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lundi 25 avril 2016

MAYOTTE SUITE / ÉTAT DE DROIT ET REFERENDUM...

photo archive 2011 / commons wikimedia / auteur Lebelot


3. LA POLICE N’A PAS TOUS LES DROITS...
Mars 2015, l’adjudant Roumiantseff, coupable du tir de flashball contre le petit Nassur a été condamné aux Assises, à deux ans de prison avec sursis, le Civil devant se prononcer ultérieurement sur les dédommagements.
Note : un jeune manifestant qui avait failli perdre un œil à Montreuil, dans des circonstances similaires, avait fait l’objet, de la part de la presse nationale, d’un empressement tout autre http://leplus.nouvelobs.com/contribution/205863-faut-il-un-mort-pour-que-les-medias-s-interessent-a-mayotte.html

4. UNE CONSULTATION, UN REFERENDUM DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNELLEMENT ENCADRÉ
« Rappelons qu’en aucune manière, les Français n’avaient été consultés avant la départementalisation de Mayotte. »
N’en parlez pas comme si cela relevait d’un abus de pouvoir antidémocratique ! Est-ce que les Français ont été appelés à se prononcer sur le rattachement de Nice, de la Savoie, de Tende, de la Sarre (qui n’a pas voulu) ? Avaient-ils aussi leur mot à dire lorsque St-Pierre-et-Miquelon a choisi la départementalisation  puis a préféré revenir au statut antérieur ? Votre affirmation tient d’une interprétation dangereuse et heureusement que la Constitution n’autorise pas le pays à se prononcer sur l’autodétermination d’une de ses composantes. Sur le mot même «autodétermination», le 8 janvier 1961, De Gaulle a bien appelé les Français à dire s’ils étaient d’accord pour que l’Algérie décide de son devenir... ils ne leur a pas demandé de décider pour elle !  

photo commons wikimedia / auteur David Stanley (Canada)

dimanche 24 avril 2016

MAYOTTE, LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR L’ÉGALITÉ CITOYENNE / Mayotte, France en Danger

Le 23 avril, Galil Agar a écrit un article sur Mayotte :

http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/

Merci pour cet article très travaillé démontrant la légèreté coupable avec laquelle la France traite son Outre-mer (loin des yeux, loin du coeur) même lorsque celui-ci conteste légitimement pour l’égalité citoyenne, ce qui est le cas de Mayotte. Comme lors des 47 jours de grève générale contre la vie chère, le mauvais rôle ne revient certainement pas à une population revendiquant seulement la dignité qui lui est due.   

Quelques remarques et bémols aussi, sans que cela ne remette en question ce qui nous unit...

1. LES NUITS DEBOUT «  (le non-événement de la visite de l’inénarrable Alain Finkielkraut…) »
A titre accessoire, c’est un peu déplacé de rappeler un épiphénomène en ces termes puisqu’une assemblée réfléchissant à un changement de paradigmes étatiques, à vocation constituante, est en contradiction avec elle-même lorsqu’elle refuse d’entendre un philosophe et pire, le chasse. 

2. LE COUVERCLE SUR LA COCOTTE.
Le mépris et une certaine suffisance persistent d’autant plus quand les infos ne remontent pas au niveau national. Tant que l’étouffement, le manque de résonance n’exposera pas les manquements de la puissance publique, celle-ci, toute en dissimulation et, nous l’espérons, avec mauvaise conscience, persiste à revendiquer la paternité de ce qui n’a progressé souvent que par la force des choses. Il s’agit de quelques évolutions inhérentes liées à l’essence même de la vie ainsi qu’au temps laissé au temps, ce dernier ne pouvant par ailleurs, et presque à 100 %, qu’envenimer les problèmes. 

photo autorisée : commons wikimedia / tract Nuit Debout / auteur nieddu vladimir

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 11 avril 2016

LA GUERRE CIVILE OU LA GUERRE DE LIBÉRATION ? / Mayotte & la France en Danger.

Ce matin, nombre de barrages sauvages sur l’île ! Les « jeunes », sinon les voyous... mais quand le pays en fait encore moins ici qu’en métropole contre le chômage, force est d’accepter que la situation délétère ne peut que générer de l’incivilité, des troubles, des violences, du sang. Ainsi une délinquance criminelle vient aussitôt parasiter un mouvement de protestation syndicale exprimant clairement que depuis les semaines de contestation contre la vie chère en octobre-novembre 2011, rien n’a changé.
La situation est d’autant plus grave que le département (en titre et pas dans les faits...), tenu d’honorer immédiatement ses devoirs (impôts exagérés par exemple vu que l'assiette ne touche que les contribuables enregistrés) devrait accepter que les droits ne se trouveraient pas à s’appliquer entièrement avant 2025 (plan PS !) voire 2037 (promesses UMP !) !!! (Dehors le PSUMP !). 

