore quand, la carabine en avant, nous arpentions l’étang en contrebas du village, de la route, des chemins, à la vue de tous ! Loin des escapades furtives et nocturnes d’un Raboliot, nous étions seulement dans l’extravagance des excès existentiels. Surtout pas liée à Sartre qui nous barbait autant que la prof de philo coco ! Non, une extravagance toute rabelaisienne (1) plutôt, de gros rires, comme quand Georges puis Antoine, trop pris par l’excitation d’un gibier tentant mais lointain, tombèrent tour à tour dans une cave* remplie d’une eau froide comme peut l’être novembre en Languedoc, dans les bourrasques d’un Cers* pénétrant venu des montagnes ! Sauf qu’ils m’auraient bien jeté aussi derrière les sénils*, mes copains rigolos, par égalitarisme !
Tel le piégeur flânant l’air de rien sur le théâtre de ses forfaits passés, j’aime repasser par Ouveillan dans un sens ou dans l’autre. L’été dernier, par la Minervoise, puis le carrefour de la Croisade, un jour que la  ramure élancée des platanes balançait sous les coups du Cers justement... Je veux parler des feuillages à terme condamnés par le chancre doré (2) tueur des pauvres arbres. Les gros nids d’agasse* d’autrefois ont aussi disparu... Te souviens-tu Antoine, de ta peur, cette fois-là, à trop jouer au pendule, si haut, pour quelques œufs à piller ? 


En bas du village, la cave coopérative et son architecture superbe (3), tout à l’honneur du raisin et de 1936, année du Front Populaire (prenez vite une photo car elles sont effacées un jour, comme à Vinassan, à Lespignan...). En redescendant vers Cuxac et la plaine de l’Aude, en surplomb de l’étang, feu la distillerie-coopérative d’un temps où la vigne et le vin quotidien rythmaient la vie. Entre la cave et l’alambic, parce que la vanité n’est pas leur fort, on cherche longtemps le monument aux morts. 


Village du midi, assoupi en cette mi-août, désert à l’heure de la sieste, qui veut nous laisser croire que tout à l’heure les gens partiront arroser les jardins, pour profiter au retour, de l’air moins chaud sur le devant de porte, manière de bader* le mouvement des éclats de voix et des boules sur les bancs de la place... Le Sud qui s’offrait en traversant la localité vers l’impasse Camarade (4), en récupérant des efforts liés à la dernière côte (en venant de Cuxac, celle de la distillerie).   
  
Enfin le monument aux morts, pour la paix, de ceux stigmatisés alors par les "braves gens" (4) remontés par les va-t-en-guerre. On le doit à René Iché (5), un enfant du pays, né à Sallèles-d’Aude, à quelques kilomètres à peine et d’Ouveillan par sa mère (il y est inhumé). Il est mal indiqué, la verdure le cache, c’est difficile de le cadrer... Dommage pour un village par ailleurs connu pour ses vendanges du cœur (au profit des Restos du même nom lancés par Coluche). 





Sur la route de Cuxac, à gauche, l’embranchement vers Fontcalvy, une grange fortifiée. Les vieilles pierres en imposent, au milieu des vignes il est vrai. Dans les ruines réhabilitées, l’été, un festival, des spectacles et un repas, pour ceux qui veulent, en bas, dans l’ancienne bergerie... N’espérez pas faire ripaille comme les moines d’antan... ceux-là donnaient plutôt dans l’ascétisme, la rigueur et le travail, règle de Cîteaux oblige. Sans remonter au XIIIe siècle et parce que nous n’étions que des chenapans aux cheveux longs, vers l’an de grâce 1968, nos jeux ne dérangeaient que les vols de corneilles qui logeaient là et la terre et les détritus comblaient presque le bercail des moutons. Maintenant, ils peuvent monter le son et multiplier les projecteurs : fini les troupeaux et plus de corneilles (comme dans la garrigue d’ailleurs). 


