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jeudi 19 mai 2022

Des RACINES, oui, des AILES, soit mais une EXCELLENCE... discutable

Des Racines et Des Ailes - Terroirs d'excellence en Occitanie en streaming - Replay France 3 | France tv

 L'émission appréciée sur nos régions et terroirs, désireuse, dans une émulation impulsée, d'élever le niveau, voudrait nous faire extasier sur une prétendue excellence, un terme bien trop excessif pour faire l'unanimité. 

Excellence, certes des images d'une France toujours éminente pour ses aspects historiques, cette fois celles des citadelles du vertige, des fils de Carcassonne, les châteaux chargés jadis de défendre la frontière d'Aragon mais pas de leur traitement ramenant à un certain parisianisme, reflèterait-il l'emprise jacobine de la capitale sur la province. 

Les commentaires sont symptomatiques de cette pression centripète voulant tout ramener à Paris. Sans parler de l'accent alors que le parler pointu s'impose et que rares sont ceux qui osent affirmer leur différence par ce biais et nombreux ceux qui préfèrent se couler dans le moule, il y a la prononciation, ici "Pèrpertuz" pour "Peïrepertuze", "Puilauran" pour "Puilorenç". Est-ce du respect pour la façon de parler des locaux ? 

Rien de terrible non plus car dénotant d'un travail bâclé lorsque dans les châteaux dits Cathares, le commentaire dit "Dans la vallée du Tarn, "Puylaurent" (comme le prénom) ! Double carton jaune donc pour un tel traitement pour Puylaurens sur la Boulzane et pour Puilaurens dans le département du Tarn mais pas du tout dans la vallée de ladite rivière ! 

Excellent le luxe lié à la ganterie de Millau... le populo s'extasie sur le gant de Madonna, ceux de la garde républicaine. Excellente la quête de produits frais et les petites fleurs si délicatement cueillies au jardin pour les assiettes de ce grand restaurant de l'Aubrac. Si vous saviez comme le populo a le désir profond de manger des pétales alors que les infos saturent sur la pénurie de blé. Excellente la production d'huîtres à Marseillan mais des spéciales, réservées pour un chef étoilé. Excellente la restauration rapide d'une abbaye par des moines pleins d'argent (une réaction dit qu'ils ont dû gagner au loto) mais rien sur l'évènement culturel littéraire juste à côté, dans ce même village de Lagrasse. La culture laïque ouverte à tous n'est certainement pas d'excellence pour ces producteurs !   

 Lorsqu'on qualifie l'excellence en sous-entendant qu'on l'est soi-même, malgré les images magnifiques, j'ai ressenti aussi comme la promotion d'un fait religieux et surtout que l'excellence pour "Des Racines et des Ailes" se confondait avec un élitisme lié à l'argent, bref j'en suis arrivé à n'en retenir qu'une rengaine anesthésiante pour nous limiter au "ce pourrait être pire", qu'une propagande arrogante de très mauvais aloi.     

Les commentaires sur la page facebook : 




vendredi 15 janvier 2016

LA BÊTE IMMONDE LAÏCARDE ! / France en Danger


Une France intégriste assaillirait les musulmans !  
L’attaque vient d’un Jordanien aux States, abrupt, borné comme peuvent l’être les agents masqués du fanatisme. La malignité n’empêchant pas l’anachronisme grossier, il nous croit encore sous l’ère Sarko... Ce n’est pas sans rappeler le trait « vieille France » pas si forcé que ça, d’un éminent mickey, Donald Rumsfeld (pardon, à y être, de régler de vieux comptes...). Pour en revenir à notre scribouillard, l’usage de l’anachronisme plus lointain et historique reste plus grave : il donne dans cette réflexion primaire consistant à accabler, même s’il le mérite, le colonisateur plutôt que le colonialisme, un parti pris au ras des pâquerettes qui n’a pas pour but d’élever les consciences, une analyse de blocage et non de progrès...
    
