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mardi 6 février 2018

L’INÉDUCATION NATIONALE : UN NID DE CRÉTINS TOTALITAIRES ! / Mayotte, France en danger !


Quelques infos citoyennes à partager à propos du régime "monarcho-républicain" et de cette nomenklaturiste Inspectrice Générale qui vocifère qu'il faut gommer les différences au profit du monolithisme, du monolinguisme, du nombrilisme parisiens et qu'il faut rendre Mayotte aux Comores !  :  

"... Les IGEN sont nommés par décret en conseil des ministres pour ceux désignés au tour extérieur, par décret du président de la République pour les autres..." Wikipedia 


"... un poste d'inspecteur général sur cinq peut être pourvu au tour extérieur. Selon les critiques dont elle est la cible, cette procédure, qui « s'apparente souvent à l'attribution de prébendes, et ne respecte même pas le socle de compétences minimales8 », contribue à faire de l'IGEN comme des autres corps de contrôle « des usines à recaser les proches des politiques », voire « un système institutionnalisé d’emplois fictifs, ou partiellement fictifs ». En 2010, la Cour des comptes, reprenant une note du doyen de l'IGEN, relève « l'impossibilité d'adaptation » de cinq des douze inspecteurs généraux nommés au tour extérieur entre septembre 2002 et août 2008, du fait de leurs « insuffisances professionnelles » Wikipedia

moralité en cinq ou six maux à propos de ce qui est devenu l'Inéducation Nationale : nomenklaturisme, apparatchiks, coteries, courtisans, vénalité, esprits corrompus !

jeudi 12 janvier 2017

UNE DÉPUTÉ FN DÉFEND MAYOTTE / Une île, les tripes à l'air

Ben voyons ! Quand nos dirigeants nous ignorent d'un mépris crasse, Marine Le Pen fait un tabac dans l'île et une député du même bord s'empare d'une question que nos élites trop bien pensantes, oublieuses de la réalité du peuple français, savent brandir, mais à l'international seulement (c'est vrai que là au moins, ils n'auront pas tant de comptes à rendre...).    


Quelques pistes, manière de réfléchir : 

C'est vrai que, libéraux pour l'économie, nos responsables continuent de cultiver une tendance "marxo-international-trostkyste" qui les fait prêcher pour tous les damnés de la Terre à condition qu'ils soient étrangers... mais prêcher seulement, car moins virtuellement, il n'y a qu'à voir où en est une coopération régionale dans le Sud-Ouest de l'Océan Indien, par exemple, laissant peser sur le dos seul des Mahorais une pression migratoire incroyable et à propos de laquelle ils se font traiter de racistes... A Mayotte, les étrangers (à qui nos gouvernants interdisent de partir pour la Réunion ou la Métropole, ben voyons...) représentent plus de la moitié de la population !!! De ne pas les compter (l'INSEE doit être aux ordres...) présente pour eux l'avantage de moins lâcher de leur avarice et pour l'île de devoir partager la portion congrue, c'est particulièrement vrai pour l'hôpital, les établissements scolaires

N'oublions pas le mépris cynique de François Ier la Francisque qui est allé à Moroni et à Mada mais pas à Mayotte... des formules telles que "Parce que c'est mon bon plaisir" ou "Le roi c'est moi" trouvent à s'appliquer pour notre monarchie républicaine. Pour revenir au sieur de Jarnac, faut dire qu'il avait mieux à faire au Rwanda, pays assurément plus français et plus "turquoise", bien qu'issu des colonisations belge et allemande !!! 

N'oublions pas que nos fiers défenseurs du peuple laissent, par l'entremise de l'UE, les pillards libres de gâcher la ressource dans des eaux territoriales plus réduites qu'ailleurs, puis d'aller faire travailler Maurice ou les Seychelles parce que le développement avec un vrai port est le dernier de leurs soucis.

N'oublions pas que nos nomenklaturistes laissent, dans les Travaux Publics, de grosses multinationales parasites libres de faire payer 3 fois plus cher pour des routes avec 3 fois moins de camelote et qui tiennent 3 fois moins de temps !!!  (ils diront que c'est pour prévenir les glissements de terres mais une des dernières en date est encastrée dans une gangue de bordures en béton empêchant notamment le passage des animaux, manière de faire grimper l'addition).

N'oublions pas qu'en 2006-2007, ils ont engagé des études onéreuses pour la retenue collinaire de l'Ourovéni et que la population du Sud ne dispose plus d'eau potable plus d'eau potable, vu que, dix ans après, rien n'a été fait des dossiers. (Comme à l'agriculture, au gré des techniciens nommés, ils dorment dans un tiroir, une conséquence de la gestion "post-coloniale) !!! 

N'oublions pas que ces sinistres crétins, loin de gérer la France "en bons pères de famille" jettent par les fenêtres d'un côté et imputent les économies aux plus défavorisés... Ne me dîtes pas que de réduire les inégalités sans marchandages ni radinerie coûterait tant à la cinquième ou sixième puissance mondiale... l'Allemagne l'a fait pour des millions d'Ossis et nous n'avons pas honte de ne pas faire un effort à hauteur de 0,7 % pour 200 000 habitants ? (voir les promesses pour 2037 puis 2025 des alternatifs de la gouvernance, droite et gauche confondues). 

Faut-il en rajouter avec, dans le désordre, le fiasco de l'école (45% de non-titulaires), celui du tourisme, de la santé, de l'insécurité (Cazeneuve promettant 100 postes pour 14 en réalité en tout et pour tout !) et en général de l'inégalité subie par des citoyens catalogués de troisième zone (allocations, logement, etc.) ??? Par contre, vous pouvez croire que pour ce qui est des Devoirs, la Ferme Générale sait imposer sans état d'âme l'obligation de l'impôt... mieux encore, dans un élan rappelant des pratiques totalitaires (mais la France n'est pas la Biélorussie...), elle perçoit de force l'assiette globale même si la moitié des contributeurs n'est pas encore recensée... Vous avez bien lu : le Trésor Public justifie ainsi devoir faire payer le double aux contribuables listés !!!

Faut-il en rajouter quand un "après nous le déluge" conclut le pourrissement moral des gouvernants ? Ici, si peu est fait pour protéger les milieux naturels (mangrove, forêt). Et ces irresponsables aux bras ballants mais aux poches pleines ne proposent rien pour les énergies alternatives, la récupération des eaux pluviales, des transports moins polluants... 

Ah, si, si ! acoquinés avec les milliardaires qui y perdraient, ils tapèrent du poing sur la table pour pistonner TOTAL quand Mayotte, après un appel d'offres, voulut céder les hydrocarbures nationalisés à une société mieux-disante mais de Maurice !.. Je vous prie de croire que si les hauts fonctionnaires sont promus quand la forfaiture ne remonte pas jusqu'à Paris, dans l'autre sens, les coups de bâton redescendent vite du ministère pour pistonner un pétrolier du premier cercle de la nomenclature, un pétrolier arguant au départ qu'en tant qu'entreprise française, tout devait lui être donné !!! 

