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lundi 13 août 2018

VOYAGE EN TCHÉCOSLOVAQUIE (2) / encore le Languedoc...

Chaleur. Samedi 28 juillet 16 h. La canicule retient au bord de la mer. 


17h 10. Béziers. Une bouteille de propane pour le frigo, la cuisine… Le gas-oil à 1,45€… dont combien de taxes ? 58,62 % TVA comprise en 2017 et ce n’est rien comparé aux tarifs des autoroutes où les compagnies privées qui rackettent vont amortir en trois ans le prix payé à l’Etat tout en laissant les réparations à la charge des régions donc des éleccicons (acronyme d’électeur-citoyen-contribuable). Ne parlons pas de l’hypocrite 80 à l’heure toujours pour que la vache à lait crache plus abondamment au bassinet des riches qui abusent…


Ce ne sont que des pensées parce que mon dernier dirait que ça coupe l’envie d’évasion. Après ça, l’appel de la route. Alors, si pression il y a, que ce ne soit que celle des pneus !  

Nous ferons quelques courses à Pézenas… On clignote vers le parking : mince, des barrières, le magasin est fermé pour travaux et ce serait contre-productif d’en informer sur le panneau publicitaire à l’entrée de la ville ! Tout est calculé sur la planète fric ! 


Pézenas depuis le sud-est Wikimedia Commons Author Christian Ferrer
Pézenas. Retour aux sources. J’ai déjà évoqué mes années ici, de dix à douze ans, du CM2 à la classe de cinquième. 
La route vers Castelnau d’où venait un camarade aussi sérieux que brillant, dont les parents ne parlaient qu’espagnol. 
Cette niche à la vierge, difficile à remarquer sur une placette, qui me reste à cause du brassard sur mon bras droit de communiant, perturbé par une élévation mystique retenue par des tentations plus terre à terre. 
En face de la rue Conti, plus qu’un local indéterminé à la place de la petite épicerie où j’achetais en cachette des tubes de crème de marron. 
Le bar et le jeu de longue, une variante à la lyonnaise et à la pétanque, de l’autre côté de la rue des Calquières Basses du temps du tannage des peaux. Le fronton de pelote en contrebas de la promenade aux platanes, formidable protection contre les colères de la Peyne. 

Pézenas Monument à Molière Wikimedia Commons Author Christian Ferrer

La grande place où se jouaient jadis les parties de tambourin n’est plus qu’un parking. Enfin, tout me parle dans cette ville qui n’est plus la même mais que j’aime toujours. Là le petit jardin public avec le buste mortuaire d'un Molière accompagné d’une soubrette de comédie trop vivante. A côté l’ancienne école des filles avec ses airs Napoléon III resté à la République. En face, toujours le marchand de cycles… Quel grand jour celui du vélo en cadeau, un Peugeot, routier et lourd, bleu roi… 
Après le pont, la maison de monsieur Cros, le professeur de français qui nous offrit le gîte un moment. En vis-à-vis la station d’essence qui servit de QG lors de ma fugue pour deux zéros en allemand. 
Plus bas, au niveau du raccourci vers le pont sur l’Hérault, le grand jardin d’Alain qui nous invitait à des parties de Monopoly. Le pauvre devait mourir avec son père dans un accident de la route : ils allaient à un enterrement…   
Le stade des violets qui venaient de perdre la finale de troisième division quand nous sommes arrivés. La route qui y mène continue jusqu’à la campagne du docteur Rolland où nous avons loué un temps.
Après le passage à niveau, la Grange des Prés. Une plantation de mûriers, certainement du temps des vers à soie, descendait jadis jusqu’au fleuve (aujourd’hui coupée par l’autoroute). Sur l’accès à ce domaine, presque un château cette Grange des Prés, le parrain de papa, parti de nos garrigues parce qu’une trop grande consommation de gibier mettait sa vie en danger, se tua en tombant de bicyclette sur la bouteille cassée qu’il transportait, du vin de la buvette à laquelle il avait droit.