C’est donc un nommé Joseph Massad qui a titré « Assimilation des français musulmans « Merci très peu pour nous »». Soit mais la nationalité oblige à une implication a minima, indispensable au « vivre ensemble », non ?... Des fourmis d’espèces différentes ne pouvant que se faire la guerre...
En illustration, nous avons droit ensuite à un dessin nauséeux, les crayons de Charlie en lieu et place des tours jumelles et le 7 janvier remplaçant le 11 septembre... avec, en prime, la légende stupéfiante suivante « Les assaillants de Charlie Hebdo ne faisaient-ils que suivre l’exemple de la culture dominante de la France ? (Stephen Lam / Reuters) »

Dès la deuxième ligne, la mention "Américains de race blanche" vient confirmer le malaise : ils seraient les seuls, avec les Européens de l’ouest à apprécier, la mode, la cuisine et un way of live "romance de Paris". (C’est un détail mais, par déduction, les Russes, les Chinois, les Japonais, les riches du Golfe et de partout, n’apprécieraient pas, eux !).
Poursuivons avec la redondante "race blanche" outre Atlantique, qui, ouvrant ses colonnes à Marine, exprimerait à notre égard plus d’amour que de haine (???)
Il n’empêche que pour le reste du monde, nous ne serions que des "assassins et tortionnaires chevronnés" dont la langue raffinée servirait plus à « enrober les douleurs et les souffrances indicibles qu’ils infligent à des millions d’innocents. »... Il parle de nous et ajoute qu'en plus, serions scandalisés que quiconque ne pensât point comme nous...
Fin de l’introduction et ça sent bien le soufre ! 

Suit le paragraphe sur la barbarie coloniale, l’Indochine, Madagascar... Joseph, tant il a de rancœur en bouche, en oublie le massacre de Sétif. Suivent de longues descriptions des atrocités commises mais rien sur le pénis coupé enfoncé entre les dents comme si la sauvagerie ne constituait pas un mal trop bien partagé entre tous.
Intéressant aussi le détail sur les victimes jetées d’un avion qui autorisent l’assertion de l’auteur sur l’orgueil excessif que la France en ressentit ! (???) Il est persuadé par ailleurs de la préméditation de ces cruautés (brûler vivant, violer...). Sinon, cela ne nous exonère pas de sonder nos consciences pour les millions de morts causés... Cela ne justifie pas non plus d'accuser tout un peuple : ce n’est pas parce que l’État turc ne reconnaît pas sa responsabilité dans le génocide arménien que tous les Turcs doivent être montrés du doigt, exemple parmi le trop grand nombre d’exemples malheureusement susceptibles d’être cités ! Et ce monsieur a encore raison de railler une « mission civilisatrice » qui n’a même pas réussi à civiliser les Français, (quand bien même n’y aurait-il pas que des Français sur Terre). Douloureux de remémorer la honte liée à ce rôle soi-disant positif de la colonisation, faisant l’objet d’une loi minable et provocante par la grâce de certains de nos hurluberlus politiques, ces électrons libres mais disjonctés souvent si dangereux pour nos populations et le Monde par ricochet ! 

La paragraphe sur le catholicisme laïque tend ensuite à prouver que le présent ne fait que prolonger les horreurs du passé ! La France de l'Empire colonial aurait voulu assimiler les indigènes ? C’est trop fort pour être vrai, la logique du dominant consistant avant tout à s’imposer pour exploiter. Par contre en France, dixit l’auteur, les basanés des autres continents et qui plus est, non-chrétiens ne seraient pas assimilables. Seuls le seraient les Européens dont les Hongrois... (Cette insistance tendrait-elle à dater cet article "ressuçé" de l’époque Sarkozy ?)
Joseph nous fait passer ensuite pour de faux partisans de la laïcité, celle-ci restant complètement noyautée par le catholicisme. Le terme, en effet, apparaît sept fois pour qualifier le gouvernement, la culture, l’antisémitisme, la monogamie. Et la laïcité serait une arme permettant toutes les "campagnes sectaires et racistes, officielles et officieuses des catholiques français" ! Est-ce à rapprocher du djihad contre les Croisés ? 