...Bref lol... quand nos dirigeants nous méprisent, que pourrait faire l'UE avec encore un ramassis représentatif d'apparatchiks plus prompts à favoriser (avec nos deniers) la finance internationale, à bien profiter de privilèges (ce fonctionnaire de Bruxelles libre de faire ronfler sa grosse cylindrée sur l'autoroute, sans crainte des pv), à imposer des lois fallacieusement surréalistes qui nous interdisent des échanges plus naturels et écologiques avec les voisins mais laissant les coudées franches à des acteurs économiques d'un marché dit libre : le commerce est cadenassé par quelques filiales de grands groupes qui ne se cachent pas de faire un bénéfice même sur le transport par conteneurs ?!?! 
Et de réserver une clientèle captive à des compagnies aériennes déjà financées par le public (Air Austral), n'est-ce point du mépris ? Leur morgue va même jusqu'à faire payer à un prix prohibitif les billets des fonctionnaires en congé administratif ? Dois-je ajouter que mes amis du vice-rectorat libéraient des enseignants avant les vacances et en faisaient rentrer d'autres après la rentrée, les flux financiers vers les privés de l'aérien comptant plus que l'intérêt (pardon pour le gros mot) des élèves  ?  (toujours l'histoire des frais pour l' éleccicon (électeur-citoyen-contribuable) et du bénef pour le milliardaire)...

Moralité : quand younousais pas ce que peut bien foutre le socialo Omarjee, député européen en titre, cela me soulagerait, presque, qu'une autre représentante au Parlement européen, fût-elle FN (1), se soit emparée du riche sujet de notre pauvre Mayotte !!!
De telles attentions, si opportunistes à court terme pour un parti qui reluque avant tout une rente de situation jusque là confisquée par nos deux grandes écuries de canassons, ne doivent pas nous endormir... la nièce de la dynastie Le Pen (2), s'étant clairement positionnée, elle, pour le rejet de Mayotte... 

Dans la turbulence pathétique d'une année 2017, sûrement année charnière, je ne sais pourquoi le "Ah ! les cons, s'ils savaient !" de Daladier revenant de Münich (sept. 1938) me revient en mémoire...   

(1) avant de jeter la pierre, réfléchissons à tout ce que peuvent avoir d'honnête, de moral, d'exemplaire, des socialistes en vue comme Cambadélis, Désir, Dray ou Terrasse ? (voir à ce sujet le projet de loi de Le Roux)

PS : pardon d'être lourd et brouillon, ça sort des tripes, dans l'urgence, de Mayotte éventrée...

http://joellemelin.com/video-de-conference-sos-mayotte-mayotte-aujourdhui-leurope-demain/

mardi 7 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin) / Mayotte, France en Danger.

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin).

Des humains expulsés par d’autres se retrouvent avec bagages et enfants sur les routes. On entend « chasse aux étrangers », « crise des expulsés », « initiative citoyenne », suivant d’où viennent les commentaires...  A la télé, ils passent les « déracinés de 1945 » et on se prend à se demander comment c’est encore possible, 70 ans après, le contexte en serait-il différent ! Doit-on encore parler de « décasés », de « déplacés » ?  Et qui oserait exprimer que les « déportés » n'appartiennent qu'au passé ?
Pour ENVOYÉ SPÉCIAL, par contre, ce n’est presque pas d’actualité ! Il est plus important d’attiser haines et vindictes ! Haro sur Mayotte département, la pelée, la galeuse d’où viendrait un mal surtout pas imputable à la grande bonté de l’État, à l’indulgence de la grande famille française. Le département ? un statut que les braves Gaulois veillant dans nos têtes, auraient refusé si on leur avait (illégalement) demandé !
L’émission en « prime time » revient sans le dire sur le demi-siècle qui n'aurait en rien ancré ancré Mayotte dans la République !

Un intervenant regrette que Mayotte soit la dernière roue du carrosse pour ne pas dire la petite dernière, reléguée dans une cabane au fond du jardin familial !

LES MOYENS ! L’ancien préfet du milieu des années 90, Philippe Boisadam, ose avancer le poncif « la France n’a pas les moyens » !  Comment ? Ne sommes-nous pas le quatrième "donateur" de la planète ? L’Agence Française de Développement (AFD) ne distribuait-elle pas 9,35 Milliards d’euros encore en 2011 ! Ne vient-on pas de déverser près d’un milliard d’euros pour le métro du Caire ? Même retiré des affaires, l’ancien « gouverneur » de Mayotte n’a visiblement pas changé ! Passons sur son point de vue sur Mayotte française et la départementalisation ne présentant que peu d’intérêt... l’image de « papa la France » infantilisant l’Africain, on ne connaît que trop...
http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/L_AFD/L_AFD_s_engage/documents/rapport_public_politique_francaise_aide_publique_au_developpement.pdf

Et dans sa cabane, que peut en penser la petite française bannie, plus maltraitée que les étrangers et les bi-nationaux ?  


 
Lamentable après cela de pousser la radinerie à toujours serrer la vis à 200.000 Français, l’équivalent de la population rennaise. D’accord pour « l’autopsie d’une faillite politique » mais sans taire la procrastination, les errements, les manquements, les erreurs flagrantes qui ont conduit à l’impasse ! Et puis considérons la manière dont les devoirs s’imposent au plus vite alors que les droits sont remis à 2025 sinon 2036... comme ils le firent avec le département !
Que dit le reportage concernant les impôts sinon que l’assiette doit être pleine même si seulement la moitié de la population y contribue ! Et sur quel ton anodin, cette trahison du principe d’égalité devant l’impôt est énoncée ! Cela deviendrait presque normal de payer double, cela fait sourire même !
Mansour Kamardine, ancien député, a eu l’occasion de faire un parallèle révélateur d’une relative fourberie gouvernementale. Taper fort avec les impôts pourrait pousser Mayotte à faire machine arrière. Saint-Pierre-et-Miquelon (promue de force par la France contre l’avis des insulaires pour faire pression sur le Canada et immatriculée 975 en 1976) préféra revenir à son statut de Collectivité Territoriale en 1985 pour éviter une trop forte pression fiscale. (Dans ce reportage, l’ancien député pâtit certainement d’un montage mettant plutôt en avant ses maladresses : « On chasse les clandestins, on demande aux étrangers de partir... » quand il s’agit de « déloger des occupants illégaux » de terrains, de maisons... Ses interventions sur les médias locaux, nettement plus mesurées lui ont valu une dizaine de cambriolages avec incendie criminel pour le dernier en date).   



LA POSTE... défaillante comme bien des services de l’État... le mauvais exemple venu d’en haut autorise certains employés à en rajouter... Certaines lettres mettent des mois à arriver, de trop nombreux colis n’arrivent jamais...

NOS MONARQUES RÉPUBLICAINS... Laisser penser que c’est le président qui peut offrir ou refuser la départementalisation, c’est pousser un peu même si Giscard se permettait d’offrir 70000 nationalités aux Comores s’ils votaient pour lui.
Mitterand lui, en visite officielle, a atterri à Moroni, à Antananarivo mais bouda Pamandzi. Un désamour, sur un règne de 14 ans, qui s’est au moins marqué par le gel de toute évolution voulue pour Mayotte.
Célèbre pour les paysans de chez lui qui ne mettent pas la charrue devant les bœufs, Chirac a quand même offert (à quel titre ?) un ensemble cuisine-réfectoire à la ville de Sada... un bon augure pour la pause méridienne des rythmes scolaires que nous devons à nos sinistres crétins ! 



