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jeudi 16 février 2017

L’ÉCOLE A MAYOTTE, LE LASSO DES GAUCHOS FACHOS ! / Mayotte, France en Danger !

Cantine "offerte"par Chirac.

Des parents d’élèves, des enseignants crient au secours, les premiers pour exprimer leur incompréhension, leur inquiétude, leur colère contre une administration arrogante, les seconds parce que FLIQUÉS et menacés, réduits à devoir « fonctionner » ils doivent la FERMER sous peine de répression, de sanctions. L’horizon reste sombre à Mayotte où un effet loupe traduit le délabrement général de l’Éducation Nationale sinon d’un État droit dans ses bottes et plus prompt à régurgiter ses grands principes à l’échelle de la planète qu’à démontrer une once d’empathie pour ses propres enfants, pauvres et laissés pour compte.
A Mayotte la réforme des rythmes qui a vu nos nomenklaturistes dézingués imposer un bouleversement sans impliquer les parents, les enseignants et en mettant les maires devant le fait accompli (1) (sur l’île on aimerait savoir ce que sont devenues les sommes avec lesquelles ils furent appâtés...), s’apparente à une réelle MALTRAITANCE.
L’appel au secours d’un collectif citoyen (extraits ci-dessous) en dit long sur une réalité toujours plus cadenassée par un vice-rectorat ignorant et méprisant les parents et usant de menaces pour forcer l’adhésion des enseignants :

« Nous, parents de l’école de ........(1) à ...........(1) prenons acte de la prise en compte de notre requête concernant le retour aux horaires antérieurs dans une école déjà affectée par le système de rotation.

Nous regrettons néanmoins qu’après de longs mois de refus, les instances, vice-rectorat et inspecteur, s’arrogent le mérite et l’intelligence d’un retour en arrière, dans la plus grande hypocrisie.

Nous regrettons aussi que le vice-rectorat, par l’entremise de ses cadres et subordonnés, ait formellement interdit aux enseignants de participer à un projet coopératif de soutien scolaire. Les raisons bassement procédurières de cette interdiction donnant lieu à une convocation des enseignants visés (2).

Nous regrettons encore le refus de dialoguer de la part des instances, un refus doublé de l’injonction faite aux enseignants de ne jamais aller dans le sens des parents. Dans le contexte très déstabilisé de Mayotte cela a conduit à faire perdre aux enfants le quart de l’année scolaire dans un secteur déjà très défavorisé, des pauvres qui n’ont rien... sinon l’école encore gratuite (familles précaires, 1 € de l’heure, « logements » insalubres, analphabétisme...) !
La réaction de Nathalie Costantini, vice-recteur, n’en est que plus affligeante lorsque qu’elle encourage les parents ne partageant pas son idée de la République, à aller voir dans le privé !
Sommes-nous dans un pays où de hauts-fonctionnaires font passer l’intérêt public avant les leurs ? Triste corollaire, la parole dévoyée qu’ils s’acharnent à imposer contribue à pousser vers des écoles confessionnelles, à exclure DANGEREUSEMENT, en trahissant les idéaux de notre école de la République ! » 

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/10/costantini.mp4?_=1

 

 École restituée parce que apparemment construite sur un terrain privé ! 
Redondances engageant au-delà de mon positionnement contre les ENNEMIS DU PEUPLE : trop d’errements confirment les dérives d’une administration théoriquement au service du peuple :

* alors que la réforme impose des horaires plus inadaptés encore à Mayotte, les parents demandant expressément à revenir aux anciens horaires (demande d’autant plus motivée par la présence de deux classes dans le même local par roulement de 7h à 17h 45 !), le premier conseil d’école devant se tenir dans les deux semaines suivant l’élection des parents délégués n’a eu lieu que’à la mi-novembre, malgré l’urgence. 

* Refus de l’autorité malgré les « amendements Hamon » autorisant cette adaptation.

* Mensonges quant à la lourdeur procédurière puisque le retour aux anciens horaires a été autorisé, finalement, force a été d’admettre le bien-fondé de la demande  des parents. 

* Morgue des missi-dominici (conseillers et inspecteurs) qui visitent les enseignants en les considérant tels des demeuré s’ils rechignent. Ces subordonnés dociles et sans vergogne osent interdire ce qu’ils imposaient (les études dirigées par exemple), ne ressentent aucune gêne à imposer un jour ce qu’ils interdisaient la veille (la lecture à voix haute, autre exemple)... Complices de ces supplétifs des gourous du ministère, tous ces collègues qui s’enflamment pour une nouvelle réforme comme ils s’étaient enflammés pour la mise en place de celle, antérieure, préconisant le contraire... Les mauvais ne seraient pas si nocifs si les flatteurs prenaient moins de place et si les gentils ne laissaient pas faire...