Après l’alarme lancée par l’ancien député n’hésitant pas à parler de « GUERRE CIVILE », mais notre pays et ses « institutionnels » sont plus prompts à jeter la pierre sur les lanceurs d’alerte en niant le détraquement dénoncé parce qu’ils en sont, tout simplement, largement coupables, un élu de Mamoudzou embraye en parlant de « GUERRE DE LIBERATION » ! (il est à l’antenne de Kwezi, ce matin...) 

Et quand l’État, par la bouche d’un de ses servants (déplacé d’office à l’Outre-Mer pour avoir critiqué en 2014 !), même s’il ne fait que semblant de dire tout ce qu’il ne faudrait pas dire ( «Tout ce qu’il ne faut pas dire ! » 2016, le titre de son livre) sort par force de son silence "institutionnalisé", nous ne pouvons que mieux considérer les menaces potentielles, seraient-elles plus qu’inquiétantes !  

http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions/jt-du-soir-en-francais de
 
Dans l'esprit, pas à la lettre ; pour cela écouter les minutes 9‘50 à 11‘50.
Le général Bertrand Soubelet du commandement de gendarmerie outre-mer : « Les moyens que nous avons à Mayotte sont à peine suffisants pour faire face aux problèmes de la délinquance à Mayotte, aux pbs de sécurité.../... Mayotte est soumise à une immigration extrêmement importante dont les contre-coups se font sentir jusqu’à la Réunion.../... une mission.../... rapport accablant : Mayotte situation extrêmement difficile, les moyens sont à peine suffisants kwassas quotidiens et quand le travail administratif se fait, le travail sur le terrain ne se fait pas.../... tout ce qu’il ne faut pas dire...»

samedi 27 février 2016

LES FÉCOS DE LIMOUX ! / Aude & Languedoc.


    Chauvin, le Languedocien ? Que nenni ! A des lieues du parisien nombrilisme hautain ! Regardez, nous avons parlé des Grecs, des Romains, du Vallespir, de Brigitte... Entre parenthèses, nous n’avions pas grand chose, le long de l’Aude sinon la soupe à la grimace... Soit... Il n’empêche, l’ouverture d’esprit, l’hospitalité datant des troubadours nous ont vu saluer d’abord la Sardaigne, les pays de Bade et de Bâle, l’Alsace avant de revenir en Provence et aujourd’hui seulement à Limoux, chez nous ! 

    « Fausse modestie ! » persiflent les mauvais coucheurs, que de garder le meilleur pour la fin. Aco peiçèmplé ! Ça par exemple ! « Fausse modestie » ? Et l’article avec « Charité bien ordonnée... » tout au début, c’est pas de la modestie peut-être ? Et polie qui plus est ! Quant à garder le meilleur pour la fin, y a à boire et à manger, comme on dit ! A la noce de mon pauvre cousin Jojo, chez Paule, figurez-vous que plus que les choux de la pièce montée, c’est la poule à la crème du soir qui... Et puis zut, vous embêtez à force, que même le vocabulaire atteste de notre ouverture, de notre prévenance, avec toutes ces variantes de l’occitan que les tenants d’une normalisation à la parisienne voudraient niveler, d’ailleurs ! As pas vist ! Revenons à Carnabal ! 

 
    Limoux, jolie ville du Razès, entre la plaine et les piémonts pyrénéens. Sur les coteaux bordant l’Aude, les vignes de notre Blanquette si pétillante, de Limoux pardi ! Si gamins, nous disions « Va à Limoux avec les fous ! »,  ce serait plus plaisant aujourd’hui d’aller faire les fous au carnaval sans pareil de Limoux, le plus long du monde (de début janvier à fin mars) ! Enfin, faut le dire vite car, loin de la folie et du désordre, ce qui reste respectable répond à des us et des règles strictes : nous l’avons déjà constaté pour les traditions carnavalesques entrevues.



    Ici, depuis le Moyen-Age et, sans que cela ne nous étonne, en lien avec les fêtes des Romains, le carnaval, toujours en délicatesse avec les autorités réticentes, s’ébranle le premier dimanche de janvier avec la visite des meuniers à la sous-préfecture (1). Composés de membres de toutes les bandes du Comité, ils viennent négocier des taxes toujours trop fortes et nombreuses. Leur visite perpétue donc une tradition moyenâgeuse entre nous, si prenante et d’actualité. Sûr que bientôt nous ferons carnaval au moins six mois dans l’année avec des impôts toujours plus forts, toujours plus hauts ! Le conseil départemental, l’Hôtel des Impôts, dignes héritiers du grand bouteiller, du sénéchal et de la Ferme Générale  peltirent et étrillent aujourd’hui, hélas plus au profit des nobles politiques et de son clergé administratif ad hoc que d’une pauvre France en capilotade ! Et comme les gueux ne se font Croquants que réduits en va-nu-pieds, autant épancher ses rancœurs comme on évacue la pression et son stress grâce au carnaval, macarel ! 


