SUSPECT de parler de Mayotte alors que ça barde en métropole (grèves, mouvements sociaux, aléas climatiques même, comme en 1789...) !
LOUCHE de parler de Mayotte... venant de manipulateurs imputant toujours la faute aux autres !
Que peut cacher la diffusion par Envoyé Spécial d’un sujet de dernière minute ?
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l
A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»
TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme ! « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)?
PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !
Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html
L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks mués en ennemis du peuple !
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l
A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»
TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme ! « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)?
PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !
Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html
L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks mués en ennemis du peuple !
L’école c’est aussi la symbolique des foulards des filles, appelés "châles" ici, contraires à la laïcité s’ils couvrent les épaules. Et s'ils laissent voir le décolleté ? Pourquoi ne pas prendre en compte aussi les cheveux qu’on n’a pas eu le temps de tresser ?
Pourquoi ne pas s’interroger plutôt sur ces inscriptions en arabe qui fleurissent sur les murs du collège de Sada ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt le salafisme qui méprise tant l’islam local et ces prêcheurs qui peuvent, tout comme les voyous, aborder dans le flot des réfugiés fuyant la misère ? Enfin, note positive, pourquoi ne pas mettre en avant la chef de service, Assoumani, des urgences de l’hôpital, jeune femme diplômée, moderne et professionnelle, chevelure à l’air et pantalon blanc ? (à suivre)
photos autorisées :
1. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
2. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum Fille en salouva avec anfes
3. Mayotte Fille en salouva et challe By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
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