Les refus répétés de l’administration (pour de bien vilaines raisons) démontrent bien la manière pour le moins autoritaire d’empêcher une prise en charge sinon une participation de la société civile... Avec la non-prise en compte des aménagements légaux, l’abus de pouvoir est avéré... Cette confiscation de la démocratie n’est pas sans rappeler des façons de fonctionner de pays qui n’ont pas une culture démocratique comparable à la nôtre. 

Le vice-rectorat, le ministère de l’Éducation Nationale, le Secrétariat d’État à l’Outre-Mer n’ont pas donné suite à la demande du Canard Enchaîné qui a bien voulu entendre les doléances de ces parents à propos de défaillances gravissimes de l’État.
Ces responsables censés nous servir exposent actuellement leur pathétisme patibulaire alors que le problème de l’immigration non contrôlée (solidaires, tous les services de l’État en ont fait un sujet tabou)  débouche, entre autres maux, sur des cas de TUBERCULOSE avérés...

http://www.linfokwezi.fr/un-nouveau-cas-de-tuberculose-a-s…/
http://www.linfokwezi.fr/la-cgt-eduation-sinterroge-sur-le…/

jeudi 12 janvier 2017

NIVEAU & PERFORMANCES REMARQUABLES pour les collégiens de MAYOTTE !..

RENTRÉE COLLÈGE après trois jours "volés" aux élèves pour reprendre l'expression de nos vertueux crétins du vice-rectorat... 

PAS DE LIVRES pour les élèves au collège de Sada !!!! Peut-être ont-ils envoyé les vieux manuels à Madagascar ?

LES LIVRES qui devaient être là fin août SONT-ILS ENFIN ARRIVÉS au collège de Dembéni ???

Ne laissez surtout pas le soin de donner cette info au Ribouldingue de Kwezi qui se pâme quand Constance Cynique, la vice-recteur, parle si bien du merdier dans lequel elle enfonce Mayotte !!!
Bonne année 2017 Kwezi... quant à Mayotte... 

CE MATIN, UN REPRÉSENTANT SYNDICAL EST REÇU à KWEZI :  

D'après lui, la crise n'a pas été anticipée par le vice-rectorat qui ne réagit que le 5 janvier, après les fêtes... (et les suppléments de primes qui tombent NDLR) ! 
MAIS C'EST QUAND QU'ILS TRAVAILLENT CES GENS-Là complètement coupés des enseignants et cyniquement carriéristes par rapport aux terribles carences éducatives subies par Mayotte ? (NDLR)
MAIS C'EST QUAND QU'ILS RÉFLÉCHISSENT CES GENS-Là par exemple pour trouver une solution alors que dans le Sud, l'eau est coupée un jour sur trois et qu'il faut attendre 48h avant que cette eau courante ne devienne potable ? 

Le représentant syndical parle des oukases de l'administration... quand les apparatchiks voudraient imposer un rattrapage des cours "volés" aux élèves ! 
L'époque du gouverneur à Mayotte ne semble pas révolue pour les "petits blancs" du vice-rectorat !

Ce même représentant dit que les autorités voudraient que son syndicat du secondaire se désolidarise de celui du primaire toujours en grève parce que RIVO est méchant ! Gentil État, si radin au niveau des 0,7 % que coûte Mayotte, et qui ne veut pas reconnaître une ancienneté des services si importante pour ceux qui prennent ou prendront la retraite !  

Si en métropole le niveau des élèves est en capilotade surtout depuis que des groupuscules sont encouragés à vibrionner plus librement que par le passé (opportunisme de Mittérand / idéologie aussi hypocrite que subversive vidée petit à petit depuis 1981 de ses valeurs de gauche, ce qui a finalement abouti à l'expression d'un libéralisme pur et dur NDLR), c'est catastrophique à Mayotte. 
Bien entendu, les nomenklaturistes de l’État et en particulier de l’Éducation Nationale préfèrent imputer le fiasco aux indigènes (font trop de gosses... parlent pas français... devraient contrôler leur accent... devraient contrôler les dépenses...etc.) qu'endosser une quelconque responsabilité dans les forfaitures continuelles de l’État (inégalité républicaine... argent public dilapidé par 80% de constructions hors normes, plombées de malfaçons... constructions restituées parce que bâties chez des privés... réforme des rythmes imposée d'autorité... solidarité gouvernementale les rendant muets sur les problèmes d'immigration clandestine parce que 60% sinon plus, du budget, comme dans la santé et le reste est à inscrire dans la colonne "coopération avec les Comores"... etc.)  

Kwézi-FM qui a répercuté l'info peut faire mieux en ne la déformant pas, en manifestant une élémentaire prudence indispensable puisqu'on ne peut pas tout savoir sur la gratuité des livres : 


http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

"... Le principe de gratuité concerne toute la durée de la scolarité, depuis l'entrée en maternelle jusqu'aux classes de lycée post-baccalauréat..."