A Joël des PO, Georges de Narbonne et Antoine d’Ouveillan, à nos folles années 68-70 ! 
(à suivre)

(1) Ah ! Monsieur Rabéjac qui nous enseignait le XVIème siècle en littérature !
(2) champignon mortel qui serait arrivé d’Amérique avec les caisse de munitions en 1944. Il existerait comme un vaccin porteur d'espoir et testé à Sallèles...
(3) Architecte Gaston Ladousse qui fit aussi celles de Vinassan (1937) et de Trausse (1937), pour parler de cette période.
(4) Nino Ferrer ne chantait pas encore le Sud (1975) mais Jean Ferrat en remontrait déjà au camarade (1969) et Brassens était bien le seul à défendre l’anticonformisme pacifiste. 
(5) René Iché (1897-1954), Croix de Guerre 1914-1918, Médaille de la Résistance. Devenu sculpteur contre l’avis de ses proches, Iché vit son œuvre Forfaiture enlevée pour "indécence" (1923).
«Laissez-moi vous dire...» écrivait-il au préfet de police «... que votre décision, si inattendue pour moi, m’a beaucoup ému. certes, je ne prétends pas avoir fait un chef-d’œuvre et si mon intention fut mal interprétée, c’est peut-être que mon talent ne fut pas à la hauteur de mon ambition. Quoiqu’il en soit, j’ose affirmer que j’ai poursuivi, en sculptant Forfaiture, un but hautement moral. J’ai voulu traduire dans la matière plastique, la douleur et l’angoisse d’une trahison, la trahison de l’instinct génésique, le reniement de la vie elle-même vis à vis de la continuité de la vie : le drame affreux que la loi poursuit car il constitue un véritable crime de lèse-humanité.
«L’illustre maître Bourdelle, qui a bien voulu m’éclairer de ses conseils, m’a répondu que ce sujet, s’il avait été inspiré par le sixième commandement à un imagier de cathédrale, aurait très bien pu trouver sa place dans la pénombre d’une haute ogive. je m’en tiens là et j’accepte de retirer ma statue. Il me suffit de pouvoir affirmer en toute conscience que je l’ai méditée et exécutée sincèrement et que, pas un instant, je n’ai pensé ni visé au scandale mais à un vérisme significatif conforme à l’éthique la plus naturelle.»
Son projet de monument aux morts pour le village de Canet-d’Aude, fut aussi refusé pour «pacifisme» sinon pour excès d’humanité ! 

glossaire :
* l’agassa (o) = la pie.
* bader = fixer, reluquer, afficher sa curiosité sans retenue.
*cave = fossé.
*Cers = plus vieux nom de vent en France, honoré par les Romains parce qu’il chassait les miasmes, malheureusement assimilé par parisianisme à une tramontane par trop générique ! Pour être plus généralistes, nous disons aussi (et certainement à tort) "vent du nord" !
*sénils = roseaux dont on fait le chaume. 

photos autorisées : 
1. Commons wikimedia / Ouveillan aut Map data (C) OpenStreetMap contributors CC-BY-SA
2. Commons wikimedia / Canal_du_Midi near Colombiers 2011 aut Michiel1972 
3. La cave coopérative, personnelle août 2015. 
4, 5, 6. Le Monument aux morts, personnelles août 2015.  
7. Commons wikimedia / grange cistercienne Fontcalvy aut ArnoLagrange. 
8. Commons wikimedia / Ouveillan, Grange cistercienne Fontcalvy aut Rauenstein.

vendredi 20 mai 2016

CHEF D'ESCADRILLE IL SERA... QUAND LES CONS VOLERONT ! / Mayotte, France en Danger


Lire « Mayotte, française par accident » dans une revue qui se prétend d’Histoire est plus que choquant. 

L’expression, si elle relève d’un truisme lamentable en Histoire, ne peut que se vouloir venimeuse, humiliante.
Si encore l’auteur annonçait un article d’opinion, cela serait recevable. En soi, le désagrément serait qu’une telle provocation ne pourrait donner qu’un affrontement. Tant pis pour l'échange d'idées !
Sauf que le quidam, proférant sa haine, ne décline pas son identité sur la version accessible... Au diable l'olibrius ! Un tel parti pris n’incite certainement à savoir qui a signé, pas plus qu à connaître la suite et encore moins à s’abonner puisque le souci d’objectivité ne semble pas être celui de la revue !


En la circonstance, pour reprendre Schopenhauer mais en espérant toutefois qu’il ne s’est pas entendu dire qu’il est là « par accident », je me limiterai à dire à ce haineux détracteur que sa prise de parole, concernant le partage d’idées «.. est un accident regrettable». 