    Autant passer un bon moment, faute de zénitude accessible, en fin de semaine, de janvier à mars, avec les fécos, pareillement déguisés, sous les arcades de la place. Aux bandes officielles se joignent celles du samedi. Pour donner une idée, le calendrier 2015 - 2016 a programmé près de 70 sorties avec 35 bandes, sans compter les jours pour les enfants des écoles et les sorties générales ! 700 participants costumés suivant un thème et derrière, les déguisements ordinaires !


    Un mot encore pour la musique sans laquelle le carnaval ne serait pas : trois ensembles, La Band’annonce, les Hauts de l’Aude et la Bande à Dédé ne sont pas de trop pour animer les sorties, parfois secondées par l’Escola de Bodega, « La plus belle des cornemuses par son volume, sa sonorité, sa personnalité et la culture qu’elle porte » https://www.facebook.com/boudegue/info/?tab=page_info. Notons qu’avec des airs plus universels, un effort est fait pour réveiller et réhabiliter des partitions locales avant qu’elles ne se perdent.
    Il y aurait tant à dire encore sur les thèmes mais je ne vais pas faire la rasségo contre des politiques et des institutions trop orgueilleuses et hautaines qui dominent plutôt qu’elles ne servent. Allez voir tous les sites, les vidéos sur le carnaval et mieux encore allez donc à Limoux, sous les arcades !  

    Vite, vite, parce qu’avec la grisaille ou un soleil qu’il serait idiot de blâmer, le printemps fait déjà entendre ses galoches. Et avant que le cycle ne nous ramène carnaval, je veux encore aller à Pézenas puis rentrer chez moi avant que les fleurs et les pousses tendres ne rhabillent les oripeaux de l’hiver. 

    « Le carnaval s’en va, les roses vont éclore ;
    Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon... »
            Alfred de Musset « A la mi-carême »      

(1) suite aux attentats qui ont endeuillé l’année 2015, cette rencontre bon enfant a été, et on le comprend, annulée. 

photos autorisées commons wikimedia 
1.  Limoux Place de la République auteur Pinpin.
2. Pierrots 2007 auteur tagon.
3. Pierrot bleu 2007 auteur tagon.
4. Limoux 2008 auteur Pinpin.
5. Limoux Pierrot et godilhs auteur Guilhelma.

jeudi 25 février 2016

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS... / Mayotte en Danger

Mercredi 24 février 2016, 16h 26...
 
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS...

bonjour M. Dedieu,
un groupe électrogène a été mis en place mercredi dernier puisque le transformateur électrique qui alimente le lycée de Sada a brûlé mercredi dernier, et donc il est non opérationnel ; ceci a d'ailleurs provoqué la coupure de l'électricité sur la commune de Sada et sur Mangajou pendant un moment puisque ces réseaux passaient aussi par le transformateur implanté au lycée.
 
Comme vous le savez, il n'est pas possible de travailler sans électricité et donc un groupe électrogène a été lancé afin que le lycée soit alimenté en électricité , de jour comme de nuit car le lycée bénéficie d'une demi-pension et les frigidaires et congélateurs sont remplis de nourriture et certaines pièces par sécurité doivent être à température un peu fraiche ; un nouveau transformateur va être posé à partir de ce mercredi et le branchement en suivant.

Nous œuvrons avec les services techniques du Vice Rectorat pour aller au plus vite et limiter les désagréments occasionnés. La pose du nouveau transformateur est une opération conséquente et complexe.
 
Néanmoins, il faudra encore quelques jours afin que le transformateur soit branché et le groupe électrogène débranché et donc retrouver un fonctionnement normal, je vous remercie par avance de votre compréhension, cordialement,
 
 Nathalie SAUBADU
Proviseur du LPO de Sada

Le 19/02/2016 16:18, jfd11@live.fr a écrit :
> Bonjour, ne sachant pas s'il est normal que votre établissement
> fonctionne sur le groupe électrogène, je suis sûr, par contre, de la
> gêne occasionnée au voisinage par un moteur ronflant jour et nuit
> depuis 48 heures.
> Tout le coteau de Doujani est touché et nous aimerions savoir la
> raison qui nous fait ainsi contribuer... à l'instruction des élèves.
> Merci.
> PS : pardon de prendre de votre temps pour le cas où vous auriez fait
> passer l'info aux médias.
> JFDedieu.


Et pardon, si moi j'ai tardé plus de 12 heures avant de vous mettre au jus...

CHANGEMENT DE GROUPE AU LYCÉE DE SADA ! / Mayotte, France en Danger


Lundi, un employé du lycée sûrement en chômage technique vu qu'il faisait ses courses à la supérette du coin a expliqué que le transfo ayant explosé, ils ont dû se rabattre sur l'alimentation de secours... 

Celle-ci ayant rendu l'âme ce qui explique que le groupe n'ait pu ronfler dès la coupure d'électricité, ils ont été secourus par une Colas éminemment philanthropique (1) (comme lorsqu'elle persiste contre vents, marées et saisons des pluies à mettre du goudron autour des nids de poule!) qui a prêté un générateur. 