"...Au collège, les manuels scolaires sont acquis sur crédit D’État et sont prêtés aux élèves au titre de l'aide aux familles..."
Sur 30 ans en métropole, à la Réunion, à Mayotte, j'ai souvent encadré la distribution GRATUITE des manuels scolaires en début d'année (un dédommagement étant prévu au moment de la restitution, en cas de détérioration... un manuel doit durer 5 ans en moyenne).


samedi 7 janvier 2017

L’ÉTAT EST UN CANCER, L’ÉDUCATION NATIONALE, UNE DE SES NOMBREUSES MÉTASTASES !

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent... 

"... UN MAIRE, C'EST UN VRAI INVESTISSEMENT.../... IL FAUT DONNER DU TEMPS..."
 
Patrick Millan : Rien n’avance, tous les six mois c’est la même problématique : vous n’arrivez pas à régler les problèmes une fois pour toutes...

Constance Cynique : pouvoir voir l’impact...
 
PM : des parents d’élèves qui s’inquiètent, pas une année scolaire normale à Mayotte... les résultats, on n’est pas les premiers... Est-ce que toutes ces grèves... il en manque chaque fois 20 %, 25 %...
 
CC : je ne peux que partager... je comprends la révolte des parents mais ne pénalisons pas les enfants, laissons nos écoles ouvertes. Vous savez... un maire n’est pas obligé d’avoir une école... Un maire c’est un vrai investissement, quand il ouvre une école, c’est un vrai investissement. Un maire a un nombre d’écoles très important. On sait les problèmes, retards à la construction, retards à l’engagement. J’entends les parents qui disent les rythmes scolaires. Je ne crois pas que ce soit le problème. Que le programme de construction puisse se faire. Il faut donner du temps, ça fait trois ans que je suis ici, je trouve que les choses ont énormément évolué...

la suite si vous m'accompagnez au CASSE-PIPE !!!

mardi 20 décembre 2016

MEILLEURS VOEUX Mme LA VICE-RECTEUR / Mayotte en capilotade

ENVOYEZ DONC VOS VŒUX A UNE ÉMINENTE REPRÉSENTANTE DE LA CASTE QUI FAIT LA LOI A L’ÉDUCATION NATIONALE

Meilleurs vœux madame Constance Cynique (1) !

Comme l'année dernière, vous recevrez peut-être une rallonge de 10000 (en gros) concernant cette indemnité pour laquelle vous touchiez déjà 15000€ !

Autour du 27 décembre et malgré la trêve des confiseurs (pas des carriéristes), nous essaierons de garder les idées claires pour suivre les actus et aussitôt vous congratuler.

Comme pour votre récente légion "d'horreur", peut-être louerez-vous, non pas le logement, le congelo, la clim et le reste, mais les chers enfants de Mayotte qui sont si souvent l'objet de votre dévouement attendri... Je ne dirai rien sur les parents que vous encouragez à rejoindre le privé.

Soyez gentille, à y être, d'envoyer un petit coucou aux collégiens de Sada qui n'ont pas de livres (à moins que le papa Noël ne distribue des tablettes...) et à ceux de Dembéni qui ne les ont pas encore reçus (peut-être que le papa Noël, encore...) !

(1) le surnom dont j'ai affublé Nathalie Costantini, vice-recteur de Mayotte.

mardi 20 septembre 2016

INFOS « CHAUD, CHAUD DEVANT ! » France, Mayotte en Danger

Kwezi FM mardi 20 sept 2016 / Mayotte 1ère / lundi 19 sept. 2016... et prolongements...

Les parents d’élèves de Boueni (sud de l'île) contre les rythmes scolaires ferment l’école à l’heure de la reprise de l’après-midi. La mairie revient enfin à ses devoirs envers la population ! Des devoirs assurément prioritaires par rapport au respect hiérarchisé de la loi venue et tombée d’en haut (détournement de la représentativité politique).
Ce n’est pas vivable pour les enfants clament les parents : climat tropical, pas de cantine, PETs étiques, accompagnement et garde des enfants fragilisant la minorité active...

La préfecture prend acte... Le secrétaire général du vice-rectorat insistait pourtant il y a peu pour la réforme des rythmes : « l’avenir nous donnera raison ».

La logique de l’apparatchik de service est bien de maintenir un pouvoir monolithique... La télé, pourtant d’État, doit avec « Pièces à conviction » traiter des 20 % des fonctionnaires directement nommés par les politiques dont une bonne part par le monarque républicain !
François Ier le Florentin n’a-t-il pas personnellement nommé une soixantaine de préfets amis ? L’émission rappelle quand même que 123 préfets sans affectation sont payés "à ne rien foutre", que d’autres planqués pantouflent au Conseil d’État ou à l’Inspection générale de l’Éducation Nationale...

