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mardi 6 février 2018

FRANÇAIS DISCRIMINES DE MAYOTTE ! / Mayotte, France en Danger !

Alors que l'hôpital public refuse d'accueillir les Français couverts par la sécu et cotisant à une mutuelle (1) (renvoyés vers le privé... 20 médecins pour les 260 000 habitants officiels... 500 000 plutôt avec plus de 50 % d'étrangers non recensés... et ce n'est pas Jamel Mekkaoui de l'Insee qui nous fera croire que cela relève du fantasme... il a des consignes et ne manque pas de talent pour enfumer avec ses chiffres mensongers), 

alors que les droits des citoyens ne sont ici que théoriques. Pour ne parler que des principaux : 

* droit à la sécurité (pourtant mentionné dès le début de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen), 

* droit à l'éducation (au rabais vu qu'il faut partager les moyens et que les sinistres crétins du vice-rectorat, virulents supplétifs des réformes lamentables, aggravent surtout la catastrophe). 

* droit à la santé (dysfonctionnement le moins indirect).

Le COLLECTIF des CITOYENS de MAYOTTE
  confirme et analyse hier lundi 5 février 2018, lors d'un temps de parole à KTV KweziFM : 

* dernier investissement en date de l’État : "la maison des étrangers".

* L’État subventionne de fait les naissances record à Mayotte !

* L’État laisse faire le remplacement de population.

* Si la victime n'est pas la femme d'un préfet, même un meurtrier ne sera pas poursuivi à Anjouan...

* Que les étrangers sur l'île soient régularisés, qu'on sache qui ils sont, où ils sont alors que l'anonymat assure aux délinquants et criminels la transparence, l'impunité la plus complète... Même les animaux d'élevage sont identifiés ! (l'INSEE de Mekkaoui peut les recenser...)

* Les politiciens locaux ? On ne peut pas compter sur eux ! Ils sont démissionnaires, ne dénoncent pas les constructions illégales vu que l’État aussi s'en lave les mains... Mayotte ne s'en sortira jamais... les élus ne sont que des opportunistes du système...

(1) une plainte est en cours d'instruction pour discrimination. 

jeudi 23 novembre 2017

En écoutant Kwezi... / Mayotte en Danger


Alexandra n'a pu présenter la météo ce matin. Attaquée et dépouillée à deux pas du studio, elle est à l'hôpital. Toujours l'insécurité... 

#Mayotte #État l’État n'a toujours pas mis à disposition le gas-oil rouge pour matériel non roulant... c'est une obligation depuis 2011 sauf qu'entre la théorie et les pratiques républicaines des gouvernants !
#Mayotte #viechère Le chou-fleur à 13,90 €/kilo ! Avec une hausse des prix de 3,4% en un an (INSEE), tout va très bien sous les étoiles et même sous Jupiter !
(15 cts à Madagascar d'après ce que j'ai cru comprendre) A méditer...

#Mayotte #PS 2 ans fermes pour l'ancien maire de Mtsangamouji, secrétaire local du PS, coupable de fausses procurations en 2015. Elle n'en finit pas, la retraite de Hollandie avec le passage de la Beregovoa... 


vendredi 17 novembre 2017

ÉCHOS CÔTIERS / Mayotte en Danger


Français catégorie "D" comme délaissée sont même obligés de rester vigilants des fois que, aussi foncièrement que sournoisement, les autorités passant par-dessus leurs têtes, aient la fâcheuse manie de négocier en catimini avec Moroni...

Vice-rectorat cynique de l’État en déroute "LES ÉTUDES MONTRENT QUE LES EFFETS DE L’AMÉNAGEMENT DU TEMPS SCOLAIRE -SUR 4 OU 4.5 JOURS- SONT NÉGLIGEABLES VOIRE NULS SUR LES RÉSULTATS DES ÉLÈVES" A quand des excuses de ces apparatchiks dévoyés ? JAMAIS !

Les parents ne veulent plus laisser les gosses 7h 40 minutes à l'école. La maire de Chirongui, naïve de croire que l'aide financière continuera, refuse de mettre 50 personnels au chômage et de gâcher le mobilier acheté pour la "pôse méridienne" ! 

  Constance Cynique vice-rectrice de l’État en déroute a fait effacer la propagande en faveur des rythmes. Réponse "nous n'avons pas trouvé de résultat" à la requête "LES HORAIRES DE L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT" Silence donc sur les journées à rallonges !

  attaques, caillassages de bus scolaires par des bandes de jeunes cagoulés. A quand des bus grillagés et protégés par des convois de police... comme en Afrique-du-Sud ?

meutes de jeunes qui torturent, dressent des chiots pour des combats et des cambriolages. 10 chiens récupérés hier lors d'une descente, recueillis au refuge Gueule d'Amour, dont une chienne violée "ça existe aux Comores", "ça arrive en métropole" précise le responsable du refuge... 

" du radotage, de l’esbroufe, un faux-semblant de démocratie !"
On sait déjà le résultat tant ils anticipent de se réjouir d'une participation record ! Bilan décalé, réponses à côté, mettons-nous donc autour d'une table pour que rien n'avance... Demandez donc ce qu'a fait par exemple l'Observatoire de l'Immigration depuis sa création sinon OBSERVER (et surtout ne pas voir !).   

dimanche 3 septembre 2017

FIN DE SEMAINE A MTSANYOUNI / plage de Mayotte


Par commodité, on l'appelle Tahiti-Plage. Elle borde ce qui est peut-être un ancien cratère, la baie de Boueni. Au fond, la silhouette protectrice du Mont Choungui (593 m), cheminée de lave d'un vieux volcan disparu. Elle fut le cadre d'une bataille navale du temps troublé des sultans batailleurs et des mercenaires malgaches... Des pages d'Histoire, des espaces, des vestiges restent à découvrir...

Vue vers le sud-est de la baie depuis les hauteurs du Pengoua Bolé, à peine plus de 200 m d'altitude (commune de Sada). 


Vue vers le sud-ouest (village de Moinatrindri et presqu'île de Rassi Chodoni). 

Ici et là, sur le pourtour de la baie, des plages. 
Certaines, secrètes, se méritent, se méritaient plutôt, car l'insécurité, les attaques à l'arme blanche ont dissuadé de s'y rendre, même à plusieurs, sans parler des solitaires et des amoureux. Tant pis pour la mienne d'autant qu'il paraît que la mer aurait repris tout le sable pour ne laisser qu'un tapis de rochers, de boulets noirs. L'an dernier aux infos, la télé avait même préconisé de partir seulement en groupe et encadré par des gendarmes randonneurs !.. 

L'insécurité, un mot tabou que les cooptés du comité du tourisme taisent, comme le font les autorités avec le mot "immigration", imprononçable. Un pays développé doit-il accepter une attitude aussi irresponsable mettant tout bonnement des visiteurs en danger ? 
 https://dedieujeanfrancois.blogspot.fr/search?q=tourisme+Mayotte 



Que reste-t-il du paradis perdu ? Seules les plages les plus accessibles sont fréquentées, envahies de véhicules le week-end ! Une population aussi cosmopolite que métissée s'y presse, plus pour les plaisirs du sable et de la baignade concernant les wazungus (originaires de métropole et d'Europe), plus pour les grillades et un pique-nique jusqu'à la nuit (18h) pour les locaux. 

Parmi les premiers, certains arrivent équipés MTP (masque-tuba-palmes) afin de rallier un tombant corallien de toute beauté... Mais là encore, comme pour les plages à robinsons, j'appréhende, entre le blanchiment des coraux de 1997 et ce réchauffement climatique n'épargnant pas Mayotte, de devoir en parler au passé. Et ce coin à corail rouge, si recherché, a-t-il résisté à la cupidité des hommes ?  Quant aux tortues, on ne se demande même plus si elles venaient pondre jadis... leurs derniers sanctuaires seraient en sursis, le braconnage causant toujours plus de dégâts avec près de dix fois moins de sites surveillés aujourd'hui qu'autrefois. Viendra le jour où il n'y aura plus d'animal adulte en âge de pondre, a dit dernièrement un intervenant autorisé ! 


Femmes et filles parlant une des variantes kibushi (malgache ancien) de Mayotte. 

 
Pour les Mahorais, c'est le culte du voulé, de la viande congelée du supermarché, à griller (de moins en moins de volaille à plumer, moins de poisson). Mabawa (ailes de poulet) ou brochettes de croupions de dinde, manioc, bananes à cuire, beaucoup de matra (du gras) et ces sodas en cannettes si bons pour la santé ! Les derniers arrivés allumeront le feu à même la terre. 


Dans la pénombre des terrasses de deux "cabanes bambou" avec souvent, à la base, un conteneur désaffecté, on peut aussi boire et manger... D'un minibus au moteur tournant, trois hommes ont porté chacun une petite chèvre pour un premier et dernier bain... le sacrifice au nom d'Ibrahim se fera plus loin...   


Bien sûr que cette quiétude, cette plage en partage plus propre, mieux tenue parce que les mentalités évoluent (sensibilisation à l'écologie, poubelles installées) sont autant de signes réconfortants. Mais un état des lieux qui en resterait à cette béatitude relève d'une inconscience coupable...  Une vigilance obligée s'impose alors que notre espèce court vers son extinction. 

Il n'empêche, la ministre actuellement en visite (Girardin / Outre-Mer), certainement agacée par les problèmes majeurs qui lui sont ressassés, préfère cette posture, comme si, de reconnaître que les responsables politiques ont failli relevait d'un quelconque déshonneur. Pourquoi y aller si c'est pour s'accommoder d'un monde mondialisé certes, mais libéral, dégueulasse et suicidaire ??? 
A l'instar d'un fameux premier ministre monté au créneau dans des circonstances aussi tragiques qu'exceptionnelles, n'acceptons qu'un responsable prêt à verser avec ses administrés, le sang, le labeur, les larmes et la sueur. Débarrassons-nous de tous ces gouvernants qui nous endorment et mènent à la catastrophe au seul profit des castes qu'ils représentent !     

mardi 18 juillet 2017

Français au rabais comme pour le reste des droits ! / Mayotte en Danger

France Mayotte Matin 11 juillet / focus du jour / Mesure sociale /
« Mayotte bénéficie bien du dispositif «garantie jeune» mais avec une barre fixée à seulement 50 % du droit commun » 

Français au rabais comme pour le reste des droits !

Et pendant ce temps, Ali, un vieux monsieur à 300 € de retraite, qui n'y voit plus, est obligé de séjourner en métropole depuis mars pour se faire soigner les yeux ( 2 allers-retours déjà) !
Mais à Mayotte ce n'est pas un problème car, comme le dirait la vice-recteur à propos des enfants si gentils et patients qu'on peut leur faire subir et la rotation et la réforme (journée de 7,5 h sans les PET !), les grands enfants peuvent d'autant plus se cotiser qu'ils sont souvent nombreux ! 

Un zébu d'Ali s'est fait voler maintenant qu'il n'y est plus pour les garder ! Mais l'insécurité n'est pas pire qu'ailleurs disent nos fonctionnaires patentés... France Mayotte Matin exagère sûrement : 

" FMM 12 juillet / focus du jour / pression migratoire / « Mayotte premier foyer d’immigration de France et premier centre de rétention administrative toutes catégories confondues »

Et aujourd'hui même, le 18 juillet, le journal ne devrait pas affoler le bon et doux peuple des tropiques : 
   

" FMM 18 juillet / focus du jour / insécurité et immigration / «Plus d’un an après le lancement du plan sécurité pour Mayotte le bilan démontre le désastre qui se joue au quotidien»" 

Un ressenti certainement. Vous voulez ressentir le paradis ?
Venez donc à Mayotte, un paradis, pour ceux qui y croient du moins, c'est moins loin... puisqu'on y crève plus vite et plus dépouillé qu'ailleurs en France !

mardi 6 septembre 2016

RETOUR SUR INFOS / LES APPARATCHIKS DU TOURISME A MAYOTTE


Des irresponsables oublieux de l’état d’urgence et incitant des personnes à se mettre en danger osent mettre en avant un salon du tourisme et des loisirs servant avant tout leurs intérêts. Ils se gargarisent, soit dit entre nous, du succès de l’opération alors que le tourisme n’alimente sur l’île qu’une nomenklatura de planqués politiques, leurs familles et leurs affidés !

Pour ceux qui n‘ont pas oublié ce que l‘agression de ce croisiériste senior allemand (février 2013 / col du fémur fracturé) avait de choquant, j’avais déjà souligné combien il était indécent de faire la promo de Mayotte en Allemagne.
http://www.quotidiendutourisme.com/site/destination-un-touriste-allemand-agresse-a-mayotte-70947.html

Pour ceux qui souhaitent la paix entre les hommes et la sérénité indispensable à la découverte d’une île et de ses habitants, j’avais déjà souligné le mépris de ces organes opportunistes qui ne veulent pas voir la saleté chronique de Mayotte !

Que ne se salissent-ils pas les mains à ramasser les déchets avant d’inviter les touristes à venir ?  « La charrue avant le zébu », ils connaissent ?

Que ne tempèrent-ils pas leurs incitations coupables, à l’exemple du préfet ? 
« Le préfet Frédéric Veau déclinait ainsi brièvement les premières avancées du Plan Sécurité, et se posait en conseiller touristique : "Pratiquez les randonnées en groupe, ne portez pas d’objets de valeur, d’originaux de titres officiels et en cas de mauvaise rencontre, ne résistez-pas."» (1)

Ou en écoutant un haut fonctionnaire de l’Éducation :
« Stéphane Planchand, Directeur de cabinet du Vice-rectorat : "Vous serez aussi confrontés aux barrages ou aux blocages de route". Stéphane Planchand concluait ce tableau peu engageant, mais réaliste, par des recommandations anti agression : "Ne laissez pas votre porte ouverte et ne téléphonez pas dans la rue."» (1)

En proie aux extrémismes, notre pays doit se défendre aussi contre ces prêcheurs de bonnes paroles pourtant responsables sinon appointés par la République, à commencer par le premier ministre prétextant qu’il faut s’habituer et ceux qui veulent taire absolument la gravité de la situation. Comment peut-on d’un côté prolonger l’état d’urgence et de l’autre faire comme si, soi-disant pour ne pas alimenter la psychose ?

(1) http://mayotte.orange.fr/actu/mayotte/seminaire-d-accueil-des-nouveaux.html

mardi 7 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin) / Mayotte, France en Danger.

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin).

Des humains expulsés par d’autres se retrouvent avec bagages et enfants sur les routes. On entend « chasse aux étrangers », « crise des expulsés », « initiative citoyenne », suivant d’où viennent les commentaires...  A la télé, ils passent les « déracinés de 1945 » et on se prend à se demander comment c’est encore possible, 70 ans après, le contexte en serait-il différent ! Doit-on encore parler de « décasés », de « déplacés » ?  Et qui oserait exprimer que les « déportés » n'appartiennent qu'au passé ?
Pour ENVOYÉ SPÉCIAL, par contre, ce n’est presque pas d’actualité ! Il est plus important d’attiser haines et vindictes ! Haro sur Mayotte département, la pelée, la galeuse d’où viendrait un mal surtout pas imputable à la grande bonté de l’État, à l’indulgence de la grande famille française. Le département ? un statut que les braves Gaulois veillant dans nos têtes, auraient refusé si on leur avait (illégalement) demandé !
L’émission en « prime time » revient sans le dire sur le demi-siècle qui n'aurait en rien ancré ancré Mayotte dans la République !

Un intervenant regrette que Mayotte soit la dernière roue du carrosse pour ne pas dire la petite dernière, reléguée dans une cabane au fond du jardin familial !

LES MOYENS ! L’ancien préfet du milieu des années 90, Philippe Boisadam, ose avancer le poncif « la France n’a pas les moyens » !  Comment ? Ne sommes-nous pas le quatrième "donateur" de la planète ? L’Agence Française de Développement (AFD) ne distribuait-elle pas 9,35 Milliards d’euros encore en 2011 ! Ne vient-on pas de déverser près d’un milliard d’euros pour le métro du Caire ? Même retiré des affaires, l’ancien « gouverneur » de Mayotte n’a visiblement pas changé ! Passons sur son point de vue sur Mayotte française et la départementalisation ne présentant que peu d’intérêt... l’image de « papa la France » infantilisant l’Africain, on ne connaît que trop...
http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/L_AFD/L_AFD_s_engage/documents/rapport_public_politique_francaise_aide_publique_au_developpement.pdf

Et dans sa cabane, que peut en penser la petite française bannie, plus maltraitée que les étrangers et les bi-nationaux ?  


 
Lamentable après cela de pousser la radinerie à toujours serrer la vis à 200.000 Français, l’équivalent de la population rennaise. D’accord pour « l’autopsie d’une faillite politique » mais sans taire la procrastination, les errements, les manquements, les erreurs flagrantes qui ont conduit à l’impasse ! Et puis considérons la manière dont les devoirs s’imposent au plus vite alors que les droits sont remis à 2025 sinon 2036... comme ils le firent avec le département !
Que dit le reportage concernant les impôts sinon que l’assiette doit être pleine même si seulement la moitié de la population y contribue ! Et sur quel ton anodin, cette trahison du principe d’égalité devant l’impôt est énoncée ! Cela deviendrait presque normal de payer double, cela fait sourire même !
Mansour Kamardine, ancien député, a eu l’occasion de faire un parallèle révélateur d’une relative fourberie gouvernementale. Taper fort avec les impôts pourrait pousser Mayotte à faire machine arrière. Saint-Pierre-et-Miquelon (promue de force par la France contre l’avis des insulaires pour faire pression sur le Canada et immatriculée 975 en 1976) préféra revenir à son statut de Collectivité Territoriale en 1985 pour éviter une trop forte pression fiscale. (Dans ce reportage, l’ancien député pâtit certainement d’un montage mettant plutôt en avant ses maladresses : « On chasse les clandestins, on demande aux étrangers de partir... » quand il s’agit de « déloger des occupants illégaux » de terrains, de maisons... Ses interventions sur les médias locaux, nettement plus mesurées lui ont valu une dizaine de cambriolages avec incendie criminel pour le dernier en date).   



LA POSTE... défaillante comme bien des services de l’État... le mauvais exemple venu d’en haut autorise certains employés à en rajouter... Certaines lettres mettent des mois à arriver, de trop nombreux colis n’arrivent jamais...

NOS MONARQUES RÉPUBLICAINS... Laisser penser que c’est le président qui peut offrir ou refuser la départementalisation, c’est pousser un peu même si Giscard se permettait d’offrir 70000 nationalités aux Comores s’ils votaient pour lui.
Mitterand lui, en visite officielle, a atterri à Moroni, à Antananarivo mais bouda Pamandzi. Un désamour, sur un règne de 14 ans, qui s’est au moins marqué par le gel de toute évolution voulue pour Mayotte.
Célèbre pour les paysans de chez lui qui ne mettent pas la charrue devant les bœufs, Chirac a quand même offert (à quel titre ?) un ensemble cuisine-réfectoire à la ville de Sada... un bon augure pour la pause méridienne des rythmes scolaires que nous devons à nos sinistres crétins ! 



Et Jospin ? Un temps dauphin et si paternaliste pour dire qu’il aurait dû emmener son ministre des finances tant on lui en demande ! C’est encore passer sur tout ce qui est donné à l’étranger, non ?
Sarkozy, tel Louis sous son chêne, a joué la générosité... après un demi-siècle de tergiversations ! Son conseiller, par contre, a bien été le seul à se départir de la posture normalement hypocrite des politiques, évoquant un point de vue philosophique et moral, exprimant, en substance «... doit-on être prêt quand on décide d’avoir un enfant ? »...

Paroles ô combien réconfortantes pour la petite dans sa cabane au fond du jardin !

Comme avec le trop-plein d’infos du Net où, aiguille dans la botte de foin, la vérité se cache, quelques commentaires, cependant, dévoilent la responsabilité d’un État qui « n’a pas fait les choses dans l’ordre », d’un État qui s’accommode d’une population à  « 84 % sous le seuil de pauvreté »  (16 % en métropole), d’un État qui après avoir toujours repoussé une départementalisation (1) l’a accordée, mais au rabais.
L’État qui fait la part belle au patronat et aux multinationales (Casino, Carrefour, Sodifram, Total, Colas, etc. ) au point, dans le BTP, par exemple, de ne pas réagir pour les malfaçons ? Comme pour les routes, est-ce payer trois fois plus cher pour trois fois moins de camelote et en prime une obsolescence programmée trois fois plus rapide ? 
L’État, puisqu’il faut l’appeler par son nom, tolérant les États dans l’État, les administrations comme autant de métastases où moins serviteurs que jamais, plus énarques que toujours, les hauts fonctionnaires se servent surtout, sûrs de faire carrière tant que leur "polit-buro" reste caressé dans le sens du poil. La combine consiste à nier les difficultés, à ne pas demander de moyens, à garroter les doléances du peuple, à dénier à la base le droit d’exprimer son désaccord, à escamoter la réalité des problèmes (2), à acquiescer à tout ce qui vient d’en haut, à surenchérir même dans les inepties (réforme des rythmes (3)), à claironner des valeurs républicaines pour eux virtuelles...
Un cercle vicieux alimentant un dévoiement oligarchique généralisé confiscatoire de la démocratie !       

Dans un bilan à l’aune des « dysfonctionnements » relevés, le problème migratoire a été minoré sinon tu. Les étrangers sont plus nombreux que les Français et l’île pourrait compter deux fois plus de gens que ce que chante l’INSEE (4). Facile d’incriminer d’abord les Mahorais, ces pelés d’où viendrait tout le mal ! Et surtout rien sur la responsabilité des Comores ainsi que le double-jeu d’une cinquième colonne de comoro-français plus nombreux que les Mahorais (Marseille est la première ville comorienne au monde !) et dont la pression n’est pas étrangère aux occlusions affectant Mayotte. Ce n’est qu’à ce stade de l’énoncé des causes que la responsabilité des locaux peut être avancée (travail au noir, marchands de sommeil, mariages blancs, reconnaissances d’enfants, sexe...).

Est-ce la faute à la petite ? 
C’est quand qu’on n’aura plus honte de la présenter aux visiteurs, elle qui croupit dans la cabane au fond du jardin ? Un enfant reconnu doit être traité comme les autres et passer avant les étrangers ! Et entre parenthèses, sa grande sœur, La Réunion, pour ne pas la nommer, devrait l’aider et non camper sur ses privilèges, ce que, entre nous, un géniteur juste et honnête n’aurait jamais permis ! 


Nous concernant, il serait exagéré de parler de PROPAGANDE et de BOURRAGE DE CRÂNE... Nous sommes en France, voyons, pas en Afrique... Dire qu’on peut nous manipuler, relève de l’insulte. Nous si fiers de voter blanc sans être nuls, nous, soulagés, presque contents qu’on ne tienne pas plus compte, d’ailleurs d’un NON au référendum de 2005. Nous, si confiants dans un système représentatif si dévoué, si peu carriériste et pas intéressé pour trois sous... Nous, prêts à les entendre chanter des lendemains de croissance !
Et puis, parler de galeux si lointains fera oublier peut-être qu’on se gratte, tant ça démange en Hollandie !

Raison supplémentaire d’espérer en une Sixième République !  

(1) un projet de loi pour la départementalisation fut déposé le 12 mai 1976 à l’AN puis retiré avant d’avoir été discuté. La loi fondant la Collectivité Territoriale à statut particulier et provisoire (24 déc 1976) devait être reprise puisqu’une consultation des Mahorais était prévue dans les trois ans...          
(2) Longtemps l’essentiel a été de mettre le couvercle sur la marmite... Qu’il y ait le moins de remontées possibles en haut lieu, à "Paris" !
(3) un bilan de la réforme en France continentale n’est-il pas tenu sous le coude afin que, en période électorale, sa divulgation ne compromette pas davantage les libéraux aux gouvernes ?
(4) Parmi les avantages, pour l’État, une dotation globale de fonctionnement deux fois plus faible à verser, des cartes de séjour en nombre qui rapportent, "énormément dit-on", à la préfecture et sans que nous puissions évaluer ce que la corruption peut rapporter à certains indélicats...  
Par le plus grand des hasards, la radio Kwezi livre des chiffres de l'INSEE sur la présence étrangère à Mayotte. La statistique concernerait l'année 2012 et les plus hautes valeurs flirtent exceptionnellement avec les 50 %... Qu’ils aillent donc dans les écoles où se font les prévisions pour l’an prochain avec une moyenne de 70 % d’étrangers dans les classes !  

jeudi 2 juin 2016

L'ETAT REPREND LA MAIN / Mayotte en Danger

De nombreux villages illégaux (favelas de tôle et de bambou...) ont proliféré depuis des années autour des localités de Mayotte. 
Sur un champ de bataille où les émeutiers eurent le dernier mot voilà quelques jours, avec un camion et un tracto-pelle brûlés, une centaine de policiers et gendarmes expulsent des occupants illégaux en vertu d'une décision de justice datant... de plusieurs années. 
Coresponsable de la situation dans l'archipel alors que 20.000 autorisations de séjour ont été trop facilement accordées aux étrangers de Mayotte par les autorités françaises, pour ne parler que de 2015, l’État comorien est mis face à son inertie plus que coupable... Si la proportion de BMW dénote de l'enrichissement louche de certains, les aides, entre autres, de l'Europe, de la France, de la Chine semblent n'avoir pas profité à une population abandonnée. Pire, celle-ci est encouragée à émigrer vers Mayotte, au motif d'une prétendue occupation illégale par la France balayant trop facilement le droit des Mahorais à disposer d'eux-mêmes.     

SOURCE :

06h58 : Le nouveau Préfet semble t-il veut rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire et bannir toutes les zones de non droit.
A ce titre, une opération coup de poing a été lancée ce matin sur la colline entre Tsoundzou et Passamainty. On nous indique que plus d’une centaine de militaires sont sur place sur les deux versants afin de procéder aux expulsions et de faire respecter la décision de justice. Le préfet avec sa directrice de cabinet ainsi que Bacar Ali Boto premier adjoint au maire de Mamoudzou sont sur place pour superviser les opérations.
Les habitations sont donc vidées de leur habitants sans violence, un homme aurait été arrêté pour recel, les forces de l’ordre on retrouvé du matériel high tech dans son banga.
On nous informe qu’un bulldozer vient de quitter Mamoudzou, direction Tsoundzou sous escorte policière.
Restez bien évidemment à l’écoute de Kwezi FM.

jeudi 12 mai 2016

MAYOTTE FRANÇAISE, CE N’EST QUAND MÊME PAS L’AFRIQUE DES GRANDS LACS ! / France en danger

Des voyous ont des coupe-coupe, machettes et autres sabres d’abattis (1)... en 1994, seuls les cultivateurs couraient la brousse ainsi équipés, mais pour le rude travail aux champs, seulement. C’était le Rwanda sans le sang... Aujourd’hui, depuis janvier, nous en sommes à quatre morts imputables à des meurtres crapuleux et si la décence n’autorise pas encore à comparer avec le Rwanda (2), notons cependant que si la France s’exposa particulièrement à l’époque dans son opération mitterandienne Turquoise, bien malvenue dans une ancienne colonie belge, ici, en complète négation de ses missions régaliennes, elle brille surtout par son apathie sinon son absence !  Comment pourrait-il en être autrement avec un préfet plus soucieux de rabaisser les mouvements sociaux que de juguler la délinquance ?!?! 

panga d'époque et shombo pidja forgé localement.

(1) le représentant du MEDEF demande un contrôle des ventes. Pourquoi pas, à y être, celle des tournevis et des marteaux ? Sinon, il ne faut pas confondre ces lames longues dont le «panga» avec le «shombo», une palette ronde, certes coupante mais plutôt outil à tout faire, servant à travailler la terre et qui peut être femelle (pidja) ou mâle avec son appendice crochu (gori).
(2) suite à l'expulsion par les locaux des occupants illégaux de terrains, des messages circulent. Ils appellent à refouler les étrangers pour mettre le préfet face aux responsabilités régaliennes non assumées et ce d’autant plus que les procédures de reconduites à la frontière vont être enrayées par des possibilités d’appel, à partir du 1er novembre 2016.
Dans l’autre camp, un plan d’auto-défense sinon de représailles, a été  clairement notifié sur les réseaux sociaux.
Au prétexte que la France serait un pays évolué, le refus de prendre en compte les errances et lâchetés, en premier lieu de l’Etat, relèvent de l’indignité nationale quand, avec ces pauvres gens dormant dehors, ce sont bien des pogroms que nous avons sous les yeux ! 

jeudi 28 avril 2016

MAYOTTE (suite 4) "LAISSE PISSER, MAYOTTE SE LES COLTINE..."



10. LA FRANCE DES DROITS LAISSE PASSER LES MIGRANTS TANT QU’ILS RESTENT COINCÉS À MAYOTTE ! 

L'article précise : «... Les Mahorais souffrent de cette situation générant un niveau de délinquance, de criminalité et d’insécurité grandissant, qu’ils sont les premiers à dénoncer... »
Certes mais sans vouloir en exonérer les coupables, l’État (coopération et politique étrangère avec les Comores tout simplement lamentable !) et en second les édiles sortis des urnes, il faut reconnaître qu’une responsabilité incombe aussi, en aval, aux Mahorais. Au-delà des liens de famille et de la proximité avec Anjouan, certains se font payer pour "endosser" des enfants étrangers, d’autres sont devenus marchands de sommeil pour des chambres dans une maison en chantier ou des bangas (cabanes de tôles) aux loyers excessifs, une bonne partie profite "innocemment" (ce n’est pas les réduire à voler pour manger) de bras peu chers pour la culture des champs, l’élevage des zébus, la maçonnerie et le second œuvre, le gardiennage, le ménage, la lessive (qu’on fait faire encore souvent à la main !), la garde d’enfants... Dans ces conditions (et je peux ajouter que l’exploitation est allée jusqu’à atteindre un mépris raciste indigne eu égard à la religion dont l’île a la faiblesse de s’honorer !), à combien s’élève la part de sincérité lorsqu’ils protestent contre l’occupation illégale des terrains, les arbres centenaires tronçonnés, les classes en sureffectif, le niveau scolaire plombé, l’hôpital surchargé et en sous effectif, les vols, les cambriolages, la surpopulation carcérale aux 3/4 étrangère ?     


 
11. LA REVENDICATION A-T-ELLE CAUSÉ DES ÉMEUTES ET DU CHAOS ? 

« Paradoxalement, les manifestations motivées.../... fournissent.../... un contexte propice à la prolifération des émeutes et du chaos »
C’était un risque potentiellement élevé dans la mesure où les forces de l’ordre ont réagi à tout ce qui nuisait à l’ordre public : à la fois la grève pourtant justifiée et la malfaisance causée par la voyoucratie... Sans un mot pour les revendications, sans rien annoncer contre la délinquance enhardie, le préfet a quand même affirmé qu’il démantèlerait les barrages (des syndicalistes fallait-il comprendre !).
Le risque a été assumé notamment lorsque les protestataires de Bandrélé ont délogé eux-mêmes un "péage" un kilomètre environ vers le sud. Le risque a été circonscrit lorsque les habitants de Kaweni ont osé nommer les délinquants de leur quartier, lorsque ceux de M’tsapéré se sont formés en groupes d’auto-défense afin de signaler au plus vite à la police ou aux gendarmes,les groupes de casseurs, en se gardant bien de se muer en justiciers.  

Photos autorisées : 
1. Anjouan et la retraite du "colonel Bacar" en.wikipedia. 
2. commons wikimedia kwassa_kwassa / author Ikassai.

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

mercredi 13 avril 2016

MAYOTTE, LE CHAOS !

Derniers développements et infos du jour :

* A propos des bandes de jeunes qui parasitent le mouvement de grève, on entend ce matin sur KWEZI parler des "enfants du droit du sol"... autre chose que "les enfants du juge". Le journaliste reprend Rivo, le syndicaliste : "Quand on élève des enfants comme des animaux, faut pas s'étonner de ne pas en faire des agneaux !"

** Un habitant de M’tsapéré se sent ainsi que Mayotte «... depuis longtemps abandonné par l’État.../... que ce soit la droite ou la gauche, ils s’en foutent des nègres mahorais parce que si on était des blancs dans une île on ne nous traiterait pas comme ça. L’État français aime les intérêts, il n’aime pas les peuples... »

*** Mercredi 13 avril 2016. chaos, guerre civile, guérilla urbaine (barres de fer, cailloux, machettes, tronçonneuses...). La police communique sur ses hommes épuisés, excédés, évoquant le risque de bavure.

**** Un témoignage en direct du quartier « Mandarsoi » (envoyé spécial Kwézi) : «... jeunes hommes parfois déguisés en femmes, armés de machettes de gros cailloux qui sèment la terreur depuis quatre nuits. On s’enferme, on éteint tout. A Mandarsoi, la terreur règne. Le quartier s’est vidé de ses habitants mais on ne peut pas dire qu’il n’y a que des délinquants à Mandarsoi, nous sommes des gens normaux qui veulent vivre normalement.
On nous a laissés complètement tomber. Une trentaine de voitures cassées cette nuit, des logements abandonnés cambriolés et vandalisés. Une minorité est contente de voir les enfants devenir délinquants comme celui, en bas, qui élève des chiens d’attaque et a eu l’idée des déguisements. Celui qu’on va trouver, on lui fera la peau. Nous n’avons pas à avoir peur des enfants que nous avons mis au monde. Les policiers viennent et essayent mais ils sont en sous-effectif. TouT le monde a peur. Dites directement au député (qui est en studio) que nous avons l’impression que les parlementaires sont démissionnaires...»

***** A M'Tsapéré les habitants se sont réunis pour former des milices d'auto-défense.

lundi 11 avril 2016

LA GUERRE CIVILE OU LA GUERRE DE LIBÉRATION ? / Mayotte & la France en Danger.

Ce matin, nombre de barrages sauvages sur l’île ! Les « jeunes », sinon les voyous... mais quand le pays en fait encore moins ici qu’en métropole contre le chômage, force est d’accepter que la situation délétère ne peut que générer de l’incivilité, des troubles, des violences, du sang. Ainsi une délinquance criminelle vient aussitôt parasiter un mouvement de protestation syndicale exprimant clairement que depuis les semaines de contestation contre la vie chère en octobre-novembre 2011, rien n’a changé.
La situation est d’autant plus grave que le département (en titre et pas dans les faits...), tenu d’honorer immédiatement ses devoirs (impôts exagérés par exemple vu que l'assiette ne touche que les contribuables enregistrés) devrait accepter que les droits ne se trouveraient pas à s’appliquer entièrement avant 2025 (plan PS !) voire 2037 (promesses UMP !) !!! (Dehors le PSUMP !). 

Après l’alarme lancée par l’ancien député n’hésitant pas à parler de « GUERRE CIVILE », mais notre pays et ses « institutionnels » sont plus prompts à jeter la pierre sur les lanceurs d’alerte en niant le détraquement dénoncé parce qu’ils en sont, tout simplement, largement coupables, un élu de Mamoudzou embraye en parlant de « GUERRE DE LIBERATION » ! (il est à l’antenne de Kwezi, ce matin...) 

Et quand l’État, par la bouche d’un de ses servants (déplacé d’office à l’Outre-Mer pour avoir critiqué en 2014 !), même s’il ne fait que semblant de dire tout ce qu’il ne faudrait pas dire ( «Tout ce qu’il ne faut pas dire ! » 2016, le titre de son livre) sort par force de son silence "institutionnalisé", nous ne pouvons que mieux considérer les menaces potentielles, seraient-elles plus qu’inquiétantes !  

http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions/jt-du-soir-en-francais de
 
Dans l'esprit, pas à la lettre ; pour cela écouter les minutes 9‘50 à 11‘50.
Le général Bertrand Soubelet du commandement de gendarmerie outre-mer : « Les moyens que nous avons à Mayotte sont à peine suffisants pour faire face aux problèmes de la délinquance à Mayotte, aux pbs de sécurité.../... Mayotte est soumise à une immigration extrêmement importante dont les contre-coups se font sentir jusqu’à la Réunion.../... une mission.../... rapport accablant : Mayotte situation extrêmement difficile, les moyens sont à peine suffisants kwassas quotidiens et quand le travail administratif se fait, le travail sur le terrain ne se fait pas.../... tout ce qu’il ne faut pas dire...»

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

samedi 6 février 2016

MERCI D'ETRE SOLIDAIRES !

https://www.change.org/p/president-de-la-r%C3%A9publique-collectif-des-citoyens-inquiets-de-mayotte?recruiter=481313022&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Le préfet a avoué hier + 51 % de délinquance entre 2014 et 2015 (cambriolages ? avec violences aux personnes ? à préciser) .

AMIS DU MONDE ENTIER RESTONS FRÈRES ET SOLIDAIRES ! SIGNONS !

vendredi 29 janvier 2016

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... » / Mayotte, France en danger

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... »
C’est l’ancien député Mansour Kamardine qui met en garde.

http://www.la1ere.fr/2016/01/19/interroge-par-le-figaro-mansour-kamardine-ex-depute-affirme-que-mayotte-est-au-bord-de-la-guerre-civile-323371.html

La ministre des Outre-Mer, G. Pau-Langevin a aussitôt dénoncé l’irresponsabilité des propos et le sénateur Thani, se cantonnant à défendre son gouvernement, a embrayé dans la posture ridicule consistant à vanter ce qui a été fait quitte à jeter un voile pudique sur tout ce qui traîne et n’est pas fait.

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/01/reponse-Kamardine.pdf

Comme pour le contredire, de graves violences touchant le milieu scolaire font malheureusement la une ordinaire des médias locaux. Ces violences souvent sanglantes ne sont qu’une résultante de ce qui ne va plus du tout. Quand le manque général d’autorité (parents, éducateurs, enseignants, policiers, juges) se retrouve aggravé par une aliénation culturelle imposant l’enfant-roi (avec le corollaire d’une législation laxiste), les promesses non tenues des institutions, l’incapacité à gérer le lourd problème de l’immigration, en réponse, le déchaînement de fureurs chez les ados ne peut que préfigurer une implosion de tout le territoire. Il en faut peu, en effet, pour que sous le vernis craquelé d’un destin partagé n’éclatent des tensions culturelles, religieuses, raciales, apparemment digérées par tout ce qui relève des leçons de l’Histoire, de l’évolution et de ce que nous voudrions nommer "le progrès". Ici, les manifestation ordinaires virent vite à l’émeute avec caillassages dont les pierres visent des profiteurs du système ou supposés tels. Ici, les émeutes imputables aux « affaires comoriennes » révèlent l’importance d’une présence étrangère prête à faire payer aux Blancs ordinaires les machinations d’une Françafrique. Ainsi, l’exfiltration du colonel déchu d’Anjouan, Mohamed Bacar donna-t-elle lieu, en 2008, à des violences contre la « présence française », couvertes par la télé, c’est à dire sans trop montrer et approfondir en amont, comme elle a coutume de le faire, pour la Côte-d’Ivoire ou la Centrafrique, par exemple.

http://mayotte.la1ere.fr/emissions/kalaoidala

Dans ce contexte, s’il est habituellement inutile de se référer à une émission télé de débat, cette fois, il faut le faire car les interventions ont illustré une hauteur de vue, une analyse et surtout des éléments de réponse pour une amélioration sinon un début de remédiation au délitement sociétal. Pour une fois, parents d’élèves, syndicat et administration ne se sont pas jeté des invectives à la figure, personne n’est resté dans sa posture, chacun a voulu rester positif en endossant ses responsabilités. L’attitude la plus remarquée fut celle de l’administration. Comment ne pas apprécier le retour sur terre, le côté solidaire, la proximité enfin marquée avec des administrés inquiets et en carafe ? Toutes les prises de parole du directeur de cabinet du vice-rectorat dénotent, en effet, une prise en compte réaliste des risques qui menacent, à l’opposé d’un point de vue pas si lointain d’apparatchik dominateur plus dans l’arrogance du pouvoir feignant de contrôler des évènements plutôt niés ou minimisés, au contraire, en raison du dogmatisme et de cette raideur jacobine qui voudrait que la loi ne soit que la loi, et que ce qui est mauvais pour Paris et la France entière, soit bon sous les cocotiers...
Lors de ce débat, il a été dit que la sanctuarisation des établissements scolaires s’imposait et que l’érection d’un mur n’empêchait pas l’ouverture vers l’extérieur. Rappelons, sur ce point précis, l’intervention minable et honteuse du secrétaire général du vice-rectorat (en présence du directeur de cabinet), en avril dernier avec, outre la maladresse « L’école ne peut pas tout mais elle fait beaucoup », les 120.000 euros de ce qui n’était alors qu’un grillage, défalqués du budget pédagogique. Personne n’a oublié l’exagération sur l’école ne pouvant pas devenir la prison de Majicavo et que si c’était pour faire des murs, il se serait fait maçon !

http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/04/les-mots-qui-tuent-2eme-partie-mayotte.html

Reste à savoir si les nomenklaturistes et autres séides zélés de l’État (ministre, préfet, hauts fonctionnaires, sénateur...) voudront enfin servir et non dominer une démocratie que pour le moment, et pour bien des risques inutiles, ils régentent surtout, en dépit du bon sens et du bien public.  

mardi 19 janvier 2016

LA RÉACTIVITÉ ÉTATIQUE AUX URGENCES : FEINDRE D'OBSERVER CE QU’ON NE VEUT PAS VOIR ! Mayotte, France en Danger !


Ce matin, le préfet passe chez Kwezi. Il confirme haut et fort qu’on se bouge vraiment le cul en haut lieu : depuis la métropole, ce sont des missions qui vont défiler, en rafales, comme toujours, et ici, c’est un nouvel observatoire mis en place hier, en grande pompe pour voir si l’immigration se voit ! Citoyens de Mayotte, vous allez voir ce que vous allez voir !  Incroyable ce que le talent oratoire, quand bien même il déraillerait, peut agir comme anesthésique sur les veaux et moutons que nous sommes ! Pourquoi se prendraient-ils la tête puisque nous n’aurions pas de cerveau ??? 
     
A l’image d’un Président de la République d’une prétention crasse ("candidat naturel", il va se représenter !) et indécent jusqu’à l’abjection (bellicisme, soumission atlantiste, cafouillage sur la déchéance de nationalité, refus de la primaire, et j’en passe), l’État à Mayotte ose mettre encore en place un énième comité théodule, une énième usine à gaz, cette fois, à propos d'une émigration plus que voyante mais qu’il faudrait apparemment observer ! Mais non, mais non, le digne aréopage sûrement pas en quête de jetons de présence tant ils sont déjà débordés dans leurs administrations respectives, tient à nous rassurer en voulant «... rendre très concret ce nouvel outil pour qu’il ne soit pas une nouvelle machine à pondre des rapports sans lendemain... » Ah bon ? C’est sûr qu’à pondre, pondez donc des œufs... au prix qu’ils coûtent à Mayotte (à 30 centimes l’unité soit le prix métropole multiplié par trois !). Mais je m’égare sur la cherté et un autre observatoire qui ferme les yeux alors que tout augmente sur l’île !!!
Ibrahim Aboubacar, le député hollandien se la joue vraiment : « On vient chercher la réalité des faits et des chiffres ». Inutile d’aller plus loin que Chiconi, un bourg qu’il connaît trop bien pour ne pas savoir que, plusieurs fois par semaine, la navette avec Anjouan arrive, en plein jour. Plus la peine en effet d’aborder la nuit et loin sur une plage isolée. Dans la baie, débarquent en effet des voyageurs, jeunes, vieux, femmes, enceintes, malades, des migrants de plus loin... Rwandais un temps, Syriens aujourd’hui ! Pour la population qui appelle en vain des autorités aux abonnés absents, c’est tout vu ! Ne nous étonnons pas ensuite des « pogroms » spontanés qui mettent les étrangers sur les routes (le dernier d’actualité à Tsimkoura) !
Pour notre cher député, certainement tombé de la dernière pluie (des années antérieures, parce que cette année, on l’attend le kash-kazi, la saison des pluies !), il manque sûrement un consistoire aux vœux pieux et autres moratoires, à l’entendre :  « Ces derniers mois, le phénomène migratoire tend à prendre de l’ampleur sur ce territoire et il est plus qu’urgent que nous puissions ajuster nos politiques publiques et que ces politiques ne prennent pas l’eau face au nombre ». L’adepte de Monsieur de Lapalisse nous prendrait-il encore pour des poires ? Et notre benêt de service de poursuivre dans le dilatoire : « Qui sait dans quelles conditions on les accueille dans le système scolaire ? »  Or, l’éducation, avec la santé sont bien des domaines où les valeurs de solidarité républicaine prennent encore tout leur sens à Mayotte... Fait-on la classe au rabais en présence de 75% d’enfants étrangers même s’il est légitime de craindre un retard cumulé, année après année, pour les nôtres ? Et puisque ce représentant du peuple français veut « les éléments pour améliorer l’efficacité des politiques publiques », alors que c'est la politique publique qui est défaillante face à tous les voyants allumés, qu’il vienne donc lire MAYOTTE EN DANGER pour des idées. Des économies exponentielles sont réalisables en construisant des écoles, mais pas n'importe où ! Surtout pas ici où il naît chaque jour de quoi former une classe et où nos shadoks, feignent de pomper pour les 500 classes déjà manquantes ! Que notre argent serve donc à Anjouan même, terre désormais ratiboisée comptant plus de BMW que d'arbres encore sur pied ! (v. partage précédent).

Passons sur les références de l’Insee, trop orientées pour être sincères, aux ordres des shadoks. Pour le moins, la présentation des chiffres persiste à en escamoter la réalité (toujours la langue bien pendue mais de bois, toujours... condition sine qua non pour administrer ou faire de la politique !). Alors que les fonctionnaires de la statistique comptent 40 % d’étrangers à Mayotte, tout le monde suppute avec juste raison que sur une population estimée par les gens entre 300 et 400.000 habitants (les importations de riz en attestent !), moins de la moitié, désormais, est française... Faut-il attendre que les autorités daignassent reconnaître le fait comme elles ont finalement été obligées de le faire concernant le ressenti sur la délinquance, d'abord moqué parce que populaire et soi-disant discriminatoire !
De quoi en rester baba et sans voix alors que les inconscients gobent et s’illusionnent. La France est bien sur le Titanic de la Hollando Socialo Line... une minute avant l’iceberg !

http://mayotte.orange.fr/news/mayotte/observatoire-de-l-immigration-un-outil-pour-connaitre-la-realite-et-peut-etre-changer-les-politiques,77931.html

mercredi 30 septembre 2015

LES TOUTOUS, LES TOUTOUS, LES TOURISTES... / Mayotte, France en danger

    Pour parler du problème du tourisme à Mayotte plutôt que d’endurer ceux qui s’en gargarisent en tant que solution, relevons que lundi, la télé d’État a passé un sujet pour tranquilliser les esprits mais qui, a contrario, est venu renforcer des craintes hélas fondées. En outre, ce matin encore, une info exposait les projets d’avenir concernant la baie des tortues de Boueni, entre la sortie de terre d’un quatre étoiles et la réhabilitation de la ruine existante ! En amont, il faut absolument dénoncer l’enfumage de ces structures redondantes (État, Région, Département) telle le Comité Départemental du Tourisme à Mayotte. Une excroissance aussi ronflante que stérile... Entendons-nous, l’intention est plus de ramener sur terre que de jeter le bébé avec l’eau du bain ! Il en va de nos impôts et de la défiance désormais générale concernant leur utilisation.

    Ainsi, dans un passé récent; les actualités locales ont couvert ce qu’elles ont pris et voulu faire prendre comme un évènement d’importance, à savoir le énième salon du tourisme !
    Super, formidable ! Vous les auriez entendus piailler d’enthousiasme pour la fréquentation doublée en un an, multipliée par dix sur je ne sais quelle période, sur l’énergie et l’esprit d’initiative dans le but de faire mieux sur trois jours, par exemple, toujours avec une nocturne ! Vous les auriez entendus, faux modestes, parler de visiteurs béats devant les plats et boissons proposés : “On s’est régalé !”. Bien sûr leur objectif premier est de parler du tourisme, sauf que, pour le dire net, en se prévalant des visiteurs au salon, ils font penser à une jolie pub sur le confort et l’équipement d’une voiture qui n’aurait pas de roues ! Que font-ils sinon brasser du vent dans une promotion irresponsable et des gesticulations ubuesques ? Ils devraient avoir honte d’aller se faire mousser dans les médias tant le contexte est difficile, peu réjouissant et carrément inquiétant ! 

    La situation est difficile, depuis longtemps, à cause du billet d’avion (1)... une simple recherche en parallèle à cet article me donne par exemple :
* croisière une semaine Seychelles, pension complète : 1000 euros depuis Paris.
* croisière une semaine Mayotte, pension complète : 5000 euros, vol non compris !
Si force est de constater que la faible demande implique des prix forts, est-il utile de commenter plus avant ?
    La situation est peu réjouissante quand on constate que Mayotte est une poubelle à ciel ouvert et même si on veut croire que cela pourrait changer... 

    Et pour plomber le tableau, une insécurité grandissante est à déplorer : les locaux la subissent au quotidien au point que certains font leurs valises, les visiteurs aussi sont touchés ! Je pense à la hanche brisée d’un croisiériste, un sénior allemand attaqué sur les hauteurs de la Convalescence (suite à des incidents Mayotte a été déprogrammée des croisières en 2010)... Je pense à la mère d’un militaire cambriolée chez son fils ou à cette touriste attaquée à la cascade de Soulou... Est-ce perfide de rafraîchir la mémoire de nos tartuffes du tourisme ?  


    On ne peut pas les croire lorsqu’ils affectent une prétendue lucidité ! Ils ont dû voir aux infos, pas plus tard que lundi, ces images plus inquiétantes que rassurantes d’une troupe de randonneurs au mont Choungui, encadrée par des gendarmes ! Savent-ils qu’il ne faut plus s’aventurer en brousse seul ou en petit groupe, que les plages sont dangereuses parce que les mauvaises rencontres se multiplient ? Ils ont beau jeu de reprendre une remarque du directeur des Iles Vanille (encore une structure qui ne doit rien nous coûter !) : “Il ne faut pas que les déchets, les agressions soient une excuse pour ne rien faire !”. Gonflés les beaufs ! Si encore ils avaient la franchise de reconnaître que dans ce domaine comme tant d’autres à Mayotte, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, cela devrait-il remettre en question ce que la gestion du tourisme impossible leur rapporte ! Cette catégorie de parasites croit-elle continuer à profiter sans remords, quand le guignol en question élude en disant travailler pour que le touriste en escale dépense plus de 60 euros en moyenne : “ ... je peux assurer que nous allons convoquer le club croisière pour que les décisions soient collégiales... “... sous-entendu “cela ne se fera pas sans nous”... Sûr que pour se payer sur la bête (la République), ils sont forts !
   
    Ne soyons pas sourds, il faut ouïr ce que cette coterie réjouie veut nous faire gober en émettant qu’une offre plus étoffée de la culture mahoraise serait un plus pour appâter le voyageur ! Seraient-ils hypocrites ou assez cons pour y croire, eux qui conviennent, serait-ce d’une petite phrase rapide que “...les hôtels ne sont pas venus...” (au dit salon) ? En attendant, ce matin, nous apprenions sur Kwezi FM que les autorités donnaient la priorité à la réhabilitation des ruines de la baie des tortues plutôt qu’à l’érection d’un quatre étoiles surréaliste ! Le journaliste a quant à lui eu le mérite d’ajouter son grain de bon sens en concluant qu’à son avis, tous les projets étaient enterrés et que rien ne verrait le jour.
    Ne soyons pas aveugles, tant qu’une autre clique se déplacera pour légitimer, serait-ce à l’insu de son plein gré, ce qu’elle devrait, au contraire, réprouver, tant qu’elle ne se prendra pas en main pour une République qui lui appartient, les profiteurs du système continueront à nous emberlificoter !       

(1) un prix excessif d’abord pour la clientèle captive que forment les ultramarins, un coût prohibitif toujours en contradiction avec la notion de continuité territoriale, mais pas avec une certaine “harmonie” entre les instances étatiques et les acteurs économiques... comprenne qui pourra...  

crédit photos : 1. Mayotte, plage / commons wikimedia_/ auteur mwasimba.  
2. Mayotte Labattoir_Market_ by David Stanley from Nanaimo, Canada via Wikimedia Commons - httpscommons.wikimedia.orgwikiFi

mardi 8 septembre 2015

UN PAYS DE BEAUX PARLEURS ! / France, Mayotte en Danger


Aujourd’hui, samedi 5 septembre, un “séminaire d’accueil” organisé par le vice-rectorat (vocabulaire éminemment laïque...) prétend mettre au parfum les nouveaux arrivants.

Nombreux seront ceux qui viendront gober la bonne parole...
... Mayotte terre de mission... un front pionnier aux dires d’un pathétique syndicaliste inféodé... Un front, certes, mais qui, hélas, n’avance guère, enlisé depuis des lustres dans des boyaux qui n’ont rien d’historique... Un front s’enterrant plutôt toujours plus profond, incapable de remonter à l'attaque contre les problèmes du temps... Le dire, ce n’est pas nier et occulter ce qui est fait, sauf que le pays régresse, que Mayotte piétine. La faute aux politiques, à l’appareil d’État, au peuple aussi qui laisse faire (en vertu du rapport entre cause et conséquence, le délitement de la société n’en est pas moins imputable aux premiers nommés !) !

Certes, on construit des écoles, des collèges mais n’est-ce pas masquer que le premier défi serait de coopérer avec les Comores pour arrêter le flux migratoire ?

La pompe des inaugurations ne s’accompagne pas d’un effort foncier au service de la démocratie : nos “élites" sont en cause ! La solennité des cérémonies ne suffit pas pour garantir et servir les valeurs de la République... “C’est avec des hochets que l’on mène les hommes” disait Buonaparte, aussi lucide que cynique... 



Le bilan, pourtant lamentable, puisqu’il faut le qualifier ainsi, se retrouve escamoté grâce au sang-froid, au talent oratoire sans lesquels on ne dirige pas.

L’autre jour, j’écoutais le préfet, à la radio et j’ai failli me laisser endormir, à deux doigts de revoir ma façon de dire les choses, exagérée, trop virulente... C'est vrai qu'il parle bien ! Une faiblesse de sa part rappela heureusement le réalisme de la situation... Dans son énonciation stratégique de la bonne volonté affichée tous azimuts, dans sa subtile manœuvre pour éluder tout ce qui n’a pas été entrepris par l’État (Sommes-nous en droit de lui faire endosser les impérities et autres gabegies dont le pouvoir est coupable depuis au moins 40 ans ?), il lui a cependant échappé, à propos de l’immigration incontrôlée, qu’Anjouan n’était qu’à 70 kilomètres !

Si un discours aussi poussif qu’agacé tel celui de la vice-recteur confondant guérilla et “guerillera” 
(http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/…/mayotte-en-danger-…) dénote sur le champ l’embarras, la méforme liées sûrement à l’insincérité de la prestation, ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser bercer et ramollir par un langage châtié et fleuri...

Les circonstances actuelles exigent un parler vrai, sans artifice, fruste même ! Quand j’entends notre premier ministre concéder qu’il faut s’habituer à vivre avec le terrorisme (1), je préfère Poutine affirmant qu’on ira les chercher jusque dans les chiottes !

                              Vladimir Vladimirovich Putin

(1) ne parlons pas de ses contradictions flagrantes concernant les quotas d'immigrés dans l'UE !

photos autorisées : 1. Aigle impérial : wikipedia.
 2. "Vladimir Putin-5 edit" by Kremlin.ru. Licensed under CC BY 3.0 via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/…/File:Vladimir_Putin-5_edit.…