Contrairement aux publicités qui promettent des dizaines de milliers d'heures, tout a bloqué après 120 heures. Néanmoins après quelques rugissements, un nouvel engin a pris le relais... Moins puissant il est à peine plus insupportable pour les aigus. 

Suite à un coup de fil au lycée, une habitante du quartier a appris qu'on en aurait encore pour une bonne semaine à patienter. 

Rappelons que si cette solidarité de notre part est naturelle, ce qui reste insupportable est l'attitude grossière d'un chef d'établissement... Même si les illusions sur le dévouement de l'administration ont fondu depuis longtemps, on se demande comment, sur ces bases là, on peut se prévaloir d'instruire et d'éduquer la jeunesse... 

(1) multinationale du BTP, synonyme, ici, pour les routes de cherté puissance 3 : 
* 3 fois moins de camelote... 
** durant 3 fois moins de temps... 
*** facturée 3 fois plus cher !
 
PS ; le générateur ronfle aussi la nuit pour la clim et le confort des cadres (direction, gestionnaire), la tranquillité du voisinage passant naturellement après...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

vendredi 12 février 2016

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR / Mayotte, France en Danger !

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR
un peuple qu’ils voudraient faire taire en confisquant toujours plus de démocratie !
 
Reparlons des écoles...
A Marseille, suite à une pétition (au moins 15000 signatures) concernant le mauvais état des écoles des quartiers nord, le froid insupportable en hiver (le chaud à Mayotte), les trous dans le sol, l’amiante dans les structures, le manque de chaises, les rats qui courent ou dont les viscères dégoulinent du plafond (à Mayotte, des chats, en plus, enfermés sciemment dans une armoire pendant les vacances), de vieux préfabriqués (à Mayotte, on en promeut des neufs en ce moment, manière de construire...), plafonds qui s’écroulent (à Mayotte, ils se font défoncer par les cambrioleurs), les cafards (ici, on ne les compte pas...). 

A Marseille, Gaudin qui espère que l’enseignante lanceuse d’alerte sera sanctionnée pour manquement au devoir de réserve, se voit forcé de réagir. Son adjointe vient à sa rescousse en faisant état des 31,6 millions investis en 2015 dans les 444 écoles et de 1,4 millions supplémentaires pour petits travaux urgents, sans oublier
les 2,5 millions mis à disposition par le ministère de la ville. S'il est noté entre parenthèses que le vandalisme augmente la note (à Mayotte aussi), il faut ajouter une rallonge de 9 millions sur trois ans (3 par exercice), annoncée pas plus tard qu'hier par le maire de Marseille. 

Totalisons, à titre de comparaison, puisque, au moins depuis hier et contrairement à certains, nous savons compter jusqu'à 24, soit le nombre d'heures réglementaire dans les écoles publiques !

31,6 + 1,4 + 2,5 + 3 = 38,5 millions d’euros pour 444 écoles, soit 38,5 / 444 = 86.711 euros par école.
Pour les 189 écoles de Mayotte sur la base de l’annuaire dont nous dénoncions la teneur hier, cela ferait
86711 X 189 =  16.388.379 €, OUI 16 millions et quelques !

Est-ce ce qui est dépensé ici alors qu’ils se gargarisent des 10 millions en constructions sinon réhabilitations, des 350 classes sorties de terre sinon remises à neuf et qui ne relèvent que de la plus malhonnête propagande !
Ce qui est certain est que tous les institutionnels, à commencer par le préfet et les hauts fonctionnaires, et non sans la duplicité des élus, entretiennent le flou pour tenter de camoufler leur incapacité, leur manque de volonté, la radinerie des pouvoirs publics au détriment, qui plus est, de la jeunesse.
 
Par contre, dernièrement encore, les médias locaux relevaient que le CESE* régional, un organisme qui n’a qu’une voix consultative, coûtait lui, 62 millions par an aux contribuables de Mayotte ! 

Maintenant, chers administrés, vous pouvez toujours attendre que le préfet reprenne en boucle ces 62 millions, en s'exclamant "MAYOTTE ! MAYOTTE ! MAYOTTE !" tel le cabri sautillant si bien décrit par feu le premier président de la Vème république, Charles de Gaulle !       

* De Gaulle qui avait proposé de jumeler le Conseil Economique et Social (aujourd'hui Environemental, ça fait bon poids pour le même prix) avec le Sénat n’a pas été suivi et a démissionné suite à son échec... Bel exemple de manipulation des électeurs, ces mêmes moutons qui apportent toujours leurs votes aux corrompus incrustés déshonorant le pays...

jeudi 11 février 2016

LE VICE-RECTORAT ? UNE ASSOCIATION DE MENTEURS MALFAISANTS ! / Mayotte, France en danger !

Le maki de Mayotte, espèce protégée depuis moins longtemps que l’administrateur colonial pourtant nuisible et en voie de prolifération...