« ... François Hollande s’était élevé contre ces privilèges en 1989. A l’époque, il était jeune député et haut fonctionnaire à la Cour des comptes : "Si je n’étais plus député, je redeviendrai conseiller à la Cour des comptes. Si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois. Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes pour passer des coups de téléphone. Je serais totalement libre et je serais un vrai privilégié comme je l’étais avant d’être député."
Vingt-sept ans plus tard, François Hollande est président de la République et rien n’a changé.

"Les jobs en or de la République", une enquête de Stéphane Girard diffusée dans "Pièces à conviction" le 21 septembre 2016. »

Qu’en est-il du respect que nous devons aux Institutions quand François II le Piteux, le Pâteux, le Péteux (c’est plus hard avec le «U») a, qui plus est, le culot de vouloir rester sur la piste ?

Pourquoi tu tousses, Lacouture secrétaire général du vice-rectorat ? Parce qu’il ne faudrait quand même pas couper la branche sur laquelle un grand nombre des vôtres est assis ? 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-21-septembre-2016_1825373.html  

dimanche 21 août 2016

LANGUES FOURCHUES ET VENIMEUSES ! / Mayotte, France en danger !

http://www.education.gouv.fr/cid206/les-langues-vivantes-etrangeres.html#%C3%80_l%27%C3%A9cole
http://www.education.gouv.fr/cid206/les-langues-vivantes-etrangeres.html#Au_coll%C3%A8ge

Si l’apprentissage de la LV étudiée à l’école se poursuit en sixième, pourquoi demander aux familles de choisir ladite langue vivante puisque ceux qui choisissent espagnol feront de l’anglais de toute façon !
Cet apprentissage devrait représenter 1,5 heure par semaine... Mais le sandwich de la pôôse méridienne sous le préau passe avant !

Sur la carte « école » des sites gouvernementaux :
Mayotte n’apparaît pas... les Comoriens ne sont pas les seuls à prétendre qu’elle ne serait pas française !
Ainsi, les 3800 écoles, soit 1000 de plus qu’aujourd’hui qui proposent l’allemand laissent-elles les Mahorais aussi rêveurs que désabusés ! 

Sur la carte « collège » concernant toujours « l’effort exceptionnel en faveur de l’apprentissage de l’allemand », Mayotte reste fantomatique...  il faut dire qu’avec les trois ZÉROS de la Martinique et de la Guyane, nos nomenklaturistes du crétinisme infus n’ont pas voulu en rajouter !

Puisqu’on parle des langues, alors que ceux qu’on voudrait enfumer réalisent à quel point les jeunes générations pratiquent le français à Mayotte, si en métropole un autoritarisme qui se voudrait social muselle les langues régionales, dans l’île, les sinistres crétins font mine de promouvoir les langues maternelles (shimaoré et le kibushi), vieux voeu qui en restera longtemps au stade de la logorrhée mensongère !.. "parolé, parolé, parolé..."
Par contre, pour promouvoir à fond une réforme des rythmes aussi inutile qu’inadaptée (1), ils n’ont pas hésité à battre la campagne, à appâter les maires alors que les dotations aux communes fondent comme goudron au soleil. Ces hauts-fonctionnaires là rappellent furieusement le régime de Vichy. Nos carriéristes opportunistes se mueront-ils en résistants de la dernière heure pour sauver le pays ?  

(1) Pourquoi enterre-t-on encore l’évaluation de la réforme promise par le gouvernement ?

mercredi 17 août 2016

YOUPPI, LA RENTRÉE ! / humeur (mauvaise)

SINISTRES ET TRISTES CRÉTINS ! 

Plus d’1commune sur 3 facture les rythmes scolaires, jusqu’à entre 20 et 40 € par semaine ! Et il faudrait payer pour des activités intéressantes ou de la simple garderie ! Et que deviennent les communes rurales qui doivent inclure les frais de transports ? 

Dès 2 enfants, ça fait cher et des familles de plus en plus nombreuses arrêtent les frais ! 
Et l’État malmené par des traîtres au bien public, assimilable, sur bien des points, à un marchand de soupe, ne peut que participer à hauteur de quelques malheureux petits pour cent ! (La dotation étant de 30 à 50 € /enfant/an, cela correspond-il à moins de 10 % ?)

Cette réforme est aussi inadaptée pour les enfants que pour les familles. Son but caché serait, par une prise en charge teintée de collectivisme autoritaire rouge-brun, de contrôler une jeunesse dont une marge bascule dans la délinquance (c'était avant la "dérive islamo-terroriste"). C’est ce qui arrive lorsqu’on ne sait plus transmettre les valeurs républicaines du vivre ensemble !
Le mal est même plus profond quand le pouvoir dévoyé n'assure plus sa mission première qui est d‘œuvrer pour son peuple parce qu’il est à la botte des gros intérêts d’une économie corrompue !