Et Jospin ? Un temps dauphin et si paternaliste pour dire qu’il aurait dû emmener son ministre des finances tant on lui en demande ! C’est encore passer sur tout ce qui est donné à l’étranger, non ?
Sarkozy, tel Louis sous son chêne, a joué la générosité... après un demi-siècle de tergiversations ! Son conseiller, par contre, a bien été le seul à se départir de la posture normalement hypocrite des politiques, évoquant un point de vue philosophique et moral, exprimant, en substance «... doit-on être prêt quand on décide d’avoir un enfant ? »...

Paroles ô combien réconfortantes pour la petite dans sa cabane au fond du jardin !

Comme avec le trop-plein d’infos du Net où, aiguille dans la botte de foin, la vérité se cache, quelques commentaires, cependant, dévoilent la responsabilité d’un État qui « n’a pas fait les choses dans l’ordre », d’un État qui s’accommode d’une population à  « 84 % sous le seuil de pauvreté »  (16 % en métropole), d’un État qui après avoir toujours repoussé une départementalisation (1) l’a accordée, mais au rabais.
L’État qui fait la part belle au patronat et aux multinationales (Casino, Carrefour, Sodifram, Total, Colas, etc. ) au point, dans le BTP, par exemple, de ne pas réagir pour les malfaçons ? Comme pour les routes, est-ce payer trois fois plus cher pour trois fois moins de camelote et en prime une obsolescence programmée trois fois plus rapide ? 
L’État, puisqu’il faut l’appeler par son nom, tolérant les États dans l’État, les administrations comme autant de métastases où moins serviteurs que jamais, plus énarques que toujours, les hauts fonctionnaires se servent surtout, sûrs de faire carrière tant que leur "polit-buro" reste caressé dans le sens du poil. La combine consiste à nier les difficultés, à ne pas demander de moyens, à garroter les doléances du peuple, à dénier à la base le droit d’exprimer son désaccord, à escamoter la réalité des problèmes (2), à acquiescer à tout ce qui vient d’en haut, à surenchérir même dans les inepties (réforme des rythmes (3)), à claironner des valeurs républicaines pour eux virtuelles...
Un cercle vicieux alimentant un dévoiement oligarchique généralisé confiscatoire de la démocratie !       

Dans un bilan à l’aune des « dysfonctionnements » relevés, le problème migratoire a été minoré sinon tu. Les étrangers sont plus nombreux que les Français et l’île pourrait compter deux fois plus de gens que ce que chante l’INSEE (4). Facile d’incriminer d’abord les Mahorais, ces pelés d’où viendrait tout le mal ! Et surtout rien sur la responsabilité des Comores ainsi que le double-jeu d’une cinquième colonne de comoro-français plus nombreux que les Mahorais (Marseille est la première ville comorienne au monde !) et dont la pression n’est pas étrangère aux occlusions affectant Mayotte. Ce n’est qu’à ce stade de l’énoncé des causes que la responsabilité des locaux peut être avancée (travail au noir, marchands de sommeil, mariages blancs, reconnaissances d’enfants, sexe...).

Est-ce la faute à la petite ? 
C’est quand qu’on n’aura plus honte de la présenter aux visiteurs, elle qui croupit dans la cabane au fond du jardin ? Un enfant reconnu doit être traité comme les autres et passer avant les étrangers ! Et entre parenthèses, sa grande sœur, La Réunion, pour ne pas la nommer, devrait l’aider et non camper sur ses privilèges, ce que, entre nous, un géniteur juste et honnête n’aurait jamais permis ! 


Nous concernant, il serait exagéré de parler de PROPAGANDE et de BOURRAGE DE CRÂNE... Nous sommes en France, voyons, pas en Afrique... Dire qu’on peut nous manipuler, relève de l’insulte. Nous si fiers de voter blanc sans être nuls, nous, soulagés, presque contents qu’on ne tienne pas plus compte, d’ailleurs d’un NON au référendum de 2005. Nous, si confiants dans un système représentatif si dévoué, si peu carriériste et pas intéressé pour trois sous... Nous, prêts à les entendre chanter des lendemains de croissance !
Et puis, parler de galeux si lointains fera oublier peut-être qu’on se gratte, tant ça démange en Hollandie !

Raison supplémentaire d’espérer en une Sixième République !  

(1) un projet de loi pour la départementalisation fut déposé le 12 mai 1976 à l’AN puis retiré avant d’avoir été discuté. La loi fondant la Collectivité Territoriale à statut particulier et provisoire (24 déc 1976) devait être reprise puisqu’une consultation des Mahorais était prévue dans les trois ans...          
(2) Longtemps l’essentiel a été de mettre le couvercle sur la marmite... Qu’il y ait le moins de remontées possibles en haut lieu, à "Paris" !
(3) un bilan de la réforme en France continentale n’est-il pas tenu sous le coude afin que, en période électorale, sa divulgation ne compromette pas davantage les libéraux aux gouvernes ?
(4) Parmi les avantages, pour l’État, une dotation globale de fonctionnement deux fois plus faible à verser, des cartes de séjour en nombre qui rapportent, "énormément dit-on", à la préfecture et sans que nous puissions évaluer ce que la corruption peut rapporter à certains indélicats...  
Par le plus grand des hasards, la radio Kwezi livre des chiffres de l'INSEE sur la présence étrangère à Mayotte. La statistique concernerait l'année 2012 et les plus hautes valeurs flirtent exceptionnellement avec les 50 %... Qu’ils aillent donc dans les écoles où se font les prévisions pour l’an prochain avec une moyenne de 70 % d’étrangers dans les classes !  

lundi 6 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » / Mayotte, France en Danger.


SUSPECT de parler de Mayotte alors que ça barde en métropole (grèves, mouvements sociaux, aléas climatiques même, comme en 1789...) !

LOUCHE de parler de Mayotte... venant de manipulateurs imputant toujours la faute aux autres !
 
Que peut cacher la diffusion par Envoyé Spécial d’un sujet de dernière minute ?
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».      

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l

A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»

TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme !  « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)? 

PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !

Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html

L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
 

Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»  
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks  mués en ennemis du peuple ! 


L’école c’est aussi la symbolique des foulards des filles, appelés "châles" ici, contraires à la laïcité s’ils couvrent les épaules. Et s'ils laissent voir le décolleté ? Pourquoi ne pas prendre en compte aussi les cheveux qu’on n’a pas eu le temps de tresser ? 



Pourquoi ne pas s’interroger plutôt sur ces inscriptions en arabe qui fleurissent sur les murs du collège de Sada ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt le salafisme qui méprise tant l’islam local et ces prêcheurs qui peuvent, tout comme les voyous, aborder dans le flot des réfugiés fuyant la misère ? Enfin, note positive, pourquoi ne pas mettre en avant la chef de service, Assoumani, des urgences de l’hôpital, jeune femme diplômée, moderne et professionnelle, chevelure à l’air et pantalon blanc ? (à suivre)    

photos autorisées : 
1. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
2. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum Fille en salouva avec anfes
3. Mayotte Fille en salouva et challe By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum

vendredi 20 mai 2016

CHEF D'ESCADRILLE IL SERA... QUAND LES CONS VOLERONT ! / Mayotte, France en Danger


Lire « Mayotte, française par accident » dans une revue qui se prétend d’Histoire est plus que choquant. 