En cherchant les raisons qui ont causé de graves dommages à une école de Nyambadao (destinée vraisemblablement à être rasée !.. Mais c’est la faute à personne, comme d’habitude... et il ne faudrait pas en faire porter le chapeau à cette gentille saison des pluies qui par ailleurs, à Ouangani précisément, a pointé du doigt une école construite en zone inondable !), je tombe d’abord sur ce site institutionnel à propos d'une école de la même commune et à même enseigne :

http://www.education.gouv.fr/annuaire/976-mayotte/bandrele/etab/ecole-elementaire-publique-bandrele-kavani.html.

On y apprend que suite à l’adoption (certainement aussi enthousiaste que non-intéressée) de la lamentable réforme des rythmes, les enfants ne bénéficient pas du quota hebdomadaire d’heures mais que ce manque à étudier est reporté « sur le temps des vacances d’été »...
Eté austral ? Eté métropolitain ? Inutile de chercher vu que contrairement à l’intox propagée par un institutionnel pourtant au service des administrés, l’emploi du temps totalise les 24 heures hebdomadaires obligatoires.

Si je ne sais plus compter, traitez-moi de sinistre crétin menteur et associé à une bande de malfaiteurs !
Et si nos politiques, sous François II le Piteux, s’apparentent à la noblesse, l’administration, elle, forme un clergé intouchable. Et nous ? Quelle question ! Nous, les administrés, restons le tiers-état dindon de leurs farces !  

L’ESSENTIEL DE L’ESBROUFE :

« Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)

Dans cette école, le nombre d’heures de classe par semaine est inférieur aux 24 heures prévues pour la scolarité des élèves. Les heures manquantes sont reportées sur le temps des vacances d’été. Une information détaillée vous sera transmise par l’école. Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
 
Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
lundi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
mardi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45
mercredi classe de 07h30 à 11h00
jeudi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
vendredi classe de 07h30 à 10h45
   
LE COMPTE EST BON sinon c'est que vous êtes aussi nuls que moi !

PS : Les horaires des activités périscolaires organisées par la commune / intercommunalité et qui ont lieu après la classe vous seront communiqués par la mairie. Ben voyons...  

dimanche 7 février 2016

TOUJOURS EN RETARD D'UNE GUERRE, NOS SHADOKS ! Mayotte, France en Danger !



Vraiment des shadoks qui voudraient qu'on leur dise merci de pomper, qui plus est !
Renvoyons les à leurs acronymes incompréhensibles pour le commun des administrés : CPE, EMS, AED, PEPS, car avec 1 surveillant pour 200 élèves au lieu de 120 en métropole tout est fait pour la sécurité !
Avec 33% de contractuels (et combien de vacataires ?), TOUT EST FAIT POUR DONNER CE QUE NOUS DEVONS AUX ZENFANTS comme le dirait Constance Cynique ! (7,5% de personnels non titulaires en métropole en 2013) http://www.education.gouv.fr/…/les-enseignants-non-titulair…)

Circonstance atténuante : nos sinistres crétins locaux, tenus à l'obligation de réserve et à la solidarité inter-administrative
1. ne se permettent pas de relever la responsabilité du ministère de l'Intérieur pour nos frontières passoires.
2. se gardent bien d'émettre des idées pour aider les immigrés à rester chez eux en leur construisant des écoles plutôt que de toujours pomper dans l'argent public pour continuer à verser ici dans un puits sans fond, sans fond, sans fond !

Nos administrations sont vraiment sclérosées (plus de personnel administratif que d'enseignants !), incapables de se réformer parce que tous sont complices dans le non-dit, le déni, le carriérisme consolant du service au pays dévoyé, ce qui nous renvoie aux heures noires de L’État Français...). 

Ayez au moins la décence de vous taire plutôt que de défendre l'indéfendable " Pour que l'on cesse de porter invectives et accusations infondées, le vice-Rectorat rappelle les moyens humais et matériels qu'il a consacrés à la sécurité depuis 2014..."





 

samedi 6 février 2016

MERCI D'ETRE SOLIDAIRES !

https://www.change.org/p/president-de-la-r%C3%A9publique-collectif-des-citoyens-inquiets-de-mayotte?recruiter=481313022&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Le préfet a avoué hier + 51 % de délinquance entre 2014 et 2015 (cambriolages ? avec violences aux personnes ? à préciser) .

AMIS DU MONDE ENTIER RESTONS FRÈRES ET SOLIDAIRES ! SIGNONS !

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides ! 



vendredi 29 janvier 2016

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... » / Mayotte, France en danger

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... »
C’est l’ancien député Mansour Kamardine qui met en garde.

http://www.la1ere.fr/2016/01/19/interroge-par-le-figaro-mansour-kamardine-ex-depute-affirme-que-mayotte-est-au-bord-de-la-guerre-civile-323371.html

La ministre des Outre-Mer, G. Pau-Langevin a aussitôt dénoncé l’irresponsabilité des propos et le sénateur Thani, se cantonnant à défendre son gouvernement, a embrayé dans la posture ridicule consistant à vanter ce qui a été fait quitte à jeter un voile pudique sur tout ce qui traîne et n’est pas fait.