40 kilomètres à peine sur la route de la Tchéco. A ce rythme, on n’est pas encore arrivés !     
 

vendredi 10 août 2018

VOYAGE EN TCHÉCO...

Dix petits jours pour une rapide migration au pays de maman, là où tant d’êtres chers désormais reposent, à l'âge où il est de plus en plus vain de se raccrocher aux édifications des humains, des châteaux de cartes qui se défont et se succèdent. 

Depuis la retenue d'Holoubkov, prise vers l'Est, la forêt.
Encore qu’avec la géographie des cours d’eau et des monts, il reste la grande forêt. Même si sa temporalité, l’inversion entre les jeunes plantations et les vieilles futaies arrive à matérialiser l’inéluctable fuite du temps, l’être peut s’y situer entre les générations en amont et celles qui, par le futur, peut-être continueront à se nourrir aux mêmes racines. 

Au-delà des considérations qui précèdent, heureusement qu’à l’opposé de la légèreté propre aux pérégrinations de loisir, demeure, dans le prolongement sempiternel des migrations humaines pour la perpétuation de l’espèce, le voyage retour vers ceux qui sont restés. Les mots d’Andrée Chedid (1920-2011) entre un petit qui part à jamais et son grand-père qui reste, marquent pour toujours ces déchirements familiaux liés à l’émigrant quittant le quai :

« … Je te quitte, dit l’enfant retenant ses larmes.
- Tu m’emportes, dit le vieux… » L'enfant multiple 1989.

Alors, dans la mesure du possible, la priorité doit rester aux vivants qu’il faut revoir. En avoir conscience et se soustraire à cet appel, c’est se trahir.

Du samedi 28 juillet au mardi 7 août 2018, nous sommes donc partis pour la « Tchéco » comme nous persistons à l’exprimer. Il s’agit bien de l’ex Tchécoslovaquie désormais Tchéquie, République tchèque vers où, tels des oiseaux, nous suivons plus ou moins, depuis 1957, malgré un fil de l’Histoire subi car bien trop empreint de bêtise humaine, une même route migratoire.  

Tchéco Greater_coat_of_arms_of_Czechoslovakia_(1918-1938_and_1945-1961).svg Author SHazz
   

mardi 27 mars 2018

QUAND ON VOUS DIT "RÉPUBLIQUE TCHÈQUE" ?


Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand on dit République tchèque ? Avez-vous visité la République tchèque et quelles étaient vos impressions ? Écrivez-nous à l’adresse suivante : cr@radio.cz 




Quand j’entends « République Tchèque », je pense d’abord « Tchécoslovaquie ». Dans ce mot il y a le « tch » des locomotives, il y a Holoubkov, le joli village de mes vacances d’enfant, des souvenirs souvent calqués sur les dessins de Josef Lada mais qui bougent et restent vivants. D’abord les grands-parents, děda et babička, les oncles, les tantes, une cuisine aux senteurs d’orient, la desítka de tous les jours, la dvanácka du samedi (bières titrant 10 et 12 degrés), l’usine qui turbine derrière le barrage, le lac des baignades de l’été, le ruisseau aux écrevisses, la forêt aux myrtilles et aux cèpes bonhommes. 



Difficile de s’arracher même pour une journée à Prague. Et pourtant, la Vltava de Smetana sous le pont Charles ! l’horloge de la Vieille Ville ! les trams, l’automat de Václavské náměstí !

Plus dur encore de partir visiter jusqu’en Slovaquie, au-delà des Carpathes Blanches. 