Quand donc les TRISTES CRÉTINS refuseront-ils de participer à la mascarade du vote prétendument citoyen, guenille d’une démocratie confisquée ? 

Quand donc les SINISTRES CRÉTINS de l’administration se décideront-ils à ne plus obéir aveuglément à des directives d’un pouvoir toujours plus éloigné des valeurs républicaines (c'est moins confortable d'être résistant que larbin) ? 

Quand donc arracherons-nous les oripeaux désespérants d’une constitution agonisante et triturée par les opportunistes pour les habits brillants d’une VIème République seule capable de ranimer l’élan et l’espérance en l’avenir ?       

lundi 6 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » / Mayotte, France en Danger.


SUSPECT de parler de Mayotte alors que ça barde en métropole (grèves, mouvements sociaux, aléas climatiques même, comme en 1789...) !

LOUCHE de parler de Mayotte... venant de manipulateurs imputant toujours la faute aux autres !
 
Que peut cacher la diffusion par Envoyé Spécial d’un sujet de dernière minute ?
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».      

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l

A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»

TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme !  « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)? 

PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !

Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html

L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
 

Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»  
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks  mués en ennemis du peuple ! 


L’école c’est aussi la symbolique des foulards des filles, appelés "châles" ici, contraires à la laïcité s’ils couvrent les épaules. Et s'ils laissent voir le décolleté ? Pourquoi ne pas prendre en compte aussi les cheveux qu’on n’a pas eu le temps de tresser ? 



Pourquoi ne pas s’interroger plutôt sur ces inscriptions en arabe qui fleurissent sur les murs du collège de Sada ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt le salafisme qui méprise tant l’islam local et ces prêcheurs qui peuvent, tout comme les voyous, aborder dans le flot des réfugiés fuyant la misère ? Enfin, note positive, pourquoi ne pas mettre en avant la chef de service, Assoumani, des urgences de l’hôpital, jeune femme diplômée, moderne et professionnelle, chevelure à l’air et pantalon blanc ? (à suivre)    

photos autorisées : 
1. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
2. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum Fille en salouva avec anfes
3. Mayotte Fille en salouva et challe By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum

jeudi 11 février 2016

LE VICE-RECTORAT ? UNE ASSOCIATION DE MENTEURS MALFAISANTS ! / Mayotte, France en danger !

Le maki de Mayotte, espèce protégée depuis moins longtemps que l’administrateur colonial pourtant nuisible et en voie de prolifération...

En cherchant les raisons qui ont causé de graves dommages à une école de Nyambadao (destinée vraisemblablement à être rasée !.. Mais c’est la faute à personne, comme d’habitude... et il ne faudrait pas en faire porter le chapeau à cette gentille saison des pluies qui par ailleurs, à Ouangani précisément, a pointé du doigt une école construite en zone inondable !), je tombe d’abord sur ce site institutionnel à propos d'une école de la même commune et à même enseigne :

http://www.education.gouv.fr/annuaire/976-mayotte/bandrele/etab/ecole-elementaire-publique-bandrele-kavani.html.

On y apprend que suite à l’adoption (certainement aussi enthousiaste que non-intéressée) de la lamentable réforme des rythmes, les enfants ne bénéficient pas du quota hebdomadaire d’heures mais que ce manque à étudier est reporté « sur le temps des vacances d’été »...
Eté austral ? Eté métropolitain ? Inutile de chercher vu que contrairement à l’intox propagée par un institutionnel pourtant au service des administrés, l’emploi du temps totalise les 24 heures hebdomadaires obligatoires.

Si je ne sais plus compter, traitez-moi de sinistre crétin menteur et associé à une bande de malfaiteurs !
Et si nos politiques, sous François II le Piteux, s’apparentent à la noblesse, l’administration, elle, forme un clergé intouchable. Et nous ? Quelle question ! Nous, les administrés, restons le tiers-état dindon de leurs farces !  

L’ESSENTIEL DE L’ESBROUFE :

« Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)

Dans cette école, le nombre d’heures de classe par semaine est inférieur aux 24 heures prévues pour la scolarité des élèves. Les heures manquantes sont reportées sur le temps des vacances d’été. Une information détaillée vous sera transmise par l’école. Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
 
Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
lundi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
mardi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45
mercredi classe de 07h30 à 11h00
jeudi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
vendredi classe de 07h30 à 10h45
   
LE COMPTE EST BON sinon c'est que vous êtes aussi nuls que moi !

PS : Les horaires des activités périscolaires organisées par la commune / intercommunalité et qui ont lieu après la classe vous seront communiqués par la mairie. Ben voyons...  