PS : finalement, après avoir saisi « Mayotte vendue...» ainsi que « société de type colonial », je ne suis pas allé plus loin que la quatrième ligne ! Pas de temps à perdre avec des gens pareils ! 

PS2 : ne voulant pas lui faire de la pub, je ne donnerai les références que par message personnel... 

PS3 : Inutile de préciser que j'ai coché "indésirable" pour les envois publicitaires à venir de la revue !

jeudi 12 mai 2016

MAYOTTE FRANÇAISE, CE N’EST QUAND MÊME PAS L’AFRIQUE DES GRANDS LACS ! / France en danger

Des voyous ont des coupe-coupe, machettes et autres sabres d’abattis (1)... en 1994, seuls les cultivateurs couraient la brousse ainsi équipés, mais pour le rude travail aux champs, seulement. C’était le Rwanda sans le sang... Aujourd’hui, depuis janvier, nous en sommes à quatre morts imputables à des meurtres crapuleux et si la décence n’autorise pas encore à comparer avec le Rwanda (2), notons cependant que si la France s’exposa particulièrement à l’époque dans son opération mitterandienne Turquoise, bien malvenue dans une ancienne colonie belge, ici, en complète négation de ses missions régaliennes, elle brille surtout par son apathie sinon son absence !  Comment pourrait-il en être autrement avec un préfet plus soucieux de rabaisser les mouvements sociaux que de juguler la délinquance ?!?! 

panga d'époque et shombo pidja forgé localement.

(1) le représentant du MEDEF demande un contrôle des ventes. Pourquoi pas, à y être, celle des tournevis et des marteaux ? Sinon, il ne faut pas confondre ces lames longues dont le «panga» avec le «shombo», une palette ronde, certes coupante mais plutôt outil à tout faire, servant à travailler la terre et qui peut être femelle (pidja) ou mâle avec son appendice crochu (gori).
(2) suite à l'expulsion par les locaux des occupants illégaux de terrains, des messages circulent. Ils appellent à refouler les étrangers pour mettre le préfet face aux responsabilités régaliennes non assumées et ce d’autant plus que les procédures de reconduites à la frontière vont être enrayées par des possibilités d’appel, à partir du 1er novembre 2016.
Dans l’autre camp, un plan d’auto-défense sinon de représailles, a été  clairement notifié sur les réseaux sociaux.
Au prétexte que la France serait un pays évolué, le refus de prendre en compte les errances et lâchetés, en premier lieu de l’Etat, relèvent de l’indignité nationale quand, avec ces pauvres gens dormant dehors, ce sont bien des pogroms que nous avons sous les yeux ! 

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté 

lundi 25 avril 2016

MAYOTTE SUITE / ÉTAT DE DROIT ET REFERENDUM...

photo archive 2011 / commons wikimedia / auteur Lebelot


3. LA POLICE N’A PAS TOUS LES DROITS...
Mars 2015, l’adjudant Roumiantseff, coupable du tir de flashball contre le petit Nassur a été condamné aux Assises, à deux ans de prison avec sursis, le Civil devant se prononcer ultérieurement sur les dédommagements.
Note : un jeune manifestant qui avait failli perdre un œil à Montreuil, dans des circonstances similaires, avait fait l’objet, de la part de la presse nationale, d’un empressement tout autre http://leplus.nouvelobs.com/contribution/205863-faut-il-un-mort-pour-que-les-medias-s-interessent-a-mayotte.html

4. UNE CONSULTATION, UN REFERENDUM DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNELLEMENT ENCADRÉ
« Rappelons qu’en aucune manière, les Français n’avaient été consultés avant la départementalisation de Mayotte. »
N’en parlez pas comme si cela relevait d’un abus de pouvoir antidémocratique ! Est-ce que les Français ont été appelés à se prononcer sur le rattachement de Nice, de la Savoie, de Tende, de la Sarre (qui n’a pas voulu) ? Avaient-ils aussi leur mot à dire lorsque St-Pierre-et-Miquelon a choisi la départementalisation  puis a préféré revenir au statut antérieur ? Votre affirmation tient d’une interprétation dangereuse et heureusement que la Constitution n’autorise pas le pays à se prononcer sur l’autodétermination d’une de ses composantes. Sur le mot même «autodétermination», le 8 janvier 1961, De Gaulle a bien appelé les Français à dire s’ils étaient d’accord pour que l’Algérie décide de son devenir... ils ne leur a pas demandé de décider pour elle !  