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/01/reponse-Kamardine.pdf

Comme pour le contredire, de graves violences touchant le milieu scolaire font malheureusement la une ordinaire des médias locaux. Ces violences souvent sanglantes ne sont qu’une résultante de ce qui ne va plus du tout. Quand le manque général d’autorité (parents, éducateurs, enseignants, policiers, juges) se retrouve aggravé par une aliénation culturelle imposant l’enfant-roi (avec le corollaire d’une législation laxiste), les promesses non tenues des institutions, l’incapacité à gérer le lourd problème de l’immigration, en réponse, le déchaînement de fureurs chez les ados ne peut que préfigurer une implosion de tout le territoire. Il en faut peu, en effet, pour que sous le vernis craquelé d’un destin partagé n’éclatent des tensions culturelles, religieuses, raciales, apparemment digérées par tout ce qui relève des leçons de l’Histoire, de l’évolution et de ce que nous voudrions nommer "le progrès". Ici, les manifestation ordinaires virent vite à l’émeute avec caillassages dont les pierres visent des profiteurs du système ou supposés tels. Ici, les émeutes imputables aux « affaires comoriennes » révèlent l’importance d’une présence étrangère prête à faire payer aux Blancs ordinaires les machinations d’une Françafrique. Ainsi, l’exfiltration du colonel déchu d’Anjouan, Mohamed Bacar donna-t-elle lieu, en 2008, à des violences contre la « présence française », couvertes par la télé, c’est à dire sans trop montrer et approfondir en amont, comme elle a coutume de le faire, pour la Côte-d’Ivoire ou la Centrafrique, par exemple.

http://mayotte.la1ere.fr/emissions/kalaoidala

Dans ce contexte, s’il est habituellement inutile de se référer à une émission télé de débat, cette fois, il faut le faire car les interventions ont illustré une hauteur de vue, une analyse et surtout des éléments de réponse pour une amélioration sinon un début de remédiation au délitement sociétal. Pour une fois, parents d’élèves, syndicat et administration ne se sont pas jeté des invectives à la figure, personne n’est resté dans sa posture, chacun a voulu rester positif en endossant ses responsabilités. L’attitude la plus remarquée fut celle de l’administration. Comment ne pas apprécier le retour sur terre, le côté solidaire, la proximité enfin marquée avec des administrés inquiets et en carafe ? Toutes les prises de parole du directeur de cabinet du vice-rectorat dénotent, en effet, une prise en compte réaliste des risques qui menacent, à l’opposé d’un point de vue pas si lointain d’apparatchik dominateur plus dans l’arrogance du pouvoir feignant de contrôler des évènements plutôt niés ou minimisés, au contraire, en raison du dogmatisme et de cette raideur jacobine qui voudrait que la loi ne soit que la loi, et que ce qui est mauvais pour Paris et la France entière, soit bon sous les cocotiers...
Lors de ce débat, il a été dit que la sanctuarisation des établissements scolaires s’imposait et que l’érection d’un mur n’empêchait pas l’ouverture vers l’extérieur. Rappelons, sur ce point précis, l’intervention minable et honteuse du secrétaire général du vice-rectorat (en présence du directeur de cabinet), en avril dernier avec, outre la maladresse « L’école ne peut pas tout mais elle fait beaucoup », les 120.000 euros de ce qui n’était alors qu’un grillage, défalqués du budget pédagogique. Personne n’a oublié l’exagération sur l’école ne pouvant pas devenir la prison de Majicavo et que si c’était pour faire des murs, il se serait fait maçon !

http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/04/les-mots-qui-tuent-2eme-partie-mayotte.html

Reste à savoir si les nomenklaturistes et autres séides zélés de l’État (ministre, préfet, hauts fonctionnaires, sénateur...) voudront enfin servir et non dominer une démocratie que pour le moment, et pour bien des risques inutiles, ils régentent surtout, en dépit du bon sens et du bien public.  

mardi 26 janvier 2016

LA POLITIQUE EST UN DON DE SOI ! / Mayotte, France en Danger !


    Faire de la politique, ce n’est plus se mettre au service de tous, se sacrifier et faire passer sa famille, ses enfants, après. Faire de la politique c’est choisir un créneau bien payé et faire carrière. Et si faire en être, c’est ne rien faire et toujours pointer la coresponsabilité de l’État, ici, à Mayotte, cette clique affairiste fait bien partie de ces criminels, ainsi que l’affirme Philippe de Villiers (1), qui depuis quarante ans mènent le pays à la catastrophe.
    A l’échelle de Mayotte, en tempérant le propos, nos élus sont néanmoins coupables de non-assistance à population en danger. Quant à leur cupidité, leur manière de s’en mettre plein les poches, elles l’emportent ici sur l’addiction au pouvoir suscitant tant de destins providentiels en métropole.
    Le 22 janvier 2016, la station Kwezi recevait un obscur premier adjoint pourtant bien connu à l’échelle locale, Bacar Ali Boto. Ce cher élu de Mamoudzou a gentiment répliqué combien les élus s’enrichiraient s’ils restaient dans le privé. Ainsi titillé sur les indemnités supplémentaires qu’une intercommunalité rapporte, il défendait le maire et peut-être aussi, à y être, sa modeste personne (il faudrait vérifier l’organigramme de la Cadema, la C. d’agglomérations Dembéni Mamoudzou en question).    
    Sachant qu’un maire d’une ville de plus de 50000 habitants touche 4181 EUROS et pratiquement autant en tant que président d’une communauté d’agglomérations soit 4115 EUROS, rétorquons à Ali Boto que tous les patrons du privé ne touchent pas 8300 EUROS, à plus forte raison concernant ceux, qui, avant de s’engager en politique, par conviction, n’en doutons pas, AURAIENT COULÉ LEUR BOÎTE (2), il n’est pas sans le savoir...  
    Monsieur le premier adjoint ne peut qu’en sourire comme il l’a fait lorsque la journaliste a demandé s’il connaissait le nom du maire ! A malice, malice et demie... Bien sûr qu’il connaît son maire MOHAMED MAJANI, qui est aussi son beau-frère pardi ! Mais non, ce n’est pas qu’une histoire de famille puisque le BACAR rigolo s’est esclaffé qu’il avait mené une liste contre lui au premier tour... quitte à se rallier au second ! Incroyable, en effet ! Mais il a bien raison, Ali Boto, de ne pas s’en offusquer et de ricaner, au contraire, car, sans préjuger des opportunités s’ouvrant pour l’avenir, ils vont ramasser au moins le temps d’un mandat, MOHAMED et BACAR... Ah, ah, ah !
    Si le Net laisse dans l’ombre le passé professionnel du maire de Mamoudzou, il nous instruit quand même du grand cas qui est fait des deniers publics... la municipalité « divers gauche » a en effet rechigné 13 jours avant d’inhumer deux clandestins noyés... Où irait-on si la solidarité religieuse prenait le pas sur une saine gestion républicaine ?


http://www.ipreunion.com/actualites/reportage/2015/01/22/mayotte-imbroglio-autour-de-l-inhumation-de-deux-naufrages-a-mamoudzou,29031.html

(1) son livre s’est déjà vendu à 250.000 exemplaires... la barre est haute pour Sarkozy qui vient de sortir le sien (tirage initial de 120000 exemplaires) ...

(2) la communauté d’agglomérations avec Dembeni n’apportant que 11000 habitants supplémentaires, Mohamed Majani fait du + 100 % avec moins de 20 % d’administrés supplémentaires ! Dans le privé, il se ferait des couilles en or, sûr ! Rigole BACAR !  

lundi 25 janvier 2016

LES DERNIÈRES DU PRÉFET ! / Mayotte, France en Danger.

De grâce, monsieur le préfet, un peu de mesure et de décence plutôt que de claironner « On n’a pas chômé » !
Attendons de voir si l’intercommunalité donnera des économies et moins de nuisances (pollution par exemple) pour l’île. En attendant, nous aimerions que, comme les indemnités supplémentaires pour les élus, les déchets sur la voie publique se ramassassent aussi à la pelle... N’est-ce pas pour cause d’échecs récurrents  que les ci-devant Sitcom, Sivom, Sidevam et ci-après Sidevam 976 ont défilé ? Comme on oublie vite...

Arrêtez aussi avec un « MAYOTTE 2025 » reprenant seulement tout ce que le « MAYOTTE 2015 » n’a pas fait des vœux pieux de « MAYOTTE 2005 »...
.
Ne vous targuez pas, non plus, de tout ce qui est entrepris, dans l’urgence, pour remédier aux retards qu’on a laissés courir depuis trop longtemps. Soulager la pression sur l’hôpital de Mamoudzou en construisant celui de Petite-Terre relève non d’un exploit mais d’une logique, d’un moindre mal.

Pour la suite, concernant les 500 salles de classe en plus, « la première de vos priorités » dites-vous, alors qu’elles font défaut depuis des années et que les naissances correspondent à la construction d’une grande école tous les 10 jours, ça nous étouffe que vous ne manquiez pas d’air ! L’article précisant même que vous le clamâtes « ambitieusement », on ne saurait vous conseiller plutôt la modestie que le volontarisme affecté ! (1)

Et s’il est vrai que la sempiternelle annonce des 10 millions annuels pour la construction d’écoles impressionne toujours, quelqu’un qui insiste sur la mise en perspective, votre « marque de fabrique », dites-vous https://www.youtube.com/watch?v=, devrait relativiser cette somme en regard des 20 millions que coûte un collège (base admise : 2500€/m2sur 8000 m2).