Tout ce réquisitoire, cette litanie d’"attendus" comme un tir de préparation contre la République ! D’après Joseph, pourquoi assimiler de force des "Français d’origine musulmane algérienne" « à une sorte de francité fantasmatique prétendument séculaire ou « laïque » et en aucun cas chrétienne » alors que les Bretons, les Corses, les Basques et les Alsaciens ne le seraient pas encore entièrement.
Encore une parenthèse agaçante à cause de tant d’amalgames exponentiellement anachroniques : Joseph qui en veut vraiment à Sarko insinue que notre ancien président, converti car juif par son grand-père, idiot qui plus est au point de situer l’Alsace en Allemagne (sic), devrait être aussi expulsé comme les imams mis en cause pour non respect des valeurs de la République. De même les prêtres et les rabbins ! (il a oublié Jéhovah et les Mormons...).

C'est bien pour défendre nos valeurs que, surmontant le dégoût, il faut absolument aller au bout et désosser ce ramassis de méchanceté idiote et haineuse... D’après ce triste personnage, nous n’aurions pas conscience du manque de raffinement de notre « culture française contemporaine dominante catholique (« laïque »)», notre racisme, à l’instar de celui des Juifs, s’exprimerait plus vulgairement que chez les Anglo-Saxons...
S’ensuit un micmac horripilant entre nos crimes à l’international, la réalité de notre soutien à Daech, de notre hypocrisie face aux décapitations, pratique récente de l’État laïque français dont le dernier exécuté fut un « criminel Français musulman ». (Reprenez votre respiration)  
    
Bouquet final (ouf) : Pourquoi ne pas demander aux Français de s’assimiler aux musulmans, manière d’apprendre la tolérance, puisque seuls les Kouachi et Coulibaly étaient si bien assimilés aux cruautés foncièrement catholiques ! Les musulmans Français (pourquoi une majuscule à l’adjectif) persistent à résister ; ils ne peuvent que répéter un « Non merci » explicite, ou plutôt, dans la langue raffinée des Français : « Merci, très peu pour nous ! »

Si Joseph Massad est professeur en Arabie Saoudite, pardon, à l’université Columbia, je ne comprends plus pourquoi les grandes écoles américaines arrivent à truster les premières places mondiales. Et s'il est capable de nous sortir des trucs aussi intelligents, alors moi, je dois être un grand philosophe qui s'ignore, en moins mortifère j'espère. Triste, en outre, qu’un auteur Avox se compromette avec des scribouillards de cet acabit. Cela ne peut que promouvoir des horreurs passées et certainement pas œuvrer pour le progrès.
« Joseph, tu m'escagasses ! » comme disait Bouzigues au père de Marcel dans le Château de ma Mère !

Source:http://sayed7asan.blogspot.fr/2016/01/assimilation-des-musulmans-francais.html#sthash.tkDA7dOO.dpuf

lundi 4 janvier 2016

PAGNOL AUSSI ÉTAIT INVITÉ POUR NOËL ! / Fleury d'Aude en Languedoc


Ces jours-ci, la télé a contribué à nous garder dans l’atmosphère de Noël, avec notre Midi en place d’honneur, grâce, notamment aux films d’Yves Robert, tirés des souvenirs d’enfance de Pagnol : « La Gloire de mon Père », « Le Château de ma Mère ».

    Dans l’extrait joint, l’air de rien, l’auteur nous donne à voir un large aperçu des traditions avec, dans la cheminée, un cérémonial de la bûche accompagnée des voeux "A l’an que vèn, si sièn pas maï, que sioguèn pas mèns" version Lili, le copain des collines qui passe le réveillon chez Marcel. Sur la table de fête, les treize desserts de Noël qui tiendront lieu de réveillon.
    On sent l’omniprésence de la religion, mais apaisée, le goupillon sans le glaive et le fanatisme de l’inquisiteur (1). Certes, la perception qu’en a Pagnol est anachronique, les souvenirs d’enfance datant de 1957-58. Et puis n’a-t-il pas eu, deux ans avant, l’imprudence (l’impudence aussi) d’écrire « Judas » pour le théâtre, une pièce reçue par les catholiques en tant qu’apologie du traître, ressentie par les juifs en tant qu’expression antisémite ? Si le sujet reste toujours aussi difficile et délicat à aborder, il est plus que nécessaire de réfléchir, plus d’un siècle après ce Noël dans la garrigue marseillaise, alors que des monothéismes agressent, s’autorisent le prosélytisme, étouffent et confisquent le libre consentement, imposent même sous peine de mort.

    Dans ces souvenirs, les traditions chrétiennes ont au contraire, tout perdu de leur tyrannie.
    Lili, le petit paysan qui réveillonne chez Marcel, témoigne que son père n’a pas peur de regimber contre Dieu  : « Mon père il dit que c’est un jour (Noël) comme les autres jours.../... il n’y va pas (à la messe) jusqu’à ce qu’il pleuve, parce qu’il dit que le bon dieu, il faut qu’on lui fasse comprendre ! ».
    Chez Pagnol, l’aspect pratiquant, le minuit très chrétien, entrent en scène avec l’arrivée tonitruante de l’oncle Jules, père Noël en pelisse de motocycliste (2) et qui en revient, lui, de la messe qu’il ne manque jamais : «... cette messe a été très belle ; il y avait une crèche immense, l’église était tapissée de romarins en fleur et les enfants ont chanté d’admirables noëls du XIVème siècle. C’est pitié que vous ne soyez pas venu ! »  
    On se doute que Joseph va réagir. Mais si la main d’Augustine, l’épouse, sur son épaule puis dans son dos, est censée prévenir tout écart, on suppute déjà que le père de Marcel sait, suivant les circonstances, mettre de l’eau dans son vin... L’heure n’est pas aux polémiques sur la papesse Jeanne et les turpitudes des Borgia ! (3)
Joseph : «... Je ne serais venu qu’en curieux et j’estime que les gens qui vont dans les églises pour le spectacle et la musique ne respectent pas la foi des autres... 
~ Voilà un joli sentiment ! » répond l’oncle Jules, plus conciliant et qui dit avoir prié pour eux.
Joseph poursuit après avoir évoqué le « Tout Puissant » pour ne pas nommer « Dieu » :
~ Je ne crois pas, vous le savez, que le créateur de l’Univers daigne s’occuper des microbes que nous sommes mais votre prière, mon cher Jules, est une belle preuve de l’amitié que vous nous portez... Et je vous en remercie.
¾ Joyeux Noël, mon cher Joseph ! » s’exclame chaleureusement l’oncle Jules.
Les deux hommes se serrent alors la main puis s’embrassent de toute leur amitié.

    Magnifique de communion, de fraternité ! Le voilà l’esprit de Noël à l’origine et quelles que soient ses déclinaisons ! C’est vrai qu’à côté, la nouvelle année puis le gâteau des rois ne sont plus que des jours, de fête certes, mais des dates, seulement, sur le calendrier...   

(1) le Midi et en particulier le Languedoc ont eu à souffrir de la tyrannie des inquisiteurs, avec ses tortures, ses condamnations lapidaires, ses bûchers plus particulièrement liés à l’éradication du catharisme (Croisade des Albigeois).
(2) Mais qui vient d’appuyer son vélo dehors.
(3) dans le premier tome « La Gloire de mon Père » 1957.
 
https://www.facebook.com/Marcel.Pagnol.groups/videos/788495841262841/



Photos autorisées wikipedia commons 
1. anonyme / Marcel Pagnol portrait 1931. 
2. La Bastide Neuve aux Bellons (état actuel) by Fr.Latreille

jeudi 31 décembre 2015

SALES HISTOIRES DE NOËL... POUR BIEN DÉMARRER L’ANNÉE !


« Noël, amour, paix et sérénité »... Hola... « Méfiso-té d’aquèl moundé qué se vestis per anar travaillar ! ». Pour reprendre ce que disait notre brave oncle Noé, j'ajoute, à propos des incantations toutes faites « Méfiso-té d’aquèl moundé qué parlo coumo un livré ! (1) ». Parce que hier, par esprit d’ouverture, comme ces gens qui, à un moment donné, leur entrebâillent la porte, je me suis forcé à suivre un reportage sur les Mormons. Résultat, je m’en porte et plus mal et mieux à la fois... 

                                                          "Méfiso-té d'aquèl moundé..."

Plus mal et mieux, puisque, parti vers autrui pour plus de tolérance et de fraternité, j’en suis à assumer, au contraire, une intolérance plus marquée car aux limites de l’indifférence et de l’agressivité. Vraiment mal quand l’intégrisme de certains se veut prosélyte ! Rabaisser la femme et pas seulement par la polygamie, nier la nature sexuelle des êtres au point de leur faire porter jusqu’à la mort des sous-vêtements de chasteté. Et puis, une église autoritaire, dictatoriale basée sur la surveillance permanente des membres ! Je me demande encore ce qui leur a pris d’autoriser une caméra à suivre un de leurs jeunes missionnaires toujours chaperonné par un plus convaincu et en prime écouté et surveillé par un membre plus mûr, sentinelle omniprésente derrière une porte toujours ouverte... Nier l’individualité, contraindre la personnalité, refuser le droit à l’intimité, le racketter (ils savent tout des finances et des membres et se renseignent si besoin est, auprès des allocations familiales par exemple ). C’est effarant ! S’ils ont pensé se faire de la pub en jouant l’ouverture plutôt que de laisser planer le mystère autour de leurs pratiques, c’est plutôt la détestation qu’ils promeuvent. On peut m’opposer le fait qu’à partir du moment où ils n’obligent personne... Certes mais non seulement cette secte s’approprie nos morts au prétexte de les sauver mais ils alpaguent les passants et vont taper chez les gens. Si une fin de recevoir leur est souvent signifiée, quelques uns tombent dans leurs mailles puisque chacune de ces missions de deux ans doit convertir au moins huit personnes (quatre par an). Loin de moi l’idée de les empêcher de se reproduire (contraception interdite) mais comme pour les pubs dans les boîtes à lettres et les marchands d’aspirateurs, pourquoi ne pas leur interdire la vente à domicile ?
Pardon si je vous refile dégoût et amertume avec ces religions contraignantes qui voudraient se substituer à l’État avec leurs églises monumentales comparables aux monuments soviétiques...  Réconfortez-vous peut-être, je vous le souhaite, dans les lumières et valeurs démocratiques, seraient-elles, comme en France, plus marquées par une laïcité certes mais liante, à laquelle le plus grand nombre peut adhérer sans se soumettre, et garante du libre arbitre de chacun.  
MEILLEURS VOEUX POUR 2016 ET AVANT TOUT LA SANTÉ !
(1) « Méfie-toi de ces gens qui mettent un habit de travail ! » « Méfie-toi de ces gens qui parlent comme les livres ! »   

Photo : missionnaires mormons / commons wikipedia auteur MTPICHON / "Méfiso-té d'aquèl moundé..."

dimanche 20 décembre 2015

JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE 2016 ! / France en Danger