photo commons wikimedia / auteur David Stanley (Canada)

dimanche 24 avril 2016

MAYOTTE, LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR L’ÉGALITÉ CITOYENNE / Mayotte, France en Danger

Le 23 avril, Galil Agar a écrit un article sur Mayotte :

http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/

Merci pour cet article très travaillé démontrant la légèreté coupable avec laquelle la France traite son Outre-mer (loin des yeux, loin du coeur) même lorsque celui-ci conteste légitimement pour l’égalité citoyenne, ce qui est le cas de Mayotte. Comme lors des 47 jours de grève générale contre la vie chère, le mauvais rôle ne revient certainement pas à une population revendiquant seulement la dignité qui lui est due.   

Quelques remarques et bémols aussi, sans que cela ne remette en question ce qui nous unit...

1. LES NUITS DEBOUT «  (le non-événement de la visite de l’inénarrable Alain Finkielkraut…) »
A titre accessoire, c’est un peu déplacé de rappeler un épiphénomène en ces termes puisqu’une assemblée réfléchissant à un changement de paradigmes étatiques, à vocation constituante, est en contradiction avec elle-même lorsqu’elle refuse d’entendre un philosophe et pire, le chasse. 

2. LE COUVERCLE SUR LA COCOTTE.
Le mépris et une certaine suffisance persistent d’autant plus quand les infos ne remontent pas au niveau national. Tant que l’étouffement, le manque de résonance n’exposera pas les manquements de la puissance publique, celle-ci, toute en dissimulation et, nous l’espérons, avec mauvaise conscience, persiste à revendiquer la paternité de ce qui n’a progressé souvent que par la force des choses. Il s’agit de quelques évolutions inhérentes liées à l’essence même de la vie ainsi qu’au temps laissé au temps, ce dernier ne pouvant par ailleurs, et presque à 100 %, qu’envenimer les problèmes. 

photo autorisée : commons wikimedia / tract Nuit Debout / auteur nieddu vladimir

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 11 avril 2016

LA GUERRE CIVILE OU LA GUERRE DE LIBÉRATION ? / Mayotte & la France en Danger.

Ce matin, nombre de barrages sauvages sur l’île ! Les « jeunes », sinon les voyous... mais quand le pays en fait encore moins ici qu’en métropole contre le chômage, force est d’accepter que la situation délétère ne peut que générer de l’incivilité, des troubles, des violences, du sang. Ainsi une délinquance criminelle vient aussitôt parasiter un mouvement de protestation syndicale exprimant clairement que depuis les semaines de contestation contre la vie chère en octobre-novembre 2011, rien n’a changé.
La situation est d’autant plus grave que le département (en titre et pas dans les faits...), tenu d’honorer immédiatement ses devoirs (impôts exagérés par exemple vu que l'assiette ne touche que les contribuables enregistrés) devrait accepter que les droits ne se trouveraient pas à s’appliquer entièrement avant 2025 (plan PS !) voire 2037 (promesses UMP !) !!! (Dehors le PSUMP !). 

Après l’alarme lancée par l’ancien député n’hésitant pas à parler de « GUERRE CIVILE », mais notre pays et ses « institutionnels » sont plus prompts à jeter la pierre sur les lanceurs d’alerte en niant le détraquement dénoncé parce qu’ils en sont, tout simplement, largement coupables, un élu de Mamoudzou embraye en parlant de « GUERRE DE LIBERATION » ! (il est à l’antenne de Kwezi, ce matin...) 