Vous le constatez, je suis complètement hors sujet. J’ai du mal à retenir l’émotion aux premières notes de Kde domov můj… Impossible de visiter un pays qui pousse ses racines au plus profond de mon être. Je pense à papa qui s’est enfui de Dresde pour le Protectorat, pour rejoindre celle qui allait être maman. Je pense à ce régime nous assimilant à l’ouest ennemi, nous obligeant au voucher. C’est l’Histoire avec ses côtés sombres et peut-être aussi une lumière nous élevant à une conscience d’Européens convaincus, de citoyens du Monde…  
   

Désolé de ne pouvoir exprimer des impressions. La Bohême, des étangs des collines au Polabi généreux (la plaine de l'Elbe),  participe d’une pulsion vitale coupant toute envie d’aller voir ailleurs. Je reste sous le sortilège du vodnik et des ondines pulpeuses (dessins, gouaches de Josef Lada [1887-1957]). Ils ont coupé en moi les envies de voyages. Mes ailes ramènent toujours au-delà de Rozvadov, la frontière désormais ouverte, faisant de moi un éternel migrateur qui languit de revoir le mauve des champs de pavot et les croupes aux sombres épicéas...

Les diapos sont de papa (1970, 1963, 1968), les dessins de Josef Lada. 
Rusalka, ondine des contes, créature des eaux. Aussi le titre d'un célèbre opéra d'Antonin Dvořák (1841-1904)
     
Vodnik, ondin, génie des eaux appelé aussi Hastrman. 

                      



mardi 12 décembre 2017

ET A SORGEAT ? Les neiges d’antan... l'abattage du cochon



  
Je reviens à Sorgeat, petit village heureux car un peu à l’écart de la route d’Ax. 
 
C’était quand déjà ? Il y a bien trois ans pour un sermon magnifique du curé parce que « mes trois curés » qui ne poussent pas la chansonnette (à Cucugnan, à Melotte, à Sorgeat) ont nourri une petite anthologie plutôt liée aux fêtes locales, avec, en prime, dom Balaguère, le chapelain des trois messes basses sur les pentes du Ventoux « Deux dindes truffées Garrigou ? »  (Alphonse Daudet).
  



 Noël qui pointe vers l’horizon de décembre me pousse sans doute à marier les nourritures terrestres et célestes… le sacrifice de l’animal en fait partie.

Le site sur Sorgeat consacre plusieurs pages à l’abattage du cochon (à voir absolument, avec des photos très parlantes).


Le préambule rappelle que la domestication de l’animal est ancienne, certainement liée aux débuts de l’agriculture, à la sédentarisation au Moyen Orient. Cela n’a rien d’anodin en ce début de troisième millénaire qui s’aveugle et perd le sens de la vie qui est la mort, qui assimile élevage et cruauté et qui, quand il ne tue pas par procuration, croit qu’on n’estourbit pas une salade en la cueillant pour la manger !
L’abattage du cochon a beaucoup compté dans l’économie paysanne, presque autarcique. Il marquait une époque où la viande du boucher s’apparentait à du luxe, où les flux financiers se limitaient au porte-monnaie et au bas-de-laine. Comme ceux qui ponctuent les saisons, un temps de solidarité villageoise regroupant plusieurs fois dans l’hiver, la communauté, les parents, les amis, les voisins, dans les travaux, les festins partagés aussi, célébration de la vie plus forte que la mort !  

A Sorgeat comme partout, le cochon qui sait que ce n’est pas l’heure de sa promenade bi-hebdomadaire, ne veut pas quitter le bien-être de la soue. Il faut cinq ou six hommes pour le sortir d’autorité, l’amener de force vers la maie retournée. Lou tuairo, le tueur l’a hameçonné sous la mâchoire avec le gantchou (1), crochet de boucher d’un côté et largement recourbé de l’autre.



Bien obligée de suivre, la bête est renversée sur la maie, la tête dans le vide. Passant la courbe du gantchou derrière la saignée du genou, les mains libres, le tueur rase la gorge offerte pour trouver puis sectionner l’artère avec son couteau pointu, la gabineto. Le sang coule au rythme des battements de cœur. Le cochon reste calme mais il faut retenir la tête et les pattes pour prévenir les spasmes de la mort.
Ensuite le porc est ébouillanté. Détail d’importance à Sorgeat, l’eau ne doit pas bouillir longtemps sans quoi les hommes en colère se fâcheraient : « I as coupat la forço ! ».
Nous ne sommes qu’à un peu plus de vingt kilomètres, à vol d’oiseau, de Lavelanet et la langue locale diffère sensiblement, de part et d'autre du massif de Tabe, du Saint-Barthélémy. La barre de bois pour pendre la carcasse s’appelle ici « la courbo » et non plus « cambalhot ». Le tueur détache alors l’anus, la « tripo dal ciul » pour éviter de souiller la carcasse.
Il ouvre le poitrail à la hachette puis l’abdomen au couteau. Il fait ensuite descendre les viscères dans une corbeille en noisetier, la desco.
Les hommes portent la tête à la fontaine pour l’ouvrir et la laver, suivis par les femmes qui ont un sacré boulot avec les tripes, la vessie, l’estomac, les doigts gourds et gercés par l’eau glacée.
  