L’expression, si elle relève d’un truisme lamentable en Histoire, ne peut que se vouloir venimeuse, humiliante.
Si encore l’auteur annonçait un article d’opinion, cela serait recevable. En soi, le désagrément serait qu’une telle provocation ne pourrait donner qu’un affrontement. Tant pis pour l'échange d'idées !
Sauf que le quidam, proférant sa haine, ne décline pas son identité sur la version accessible... Au diable l'olibrius ! Un tel parti pris n’incite certainement à savoir qui a signé, pas plus qu à connaître la suite et encore moins à s’abonner puisque le souci d’objectivité ne semble pas être celui de la revue !


En la circonstance, pour reprendre Schopenhauer mais en espérant toutefois qu’il ne s’est pas entendu dire qu’il est là « par accident », je me limiterai à dire à ce haineux détracteur que sa prise de parole, concernant le partage d’idées «.. est un accident regrettable». 

PS : finalement, après avoir saisi « Mayotte vendue...» ainsi que « société de type colonial », je ne suis pas allé plus loin que la quatrième ligne ! Pas de temps à perdre avec des gens pareils ! 

PS2 : ne voulant pas lui faire de la pub, je ne donnerai les références que par message personnel... 

PS3 : Inutile de préciser que j'ai coché "indésirable" pour les envois publicitaires à venir de la revue !

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté 

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

vendredi 29 janvier 2016

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... » / Mayotte, France en danger

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... »
C’est l’ancien député Mansour Kamardine qui met en garde.

http://www.la1ere.fr/2016/01/19/interroge-par-le-figaro-mansour-kamardine-ex-depute-affirme-que-mayotte-est-au-bord-de-la-guerre-civile-323371.html

La ministre des Outre-Mer, G. Pau-Langevin a aussitôt dénoncé l’irresponsabilité des propos et le sénateur Thani, se cantonnant à défendre son gouvernement, a embrayé dans la posture ridicule consistant à vanter ce qui a été fait quitte à jeter un voile pudique sur tout ce qui traîne et n’est pas fait.

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/01/reponse-Kamardine.pdf

Comme pour le contredire, de graves violences touchant le milieu scolaire font malheureusement la une ordinaire des médias locaux. Ces violences souvent sanglantes ne sont qu’une résultante de ce qui ne va plus du tout. Quand le manque général d’autorité (parents, éducateurs, enseignants, policiers, juges) se retrouve aggravé par une aliénation culturelle imposant l’enfant-roi (avec le corollaire d’une législation laxiste), les promesses non tenues des institutions, l’incapacité à gérer le lourd problème de l’immigration, en réponse, le déchaînement de fureurs chez les ados ne peut que préfigurer une implosion de tout le territoire. Il en faut peu, en effet, pour que sous le vernis craquelé d’un destin partagé n’éclatent des tensions culturelles, religieuses, raciales, apparemment digérées par tout ce qui relève des leçons de l’Histoire, de l’évolution et de ce que nous voudrions nommer "le progrès". Ici, les manifestation ordinaires virent vite à l’émeute avec caillassages dont les pierres visent des profiteurs du système ou supposés tels. Ici, les émeutes imputables aux « affaires comoriennes » révèlent l’importance d’une présence étrangère prête à faire payer aux Blancs ordinaires les machinations d’une Françafrique. Ainsi, l’exfiltration du colonel déchu d’Anjouan, Mohamed Bacar donna-t-elle lieu, en 2008, à des violences contre la « présence française », couvertes par la télé, c’est à dire sans trop montrer et approfondir en amont, comme elle a coutume de le faire, pour la Côte-d’Ivoire ou la Centrafrique, par exemple.

http://mayotte.la1ere.fr/emissions/kalaoidala

Dans ce contexte, s’il est habituellement inutile de se référer à une émission télé de débat, cette fois, il faut le faire car les interventions ont illustré une hauteur de vue, une analyse et surtout des éléments de réponse pour une amélioration sinon un début de remédiation au délitement sociétal. Pour une fois, parents d’élèves, syndicat et administration ne se sont pas jeté des invectives à la figure, personne n’est resté dans sa posture, chacun a voulu rester positif en endossant ses responsabilités. L’attitude la plus remarquée fut celle de l’administration. Comment ne pas apprécier le retour sur terre, le côté solidaire, la proximité enfin marquée avec des administrés inquiets et en carafe ? Toutes les prises de parole du directeur de cabinet du vice-rectorat dénotent, en effet, une prise en compte réaliste des risques qui menacent, à l’opposé d’un point de vue pas si lointain d’apparatchik dominateur plus dans l’arrogance du pouvoir feignant de contrôler des évènements plutôt niés ou minimisés, au contraire, en raison du dogmatisme et de cette raideur jacobine qui voudrait que la loi ne soit que la loi, et que ce qui est mauvais pour Paris et la France entière, soit bon sous les cocotiers...
Lors de ce débat, il a été dit que la sanctuarisation des établissements scolaires s’imposait et que l’érection d’un mur n’empêchait pas l’ouverture vers l’extérieur. Rappelons, sur ce point précis, l’intervention minable et honteuse du secrétaire général du vice-rectorat (en présence du directeur de cabinet), en avril dernier avec, outre la maladresse « L’école ne peut pas tout mais elle fait beaucoup », les 120.000 euros de ce qui n’était alors qu’un grillage, défalqués du budget pédagogique. Personne n’a oublié l’exagération sur l’école ne pouvant pas devenir la prison de Majicavo et que si c’était pour faire des murs, il se serait fait maçon !

http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/04/les-mots-qui-tuent-2eme-partie-mayotte.html

Reste à savoir si les nomenklaturistes et autres séides zélés de l’État (ministre, préfet, hauts fonctionnaires, sénateur...) voudront enfin servir et non dominer une démocratie que pour le moment, et pour bien des risques inutiles, ils régentent surtout, en dépit du bon sens et du bien public.  

vendredi 15 janvier 2016

LA BÊTE IMMONDE LAÏCARDE ! / France en Danger


Une France intégriste assaillirait les musulmans !  
L’attaque vient d’un Jordanien aux States, abrupt, borné comme peuvent l’être les agents masqués du fanatisme. La malignité n’empêchant pas l’anachronisme grossier, il nous croit encore sous l’ère Sarko... Ce n’est pas sans rappeler le trait « vieille France » pas si forcé que ça, d’un éminent mickey, Donald Rumsfeld (pardon, à y être, de régler de vieux comptes...). Pour en revenir à notre scribouillard, l’usage de l’anachronisme plus lointain et historique reste plus grave : il donne dans cette réflexion primaire consistant à accabler, même s’il le mérite, le colonisateur plutôt que le colonialisme, un parti pris au ras des pâquerettes qui n’a pas pour but d’élever les consciences, une analyse de blocage et non de progrès...
    