Et quand l’État, par la bouche d’un de ses servants (déplacé d’office à l’Outre-Mer pour avoir critiqué en 2014 !), même s’il ne fait que semblant de dire tout ce qu’il ne faudrait pas dire ( «Tout ce qu’il ne faut pas dire ! » 2016, le titre de son livre) sort par force de son silence "institutionnalisé", nous ne pouvons que mieux considérer les menaces potentielles, seraient-elles plus qu’inquiétantes !  

http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions/jt-du-soir-en-francais de
 
Dans l'esprit, pas à la lettre ; pour cela écouter les minutes 9‘50 à 11‘50.
Le général Bertrand Soubelet du commandement de gendarmerie outre-mer : « Les moyens que nous avons à Mayotte sont à peine suffisants pour faire face aux problèmes de la délinquance à Mayotte, aux pbs de sécurité.../... Mayotte est soumise à une immigration extrêmement importante dont les contre-coups se font sentir jusqu’à la Réunion.../... une mission.../... rapport accablant : Mayotte situation extrêmement difficile, les moyens sont à peine suffisants kwassas quotidiens et quand le travail administratif se fait, le travail sur le terrain ne se fait pas.../... tout ce qu’il ne faut pas dire...»

jeudi 25 février 2016

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS... / Mayotte en Danger

Mercredi 24 février 2016, 16h 26...
 
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS...

bonjour M. Dedieu,
un groupe électrogène a été mis en place mercredi dernier puisque le transformateur électrique qui alimente le lycée de Sada a brûlé mercredi dernier, et donc il est non opérationnel ; ceci a d'ailleurs provoqué la coupure de l'électricité sur la commune de Sada et sur Mangajou pendant un moment puisque ces réseaux passaient aussi par le transformateur implanté au lycée.
 
Comme vous le savez, il n'est pas possible de travailler sans électricité et donc un groupe électrogène a été lancé afin que le lycée soit alimenté en électricité , de jour comme de nuit car le lycée bénéficie d'une demi-pension et les frigidaires et congélateurs sont remplis de nourriture et certaines pièces par sécurité doivent être à température un peu fraiche ; un nouveau transformateur va être posé à partir de ce mercredi et le branchement en suivant.

Nous œuvrons avec les services techniques du Vice Rectorat pour aller au plus vite et limiter les désagréments occasionnés. La pose du nouveau transformateur est une opération conséquente et complexe.
 
Néanmoins, il faudra encore quelques jours afin que le transformateur soit branché et le groupe électrogène débranché et donc retrouver un fonctionnement normal, je vous remercie par avance de votre compréhension, cordialement,
 
 Nathalie SAUBADU
Proviseur du LPO de Sada

Le 19/02/2016 16:18, jfd11@live.fr a écrit :
> Bonjour, ne sachant pas s'il est normal que votre établissement
> fonctionne sur le groupe électrogène, je suis sûr, par contre, de la
> gêne occasionnée au voisinage par un moteur ronflant jour et nuit
> depuis 48 heures.
> Tout le coteau de Doujani est touché et nous aimerions savoir la
> raison qui nous fait ainsi contribuer... à l'instruction des élèves.
> Merci.
> PS : pardon de prendre de votre temps pour le cas où vous auriez fait
> passer l'info aux médias.
> JFDedieu.


Et pardon, si moi j'ai tardé plus de 12 heures avant de vous mettre au jus...

CHANGEMENT DE GROUPE AU LYCÉE DE SADA ! / Mayotte, France en Danger


Lundi, un employé du lycée sûrement en chômage technique vu qu'il faisait ses courses à la supérette du coin a expliqué que le transfo ayant explosé, ils ont dû se rabattre sur l'alimentation de secours... 

Celle-ci ayant rendu l'âme ce qui explique que le groupe n'ait pu ronfler dès la coupure d'électricité, ils ont été secourus par une Colas éminemment philanthropique (1) (comme lorsqu'elle persiste contre vents, marées et saisons des pluies à mettre du goudron autour des nids de poule!) qui a prêté un générateur. 

Contrairement aux publicités qui promettent des dizaines de milliers d'heures, tout a bloqué après 120 heures. Néanmoins après quelques rugissements, un nouvel engin a pris le relais... Moins puissant il est à peine plus insupportable pour les aigus. 

Suite à un coup de fil au lycée, une habitante du quartier a appris qu'on en aurait encore pour une bonne semaine à patienter. 

Rappelons que si cette solidarité de notre part est naturelle, ce qui reste insupportable est l'attitude grossière d'un chef d'établissement... Même si les illusions sur le dévouement de l'administration ont fondu depuis longtemps, on se demande comment, sur ces bases là, on peut se prévaloir d'instruire et d'éduquer la jeunesse... 

(1) multinationale du BTP, synonyme, ici, pour les routes de cherté puissance 3 : 
* 3 fois moins de camelote... 
** durant 3 fois moins de temps... 
*** facturée 3 fois plus cher !
 