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides ! 



vendredi 29 janvier 2016

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... » / Mayotte, France en danger

« MAYOTTE AU BORD DE LA GUERRE CIVILE... »
C’est l’ancien député Mansour Kamardine qui met en garde.

http://www.la1ere.fr/2016/01/19/interroge-par-le-figaro-mansour-kamardine-ex-depute-affirme-que-mayotte-est-au-bord-de-la-guerre-civile-323371.html

La ministre des Outre-Mer, G. Pau-Langevin a aussitôt dénoncé l’irresponsabilité des propos et le sénateur Thani, se cantonnant à défendre son gouvernement, a embrayé dans la posture ridicule consistant à vanter ce qui a été fait quitte à jeter un voile pudique sur tout ce qui traîne et n’est pas fait.

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/01/reponse-Kamardine.pdf

Comme pour le contredire, de graves violences touchant le milieu scolaire font malheureusement la une ordinaire des médias locaux. Ces violences souvent sanglantes ne sont qu’une résultante de ce qui ne va plus du tout. Quand le manque général d’autorité (parents, éducateurs, enseignants, policiers, juges) se retrouve aggravé par une aliénation culturelle imposant l’enfant-roi (avec le corollaire d’une législation laxiste), les promesses non tenues des institutions, l’incapacité à gérer le lourd problème de l’immigration, en réponse, le déchaînement de fureurs chez les ados ne peut que préfigurer une implosion de tout le territoire. Il en faut peu, en effet, pour que sous le vernis craquelé d’un destin partagé n’éclatent des tensions culturelles, religieuses, raciales, apparemment digérées par tout ce qui relève des leçons de l’Histoire, de l’évolution et de ce que nous voudrions nommer "le progrès". Ici, les manifestation ordinaires virent vite à l’émeute avec caillassages dont les pierres visent des profiteurs du système ou supposés tels. Ici, les émeutes imputables aux « affaires comoriennes » révèlent l’importance d’une présence étrangère prête à faire payer aux Blancs ordinaires les machinations d’une Françafrique. Ainsi, l’exfiltration du colonel déchu d’Anjouan, Mohamed Bacar donna-t-elle lieu, en 2008, à des violences contre la « présence française », couvertes par la télé, c’est à dire sans trop montrer et approfondir en amont, comme elle a coutume de le faire, pour la Côte-d’Ivoire ou la Centrafrique, par exemple.

http://mayotte.la1ere.fr/emissions/kalaoidala

Dans ce contexte, s’il est habituellement inutile de se référer à une émission télé de débat, cette fois, il faut le faire car les interventions ont illustré une hauteur de vue, une analyse et surtout des éléments de réponse pour une amélioration sinon un début de remédiation au délitement sociétal. Pour une fois, parents d’élèves, syndicat et administration ne se sont pas jeté des invectives à la figure, personne n’est resté dans sa posture, chacun a voulu rester positif en endossant ses responsabilités. L’attitude la plus remarquée fut celle de l’administration. Comment ne pas apprécier le retour sur terre, le côté solidaire, la proximité enfin marquée avec des administrés inquiets et en carafe ? Toutes les prises de parole du directeur de cabinet du vice-rectorat dénotent, en effet, une prise en compte réaliste des risques qui menacent, à l’opposé d’un point de vue pas si lointain d’apparatchik dominateur plus dans l’arrogance du pouvoir feignant de contrôler des évènements plutôt niés ou minimisés, au contraire, en raison du dogmatisme et de cette raideur jacobine qui voudrait que la loi ne soit que la loi, et que ce qui est mauvais pour Paris et la France entière, soit bon sous les cocotiers...
Lors de ce débat, il a été dit que la sanctuarisation des établissements scolaires s’imposait et que l’érection d’un mur n’empêchait pas l’ouverture vers l’extérieur. Rappelons, sur ce point précis, l’intervention minable et honteuse du secrétaire général du vice-rectorat (en présence du directeur de cabinet), en avril dernier avec, outre la maladresse « L’école ne peut pas tout mais elle fait beaucoup », les 120.000 euros de ce qui n’était alors qu’un grillage, défalqués du budget pédagogique. Personne n’a oublié l’exagération sur l’école ne pouvant pas devenir la prison de Majicavo et que si c’était pour faire des murs, il se serait fait maçon !

http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/04/les-mots-qui-tuent-2eme-partie-mayotte.html

Reste à savoir si les nomenklaturistes et autres séides zélés de l’État (ministre, préfet, hauts fonctionnaires, sénateur...) voudront enfin servir et non dominer une démocratie que pour le moment, et pour bien des risques inutiles, ils régentent surtout, en dépit du bon sens et du bien public.  

dimanche 24 janvier 2016

GARDEZ LE RYTHME, PAS LES RYTHMES ! / Rythmes scolaires / Mayotte en Danger.

Sont-ce Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique qui, après avoir asséné (mentez, mentez, il en restera quelque chose...) qu'il faut rendre les heures volées aux enfants de Mayotte, ont instillé "Quand un élève métropolitain reçoit 8500 heures de cours de la maternelle au CM2, le jeune mahorais quant à lui en suit 4500" ??? 