C’est donc un nommé Joseph Massad qui a titré « Assimilation des français musulmans « Merci très peu pour nous »». Soit mais la nationalité oblige à une implication a minima, indispensable au « vivre ensemble », non ?... Des fourmis d’espèces différentes ne pouvant que se faire la guerre...
En illustration, nous avons droit ensuite à un dessin nauséeux, les crayons de Charlie en lieu et place des tours jumelles et le 7 janvier remplaçant le 11 septembre... avec, en prime, la légende stupéfiante suivante « Les assaillants de Charlie Hebdo ne faisaient-ils que suivre l’exemple de la culture dominante de la France ? (Stephen Lam / Reuters) »

Dès la deuxième ligne, la mention "Américains de race blanche" vient confirmer le malaise : ils seraient les seuls, avec les Européens de l’ouest à apprécier, la mode, la cuisine et un way of live "romance de Paris". (C’est un détail mais, par déduction, les Russes, les Chinois, les Japonais, les riches du Golfe et de partout, n’apprécieraient pas, eux !).
Poursuivons avec la redondante "race blanche" outre Atlantique, qui, ouvrant ses colonnes à Marine, exprimerait à notre égard plus d’amour que de haine (???)
Il n’empêche que pour le reste du monde, nous ne serions que des "assassins et tortionnaires chevronnés" dont la langue raffinée servirait plus à « enrober les douleurs et les souffrances indicibles qu’ils infligent à des millions d’innocents. »... Il parle de nous et ajoute qu'en plus, serions scandalisés que quiconque ne pensât point comme nous...
Fin de l’introduction et ça sent bien le soufre ! 

Suit le paragraphe sur la barbarie coloniale, l’Indochine, Madagascar... Joseph, tant il a de rancœur en bouche, en oublie le massacre de Sétif. Suivent de longues descriptions des atrocités commises mais rien sur le pénis coupé enfoncé entre les dents comme si la sauvagerie ne constituait pas un mal trop bien partagé entre tous.
Intéressant aussi le détail sur les victimes jetées d’un avion qui autorisent l’assertion de l’auteur sur l’orgueil excessif que la France en ressentit ! (???) Il est persuadé par ailleurs de la préméditation de ces cruautés (brûler vivant, violer...). Sinon, cela ne nous exonère pas de sonder nos consciences pour les millions de morts causés... Cela ne justifie pas non plus d'accuser tout un peuple : ce n’est pas parce que l’État turc ne reconnaît pas sa responsabilité dans le génocide arménien que tous les Turcs doivent être montrés du doigt, exemple parmi le trop grand nombre d’exemples malheureusement susceptibles d’être cités ! Et ce monsieur a encore raison de railler une « mission civilisatrice » qui n’a même pas réussi à civiliser les Français, (quand bien même n’y aurait-il pas que des Français sur Terre). Douloureux de remémorer la honte liée à ce rôle soi-disant positif de la colonisation, faisant l’objet d’une loi minable et provocante par la grâce de certains de nos hurluberlus politiques, ces électrons libres mais disjonctés souvent si dangereux pour nos populations et le Monde par ricochet ! 

La paragraphe sur le catholicisme laïque tend ensuite à prouver que le présent ne fait que prolonger les horreurs du passé ! La France de l'Empire colonial aurait voulu assimiler les indigènes ? C’est trop fort pour être vrai, la logique du dominant consistant avant tout à s’imposer pour exploiter. Par contre en France, dixit l’auteur, les basanés des autres continents et qui plus est, non-chrétiens ne seraient pas assimilables. Seuls le seraient les Européens dont les Hongrois... (Cette insistance tendrait-elle à dater cet article "ressuçé" de l’époque Sarkozy ?)
Joseph nous fait passer ensuite pour de faux partisans de la laïcité, celle-ci restant complètement noyautée par le catholicisme. Le terme, en effet, apparaît sept fois pour qualifier le gouvernement, la culture, l’antisémitisme, la monogamie. Et la laïcité serait une arme permettant toutes les "campagnes sectaires et racistes, officielles et officieuses des catholiques français" ! Est-ce à rapprocher du djihad contre les Croisés ? 


Tout ce réquisitoire, cette litanie d’"attendus" comme un tir de préparation contre la République ! D’après Joseph, pourquoi assimiler de force des "Français d’origine musulmane algérienne" « à une sorte de francité fantasmatique prétendument séculaire ou « laïque » et en aucun cas chrétienne » alors que les Bretons, les Corses, les Basques et les Alsaciens ne le seraient pas encore entièrement.
Encore une parenthèse agaçante à cause de tant d’amalgames exponentiellement anachroniques : Joseph qui en veut vraiment à Sarko insinue que notre ancien président, converti car juif par son grand-père, idiot qui plus est au point de situer l’Alsace en Allemagne (sic), devrait être aussi expulsé comme les imams mis en cause pour non respect des valeurs de la République. De même les prêtres et les rabbins ! (il a oublié Jéhovah et les Mormons...).

C'est bien pour défendre nos valeurs que, surmontant le dégoût, il faut absolument aller au bout et désosser ce ramassis de méchanceté idiote et haineuse... D’après ce triste personnage, nous n’aurions pas conscience du manque de raffinement de notre « culture française contemporaine dominante catholique (« laïque »)», notre racisme, à l’instar de celui des Juifs, s’exprimerait plus vulgairement que chez les Anglo-Saxons...
S’ensuit un micmac horripilant entre nos crimes à l’international, la réalité de notre soutien à Daech, de notre hypocrisie face aux décapitations, pratique récente de l’État laïque français dont le dernier exécuté fut un « criminel Français musulman ». (Reprenez votre respiration)  
    
Bouquet final (ouf) : Pourquoi ne pas demander aux Français de s’assimiler aux musulmans, manière d’apprendre la tolérance, puisque seuls les Kouachi et Coulibaly étaient si bien assimilés aux cruautés foncièrement catholiques ! Les musulmans Français (pourquoi une majuscule à l’adjectif) persistent à résister ; ils ne peuvent que répéter un « Non merci » explicite, ou plutôt, dans la langue raffinée des Français : « Merci, très peu pour nous ! »

Si Joseph Massad est professeur en Arabie Saoudite, pardon, à l’université Columbia, je ne comprends plus pourquoi les grandes écoles américaines arrivent à truster les premières places mondiales. Et s'il est capable de nous sortir des trucs aussi intelligents, alors moi, je dois être un grand philosophe qui s'ignore, en moins mortifère j'espère. Triste, en outre, qu’un auteur Avox se compromette avec des scribouillards de cet acabit. Cela ne peut que promouvoir des horreurs passées et certainement pas œuvrer pour le progrès.
« Joseph, tu m'escagasses ! » comme disait Bouzigues au père de Marcel dans le Château de ma Mère !

Source:http://sayed7asan.blogspot.fr/2016/01/assimilation-des-musulmans-francais.html#sthash.tkDA7dOO.dpuf

mercredi 11 novembre 2015

LES CARNETS DE GUERRE DE LOUIS BARTHAS, TONNELIER, 1914-1918 / L'Aude c'est la France aussi macarel !


En ce jour de commémoration, les moins oublieux peuvent se permettre de rappeler combien le passé conditionne le futur. La guerre de 14-18 qui vit l’Europe se tirer une balle dans le pied sans raison tangible, insiste sur la lutte entre le mal et le bien (Marcel Papillon, simple soldat “Ce n’est pas une guerre qui se passe actuellement, c’est une extermination d’hommes.” / janvier 1915.