PS ; le générateur ronfle aussi la nuit pour la clim et le confort des cadres (direction, gestionnaire), la tranquillité du voisinage passant naturellement après...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

vendredi 12 février 2016

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR / Mayotte, France en Danger !

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR
un peuple qu’ils voudraient faire taire en confisquant toujours plus de démocratie !
 
Reparlons des écoles...
A Marseille, suite à une pétition (au moins 15000 signatures) concernant le mauvais état des écoles des quartiers nord, le froid insupportable en hiver (le chaud à Mayotte), les trous dans le sol, l’amiante dans les structures, le manque de chaises, les rats qui courent ou dont les viscères dégoulinent du plafond (à Mayotte, des chats, en plus, enfermés sciemment dans une armoire pendant les vacances), de vieux préfabriqués (à Mayotte, on en promeut des neufs en ce moment, manière de construire...), plafonds qui s’écroulent (à Mayotte, ils se font défoncer par les cambrioleurs), les cafards (ici, on ne les compte pas...). 

A Marseille, Gaudin qui espère que l’enseignante lanceuse d’alerte sera sanctionnée pour manquement au devoir de réserve, se voit forcé de réagir. Son adjointe vient à sa rescousse en faisant état des 31,6 millions investis en 2015 dans les 444 écoles et de 1,4 millions supplémentaires pour petits travaux urgents, sans oublier
les 2,5 millions mis à disposition par le ministère de la ville. S'il est noté entre parenthèses que le vandalisme augmente la note (à Mayotte aussi), il faut ajouter une rallonge de 9 millions sur trois ans (3 par exercice), annoncée pas plus tard qu'hier par le maire de Marseille. 

Totalisons, à titre de comparaison, puisque, au moins depuis hier et contrairement à certains, nous savons compter jusqu'à 24, soit le nombre d'heures réglementaire dans les écoles publiques !

31,6 + 1,4 + 2,5 + 3 = 38,5 millions d’euros pour 444 écoles, soit 38,5 / 444 = 86.711 euros par école.
Pour les 189 écoles de Mayotte sur la base de l’annuaire dont nous dénoncions la teneur hier, cela ferait
86711 X 189 =  16.388.379 €, OUI 16 millions et quelques !

Est-ce ce qui est dépensé ici alors qu’ils se gargarisent des 10 millions en constructions sinon réhabilitations, des 350 classes sorties de terre sinon remises à neuf et qui ne relèvent que de la plus malhonnête propagande !
Ce qui est certain est que tous les institutionnels, à commencer par le préfet et les hauts fonctionnaires, et non sans la duplicité des élus, entretiennent le flou pour tenter de camoufler leur incapacité, leur manque de volonté, la radinerie des pouvoirs publics au détriment, qui plus est, de la jeunesse.
 
Par contre, dernièrement encore, les médias locaux relevaient que le CESE* régional, un organisme qui n’a qu’une voix consultative, coûtait lui, 62 millions par an aux contribuables de Mayotte ! 

Maintenant, chers administrés, vous pouvez toujours attendre que le préfet reprenne en boucle ces 62 millions, en s'exclamant "MAYOTTE ! MAYOTTE ! MAYOTTE !" tel le cabri sautillant si bien décrit par feu le premier président de la Vème république, Charles de Gaulle !       

* De Gaulle qui avait proposé de jumeler le Conseil Economique et Social (aujourd'hui Environemental, ça fait bon poids pour le même prix) avec le Sénat n’a pas été suivi et a démissionné suite à son échec... Bel exemple de manipulation des électeurs, ces mêmes moutons qui apportent toujours leurs votes aux corrompus incrustés déshonorant le pays...

jeudi 11 février 2016

LE VICE-RECTORAT ? UNE ASSOCIATION DE MENTEURS MALFAISANTS ! / Mayotte, France en danger !

Le maki de Mayotte, espèce protégée depuis moins longtemps que l’administrateur colonial pourtant nuisible et en voie de prolifération...