Parce que le chiffre qui a légitimement interpelé les maires de Mayotte contre la réforme ne les dispense pas de se servir de leurs cerveaux !

Pourquoi ces assertions aussi honteuses, mensongères et répétées bêtement ?
 

Ces 8500 heures de bonimenteurs correspondent à 29,5 heures par semaine quand la durée légale est de 24 heures !!!
Et les 4500 heures des charlatans patentés correspondraient à
15,62 heures pour les enfants de Mayotte ?


LA SEMAINE DE MON FILS EST ICI DE 24 HEURES. MALHEUREUSEMENT, UNE REFORME AUSSI INUTILE QUE DÉBILE LE GARDE ENFERME 2,375 HEURES CAR POUR LES SINISTRES CRÉTINS CAPORALISTES, UNE RECRÉATION DE 0.5 HEURE RESSEMBLE DAVANTAGE A UNE "PAUSE MÉRIDIENNE" QUE 2 RECRÉS DE 0,25 HEURE !

On ne comprend pas comment Constance Cynique, avec des mesures aussi folles qu'antidémocratiques, ose pleurnicher à la radio en nous assurant qu'elle ne mérite pas la défiance dont elle fait l'objet !
Qu'elle sache qu'elle et sa claque de nuisibles sont devenus des ennemis du peuple qu'ils étaient censés servir ! Et dire que la République la paie plus de 10000 euros/mois !

dimanche 22 novembre 2015

LES PLUS BÊTES NE SONT PAS CEUX QU’ON CROIT ! / Mayotte, France en Danger.

 « Nos amis les bêtes ! » : ne leur dites surtout pas, cela les ferait ricaner car les plus bêtes sont ceux qui se laissent engluer dans leurs propos mielleux. Politiques ou administratifs (les tenants du pouvoir, comme cul et chemise), ils sont experts, en effet, pour manier la xylolalie dite encore xyloglossie. L’art de la langue de bois, compétence de base de bien des incapables, consiste donc à parler beaucoup pour ne rien dire, à ne pas répondre aux questions dérangeantes tout en endormant béatement l’administré de base. Pis, il permet à ces gens-là de tromper, de mentir sans le moindre pic de vergogne ! Pour un père qui agirait de même envers son enfant, on dirait « dégueulasse » et pour eux, il faudrait s’abstenir ?

Bien à la hauteur de ce qu’attendent les sinistres crétins de l’Éducation nationale, la vice-recteur continue d’ajouter au "dégueu", avec une finesse qui fit particulièrement défaut à un de ses prédécesseurs, François-Marie Perrin, pour ne pas le nommer, célèbre pour ses considérations sur le vagin des Mahoraises et l’accent local  ! 



Au "dégueu" des écoles aux wc sales ou bouchés (Chiconi, Sada), aux fosses septiques débordantes (Chiconi, M’Gombani), quand les bâtiments ne se retrouvent pas carrément interdits pour dangerosité (Sada1 : voir précédents billets), se superpose le manque d’hygiène pour des enfants obligés de manger dans une cage d’escalier (Chiconi)(1)... 

Triste constat et pour cause ! En vrac et parce que ce cercle vicieux est un vrai maelstrom :
- une réforme des rythmes, pas  "dégueu"  du tout, au contraire, belle, enthousiasmante, si bonne pour les petits en dépit des vilains parents, des écoles à 80 % hors normes  !
- quelques euros pour appâter les élus, manière d’entretenir leur « opportunisme », c’est d’autant plus "dégueu" qu’on ne sait plus trop dans quel puits sans fond ils tombent (les € !), surtout quand le contrat des intermittents de l’extra-scolaire n’est pas renouvelé !
Et par dessus tout ça, Constance Cynique, la vice-rectrice, en remet plusieurs couches ! Si, dans un premier temps, elle déplore, la rengaine habituelle se fait vite entendre : « .../... Que les élus (de Chiconi) prennent contact pour les aider à planifier l’organisation de leur personnel pour s’assurer du bon fonctionnement des écoles...»... On croirait entendre une xylocope (2) sauf que les dits élus, affranchis depuis longtemps, ça les fait bien rigoler !
Encore sollicitée par la journaliste, la supplétive des sinistres crétins (enfin, elle en est aussi), d’abord condescendante, fait feu de tout bois à propos de Sada : «... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...» 
C’est dit, à force, à la fin de la logorrhée, sinon, à l’entendre, c’est le rêve ! Salement "dégueu" de parler ainsi... Le déni complet de la situation ! A vomir ! Il y a des jours où on se satisferait de la mention « la vice-rectrice n’a pas souhaité répondre » ! 
«Une jolie fleur dans une peau de vache, une jolie vache déguisée en fleur...»... "puis qui vous mène avec des mots menteurs"... mais ça ce n'est pas Brassens qui l'a chanté ! 