Avec souvent la neige dehors, les températures basses permettent de laisser reposer la carcasse au moins deux jours.

Une collation et l’eau de vie, l’aïga ardent, concluent le rude travail tandis que dans la cour, la maie se vide petit à petit pour ne pas perdre les soies qui seront vendues au peilharot, le chiffonnier ambulant qui prenait aussi les peaux de lapin.   
   

Note : cette tradition du cochon se retrouve dans toute l’Europe. En Bohème, elle figure sur les tableaux de Josef Lada (ici de 1935) presque comme en Languedoc. La maie, de quoi retourner la bête, l’eau bouillante, la carcasse pendue… seule la hache bien en évidence laisse penser que la bête est exécutée avant d’être saignée. Comprenne qui voudra…  

((1)   Gancho = croc, harpon (Trésor du Félibrige / Frédéric Mistral)
 

 Photos autorisées commons wikimedia : 
1. Sorgeat, Ariège, author Jack ma.  
3. Sorgeat, fontaine, author Jack ma. 
Autres crédits : 
2. gouache tirée d'une photo du site Sorgeat. Manquent les flocons de neige ! 
4. Zabijacka, gouache de Josef Lada, 1935. 
5. détail Josef Lada. 

samedi 21 octobre 2017

“ J'AI PAS VOLÉ, PAS VOLÉ, PAS VOLÉ L’OR...” (fin) / Faites donc "Monsieur Hitler" !

  Le 18 juillet 1944, à Bretton Woods, Henri Morgenthau, ministre des finances de Roosevelt accuse la BRI (Banque pour les Règlements Internationaux) d’être instrumentalisée par les nazis... Il se garde bien de revenir sur la période antérieure à décembre 1941 qui a vu les États-Unis continuer à exporter vers l’Allemagne nazie, la BRI, en tant que prête-nom, se chargeant des transferts d’argent. 
 
    La BRI, intermédiaire entre les banques centrales européennes, a son siège à Bâle, en Suisse. En 1944, elle est contrôlée par la Reichbank qui possède plus de 70% des actions. En outre, ses actifs, à hauteur de 300 millions de francs suisses, sont aussi investis en Allemagne. Il serait anecdotique de souligner que le directeur général est français, un nommé Fournier, de la Banque de France mais aux ordres d’un commissaire allemand. Est-ce utile de préciser aussi que le directeur adjoint est allemand, ancien de la Reichbank, membre du parti nazi ? Serait-il accessoire encore de dire que le président de la banque, T.H. Mc Kittrick est américain ?
    
Dans cette logique, la BRI qui, malgré la guerre, touche, rubis sur l’ongle, les intérêts de ses investissements en Allemagne, se permet en retour, de bénéficier de devises fortes ; ainsi l’or pillé par les nazis s’en retrouve blanchi. La banque suisse qui a aussi transporté de l’or vers le Portugal pour le compte de l’Allemagne traitait qui plus est la vente du métal précieux au profit d'Hitler.
    