En cherchant les raisons qui ont causé de graves dommages à une école de Nyambadao (destinée vraisemblablement à être rasée !.. Mais c’est la faute à personne, comme d’habitude... et il ne faudrait pas en faire porter le chapeau à cette gentille saison des pluies qui par ailleurs, à Ouangani précisément, a pointé du doigt une école construite en zone inondable !), je tombe d’abord sur ce site institutionnel à propos d'une école de la même commune et à même enseigne :

http://www.education.gouv.fr/annuaire/976-mayotte/bandrele/etab/ecole-elementaire-publique-bandrele-kavani.html.

On y apprend que suite à l’adoption (certainement aussi enthousiaste que non-intéressée) de la lamentable réforme des rythmes, les enfants ne bénéficient pas du quota hebdomadaire d’heures mais que ce manque à étudier est reporté « sur le temps des vacances d’été »...
Eté austral ? Eté métropolitain ? Inutile de chercher vu que contrairement à l’intox propagée par un institutionnel pourtant au service des administrés, l’emploi du temps totalise les 24 heures hebdomadaires obligatoires.

Si je ne sais plus compter, traitez-moi de sinistre crétin menteur et associé à une bande de malfaiteurs !
Et si nos politiques, sous François II le Piteux, s’apparentent à la noblesse, l’administration, elle, forme un clergé intouchable. Et nous ? Quelle question ! Nous, les administrés, restons le tiers-état dindon de leurs farces !  

L’ESSENTIEL DE L’ESBROUFE :

« Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)

Dans cette école, le nombre d’heures de classe par semaine est inférieur aux 24 heures prévues pour la scolarité des élèves. Les heures manquantes sont reportées sur le temps des vacances d’été. Une information détaillée vous sera transmise par l’école. Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
 
Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
lundi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
mardi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45
mercredi classe de 07h30 à 11h00
jeudi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
vendredi classe de 07h30 à 10h45
   
LE COMPTE EST BON sinon c'est que vous êtes aussi nuls que moi !

PS : Les horaires des activités périscolaires organisées par la commune / intercommunalité et qui ont lieu après la classe vous seront communiqués par la mairie. Ben voyons...  

dimanche 7 février 2016

TOUJOURS EN RETARD D'UNE GUERRE, NOS SHADOKS ! Mayotte, France en Danger !



Vraiment des shadoks qui voudraient qu'on leur dise merci de pomper, qui plus est !
Renvoyons les à leurs acronymes incompréhensibles pour le commun des administrés : CPE, EMS, AED, PEPS, car avec 1 surveillant pour 200 élèves au lieu de 120 en métropole tout est fait pour la sécurité !
Avec 33% de contractuels (et combien de vacataires ?), TOUT EST FAIT POUR DONNER CE QUE NOUS DEVONS AUX ZENFANTS comme le dirait Constance Cynique ! (7,5% de personnels non titulaires en métropole en 2013) http://www.education.gouv.fr/…/les-enseignants-non-titulair…)

Circonstance atténuante : nos sinistres crétins locaux, tenus à l'obligation de réserve et à la solidarité inter-administrative
1. ne se permettent pas de relever la responsabilité du ministère de l'Intérieur pour nos frontières passoires.
2. se gardent bien d'émettre des idées pour aider les immigrés à rester chez eux en leur construisant des écoles plutôt que de toujours pomper dans l'argent public pour continuer à verser ici dans un puits sans fond, sans fond, sans fond !

Nos administrations sont vraiment sclérosées (plus de personnel administratif que d'enseignants !), incapables de se réformer parce que tous sont complices dans le non-dit, le déni, le carriérisme consolant du service au pays dévoyé, ce qui nous renvoie aux heures noires de L’État Français...). 

Ayez au moins la décence de vous taire plutôt que de défendre l'indéfendable " Pour que l'on cesse de porter invectives et accusations infondées, le vice-Rectorat rappelle les moyens humais et matériels qu'il a consacrés à la sécurité depuis 2014..."





 

samedi 6 février 2016

MERCI D'ETRE SOLIDAIRES !

https://www.change.org/p/president-de-la-r%C3%A9publique-collectif-des-citoyens-inquiets-de-mayotte?recruiter=481313022&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Le préfet a avoué hier + 51 % de délinquance entre 2014 et 2015 (cambriolages ? avec violences aux personnes ? à préciser) .

AMIS DU MONDE ENTIER RESTONS FRÈRES ET SOLIDAIRES ! SIGNONS !

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides !