lundi 1 septembre 2014

SI LA DÉMOCRATIE, C'EST ROULER LE PEUPLE DANS LA FARINE...



Réforme des rythmes / SADA : vendredi 29 août 2014. 1 h 45 minutes d’échanges avec le vice-vice-recteur.

Le blocage perdure, la réforme devant être mise en place impérativement de la part des autorités alors que les parents demandent d’en rester à la journée continue tant que les conditions pour la réforme ne sont pas réunies (20 % des établissements aux normes, manque de moyens à commencer par le transport scolaire, ... ). Les parents qui travaillent vont voir leurs frais de garde augmentés puisqu’il faut récupérer les enfants pour la pause « méridienne » et les ramener l’après-midi.


Le vice-rectorat manie le bâton : il faut appliquer la loi et toute remise en cause de la réforme relève d’une manœuvre politique.


Le vice-rectorat manie aussi la carotte en avançant que les subventions d’amorçage abonderont les finances communales à partir du mois d’octobre ( toujours la charrue avant les zébus...). Encore à propos de ces fonds, il faut savoir que de nombreux maires métropolitains renoncent à demander les 50 € de la CAF tant la procédure s’apparente à un parcours du combattant.


Le vice-rectorat rassure à propos de l’encadrement à la charge des mairies en alléguant qu’aucune qualification n’est exigée (les parents et les maires apprécieront de confier les enfants à... n’importe qui).


Suite aux propos autoritaires de la ministre qui précise qu’aucune exception ne sera admise, serait-ce outre-mer, pour Mayotte, il est intéressant de suivre la situation en Guyane où la commune de St-Laurent-du-Maroni (40 000 habitants, 25 écoles) avance que sa journée continue (5 jours de classe, moins de 5,5h /jour, 175 jours de classe/an) reste proche de ce qui est demandé par la réforme.


photo autorisée wikipedia

Photo : Réforme des rythmes / SADA : vendredi 29 août 2014. 1 h 45 minutes d’échanges avec le vice-vice-recteur.

Le blocage perdure, la réforme devant être mise en place impérativement de la part des autorités alors que les parents demandent d’en rester à la journée continue tant que les conditions pour la réforme ne sont pas réunies (20 % des établissements aux normes, manque de moyens à commencer par le transport scolaire, ... ). Les parents qui travaillent vont voir leurs frais de garde augmentés puisqu’il faut récupérer les enfants pour la pause « méridienne » et les ramener l’après-midi.

Le vice-rectorat manie le bâton : il faut appliquer la loi et toute remise en cause de la réforme relève d’une manoeuvre politique.

Le vice-rectorat manie aussi la carotte en avançant que les subventions d’amorçage abonderont les finances communales à partir du mois d’octobre ( toujours la charrue avant les zébus...). Encore à propos de ces fonds, il faut savoir que de nombreux maires métropolitains renoncent à demander les 50 € de la CAF tant la procédure s’apparente à un parcours du combattant.

Le vice-rectorat rassure à propos de l’encadrement à la charge des mairies en alléguant qu’aucune qualification n’est exigée (les parents et les maires apprécieront de confier les enfants à... n’importe qui).

Suite aux propos autoritaires de la ministre qui précise qu’aucune exception ne sera admise, serait-ce outre-mer, pour Mayotte, il est intéressant de suivre la situation en Guyane où la commune de St-Laurent-du-Maroni (40 000 habitants, 25 écoles) avance que sa journée continue (5 jours de classe, moins de 5h 30/jour, 175 jours de classe/an) reste proche de ce qui est demandé par la réforme.

photo autorisée wikipedia

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