Que vous ne puissiez n’être qu’au diapason de l’autorité étatique, cela s’entend.
Que vous deviez faire comme si alors que le pouvoir central méprise une démocratie réduite, pour le citoyen manchot, à la dépose intermittente d’un bulletin dénaturé, c’est plus qu’évident.
Que vous affectiez un faux volontarisme avec le leitmotiv « MAYOTTE 2025 » pour faire sauter des gugusses au parfum (responsables au même titre que l’État) et des gogos godiches tels des cabris disant « Mayotte ! Mayotte ! Mayotte ! », cela ne peut que nous rappeler un grand homme qui lui, à l’opposé, dénonçait ladite posture !
Qu’il n’y ait eu qu’un seul préfet résistant dans l’Histoire, cela ne peut vous être reproché... Ce n’est pas pour autant que vous devez vous laisser emporter par un lyrisme excessif qui vous fit et vous fera encore trébucher, cela va de soi.





(1) une fuite en avant qui ne veut surtout pas dire que la France ne peut suivre le rythme d'arrivée des étrangers. Churchill n'avait-il pas promis du sang, du labeur, des larmes, de la sueur ? Dans une situation autrement tragique, un langage de vérité s'impose en toutes circonstances... Or, c'est tout le contraire concernant la parole de l’État et des politiques locaux...





photos autorisées wikipedia ou commons wikimedia.
1. Emblème de Mayotte. 2. Du temps du gouverneur, ses mensonges et ceux de l’État étaient d'un autre ordre.

dimanche 24 janvier 2016

GARDEZ LE RYTHME, PAS LES RYTHMES ! / Rythmes scolaires / Mayotte en Danger.

Sont-ce Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique qui, après avoir asséné (mentez, mentez, il en restera quelque chose...) qu'il faut rendre les heures volées aux enfants de Mayotte, ont instillé "Quand un élève métropolitain reçoit 8500 heures de cours de la maternelle au CM2, le jeune mahorais quant à lui en suit 4500" ??? 

Parce que le chiffre qui a légitimement interpelé les maires de Mayotte contre la réforme ne les dispense pas de se servir de leurs cerveaux !

Pourquoi ces assertions aussi honteuses, mensongères et répétées bêtement ?
 

Ces 8500 heures de bonimenteurs correspondent à 29,5 heures par semaine quand la durée légale est de 24 heures !!!
Et les 4500 heures des charlatans patentés correspondraient à
15,62 heures pour les enfants de Mayotte ?


LA SEMAINE DE MON FILS EST ICI DE 24 HEURES. MALHEUREUSEMENT, UNE REFORME AUSSI INUTILE QUE DÉBILE LE GARDE ENFERME 2,375 HEURES CAR POUR LES SINISTRES CRÉTINS CAPORALISTES, UNE RECRÉATION DE 0.5 HEURE RESSEMBLE DAVANTAGE A UNE "PAUSE MÉRIDIENNE" QUE 2 RECRÉS DE 0,25 HEURE !

On ne comprend pas comment Constance Cynique, avec des mesures aussi folles qu'antidémocratiques, ose pleurnicher à la radio en nous assurant qu'elle ne mérite pas la défiance dont elle fait l'objet !
Qu'elle sache qu'elle et sa claque de nuisibles sont devenus des ennemis du peuple qu'ils étaient censés servir ! Et dire que la République la paie plus de 10000 euros/mois !

IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! / Mayotte, France en Danger

LA POLITIQUE aujourd’hui : beaucoup de bavardages, des comités, des observatoires. Mayot’ News, qui, peut-être, ne devrait pas traiter ce genre de com et d’esbrouffe en info nous en dit tant sur les branleurs de Bandraboua, bien secondés par la préfecture.
https://www.facebook.com/Mayot-News-738912602843015/?fref=ts
Suggérons-leur de marcher avec des petits drapeaux et des tambours ça ressemblera à ce qui se faisait jadis en Union Soviétique !
Une chose a changé néanmoins : à côté des moutons et des veaux (dont beaucoup cliquent "J’aime"), menés par ceux qui auront des miettes en retombées, des commentaires, et pas seulement ceux de Mayotte en Danger, fustigent et dénoncent ces gesticulations qui ne déboucheront sur rien !
La municipalité élue ou reconduite n’a-t-elle pas inclus ce diagnostic, hormis le dernier nid-de-poule en date, dans son programme ?

Commentaires : 1 Que du blabla de mbaboufou ! vraiment du foutage de gueule !!! PS ou UMP, la connerie n'a pas de frontières !
2. Nous sommes sur l'île la plus dignostiquée au monde. Tous les jours, audit, diagnostic, réunions, mission d'information, expertise, observation, rapports sur rapports et les problèmes s'accumulent.
3. Et cet ancien diagnostic du camion-benne pour la collation des enfants, c'était pas là-bas ? C'était pas cette municipalité hollandophile et à fond pour la pitoyable réforme des rythmes ?
PS : le maire touche 4070.95 euros mensuels... pour diagnostiquer...
VRAIMENT, IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! 
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Photo de Mayot' News.
  • Ibou Salam Antoine
  • Rédaction Mabawa Enchaîné