Un pays en crise, des racines arrachées, des traditions contestées ! Puisque la peur pourrait amener à les cacher, les trahir, les abandonner, le moment est venu, au contraire, de les revendiquer, pour dire, sans hésiter, sans ambiguïté aucune, sans obliger qui que ce soit à les partager, qu’il est hors de question de nous en laisser dépouiller !
Les fêtes de fin et de début d’année en sont l’occasion parce qu’elles plongent dans des siècles d’une histoire qui est la nôtre, parce que sans elles nous ne serions pas nous, parce que le 13 novembre a confirmé que notre identité menacée est en grand danger !
Rien de facho, de réactionnaire à le dire ainsi ! Qu’aurait de répréhensible, en effet, ce désir de partage, de communion sur des valeurs partagées, à partir du moment où cela se traduit seulement par une exploration ouverte du passé ancestral, une rétrospective n’autorisant pas les coupes, les dissimulations liées au sectarisme ? Pas du n’importe quoi non plus : comme pour l’éducation des enfants, il faut des règles, des limites consenties sans lesquelles le vivre ensemble ne serait pas possible. Disons, pour l’essentiel qu’il est question de l’acceptation des différences, du respect mutuel avec l’interdiction d’interférer, d’imposer à autrui... chacun gardant la liberté d’aller voir ailleurs ce qui lui conviendrait davantage...

Sur ce, parce que ces "fondations" me sont essentielles et que j’ai tant besoin de vous pour m’en assurer, grâce à une informatique offrant plus de possibilités que mes quelques rayonnages et plus accessible que les fonds des bibliothèques publiques, je veux dire à quoi correspondent les fêtes de fin d’année. Excusez-moi, par avance, de la subjectivité que la démarche implique...
Entre la Noël et la nouvelle année, laissez-moi penser que c’est Noël qui prime. Pour le cycle annuel, en effet, basé sur la nature qui redémarre, les dates ont varié entre le 25 décembre (Noël démarrait l’année pour Charlemagne par exemple) et le 25 mars (avec prolongation des fêtes jusqu’au 1er avril). 
 
 
Noël, par contre, répond à une problématique en amont, une angoisse qui voit l’homme se demander si c’est la fin de son monde avant que ne se ressente le soulagement puis la joie de voir renaître le soleil source de vie. Avec ou sans religion, si le questionnement des humains peut amener à considérer comme vrai ce qui n’est pas plus visible que palpable, ce qui importe est que plus personne ne risque la torture et le bûcher en parlant ainsi. Sur ce plan il est de notre responsabilité de ne pas régresser. Je parlais de Charlemagne qui avait par ailleurs prévu la peine de mort pour celui qui ne respecterait pas le carême. 1200 ans plus tard, l’Islam promet toujours la mort à celui qui parle mal ou qui va croire ailleurs. Aussi, il nous appartient de rejeter sans tergiverser les tenants d’une secte qui se sublime dans la violence obscurantiste. La plus ferme intolérance s’impose contre le barbu qui affirme devant caméra qu’il n’a « pas un gramme de respect pour ce que nous sommes » ! 
 
 

Pour finir de vider mon sac, j’ajoute, sans oublier de citer Rushdie, que je préfère le courage de Finkelkraut, Zemmour et Polony à la trahison d’Onfray et aux aveuglements trop en phase avec la bien-pensance de tristes irresponsables tels Joffrin, Caron, Plenel, Naulleau, porte-paroles d’une classe dirigeante enfermée dans une tolérance aussi hypocrite qu’obséquieuse, bien dans la ligne de ceux qui sont dans le déshonneur et qui auront la guerre quand même, pour reprendre les propos de Churchill stigmatisant la lâcheté de l’Angleterre et de la France en 1938 (Accords de Munich)...

Sans aucun doute possible, nous viendrons à bout de la menace. Et contre l’atmosphère nauséabonde qui nous affecte, je reprends le fil d’un Noël se perdant dans la nuit des temps, tel qu’il m’a été transmis par les aïeux et dans ce que l’ignorance veut bien me laisser saisir... l’essentiel étant de résister !

photos autorisées wikipedia