Avant la guerre, alors que tous les signes de son imminence sont tangibles, les gouvernements occidentaux (Angleterre, France, États-Unis) sont bien les seuls à toujours croire qu’elle est évitable (1). Dans ce but, le gouvernement anglais, ne voulant surtout pas déplaire à “Monsieur Hitler”, a favorisé le versement de la valeur de l’or tchèque vers l’Allemagne. Pauvre Tchécoslovaquie, lâchée par ses alliés, envahie et dépouillée d’avoirs censés être en sécurité en Grande-Bretagne ! C’est à mettre sur la liste des lâchetés anglaises et françaises (2) qui eurent un effet inverse à celui escompté. Triplement même puisque, Hitler encouragé dans sa politique d’agression qui augmenta d'un tiers ses capacités guerrières grâce à l'équipement et aux chars tchèques (usines Škoda principalement) bénéficia aussi des fonds nécessaires au développement de sa machine de guerre. Pis, cette politique d’apaisement se conjugua avec une impréparation certaine des alliés alors que la probabilité de la guerre se renforçait.
  
  
 La presse britannique, elle, témoigne néanmoins de cette indignité en dénigrant la BRI, une banque qui récompense avec 23 tonnes d’or (804,591 millions d’euros / cours du 18 oct 2017) l’occupation illégale d’un pays souverain. La question est posée à la Chambre des communes, le 15 mai 1938 et Chamberlain dit vrai mais ment à la fois en affirmant que l’or tchèque n’a pas été livré. Le 31 mai 1938, une dépêche de l’Associated Press en Suisse viendra confirmer la transaction.

Johan Willem Beyen (3), président de la BRI de 1937 à 1940, laisse aussi entendre qu'il s'agit d'un jeu d'écriture, "que c'est très technique", que l'or est toujours là.

Mc Kittrick, sur le point d’être nommé à la tête de la BRI, a préféré considérer que la situation était seulement comparable à ce qui s’était passé en Autriche (22 tonnes d’or transférées en Allemagne suite à l’Anschluss, l’annexion).           
Alors qu’elle ne l’a pas fait en faveur des Soviétiques pour l’or des pays baltes, La BRI a livré l’équivalent de l'or que la Banque Tchécoslovaque avait mis en sûreté à Londres. 

A la fin de la guerre T.H. Mc Kittrick fut reconduit dans ses fonctions et la BRI n’eut aucun compte à régler concernant la dénazification. 
Beyen, son président fut ministre des Affaires Étrangères des Pays-Bas jusqu'en 1956 et honoré lors du Traité de Rome (1957) pour "son rôle majeur dans la création du Marché Commun" (Wikipedia). 

Cher copain de taverne, toi qui a voulu mettre ce malaise entre nous, tu as une idée, à présent, pour ton or volatilisé... Je ne sais pas si tu es intéressé par mes déductions mais en cinquante ans, l'image de la France idiote utile se fait moins floue. Les alliés ont toujours joué de ses fiertés mal placées pour la faire suivre comme un âne qui trotte. Elle qui se voulait entre les deux blocs se retrouve engagée avec une Europe atlantiste en froid avec la Russie, complice obligée des dominateurs de Washington, représentants de commerce d'un monde pas aussi libre qu'il le prétend.    

(1) Le bellicisme allemand est analysé et annoncé bien avant 1930... Est-ce la hantise du bolchévisme, l'intégrisme capitalistique et le désir pour l'Occident de pousser Hitler contre Staline qui ont favorisé la montée en puissance du totalitarisme nazi ?.. La réponse n'est-elle pas dans la question ?  
(2) « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. » Winston Churchill à Neville Chamberlain, premier ministre, à propos des Accords de Munich (1938). Churchill a eu le mérite de dénoncer en temps utile les volontés hégémoniques de l’Allemagne. Pas écouté face à la politique d’apaisement de Baldwin puis de Chamberlain, il a même été hué pour son avis à propos des accords de Munich (sept. 1938) : « Nous avons subi une défaite totale et sans restriction » ! 
(3) considéré comme un des « Pères de l’Europe » ! Après Monnet et Schuman dont on sait qu’ils acceptèrent l’agent de la CIA, ne sautons pas comme des cabris pour une UE vraiment pas en odeur de sainteté...    

Source : Marc-André Charguéraud / Le Banquier américain de Hitler, Ed. Labor et Fides, 2004. 

photos autorisées : 
1. Holoubkov Panzer-35 Auteur  MoRsE assumed