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jeudi 25 février 2016

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS... / Mayotte en Danger

Mercredi 24 février 2016, 16h 26...
 
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS...

bonjour M. Dedieu,
un groupe électrogène a été mis en place mercredi dernier puisque le transformateur électrique qui alimente le lycée de Sada a brûlé mercredi dernier, et donc il est non opérationnel ; ceci a d'ailleurs provoqué la coupure de l'électricité sur la commune de Sada et sur Mangajou pendant un moment puisque ces réseaux passaient aussi par le transformateur implanté au lycée.
 
Comme vous le savez, il n'est pas possible de travailler sans électricité et donc un groupe électrogène a été lancé afin que le lycée soit alimenté en électricité , de jour comme de nuit car le lycée bénéficie d'une demi-pension et les frigidaires et congélateurs sont remplis de nourriture et certaines pièces par sécurité doivent être à température un peu fraiche ; un nouveau transformateur va être posé à partir de ce mercredi et le branchement en suivant.

Nous œuvrons avec les services techniques du Vice Rectorat pour aller au plus vite et limiter les désagréments occasionnés. La pose du nouveau transformateur est une opération conséquente et complexe.
 
Néanmoins, il faudra encore quelques jours afin que le transformateur soit branché et le groupe électrogène débranché et donc retrouver un fonctionnement normal, je vous remercie par avance de votre compréhension, cordialement,
 
 Nathalie SAUBADU
Proviseur du LPO de Sada

Le 19/02/2016 16:18, jfd11@live.fr a écrit :
> Bonjour, ne sachant pas s'il est normal que votre établissement
> fonctionne sur le groupe électrogène, je suis sûr, par contre, de la
> gêne occasionnée au voisinage par un moteur ronflant jour et nuit
> depuis 48 heures.
> Tout le coteau de Doujani est touché et nous aimerions savoir la
> raison qui nous fait ainsi contribuer... à l'instruction des élèves.
> Merci.
> PS : pardon de prendre de votre temps pour le cas où vous auriez fait
> passer l'info aux médias.
> JFDedieu.


Et pardon, si moi j'ai tardé plus de 12 heures avant de vous mettre au jus...

CHANGEMENT DE GROUPE AU LYCÉE DE SADA ! / Mayotte, France en Danger


Lundi, un employé du lycée sûrement en chômage technique vu qu'il faisait ses courses à la supérette du coin a expliqué que le transfo ayant explosé, ils ont dû se rabattre sur l'alimentation de secours... 

Celle-ci ayant rendu l'âme ce qui explique que le groupe n'ait pu ronfler dès la coupure d'électricité, ils ont été secourus par une Colas éminemment philanthropique (1) (comme lorsqu'elle persiste contre vents, marées et saisons des pluies à mettre du goudron autour des nids de poule!) qui a prêté un générateur. 

Contrairement aux publicités qui promettent des dizaines de milliers d'heures, tout a bloqué après 120 heures. Néanmoins après quelques rugissements, un nouvel engin a pris le relais... Moins puissant il est à peine plus insupportable pour les aigus. 

Suite à un coup de fil au lycée, une habitante du quartier a appris qu'on en aurait encore pour une bonne semaine à patienter. 

Rappelons que si cette solidarité de notre part est naturelle, ce qui reste insupportable est l'attitude grossière d'un chef d'établissement... Même si les illusions sur le dévouement de l'administration ont fondu depuis longtemps, on se demande comment, sur ces bases là, on peut se prévaloir d'instruire et d'éduquer la jeunesse... 

(1) multinationale du BTP, synonyme, ici, pour les routes de cherté puissance 3 : 
* 3 fois moins de camelote... 
** durant 3 fois moins de temps... 
*** facturée 3 fois plus cher !
 
PS ; le générateur ronfle aussi la nuit pour la clim et le confort des cadres (direction, gestionnaire), la tranquillité du voisinage passant naturellement après...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

vendredi 12 février 2016

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR / Mayotte, France en Danger !

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR
un peuple qu’ils voudraient faire taire en confisquant toujours plus de démocratie !
 
Reparlons des écoles...
A Marseille, suite à une pétition (au moins 15000 signatures) concernant le mauvais état des écoles des quartiers nord, le froid insupportable en hiver (le chaud à Mayotte), les trous dans le sol, l’amiante dans les structures, le manque de chaises, les rats qui courent ou dont les viscères dégoulinent du plafond (à Mayotte, des chats, en plus, enfermés sciemment dans une armoire pendant les vacances), de vieux préfabriqués (à Mayotte, on en promeut des neufs en ce moment, manière de construire...), plafonds qui s’écroulent (à Mayotte, ils se font défoncer par les cambrioleurs), les cafards (ici, on ne les compte pas...). 

A Marseille, Gaudin qui espère que l’enseignante lanceuse d’alerte sera sanctionnée pour manquement au devoir de réserve, se voit forcé de réagir. Son adjointe vient à sa rescousse en faisant état des 31,6 millions investis en 2015 dans les 444 écoles et de 1,4 millions supplémentaires pour petits travaux urgents, sans oublier
les 2,5 millions mis à disposition par le ministère de la ville. S'il est noté entre parenthèses que le vandalisme augmente la note (à Mayotte aussi), il faut ajouter une rallonge de 9 millions sur trois ans (3 par exercice), annoncée pas plus tard qu'hier par le maire de Marseille. 

Totalisons, à titre de comparaison, puisque, au moins depuis hier et contrairement à certains, nous savons compter jusqu'à 24, soit le nombre d'heures réglementaire dans les écoles publiques !

31,6 + 1,4 + 2,5 + 3 = 38,5 millions d’euros pour 444 écoles, soit 38,5 / 444 = 86.711 euros par école.
Pour les 189 écoles de Mayotte sur la base de l’annuaire dont nous dénoncions la teneur hier, cela ferait
86711 X 189 =  16.388.379 €, OUI 16 millions et quelques !

Est-ce ce qui est dépensé ici alors qu’ils se gargarisent des 10 millions en constructions sinon réhabilitations, des 350 classes sorties de terre sinon remises à neuf et qui ne relèvent que de la plus malhonnête propagande !
Ce qui est certain est que tous les institutionnels, à commencer par le préfet et les hauts fonctionnaires, et non sans la duplicité des élus, entretiennent le flou pour tenter de camoufler leur incapacité, leur manque de volonté, la radinerie des pouvoirs publics au détriment, qui plus est, de la jeunesse.
 
Par contre, dernièrement encore, les médias locaux relevaient que le CESE* régional, un organisme qui n’a qu’une voix consultative, coûtait lui, 62 millions par an aux contribuables de Mayotte ! 

Maintenant, chers administrés, vous pouvez toujours attendre que le préfet reprenne en boucle ces 62 millions, en s'exclamant "MAYOTTE ! MAYOTTE ! MAYOTTE !" tel le cabri sautillant si bien décrit par feu le premier président de la Vème république, Charles de Gaulle !       

* De Gaulle qui avait proposé de jumeler le Conseil Economique et Social (aujourd'hui Environemental, ça fait bon poids pour le même prix) avec le Sénat n’a pas été suivi et a démissionné suite à son échec... Bel exemple de manipulation des électeurs, ces mêmes moutons qui apportent toujours leurs votes aux corrompus incrustés déshonorant le pays...

jeudi 11 février 2016

LE VICE-RECTORAT ? UNE ASSOCIATION DE MENTEURS MALFAISANTS ! / Mayotte, France en danger !

Le maki de Mayotte, espèce protégée depuis moins longtemps que l’administrateur colonial pourtant nuisible et en voie de prolifération...

En cherchant les raisons qui ont causé de graves dommages à une école de Nyambadao (destinée vraisemblablement à être rasée !.. Mais c’est la faute à personne, comme d’habitude... et il ne faudrait pas en faire porter le chapeau à cette gentille saison des pluies qui par ailleurs, à Ouangani précisément, a pointé du doigt une école construite en zone inondable !), je tombe d’abord sur ce site institutionnel à propos d'une école de la même commune et à même enseigne :

http://www.education.gouv.fr/annuaire/976-mayotte/bandrele/etab/ecole-elementaire-publique-bandrele-kavani.html.

On y apprend que suite à l’adoption (certainement aussi enthousiaste que non-intéressée) de la lamentable réforme des rythmes, les enfants ne bénéficient pas du quota hebdomadaire d’heures mais que ce manque à étudier est reporté « sur le temps des vacances d’été »...
Eté austral ? Eté métropolitain ? Inutile de chercher vu que contrairement à l’intox propagée par un institutionnel pourtant au service des administrés, l’emploi du temps totalise les 24 heures hebdomadaires obligatoires.

Si je ne sais plus compter, traitez-moi de sinistre crétin menteur et associé à une bande de malfaiteurs !
Et si nos politiques, sous François II le Piteux, s’apparentent à la noblesse, l’administration, elle, forme un clergé intouchable. Et nous ? Quelle question ! Nous, les administrés, restons le tiers-état dindon de leurs farces !  

L’ESSENTIEL DE L’ESBROUFE :

« Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)

Dans cette école, le nombre d’heures de classe par semaine est inférieur aux 24 heures prévues pour la scolarité des élèves. Les heures manquantes sont reportées sur le temps des vacances d’été. Une information détaillée vous sera transmise par l’école. Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
 
Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
lundi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
mardi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45
mercredi classe de 07h30 à 11h00
jeudi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
vendredi classe de 07h30 à 10h45
   
LE COMPTE EST BON sinon c'est que vous êtes aussi nuls que moi !

PS : Les horaires des activités périscolaires organisées par la commune / intercommunalité et qui ont lieu après la classe vous seront communiqués par la mairie. Ben voyons...  

dimanche 7 février 2016

TOUJOURS EN RETARD D'UNE GUERRE, NOS SHADOKS ! Mayotte, France en Danger !



Vraiment des shadoks qui voudraient qu'on leur dise merci de pomper, qui plus est !
Renvoyons les à leurs acronymes incompréhensibles pour le commun des administrés : CPE, EMS, AED, PEPS, car avec 1 surveillant pour 200 élèves au lieu de 120 en métropole tout est fait pour la sécurité !
Avec 33% de contractuels (et combien de vacataires ?), TOUT EST FAIT POUR DONNER CE QUE NOUS DEVONS AUX ZENFANTS comme le dirait Constance Cynique ! (7,5% de personnels non titulaires en métropole en 2013) http://www.education.gouv.fr/…/les-enseignants-non-titulair…)

Circonstance atténuante : nos sinistres crétins locaux, tenus à l'obligation de réserve et à la solidarité inter-administrative
1. ne se permettent pas de relever la responsabilité du ministère de l'Intérieur pour nos frontières passoires.
2. se gardent bien d'émettre des idées pour aider les immigrés à rester chez eux en leur construisant des écoles plutôt que de toujours pomper dans l'argent public pour continuer à verser ici dans un puits sans fond, sans fond, sans fond !

Nos administrations sont vraiment sclérosées (plus de personnel administratif que d'enseignants !), incapables de se réformer parce que tous sont complices dans le non-dit, le déni, le carriérisme consolant du service au pays dévoyé, ce qui nous renvoie aux heures noires de L’État Français...). 

Ayez au moins la décence de vous taire plutôt que de défendre l'indéfendable " Pour que l'on cesse de porter invectives et accusations infondées, le vice-Rectorat rappelle les moyens humais et matériels qu'il a consacrés à la sécurité depuis 2014..."





 

samedi 6 février 2016

MERCI D'ETRE SOLIDAIRES !

https://www.change.org/p/president-de-la-r%C3%A9publique-collectif-des-citoyens-inquiets-de-mayotte?recruiter=481313022&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Le préfet a avoué hier + 51 % de délinquance entre 2014 et 2015 (cambriolages ? avec violences aux personnes ? à préciser) .

AMIS DU MONDE ENTIER RESTONS FRÈRES ET SOLIDAIRES ! SIGNONS !

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides ! 



vendredi 29 janvier 2016

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... » / Mayotte, France en danger

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... »
C’est l’ancien député Mansour Kamardine qui met en garde.

http://www.la1ere.fr/2016/01/19/interroge-par-le-figaro-mansour-kamardine-ex-depute-affirme-que-mayotte-est-au-bord-de-la-guerre-civile-323371.html

La ministre des Outre-Mer, G. Pau-Langevin a aussitôt dénoncé l’irresponsabilité des propos et le sénateur Thani, se cantonnant à défendre son gouvernement, a embrayé dans la posture ridicule consistant à vanter ce qui a été fait quitte à jeter un voile pudique sur tout ce qui traîne et n’est pas fait.

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/01/reponse-Kamardine.pdf

Comme pour le contredire, de graves violences touchant le milieu scolaire font malheureusement la une ordinaire des médias locaux. Ces violences souvent sanglantes ne sont qu’une résultante de ce qui ne va plus du tout. Quand le manque général d’autorité (parents, éducateurs, enseignants, policiers, juges) se retrouve aggravé par une aliénation culturelle imposant l’enfant-roi (avec le corollaire d’une législation laxiste), les promesses non tenues des institutions, l’incapacité à gérer le lourd problème de l’immigration, en réponse, le déchaînement de fureurs chez les ados ne peut que préfigurer une implosion de tout le territoire. Il en faut peu, en effet, pour que sous le vernis craquelé d’un destin partagé n’éclatent des tensions culturelles, religieuses, raciales, apparemment digérées par tout ce qui relève des leçons de l’Histoire, de l’évolution et de ce que nous voudrions nommer "le progrès". Ici, les manifestation ordinaires virent vite à l’émeute avec caillassages dont les pierres visent des profiteurs du système ou supposés tels. Ici, les émeutes imputables aux « affaires comoriennes » révèlent l’importance d’une présence étrangère prête à faire payer aux Blancs ordinaires les machinations d’une Françafrique. Ainsi, l’exfiltration du colonel déchu d’Anjouan, Mohamed Bacar donna-t-elle lieu, en 2008, à des violences contre la « présence française », couvertes par la télé, c’est à dire sans trop montrer et approfondir en amont, comme elle a coutume de le faire, pour la Côte-d’Ivoire ou la Centrafrique, par exemple.

http://mayotte.la1ere.fr/emissions/kalaoidala

Dans ce contexte, s’il est habituellement inutile de se référer à une émission télé de débat, cette fois, il faut le faire car les interventions ont illustré une hauteur de vue, une analyse et surtout des éléments de réponse pour une amélioration sinon un début de remédiation au délitement sociétal. Pour une fois, parents d’élèves, syndicat et administration ne se sont pas jeté des invectives à la figure, personne n’est resté dans sa posture, chacun a voulu rester positif en endossant ses responsabilités. L’attitude la plus remarquée fut celle de l’administration. Comment ne pas apprécier le retour sur terre, le côté solidaire, la proximité enfin marquée avec des administrés inquiets et en carafe ? Toutes les prises de parole du directeur de cabinet du vice-rectorat dénotent, en effet, une prise en compte réaliste des risques qui menacent, à l’opposé d’un point de vue pas si lointain d’apparatchik dominateur plus dans l’arrogance du pouvoir feignant de contrôler des évènements plutôt niés ou minimisés, au contraire, en raison du dogmatisme et de cette raideur jacobine qui voudrait que la loi ne soit que la loi, et que ce qui est mauvais pour Paris et la France entière, soit bon sous les cocotiers...
Lors de ce débat, il a été dit que la sanctuarisation des établissements scolaires s’imposait et que l’érection d’un mur n’empêchait pas l’ouverture vers l’extérieur. Rappelons, sur ce point précis, l’intervention minable et honteuse du secrétaire général du vice-rectorat (en présence du directeur de cabinet), en avril dernier avec, outre la maladresse « L’école ne peut pas tout mais elle fait beaucoup », les 120.000 euros de ce qui n’était alors qu’un grillage, défalqués du budget pédagogique. Personne n’a oublié l’exagération sur l’école ne pouvant pas devenir la prison de Majicavo et que si c’était pour faire des murs, il se serait fait maçon !

http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/04/les-mots-qui-tuent-2eme-partie-mayotte.html

Reste à savoir si les nomenklaturistes et autres séides zélés de l’État (ministre, préfet, hauts fonctionnaires, sénateur...) voudront enfin servir et non dominer une démocratie que pour le moment, et pour bien des risques inutiles, ils régentent surtout, en dépit du bon sens et du bien public.  

lundi 25 janvier 2016

LES DERNIÈRES DU PRÉFET ! / Mayotte, France en Danger.

De grâce, monsieur le préfet, un peu de mesure et de décence plutôt que de claironner « On n’a pas chômé » !
Attendons de voir si l’intercommunalité donnera des économies et moins de nuisances (pollution par exemple) pour l’île. En attendant, nous aimerions que, comme les indemnités supplémentaires pour les élus, les déchets sur la voie publique se ramassassent aussi à la pelle... N’est-ce pas pour cause d’échecs récurrents  que les ci-devant Sitcom, Sivom, Sidevam et ci-après Sidevam 976 ont défilé ? Comme on oublie vite...

Arrêtez aussi avec un « MAYOTTE 2025 » reprenant seulement tout ce que le « MAYOTTE 2015 » n’a pas fait des vœux pieux de « MAYOTTE 2005 »...
.
Ne vous targuez pas, non plus, de tout ce qui est entrepris, dans l’urgence, pour remédier aux retards qu’on a laissés courir depuis trop longtemps. Soulager la pression sur l’hôpital de Mamoudzou en construisant celui de Petite-Terre relève non d’un exploit mais d’une logique, d’un moindre mal.

Pour la suite, concernant les 500 salles de classe en plus, « la première de vos priorités » dites-vous, alors qu’elles font défaut depuis des années et que les naissances correspondent à la construction d’une grande école tous les 10 jours, ça nous étouffe que vous ne manquiez pas d’air ! L’article précisant même que vous le clamâtes « ambitieusement », on ne saurait vous conseiller plutôt la modestie que le volontarisme affecté ! (1)

Et s’il est vrai que la sempiternelle annonce des 10 millions annuels pour la construction d’écoles impressionne toujours, quelqu’un qui insiste sur la mise en perspective, votre « marque de fabrique », dites-vous https://www.youtube.com/watch?v=, devrait relativiser cette somme en regard des 20 millions que coûte un collège (base admise : 2500€/m2sur 8000 m2).

Que vous ne puissiez n’être qu’au diapason de l’autorité étatique, cela s’entend.
Que vous deviez faire comme si alors que le pouvoir central méprise une démocratie réduite, pour le citoyen manchot, à la dépose intermittente d’un bulletin dénaturé, c’est plus qu’évident.
Que vous affectiez un faux volontarisme avec le leitmotiv « MAYOTTE 2025 » pour faire sauter des gugusses au parfum (responsables au même titre que l’État) et des gogos godiches tels des cabris disant « Mayotte ! Mayotte ! Mayotte ! », cela ne peut que nous rappeler un grand homme qui lui, à l’opposé, dénonçait ladite posture !
Qu’il n’y ait eu qu’un seul préfet résistant dans l’Histoire, cela ne peut vous être reproché... Ce n’est pas pour autant que vous devez vous laisser emporter par un lyrisme excessif qui vous fit et vous fera encore trébucher, cela va de soi.





(1) une fuite en avant qui ne veut surtout pas dire que la France ne peut suivre le rythme d'arrivée des étrangers. Churchill n'avait-il pas promis du sang, du labeur, des larmes, de la sueur ? Dans une situation autrement tragique, un langage de vérité s'impose en toutes circonstances... Or, c'est tout le contraire concernant la parole de l’État et des politiques locaux...





photos autorisées wikipedia ou commons wikimedia.
1. Emblème de Mayotte. 2. Du temps du gouverneur, ses mensonges et ceux de l’État étaient d'un autre ordre.

dimanche 24 janvier 2016

GARDEZ LE RYTHME, PAS LES RYTHMES ! / Rythmes scolaires / Mayotte en Danger.

Sont-ce Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique qui, après avoir asséné (mentez, mentez, il en restera quelque chose...) qu'il faut rendre les heures volées aux enfants de Mayotte, ont instillé "Quand un élève métropolitain reçoit 8500 heures de cours de la maternelle au CM2, le jeune mahorais quant à lui en suit 4500" ??? 

Parce que le chiffre qui a légitimement interpelé les maires de Mayotte contre la réforme ne les dispense pas de se servir de leurs cerveaux !

Pourquoi ces assertions aussi honteuses, mensongères et répétées bêtement ?
 

Ces 8500 heures de bonimenteurs correspondent à 29,5 heures par semaine quand la durée légale est de 24 heures !!!
Et les 4500 heures des charlatans patentés correspondraient à
15,62 heures pour les enfants de Mayotte ?


LA SEMAINE DE MON FILS EST ICI DE 24 HEURES. MALHEUREUSEMENT, UNE REFORME AUSSI INUTILE QUE DÉBILE LE GARDE ENFERME 2,375 HEURES CAR POUR LES SINISTRES CRÉTINS CAPORALISTES, UNE RECRÉATION DE 0.5 HEURE RESSEMBLE DAVANTAGE A UNE "PAUSE MÉRIDIENNE" QUE 2 RECRÉS DE 0,25 HEURE !

On ne comprend pas comment Constance Cynique, avec des mesures aussi folles qu'antidémocratiques, ose pleurnicher à la radio en nous assurant qu'elle ne mérite pas la défiance dont elle fait l'objet !
Qu'elle sache qu'elle et sa claque de nuisibles sont devenus des ennemis du peuple qu'ils étaient censés servir ! Et dire que la République la paie plus de 10000 euros/mois !

mardi 19 janvier 2016

LA RÉACTIVITÉ ÉTATIQUE AUX URGENCES : FEINDRE D'OBSERVER CE QU’ON NE VEUT PAS VOIR ! Mayotte, France en Danger !


Ce matin, le préfet passe chez Kwezi. Il confirme haut et fort qu’on se bouge vraiment le cul en haut lieu : depuis la métropole, ce sont des missions qui vont défiler, en rafales, comme toujours, et ici, c’est un nouvel observatoire mis en place hier, en grande pompe pour voir si l’immigration se voit ! Citoyens de Mayotte, vous allez voir ce que vous allez voir !  Incroyable ce que le talent oratoire, quand bien même il déraillerait, peut agir comme anesthésique sur les veaux et moutons que nous sommes ! Pourquoi se prendraient-ils la tête puisque nous n’aurions pas de cerveau ??? 
     
A l’image d’un Président de la République d’une prétention crasse ("candidat naturel", il va se représenter !) et indécent jusqu’à l’abjection (bellicisme, soumission atlantiste, cafouillage sur la déchéance de nationalité, refus de la primaire, et j’en passe), l’État à Mayotte ose mettre encore en place un énième comité théodule, une énième usine à gaz, cette fois, à propos d'une émigration plus que voyante mais qu’il faudrait apparemment observer ! Mais non, mais non, le digne aréopage sûrement pas en quête de jetons de présence tant ils sont déjà débordés dans leurs administrations respectives, tient à nous rassurer en voulant «... rendre très concret ce nouvel outil pour qu’il ne soit pas une nouvelle machine à pondre des rapports sans lendemain... » Ah bon ? C’est sûr qu’à pondre, pondez donc des œufs... au prix qu’ils coûtent à Mayotte (à 30 centimes l’unité soit le prix métropole multiplié par trois !). Mais je m’égare sur la cherté et un autre observatoire qui ferme les yeux alors que tout augmente sur l’île !!!
Ibrahim Aboubacar, le député hollandien se la joue vraiment : « On vient chercher la réalité des faits et des chiffres ». Inutile d’aller plus loin que Chiconi, un bourg qu’il connaît trop bien pour ne pas savoir que, plusieurs fois par semaine, la navette avec Anjouan arrive, en plein jour. Plus la peine en effet d’aborder la nuit et loin sur une plage isolée. Dans la baie, débarquent en effet des voyageurs, jeunes, vieux, femmes, enceintes, malades, des migrants de plus loin... Rwandais un temps, Syriens aujourd’hui ! Pour la population qui appelle en vain des autorités aux abonnés absents, c’est tout vu ! Ne nous étonnons pas ensuite des « pogroms » spontanés qui mettent les étrangers sur les routes (le dernier d’actualité à Tsimkoura) !
Pour notre cher député, certainement tombé de la dernière pluie (des années antérieures, parce que cette année, on l’attend le kash-kazi, la saison des pluies !), il manque sûrement un consistoire aux vœux pieux et autres moratoires, à l’entendre :  « Ces derniers mois, le phénomène migratoire tend à prendre de l’ampleur sur ce territoire et il est plus qu’urgent que nous puissions ajuster nos politiques publiques et que ces politiques ne prennent pas l’eau face au nombre ». L’adepte de Monsieur de Lapalisse nous prendrait-il encore pour des poires ? Et notre benêt de service de poursuivre dans le dilatoire : « Qui sait dans quelles conditions on les accueille dans le système scolaire ? »  Or, l’éducation, avec la santé sont bien des domaines où les valeurs de solidarité républicaine prennent encore tout leur sens à Mayotte... Fait-on la classe au rabais en présence de 75% d’enfants étrangers même s’il est légitime de craindre un retard cumulé, année après année, pour les nôtres ? Et puisque ce représentant du peuple français veut « les éléments pour améliorer l’efficacité des politiques publiques », alors que c'est la politique publique qui est défaillante face à tous les voyants allumés, qu’il vienne donc lire MAYOTTE EN DANGER pour des idées. Des économies exponentielles sont réalisables en construisant des écoles, mais pas n'importe où ! Surtout pas ici où il naît chaque jour de quoi former une classe et où nos shadoks, feignent de pomper pour les 500 classes déjà manquantes ! Que notre argent serve donc à Anjouan même, terre désormais ratiboisée comptant plus de BMW que d'arbres encore sur pied ! (v. partage précédent).

Passons sur les références de l’Insee, trop orientées pour être sincères, aux ordres des shadoks. Pour le moins, la présentation des chiffres persiste à en escamoter la réalité (toujours la langue bien pendue mais de bois, toujours... condition sine qua non pour administrer ou faire de la politique !). Alors que les fonctionnaires de la statistique comptent 40 % d’étrangers à Mayotte, tout le monde suppute avec juste raison que sur une population estimée par les gens entre 300 et 400.000 habitants (les importations de riz en attestent !), moins de la moitié, désormais, est française... Faut-il attendre que les autorités daignassent reconnaître le fait comme elles ont finalement été obligées de le faire concernant le ressenti sur la délinquance, d'abord moqué parce que populaire et soi-disant discriminatoire !
De quoi en rester baba et sans voix alors que les inconscients gobent et s’illusionnent. La France est bien sur le Titanic de la Hollando Socialo Line... une minute avant l’iceberg !

http://mayotte.orange.fr/news/mayotte/observatoire-de-l-immigration-un-outil-pour-connaitre-la-realite-et-peut-etre-changer-les-politiques,77931.html

dimanche 22 novembre 2015

LES PLUS BÊTES NE SONT PAS CEUX QU’ON CROIT ! / Mayotte, France en Danger.

 « Nos amis les bêtes ! » : ne leur dites surtout pas, cela les ferait ricaner car les plus bêtes sont ceux qui se laissent engluer dans leurs propos mielleux. Politiques ou administratifs (les tenants du pouvoir, comme cul et chemise), ils sont experts, en effet, pour manier la xylolalie dite encore xyloglossie. L’art de la langue de bois, compétence de base de bien des incapables, consiste donc à parler beaucoup pour ne rien dire, à ne pas répondre aux questions dérangeantes tout en endormant béatement l’administré de base. Pis, il permet à ces gens-là de tromper, de mentir sans le moindre pic de vergogne ! Pour un père qui agirait de même envers son enfant, on dirait « dégueulasse » et pour eux, il faudrait s’abstenir ?

Bien à la hauteur de ce qu’attendent les sinistres crétins de l’Éducation nationale, la vice-recteur continue d’ajouter au "dégueu", avec une finesse qui fit particulièrement défaut à un de ses prédécesseurs, François-Marie Perrin, pour ne pas le nommer, célèbre pour ses considérations sur le vagin des Mahoraises et l’accent local  ! 



Au "dégueu" des écoles aux wc sales ou bouchés (Chiconi, Sada), aux fosses septiques débordantes (Chiconi, M’Gombani), quand les bâtiments ne se retrouvent pas carrément interdits pour dangerosité (Sada1 : voir précédents billets), se superpose le manque d’hygiène pour des enfants obligés de manger dans une cage d’escalier (Chiconi)(1)... 

Triste constat et pour cause ! En vrac et parce que ce cercle vicieux est un vrai maelstrom :
- une réforme des rythmes, pas  "dégueu"  du tout, au contraire, belle, enthousiasmante, si bonne pour les petits en dépit des vilains parents, des écoles à 80 % hors normes  !
- quelques euros pour appâter les élus, manière d’entretenir leur « opportunisme », c’est d’autant plus "dégueu" qu’on ne sait plus trop dans quel puits sans fond ils tombent (les € !), surtout quand le contrat des intermittents de l’extra-scolaire n’est pas renouvelé !
Et par dessus tout ça, Constance Cynique, la vice-rectrice, en remet plusieurs couches ! Si, dans un premier temps, elle déplore, la rengaine habituelle se fait vite entendre : « .../... Que les élus (de Chiconi) prennent contact pour les aider à planifier l’organisation de leur personnel pour s’assurer du bon fonctionnement des écoles...»... On croirait entendre une xylocope (2) sauf que les dits élus, affranchis depuis longtemps, ça les fait bien rigoler !
Encore sollicitée par la journaliste, la supplétive des sinistres crétins (enfin, elle en est aussi), d’abord condescendante, fait feu de tout bois à propos de Sada : «... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...» 
C’est dit, à force, à la fin de la logorrhée, sinon, à l’entendre, c’est le rêve ! Salement "dégueu" de parler ainsi... Le déni complet de la situation ! A vomir ! Il y a des jours où on se satisferait de la mention « la vice-rectrice n’a pas souhaité répondre » ! 
«Une jolie fleur dans une peau de vache, une jolie vache déguisée en fleur...»... "puis qui vous mène avec des mots menteurs"... mais ça ce n'est pas Brassens qui l'a chanté ! 

(ne manquez pas le prochain épisode, avec le préfet !)

mercredi 18 novembre 2015

Sinistres crétins de l'Education Nationale dévoyée ! / France en Danger

#‎Mayotte‬ ‪#‎école‬ Parents d'élèves bloquent la mairie, d'autres l'école "à flux tendus" pourtant déserte; Pas grave dirait Robine (ministère)
" Florence ROBINE, Directrice Générale de l’Enseignement Scolaire (DEGESCO) donne le ton de ce que peut être ce manque de respect, chez certaines et certains, tout au sommet de l’institution scolaire. La vidéo de la cession du 30 septembre 2015, filmée à Caen est à ce sujet édifiante : https://www.youtube.com/watch?v=jr3mLbRHQ0o.
Alain MORVAN, ancien Recteur d’académie, ne mâche pas ses mots – et il aurait tort de le faire !
« J’ai rarement entendu un dignitaire de l’Éducation nationale
parler du corps enseignant avec si peu de considération.../...
Des élèves avec si peu de discernement.../...De l’institution scolaire elle-même avec un tel orgueil de propriétaire.../... De tout et de rien avec aussi peu de recul, d’humanité, d’humilité, de capacité à douter.../... Non, Mme Robine ne doute de rien.
En imposant le retrait de son affligeante réforme,
apprenons-lui les vertus de l’esprit critique. »
Note : crétine très représentative de la "Haute" qui nous dirige, Florence Robine ne s'est pourtant pas mis autant en évidence lors de sa venue, dernièrement à Mayotte
Un vrai cours magistral à l'ancienne comme plus…
youtube.com

mardi 17 novembre 2015

ÉCHOS CÔTIERS / Mayotte





#‎Mayotte‬ ‪#‎EN‬ Sommés de subir la rotation (classe l'après-midi) les parents de Sada2 n'envoient pas les enfants : 2ème jour de grève ce mardi

#Mayotte ‪#‎impôts‬ La maire de Sada a porté plainte pour "abus de pouvoir" contre la préfecture qui a surévalué l'assiette des impôts !

#Mayotte Intégrisme ? salafisme ? Après la verte de Mtsangamouji en mars, la 6ème mosquée de Dzoumogné a été détruite par les habitants...

#Mayotte intégrisme ? salafisme ? Femme voilée blâmée sur la barge. Des gens s'en mêlent : entre la charia et la république faut choisir !

jeudi 12 novembre 2015

MAYOTTE Touits touits récents

#‎Mayotte‬ Candeur de Pau-Langevin :" Mais Mayotte n'est là que depuis le XIXème !" Moralité, normal que le petit dernier DOM n'ait rien !

#Mayotte Alibi de la ministre "la construction des écoles ne peut suivre la hausse des effectifs" Mais rien sur l'afflux dû aux clandestins!

#Mayotte Pau-Langevin "les transferts de l’État pr l'île st les + forts" Chante ministre, nov 2014 c'était 0,2 % pour 0.33 % de la populatN!

#Mayotte Blocages, grève générale Hier la ministre envolée sans tambour, fâchée, vexée... ça s'est même mal passé avec les journalistes.

#Mayotte barrages, opérations escargot, hélicos de CRS ! Qu'est-ce que tu es venue foutre George Pau-Langevin ? Mentir ? Encore promettre ?

 #‎Mayotte‬ Mot sinistre de la ministre "Ns avons déjà fait beaucoup !" Sauf que ce n'est jamais trop pour le peuple qui vous paye trop, lui !

#‎Mayotte‬ Circonstances atténuantes pour la ministre "Nous savons que ce qui se fait n’est pas suffisant..."
#Mayotte Circonstances aggravantes quant à la tergiversation de l’État qui envoie des missions alors qu'il sait déjà et depuis longtemps !

COTE OUEST ! DU RIFIFI A MANGAJOU ! / Mayotte en danger


Si les gendarmes ont ouvert le barrage de l'école maternelle de Mangajou, celui du village a aussitôt été dressé par les habitants.
La maire, médiatrice (petit soldat plutôt) des autorités n'est arrivée qu'à 9 heures.
Fermes, les irréductibles de la baie ont seulement chargé la messagère de convaincre en haut lieu qu'il n'est pas question d'envoyer les enfants l'après-midi et que cette exigence n'est pas négociable !
Que Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique servile, zélés promoteurs de réformes d'autant plus lamentables que le territoire est sinistré, se le tiennent pour dit !
Quant à la solidarité, une banderole explique qu'elle n'est possible qu'avec un invité respectueux des locaux et du travail de son hôte (vols, locaux négligés).
Les jeunes du village en ont profité pour exiger de retrouver leur parc fermé par des tôles. A ceux qui trouvaient qu'ils étaient hors sujet, ils ont répondu qu'il était intelligent et positif, au contraire, de profiter d'un blocage pour faire passer un lot de revendications !

PS : ce 9 novembre est aussi un jour de grève générale à Mayotte !
Photos : merci DUNGULULU !

mercredi 11 novembre 2015

LES CARNETS DE GUERRE DE LOUIS BARTHAS, TONNELIER, 1914-1918 / L'Aude c'est la France aussi macarel !


En ce jour de commémoration, les moins oublieux peuvent se permettre de rappeler combien le passé conditionne le futur. La guerre de 14-18 qui vit l’Europe se tirer une balle dans le pied sans raison tangible, insiste sur la lutte entre le mal et le bien (Marcel Papillon, simple soldat “Ce n’est pas une guerre qui se passe actuellement, c’est une extermination d’hommes.” / janvier 1915.

De nombreux écrivains, des historiens tiennent depuis toujours à témoigner : Barbusse, Dorgelès, Genevoix, Remarque, Giono, Duhamel... Pardon pour tous ceux que j’oublie mais la liste serait longue et il faudrait ajouter des BD, des tableaux, des dessins (de Dantoine notamment), et une filmographie des plus étoffées.
Serait-ce subjectif, à propos de l’oppression traumatique incompréhensible infligée aux pauvres bougres réduits en chair à canon par une classe dirigeante, si ”Les sentiers de la gloire” (avec K. Douglas) durent attendre 18 ans avant de passer en France, si “ Un long dimanche de fiançailles” reprend ce que le nationalisme a d’ambigü et le militarisme de funeste, c’est à “Joyeux Noël” que je pense.
Louis Barthas, tonnelier de Peyriac-Minervois, en est arrivé, en effet, armé d’un “simple" certificat d’études primaires, (à faire honte à la Valaud-Belkacem des réformes lamentables, soit dit en passant), à transcrire son dégoût de la guerre sur des cahiers d’écolier. Et ce n’est qu’en 1978 que ces cahiers sortirent du grenier grâce à Rémy Cazals, professeur, et à l’éditeur Maspéro qui n”hésita pas à sortir un pavé apparemment invendable de plus de 500 pages ! 


Extraits du site http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=674  

“ Une nuit cependant qu’il pleuvait à torrents l’eau envahit l’abri et descendit en cascade les marches des deux escaliers. Il fallut que sous l’averse quelques hommes se dévouassent pour aller établir un barrage que l’eau creva à trois ou quatre reprises et le restant de la nuit se passa à lutter contre l’inondation.
Le lendemain 10 décembre en maints endroits de la première ligne les soldats durent sortir des tranchées pour ne pas s’y noyer ; les Allemands furent contraints d’en faire de même et l’on eut alors ce singulier spectacle : deux armées ennemies face à face sans se tirer un coup de fusil.
La même communauté de souffrances rapproche les coeurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Ceux qui nient cela n’entendent rien à la psychologie humaine.
Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. Ils se sourirent, des propos s’échangèrent. des mains se tendirent et s’étreignirent, on se partagea le tabac, un quart de jus ou de pinard.
Ah ! si l’on avait parlé la même langue
Un jour un grand diable d’Allemand monta sur un monticule et fit un discours dont les Allemands seuls saisirent les paroles mais dont tout le monde comprit le sens, car il brisa sur un tronc d’arbre son fusil en deux tronçons dans un geste de colère. Des applaudissements éclatèrent de part et d’autre et L’Internationale retentit.
Ah ! que n’étiez-vous là, rois déments, généraux sanguinaires, ministres jusqu’au-boutistes, journalistes hurleurs de mort, patriotards de l’arrière, pour contempler ce sublime spectacle !
Mais il ne suffisait pas que les soldats refusassent de se battre, il fallait qu’ils se retournent vers les monstres qui les poussaient les uns contre les autres et les abattre comme des bêtes fauves. Pour ne pas l’avoir fait, combien de temps la tuerie allait-elle durer encore ?
Cependant nos grands chefs étaient en fureur. Qu’allait-il arriver grands Dieux si les soldats refusaient de s’entretuer ? Est-ce que la guerre allait donc si tôt finir ? Et nos artilleurs reçurent l’ordre de tirer sur tous les rassemblements qui leur seraient signalés et de faucher indifféremment Allemands et Français comme aux cirques antiques on abattait les bêtes féroces assez intelligentes pour refuser de s’égorger et se dévorer entre elles.
De plus, dès qu’on put établir tant bien que mal la tranchée de première ligne on interdit sous peine d’exécution immédiate de quitter la tranchée et on ordonna de cesser toute familiarité avec les Allemands.
C’était fini, il aurait fallu un second déluge universel pour arrêter la guerre, apaiser la rage et la folie sanguinaire des gouvernants.
Qui sait ! peut-être un jour sur ce coin de l’Artois on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entretuer malgré leur volonté.
Cependant, en dépit d’ordres féroces, on continua surtout aux petits-postes à familiariser entre Français et Allemands ; à la 24, compagnie le soldat Gontran, de Caunes-Mnervois, rendait même visite à la tranchée boche.
Il avait fait la connaissance du capitaine allemand, bon père de famille qui lui demandait des nouvelles des siens et lui donnait toujours quelques cigarettes.
Quand Gontran prolongeait trop sa visite le capitaine le poussait hors de la tranchée en lui disant : « Allons, va-t’en maintenant ! »
Malheureusement pour Gontran, un jour qu’il revenait de la tranchée allemande il fut aperçu par un officier de sa compagnie et quel officier ! le lieutenant Grubois, « Gueule de Bois », qui lui dit : « Je vous y prends, vous serez fusillé demain. Qu’on arrête cet homme. »
Personne ne bougea, les hommes regardaient stupides cette scène. Gontran affolé par cette menace de l’officier escalada le talus de la tranchée en lui criant : « Béni mé querré » [1], et en quelques enjambées il fut à la tranchée ennemie d’où il ne revint plus.
Le soir même un conseil de guerre composé des officiers supérieurs du régiment et présidé par le colonel se réunit à l’abri de notre commandant.
En cinq sec le soldat Gontran fut condamné par contumace à la peine de mort. [...] (pages 215-217)



Deuxième extrait :
Cette haine je chercherai à l’inculquer à mes enfants, à mes amis, à mes proches. Je leur dirai que la Patrie, la Gloire, l’honneur militaire, les lauriers ne sont que de vains mots destinés à masquer ce que la guerre a d’effroyablement horrible, laid et cruel.
Pour maintenir le moral au cours de cette guerre, pour la justifier, on a menti cyniquement en disant qu’on luttait uniquement pour le triomphe du Droit et de la Justice, qu’on n’était guidés par aucune ambition, aucune convoitise coloniale ou intérêts financiers et commerciaux.
On a menti en nous disant qu’il fallait aller jusqu’au bout pour que ce soit la dernière des guerres. On a menti en disant que nous, les poilus, nous voulions la continuation de la guerre pour venger les morts, pour que nos sacrifices ne soient pas inutiles.
On a menti ... mais je renonce à écrire tous les mensonges sortis de la bouche ou sous la plume de nos gouvernants ou journalistes.
La victoire a fait tout oublier, tout absoudre ; il la fallait coûte que coûte à nos maîtres pour les sauver, et pour l’avoir ils auraient sacrifié toute la race, comme disait le général de Castelnau.
Et dans les villages on parle déjà d’élever des monuments de gloire, d’apothéose aux victimes de la grande tuerie, à ceux, disent les patriotards, qui « ont fait volontairement le sacrifice de leur vie », comme si les malheureux avaient pu choisir, faire différemment.
Je ne donnerai mon obole que si ces monuments symbolisaient une véhémente protestation contre la guerre, l’esprit de la guerre et non pour exalter, glorifier une telle mort afin d’inciter les générations futures à suivre l’exemple de ces martyrs malgré eux.
Ah ! si les morts de cette guerre pouvaient sortir de leur tombe, comme ils briseraient ces monuments d’hypocrite pitié, car ceux qui les y élèvent les ont sacrifiés sans pitié. Car qui a osé crier : « Assez de sang versé ! assez de morts ! assez de souffrances ! » ?
Qui a osé refuser son or, son argent, ses papiers, publiquement, aux emprunts de guerre, pour faire durer la guerre ?
Revenu au sein de ma famille après des années de cauchemar, je goûte la joie de vivre, de revivre plutôt. J’éprouve un bonheur attendri à des choses auxquelles, avant, je ne faisais nul cas : m’asseoir à mon foyer, à ma table, coucher dans mon lit, chassant le sommeil pour entendre le vent heurter les volets, lutter avec les grands platanes voisins, entendre la pluie frapper inoffensive aux carreaux, contempler une nuit étoilée, sereine, silencieuse ou, par une nuit sans lune, sombre, évoquer les nuits pareilles passées là﷓haut ...
Souvent je pense à mes très nombreux camarades tombés à mes côtés. J’ai entendu leurs imprécations contre la guerre et ses auteurs, la révolte de tout leur être contre leur funeste sort, contre leur assassinat. Et moi, survivant, je crois être inspiré par leur volonté en luttant sans trêve ni merci jusqu’à mon dernier souffle pour l’idée de paix et de fraternité humaine. » (pages 551-552, qui terminent le livre)

Source : Barthas Louis et CAZALS Rémy, Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, La Découverte 2003 ; ce livre a connu quatre rééditions depuis 1978 : 1992, 1998, 2007.

Note : Note : Après enquête, le lieutenant Grubois trop zélé fut puni des arrêts pour avoir effrayé le coupable et être cause de sa désertion ; on faillit traduire en conseil de guerre le caporal Escande de Citou et les soldats de son escouade pour ne pas avoir tiré sur leur camarade déserteur.






Dessins DANTOINE / La Guerre / La mémoire de 14-18 en Languedoc n° 11/ fédération Audoise des Oeuvres Laïques CARCASSONNE.





dimanche 8 novembre 2015

COTE OUEST ! DU RIFIFI A SADA ! Mayotte, France en Danger

Retour sur les twits à propos de l’école sinistrée, de celles qui ne vont pas tarder à l'être et des bombes retardées qui finissent par péter !

    Quelques éclaircissements suite à la piteuse réunion du vendredi 6 novembre à la mairie de Sada ! Un spectacle navrant a malheureusement conforté le caporalisme des autorités ainsi que la méthode hypocrite consistant à donner un tour républicain et démocratique à une assignation exécutoire initiale d’autant moins recevable que les responsables en imputent les conséquences à moins coupables qu’eux. La mise en scène ne tendait qu’à  faire dire au citoyen malmené l’acceptation de son plein gré de la pilule administrée de force, à savoir un planning de rotations pour plus d’équité entre les gosses interdits d’école (Sada1) et les privilégiés de la maternelle de Mangajou et des hauteurs de Bandrani (Sada2 et Sada4) !
    “Avaler la pilule", l’expression maintes fois répétée par les parents d’élèves correspond bien à la perception toujours plus claire que nous avons de la démocratie, de la “res publica”, la chose publique hélas confisquée par l’appareil (1) !



    En effet, l‘appareil, le système, puisque, désormais, ces synonymes dégradants qualifient ce que nos dirigeants ont réussi à faire de l’État, est représenté, en la circonstance par madame la maire. L’élue de base, petit soldat de première ligne, chargé d’attaquer pour contrer la contestation pourtant plus que fondée des parents d’élèves. Il faut dire que la politique nationale (sûrement trop nationale...) de l’Éducation suscite tant de suspicion et de méfiance (la faute à ces réformes ineptes qui se succèdent) que plus personne n’attend du constructif de leur part. Aussi, ses représentants font-ils bien de rester en réserve pour éviter un rejet de principe aussi catégorique qu’immédiat. (Ils ont dû mettre cette stratégie au point cinq minutes avant l’ouverture des débats). Et puis, soyons sûrs que ces supérieurs sont habiles, ensuite, pour faire fructifier à leur profit la vaillance du petit soldat... Laissons là ces considérations qui anticipent le 11 novembre à venir parce que c’est vraiment une drôle de guerre !
  
D’un côté la maire et l’État, qui ont si bien laissé pourrir la situation depuis des lustres, imposent encore des contraintes pour sauvegarder le peu qui reste et garder la face surtout ! Tout le monde est remonté contre eux sauf que, parce que les complications l’emportent sur les améliorations (c’est presque indécent de le dire ainsi), Pierre n’acceptant pas qu’on le déshabille, serait-ce pour Paul, compagnon de misère, le front unique de ceux qui paient et trinquent en retour s’est rompu. La cohésion, l’entente ne prévalent qu’avec l’abondance sinon la "désolidarisation" puis la discorde sont les corollaires des temps difficiles... imputables à qui de droit, la crise touchant toujours les mêmes !
    Pis, les épreuves qui auraient dû lier un front uni, confirment, au contraire un délitement du lien social (la prévalence du bonheur individuel sur celui du groupe sans doute) et de vieilles rancœurs se réveillent pour l’occasion. Après la guerre des mosquées entre Nyambo Titi et Nyambo Bole (le petit et le grand quartier), après la lutte larvée entre PS et UMP (ils nous gavent et nous “PSUMPent" ceux-là à toujours rouler pour leurs intérêts !) qui se dédouble avec le rejet de Mangajou, celle des écoles va-t-elle rallumer les rivalités ?
    Déjà que les interdits d’école en veulent à l’association familiale qui a mis son grain de sel pour une fermeture immédiate ! Toujours dans ce chapitre “ordre, beauté, luxe, calme et volupté” (parenthèse destinée aux lycéens), entre les citoyens de deuxième zone de la ville historique et ceux moins considérés encore de Mangajou, les vengeances vont-elles se rallumer et jusqu’à quel point ? La cohabitation est difficile : les invités voleraient des affaires, laisseraient les locaux sales, n'éteindraient pas la lumière... Il arrive qu’un pneu soit crevé et même qu’un véhicule soit carrément saccagé, bisbilles ne datant pas d'aujourd'hui...  
    Ajoutant à la confusion, madame la maire, au nom des pompiers pyromanes, demande à plusieurs reprises l’indulgence, agite le drapeau blanc du “il faut se parler”, prend sur elle pour la fermeture sans qu’on ne sache trop si la protection des enfants passe avant l’engagement de sa responsabilité...  Et puis la hiérarchie lui avait confié le bâton du “nous avons les moyens de...” et pour asseoir son pouvoir elle a même affirmé maladroitement que les écoles étaient d’abord à la mairie !
  
Ah ! ils avaient bonne mine, les représentants de la légalité vertueuse, dans leur culot pour pousser des représentants pour les prunes (2) et trop portés au compromis, à dire qu’ils acceptaient de s’autoflageller ! 
     Parents, acceptez-donc sans rechigner votre rôle de victime expiatoire pour les 80 % d’écoles hors normes ! Actez que l’État a failli à sa mission en ne contrôlant pas l’usage de l’argent public ! Intégrez que l’utilisation douteuse des fonds relève d’une norme incontournable ! Avalez que le SMIAM (3) ait complètement laissé tomber Sada ! Gobez sans vous étouffer que tout soit resté en plan depuis 2011, date de l’interdiction de l’école pourtant en fonction jusqu’en juillet 2015 ! Soyez bons princes car, en regard du million et demi nécessaire à la remise en état des locaux existants, l’État a mis deux mois pour une avance royale de 221 000 € ! Ne soyez pas pingres au point de rejeter une si généreuse réforme des rythmes pour laquelle on vous appâte avec quelque menue monnaie (zut, je me répète...) qui verra, aux dires du député Mabawa, vos enfants manger sans problème, par terre, sous le préau (alors que la cantine ruinée, offerte par Chirac et que personne, l'IDEN en premier, qui pourtant travaille à côté, ne veut voir persiste à asséner qu'on ne met pas la charrue devant le zébu) ! Ah ! mais c’est qu’il est présent, le gradé inspecteur représentant le vice-rectorat qui était là pour fourguer le lot péri et extrascolaire ! Écoutez-le donc se gargariser avec les mots “équité”, “démocratie” ! Écoutez-le donc endormir son monde en évoquant “des gros chantiers à Mayotte”, “des sommes assez importantes”, alors que le citoyen mahorais touche un tiers de moins que le métropolitain ! Et l’IDEN de secteur (celui qui ne voit pas la ruine sous sa fenêtre), déguisé en drapeau à damier des 24 heures du Mans, si fier d’avoir sous le coude le papier magique pourtant à la portée du premier couillon venu... Un monsieur qui depuis la rentrée, fin août, n’a pas encore commencé à répondre aux parents de Sada1 qui ont sollicité une possible rotation ! Les chiffres, les statistiques à faire remonter pour escamoter l’état des lieux et conforter les primes de la nomenklatura du vice-rectorat, prévalaient sans doute ! Si Mayotte se souvient du recteur de l’utérus des Mahoraises et de l’accent local, elle n’oubliera pas de sitôt la Constance Cynique actuelle et “M” le maudit de la réforme des rythmes et du mépris généralisé ! 
    Dommage qu’en face de tant d’hypocrisie, d’indignité, de déshonneur, nous n’ayons eu en réponse, nous les parents, à l'instar de ces locaux qui ont fait leur chemin mais qui sont plus enclins à pavaner leur réussite qu’à défendre les leurs (pour ne pas dire qu'ils les trahissent), que repli sur soi et lâcheté.



Relevons néanmoins quelques détails moins négatifs :
* les parents d’en-bas obligés de payer 50 €/mois par enfant pour les transports... une priorité, non, Madame la maire, alors qu’on entend parler d’une nouvelle mairie ?!?! Usoni Aibu (expression du déshonneur) !
* la permission donnée à un non-invité qui a dit des choses sensées, mettant le doigt aussi sur la surpopulation scolaire autorisée par des signatures mahoraises (pour “légitimer” l’installation de clandestins ?)
  
Sinon, triste spectacle que cette réunion avec Anchia Bamana (maire à qui nous avons oublié de dire que le nettoyage laissait à désirer, dans les locaux partagés... ), complice de cette mascarade, faisant cause commune avec une “haute” administration autiste, en rien accablée par les déficiences de l’État.
    A l’heure du bilan, les “nantis” de Mangajou et Bandrani ne conviennent pas qu’une solidarité déjà contraignante doive en arriver à la pratique des rotations. Pitoyable, cette pantomime de démocratie républicaine !
Donnez du bâton, les décideurs de Mayotte et aussi de la France en faillite ! Et si on peut encore espérer que cela change, la “rue” si méprisée des gouvernants en a plus la capacité qu’une institution consanguine et à bout de souffle, n'ayant plus aucun crédit : ZEMA YA PUNDRA MASUZI ! (Rends leur service : comme l’âne, ils te pèteront dessus !). 

(1) Ce fut flagrant concernant le référendum volé sur l’Europe (54,68 % de “NON”), refusé à la grande porte mais passé par la fenêtre, et cela l’est devenu sur la finalité complètement détournée du vote destiné avant tout à ce que le système ne bloque pas... une seule voix pouvant en théorie donner au plus mauvais des représentants l’irresponsabilité de mener un peuple. Et je ne parle pas du mépris total des républicains de la part du syndic de notre copropriété sur la France : le vote blanc n’est plus compté avec les nuls ! HONTE A VOUS ! Le bilan déplorable est que seule l’ABSTENTION est aujourd’hui apte à porter une voix contestataire... et c’est dur à dire à partir du moment où je comprends la  tromperie dans laquelle j’ai trempé pour avoir répété, des années durant,à des milliers d’élèves, que voter était un devoir et un honneur !
(2) les parents d’élèves sont au mieux consultés quand ils ne sont pas mis devant le fait accompli et souvent, au prétexte qu’on ne peut mettre tous les Français d’accord, on tranche au détriment de tous mais en faveur des technocrates des cabinets, ces sinistres crétins dogmatiques complètement coupés de la réalité et trop bien obéis par des sous-fifres serviles. Ne revenons pas sur ces réformes des rythmes ou la suppression du latin et du grec au profit d’un fourre-tout et surtout du vent, serait-il interdisciplinaire !
(3) SMIAM organisme décentralisé chargé de construire les écoles, en voie de dissolution depuis deux ou trois ans pour trop d’avis défavorables de la part de la commission de sécurité. Personne ne veut trop regarder pour savoir comment l’argent a été utilisé (dans SMIAM, il y a MIAM et peut-être miam-miam...). En cas de dissolution, un pouf de 7 millions d’euros devrait être garanti par les mairies... d’où la colère de Sada, par la voix de sa première magistrate, forcée de payer, elle aussi, bien que n’ayant en rien (?) profité de cette manne...