De nombreux écrivains, des historiens tiennent depuis toujours à témoigner : Barbusse, Dorgelès, Genevoix, Remarque, Giono, Duhamel... Pardon pour tous ceux que j’oublie mais la liste serait longue et il faudrait ajouter des BD, des tableaux, des dessins (de Dantoine notamment), et une filmographie des plus étoffées.
Serait-ce subjectif, à propos de l’oppression traumatique incompréhensible infligée aux pauvres bougres réduits en chair à canon par une classe dirigeante, si ”Les sentiers de la gloire” (avec K. Douglas) durent attendre 18 ans avant de passer en France, si “ Un long dimanche de fiançailles” reprend ce que le nationalisme a d’ambigü et le militarisme de funeste, c’est à “Joyeux Noël” que je pense.
Louis Barthas, tonnelier de Peyriac-Minervois, en est arrivé, en effet, armé d’un “simple" certificat d’études primaires, (à faire honte à la Valaud-Belkacem des réformes lamentables, soit dit en passant), à transcrire son dégoût de la guerre sur des cahiers d’écolier. Et ce n’est qu’en 1978 que ces cahiers sortirent du grenier grâce à Rémy Cazals, professeur, et à l’éditeur Maspéro qui n”hésita pas à sortir un pavé apparemment invendable de plus de 500 pages ! 


Extraits du site http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=674  

“ Une nuit cependant qu’il pleuvait à torrents l’eau envahit l’abri et descendit en cascade les marches des deux escaliers. Il fallut que sous l’averse quelques hommes se dévouassent pour aller établir un barrage que l’eau creva à trois ou quatre reprises et le restant de la nuit se passa à lutter contre l’inondation.
Le lendemain 10 décembre en maints endroits de la première ligne les soldats durent sortir des tranchées pour ne pas s’y noyer ; les Allemands furent contraints d’en faire de même et l’on eut alors ce singulier spectacle : deux armées ennemies face à face sans se tirer un coup de fusil.
La même communauté de souffrances rapproche les coeurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Ceux qui nient cela n’entendent rien à la psychologie humaine.
Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. Ils se sourirent, des propos s’échangèrent. des mains se tendirent et s’étreignirent, on se partagea le tabac, un quart de jus ou de pinard.
Ah ! si l’on avait parlé la même langue
Un jour un grand diable d’Allemand monta sur un monticule et fit un discours dont les Allemands seuls saisirent les paroles mais dont tout le monde comprit le sens, car il brisa sur un tronc d’arbre son fusil en deux tronçons dans un geste de colère. Des applaudissements éclatèrent de part et d’autre et L’Internationale retentit.
Ah ! que n’étiez-vous là, rois déments, généraux sanguinaires, ministres jusqu’au-boutistes, journalistes hurleurs de mort, patriotards de l’arrière, pour contempler ce sublime spectacle !
Mais il ne suffisait pas que les soldats refusassent de se battre, il fallait qu’ils se retournent vers les monstres qui les poussaient les uns contre les autres et les abattre comme des bêtes fauves. Pour ne pas l’avoir fait, combien de temps la tuerie allait-elle durer encore ?
Cependant nos grands chefs étaient en fureur. Qu’allait-il arriver grands Dieux si les soldats refusaient de s’entretuer ? Est-ce que la guerre allait donc si tôt finir ? Et nos artilleurs reçurent l’ordre de tirer sur tous les rassemblements qui leur seraient signalés et de faucher indifféremment Allemands et Français comme aux cirques antiques on abattait les bêtes féroces assez intelligentes pour refuser de s’égorger et se dévorer entre elles.
De plus, dès qu’on put établir tant bien que mal la tranchée de première ligne on interdit sous peine d’exécution immédiate de quitter la tranchée et on ordonna de cesser toute familiarité avec les Allemands.
C’était fini, il aurait fallu un second déluge universel pour arrêter la guerre, apaiser la rage et la folie sanguinaire des gouvernants.
Qui sait ! peut-être un jour sur ce coin de l’Artois on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entretuer malgré leur volonté.
Cependant, en dépit d’ordres féroces, on continua surtout aux petits-postes à familiariser entre Français et Allemands ; à la 24, compagnie le soldat Gontran, de Caunes-Mnervois, rendait même visite à la tranchée boche.
Il avait fait la connaissance du capitaine allemand, bon père de famille qui lui demandait des nouvelles des siens et lui donnait toujours quelques cigarettes.
Quand Gontran prolongeait trop sa visite le capitaine le poussait hors de la tranchée en lui disant : « Allons, va-t’en maintenant ! »
Malheureusement pour Gontran, un jour qu’il revenait de la tranchée allemande il fut aperçu par un officier de sa compagnie et quel officier ! le lieutenant Grubois, « Gueule de Bois », qui lui dit : « Je vous y prends, vous serez fusillé demain. Qu’on arrête cet homme. »
Personne ne bougea, les hommes regardaient stupides cette scène. Gontran affolé par cette menace de l’officier escalada le talus de la tranchée en lui criant : « Béni mé querré » [1], et en quelques enjambées il fut à la tranchée ennemie d’où il ne revint plus.
Le soir même un conseil de guerre composé des officiers supérieurs du régiment et présidé par le colonel se réunit à l’abri de notre commandant.
En cinq sec le soldat Gontran fut condamné par contumace à la peine de mort. [...] (pages 215-217)



Deuxième extrait :
Cette haine je chercherai à l’inculquer à mes enfants, à mes amis, à mes proches. Je leur dirai que la Patrie, la Gloire, l’honneur militaire, les lauriers ne sont que de vains mots destinés à masquer ce que la guerre a d’effroyablement horrible, laid et cruel.
Pour maintenir le moral au cours de cette guerre, pour la justifier, on a menti cyniquement en disant qu’on luttait uniquement pour le triomphe du Droit et de la Justice, qu’on n’était guidés par aucune ambition, aucune convoitise coloniale ou intérêts financiers et commerciaux.
On a menti en nous disant qu’il fallait aller jusqu’au bout pour que ce soit la dernière des guerres. On a menti en disant que nous, les poilus, nous voulions la continuation de la guerre pour venger les morts, pour que nos sacrifices ne soient pas inutiles.
On a menti ... mais je renonce à écrire tous les mensonges sortis de la bouche ou sous la plume de nos gouvernants ou journalistes.
La victoire a fait tout oublier, tout absoudre ; il la fallait coûte que coûte à nos maîtres pour les sauver, et pour l’avoir ils auraient sacrifié toute la race, comme disait le général de Castelnau.
Et dans les villages on parle déjà d’élever des monuments de gloire, d’apothéose aux victimes de la grande tuerie, à ceux, disent les patriotards, qui « ont fait volontairement le sacrifice de leur vie », comme si les malheureux avaient pu choisir, faire différemment.
Je ne donnerai mon obole que si ces monuments symbolisaient une véhémente protestation contre la guerre, l’esprit de la guerre et non pour exalter, glorifier une telle mort afin d’inciter les générations futures à suivre l’exemple de ces martyrs malgré eux.
Ah ! si les morts de cette guerre pouvaient sortir de leur tombe, comme ils briseraient ces monuments d’hypocrite pitié, car ceux qui les y élèvent les ont sacrifiés sans pitié. Car qui a osé crier : « Assez de sang versé ! assez de morts ! assez de souffrances ! » ?
Qui a osé refuser son or, son argent, ses papiers, publiquement, aux emprunts de guerre, pour faire durer la guerre ?
Revenu au sein de ma famille après des années de cauchemar, je goûte la joie de vivre, de revivre plutôt. J’éprouve un bonheur attendri à des choses auxquelles, avant, je ne faisais nul cas : m’asseoir à mon foyer, à ma table, coucher dans mon lit, chassant le sommeil pour entendre le vent heurter les volets, lutter avec les grands platanes voisins, entendre la pluie frapper inoffensive aux carreaux, contempler une nuit étoilée, sereine, silencieuse ou, par une nuit sans lune, sombre, évoquer les nuits pareilles passées là﷓haut ...
Souvent je pense à mes très nombreux camarades tombés à mes côtés. J’ai entendu leurs imprécations contre la guerre et ses auteurs, la révolte de tout leur être contre leur funeste sort, contre leur assassinat. Et moi, survivant, je crois être inspiré par leur volonté en luttant sans trêve ni merci jusqu’à mon dernier souffle pour l’idée de paix et de fraternité humaine. » (pages 551-552, qui terminent le livre)

Source : Barthas Louis et CAZALS Rémy, Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, La Découverte 2003 ; ce livre a connu quatre rééditions depuis 1978 : 1992, 1998, 2007.

Note : Note : Après enquête, le lieutenant Grubois trop zélé fut puni des arrêts pour avoir effrayé le coupable et être cause de sa désertion ; on faillit traduire en conseil de guerre le caporal Escande de Citou et les soldats de son escouade pour ne pas avoir tiré sur leur camarade déserteur.






Dessins DANTOINE / La Guerre / La mémoire de 14-18 en Languedoc n° 11/ fédération Audoise des Oeuvres Laïques CARCASSONNE.





mardi 3 novembre 2015

GARE AUX AMIS QUI VOUS VEULENT DU BIEN ! / Mayotte, France en Danger

A gauche toute, les “droitsdel’hommistes” à tout crin ont des idées néfastes (on ne peut accueillir toute la misère du monde et il serait normal de s’occuper d’abord des siens, non ?)
A droite toute, les “yaqu’àfautqu’on” sont pires car ils mentent, manipulent les sources et exagèrent pour justifier des analyses extrêmes allant jusqu'au racisme. Leur parole devient exponentiellement infecte quand les quidams qui la gobent et la répètent sans réfléchir ni vérifier en démultiplient la nocivité sur les réseaux sociaux.
Ce matin un pauvre “àl’insudesonpleingré” a cru faire passer une info altruiste en subordonnant son opinion à une publication d’un site partial, partiel et provocateur, pour ne pas dire puant.
Le mot en question est d’un nommé Manuel Gomez, journaliste, écrivain. Il a joint sa photo : ses affidés doivent trouver qu’il a une bonne bouille, moi non...
Commençant par titrer “ MAYOTTE : CHARIA ET POLYGAMIE APPLIQUEES DANS CE DEPARTEMENT FRANCAIS !”, jouant au faux modeste “Je ne suis pas très calé en géopolitique aussi je souhaiterais qu’un éminent spécialiste...", il ne cache rien de ses sympathies politiques quand il feint de se demander pourquoi Sarkozy a fait de l’île un département.
Sur ce point, qu’il daigne déjà entendre deux mots de la part “de l’éminent spécialiste” que je suis (vous en doutiez ?). Si les présidents des Français détiennent un pouvoir rappelant celui des rois de l’Ancien-Régime, Nicolas Ier a juste eu le mérite d’être en fonction à l’échéance fixée par la République pour la départementalisation de Mayotte. Simple concomitance. 
Ce monsieur relève ensuite “ le taux de fécondité le plus élevé d’Europe ”, sa seule remarque censée et audible se complétant par une remise en cause du “ droit du sol”...  Relevons encore qu’à la date de son papier (nov 2014), si ses 50 % de clandestins sont plausibles, on peut ajouter qu’il est admis aujourd'hui (même si les chiffres souffrent de rétention de la part des autorités) que la population de Mayotte se situerait entre 300 et 400.000 personnes et que les étrangers, légaux ou pas sont plus nombreux que les Français (1). Et quand il pense que le nombre de naissances à Mayotte (il vise aussi la Guyane) nous plombe, qu’il sache que l’Empire Français s’honorait de compter 110 millions et 623.000 habitants en 1936...
Ensuite, que Manuel Gomez souffre que je lui dise “FAUX” pour les 300 millions d’euros que coûteraient chaque année les reconduites aux frontières ! En effet, les reconduites par la PAF, la gendarmerie, la douane, la marine, la sécurité publique, correspondraient à une dépense de 5 millions alors que l’entretien des clandestins qui restent s’élève, lui, à 60 millions/€ (surtout pour l’Éducation Nationale et la Santé).
Manuel voudrait ensuite nous en faire avaler de grosses lorsqu’il ment effrontément en disant qu’il y a le RMI, les allocations et les aides dispensés aussi généreusement qu’automatiquement (qu’il feuillette donc les archives de “Mayotte en Danger” pour constater combien les allocations familiales sont très inférieures et limitées à trois enfants !)
Quelle honte, ensuite, quand ce monsieur ose parler du milliard et des 300 millions d’€ que coûte Mayotte à la France, comme s’il fallait chiffrer ce que “coûte” une région métropolitaine ou la part de budget engloutie par Paris... comme s’il fallait comparer aux 360 millions d’aide au Mali (dernièrement sous le règne de François II le Piteux)...
Toujours dans la surenchère, Gomez veut revenir sur l’Histoire et plus particulièrement sur le refus des Comores en 1974, ce qu’il déplore puisque la départementalisation en a été la conséquence à terme. Ah ! ces Mahorais qui, après les Anglais, les Prussiens et les Russes, nous ont envahis en 1841 et qui ne veulent plus nous libérer !
La langue de vipère en rajoute avec les 95% de musulmans, la polygamie et qu’ils “ ne parlent pas notre langue” ! Que lui répondre sinon que tant que quiconque est Français avant d’être musulman, sa situation ne contredit pas les principes républicains. La polygamie, elle, n’est pas plus réglementée ou légalisée que les pratiques adultérines. Quant à la langue nationale, elle a toute sa place sur l’île, sa juste place (on aimerait ajouter "rien que sa place" !).
Concernant les cadis qui appliqueraient la charia, si, malheureusement, un flou juridictionnel a pu occasionner des dérapages condamnables tel ce jugement, en 1991, d’une femme adultère condamnée à être enterrée vivante avec son amant, arborant deux cachets “République Française” (voir post du 8 septembre 2015, toujours dans Mayotte en Danger), si les autorités manquent à leurs obligations en allouant de l’argent public pour lesdits cadis, les secrétaires et la location des bureaux afférents, il est exagéré de parler de charia en tant que gouvernance étatique. 
Gomez embraye ensuite sur tout ce que la polygamie entraînerait comme dépenses sociales avec la déclaration des épouses de premier rang et les autres... je lui laisse la responsabilité de comptes dont je doute et qui, pour le moins, sont à l’opposé des quelques sources à ma disposition (2).
Ensuite, c’est le chapitre “fainéantise” pour celui qui touche l’assistance de l’État tout en étant libre d’aller à la pêche et de cultiver le lopin de terre... Gomez nous fait du copié-collé d’un autre site bleu-blanc-rouge qui prétend “riposter” et il ajoute qu’un Francilien n’est pas aussi bien loti qu'un Mahorais !
En vertu de quoi, l’auteur avance que le peuple de France a le droit de choisir ou de rejeter Mayotte. Je lui conseillerais aussi un référendum du même genre pour l’Alsace, la Bretagne, la Corse, les Basques, l’Occitanie ? Il va même jusqu'à travestir la vérité concernant l’Algérie (3) où les Algériens n’auraient pas eu le droit de voter... sauf que wikipedia (qui doit mentir ou au moins se tromper, précise “.../... Ont voté les électeurs de la métropole, de l'Algérie.../..." 

Décidément les scribouillards patentés lepénistes abusent la conscience de ceux qui les suivent et lisent aveuglément. L’un d’eux, Manuel Gomez, soi-disant écrivain journaliste, les trompe et les méprise avec des approximations et des mensonges. Même si les déficiences d’un État, desservi par des politiques retors alliés à des hauts fonctionnaires complices et liés tels des vases communicants, font que des citoyens toujours plus nombreux veulent changer les règles du jeu, ce n'est pas en suivant les patrons de Gomez que le changement se fera (certaines de leurs revendications seraient-elles légitimes). Marine et sa clique convoitent seulement les bonnes planques aux frais du contribuable et après la peste PSUMP, c’est le choléra qui nous plomberait, encore pour des lustres !     

(1) un rapport du sénat de M. Henri Torre dit déjà en juillet 2008 “ .../... la perspective d'une population majoritairement composée d'immigrés clandestins ne pouvant être, à terme, totalement exclue..../...”   
(2) une simulation sur le site de la CAF donne, pour une mère isolée avec 5 enfants (2, 4, 7, 9 et 11 ans) 626,49€/mois d’allocations, 575,14 au titre du Paje, pas de RSA ni d’alloc logement.
(3) La question posée était : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et concernant l'autodétermination des populations algériennes et l'organisation des pouvoirs publics en Algérie avant l'autodétermination ? »

Le rapport du Sénat est ici http://www.senat.fr/rap/r07-461/r07-46117.html... Allez chercher vous-même celui de Gomez, si le cœur vous en dit : je m’en voudrais de faire de la publicité positive à ce genre d’individu.

mercredi 9 septembre 2015

COLLABO ? CONFESSIONNEL ? RACISTE ? BOURREAU ? N'EN JETEZ PLUS ! Rythmes scolaires

Encore et toujours la réforme des rythmes à Mayotte
Dans la confiance aveugle que nous portons à nos chers dirigeants dévoués, nous nous devons de collaborer positivement aux efforts aussi réfléchis que sans limites du vice-rectorat et de la préfecture.
Note : inutile de prendre l’accent chinois, Mao a quitté ce monde depuis des lustres...

Dans ce cadre, et pour hâter l’avènement d’une France radieuse, nous proposons une journée type de l’enfant, respectueuse des rythmes que nous préconisons...
Note : pour son bien, cela va sans dire :

5h lever.

5h 30 à 6h 30 école coranique.
Note : arrêtons de dramatiser ! les coups de badine ou de fil électrique du foundi religieux, au même titre que les calottes des instituteurs n’ont jamais tué personne !

7h-15h (et pourquoi pas 16 heures ?) école :
-la collation prévue sera prise sous le préau comme l’a intelligemment proposé le député Boinali (1), puisque les enfants ont l’habitude de manger par terre et que la poussière de kusi ou la boue de kashkazi (2) valent mieux que le gel et la neige en métropole.
Note : ladite collation (3) ne devra surtout pas alourdir la digestion de la progéniture devant encore puiser dans ses ressources intellectuelles.

                   Collation à Sada.

Le périscolaire, l’extrascolaire, ne se limiteront pas à de la garderie ! Dans le cadre des PET de la mairie (voir articles précédents), en effet, les langues maternelles seront proposées aux enfants : shinzouani (anjouanais), shingazidja (comorien), shimaoré (mahorais) et kibushi (malgache de Mayotte) (dans l’ordre décroissant du nombre de locuteurs).
Note : cette journée pourrait s’étoffer d’une heure supplémentaire (sans avoir à faire les PET dehors) avec le cours d’arabe, une proposition très récente et ô combien clairvoyante des décisionnaires mais que devraient applaudir aussi les condisciples de l’Intérieur, avec une marmaille moins susceptible d’alimenter les chiffres de la délinquance.

Entre 16 et 19 heures, l’enfant (même celui qui doit récupérer de ses kilomètres en brousse ou dans le danger de la circulation, disposera du temps nécessaire pour se doucher, se restaurer avant une bonne nuit de sommeil.
Note : en bonus, les parents responsables pourront vérifier si les devoirs ont été faits... Pour faire réciter les tables de multiplication, néanmoins, et malgré le risque potentiel de cauchemar, il vaudra mieux attendre que l’enfant soit couché.

Heureux enfants des îles à qui nous volions des heures, nous direz-vous merci un jour ?
Note : les efforts réfléchis et constants de nos chers dirigeants dévoués n’empêchent pas l’autocritique. Ainsi un de leurs leitmotivs, un temps ressassé, consistait à affirmer que l’école républicaine de Mayotte « devait » parce qu'elle « volait » même des heures à ses enfants bien aimés. Ainsi, à moins que la subtilité de l’argument ne m’échappe, les 24 heures hebdomadaires à Mayotte différeraient des 24 heures de Trifouillis-les-Oies... Argutie fallacieuse s’il en est !
Note de la note : attention de ne pas dire «mensonger», du moins de la part d’un Noir à propos d’un Blanc, parce qu’une inspectrice Blanche (suspendue à titre conservatoire) aurait traité des Noirs de « menteurs » et que cela relèverait de « propos racistes » !  (affaire instruite actuellement)   

Heureux enfants de toutes les couleurs, des îles et des quatre coins de l’hexagone, vous ne nous direz pas merci pour la pétaudière que nous vous léguerons... Et vous aurez bien raison !!!

(1) l’ex-meneur virulent de la lutte contre la vie chère (troubles, île paralysée pendant un mois) a bien su faire fructifier son rôle de leader pour se faire élire à l’Assemblée, changeant de “paradigme” (pour reprendre un de ses mots préférés), phagocyté même par sa fonction nationale, au point d’œuvrer avec les “sinistres crétins” contre l’intérêt de Mayotte...
(2) respectivement la saison sèche et celle des pluies.
(3) la différence entre les collations disent bien que faire du fric (Sada / photo 1) prévaut sur le bien-être des enfants (Tsararano photo 2), une commune pourtant sans maire (annulation des élections) qui propose déjà une collation plus que convenable (photo 3) alors que les parents n'ont pas encore eu à cotiser. Bravo !