(ne manquez pas le prochain épisode, avec le préfet !)

mercredi 18 novembre 2015

Sinistres crétins de l'Education Nationale dévoyée ! / France en Danger

#‎Mayotte‬ ‪#‎école‬ Parents d'élèves bloquent la mairie, d'autres l'école "à flux tendus" pourtant déserte; Pas grave dirait Robine (ministère)
" Florence ROBINE, Directrice Générale de l’Enseignement Scolaire (DEGESCO) donne le ton de ce que peut être ce manque de respect, chez certaines et certains, tout au sommet de l’institution scolaire. La vidéo de la cession du 30 septembre 2015, filmée à Caen est à ce sujet édifiante : https://www.youtube.com/watch?v=jr3mLbRHQ0o.
Alain MORVAN, ancien Recteur d’académie, ne mâche pas ses mots – et il aurait tort de le faire !
« J’ai rarement entendu un dignitaire de l’Éducation nationale
parler du corps enseignant avec si peu de considération.../...
Des élèves avec si peu de discernement.../...De l’institution scolaire elle-même avec un tel orgueil de propriétaire.../... De tout et de rien avec aussi peu de recul, d’humanité, d’humilité, de capacité à douter.../... Non, Mme Robine ne doute de rien.
En imposant le retrait de son affligeante réforme,
apprenons-lui les vertus de l’esprit critique. »
Note : crétine très représentative de la "Haute" qui nous dirige, Florence Robine ne s'est pourtant pas mis autant en évidence lors de sa venue, dernièrement à Mayotte
Un vrai cours magistral à l'ancienne comme plus…
youtube.com

jeudi 12 novembre 2015

MAYOTTE Touits touits récents

#‎Mayotte‬ Candeur de Pau-Langevin :" Mais Mayotte n'est là que depuis le XIXème !" Moralité, normal que le petit dernier DOM n'ait rien !

#Mayotte Alibi de la ministre "la construction des écoles ne peut suivre la hausse des effectifs" Mais rien sur l'afflux dû aux clandestins!

#Mayotte Pau-Langevin "les transferts de l’État pr l'île st les + forts" Chante ministre, nov 2014 c'était 0,2 % pour 0.33 % de la populatN!

#Mayotte Blocages, grève générale Hier la ministre envolée sans tambour, fâchée, vexée... ça s'est même mal passé avec les journalistes.

#Mayotte barrages, opérations escargot, hélicos de CRS ! Qu'est-ce que tu es venue foutre George Pau-Langevin ? Mentir ? Encore promettre ?

 #‎Mayotte‬ Mot sinistre de la ministre "Ns avons déjà fait beaucoup !" Sauf que ce n'est jamais trop pour le peuple qui vous paye trop, lui !

#‎Mayotte‬ Circonstances atténuantes pour la ministre "Nous savons que ce qui se fait n’est pas suffisant..."
#Mayotte Circonstances aggravantes quant à la tergiversation de l’État qui envoie des missions alors qu'il sait déjà et depuis longtemps !

COTE OUEST ! DU RIFIFI A MANGAJOU ! / Mayotte en danger


Si les gendarmes ont ouvert le barrage de l'école maternelle de Mangajou, celui du village a aussitôt été dressé par les habitants.
La maire, médiatrice (petit soldat plutôt) des autorités n'est arrivée qu'à 9 heures.
Fermes, les irréductibles de la baie ont seulement chargé la messagère de convaincre en haut lieu qu'il n'est pas question d'envoyer les enfants l'après-midi et que cette exigence n'est pas négociable !
Que Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique servile, zélés promoteurs de réformes d'autant plus lamentables que le territoire est sinistré, se le tiennent pour dit !
Quant à la solidarité, une banderole explique qu'elle n'est possible qu'avec un invité respectueux des locaux et du travail de son hôte (vols, locaux négligés).
Les jeunes du village en ont profité pour exiger de retrouver leur parc fermé par des tôles. A ceux qui trouvaient qu'ils étaient hors sujet, ils ont répondu qu'il était intelligent et positif, au contraire, de profiter d'un blocage pour faire passer un lot de revendications !

PS : ce 9 novembre est aussi un jour de grève générale à Mayotte !
Photos : merci DUNGULULU !

dimanche 8 novembre 2015

COTE OUEST ! DU RIFIFI A SADA ! Mayotte, France en Danger

Retour sur les twits à propos de l’école sinistrée, de celles qui ne vont pas tarder à l'être et des bombes retardées qui finissent par péter !

    Quelques éclaircissements suite à la piteuse réunion du vendredi 6 novembre à la mairie de Sada ! Un spectacle navrant a malheureusement conforté le caporalisme des autorités ainsi que la méthode hypocrite consistant à donner un tour républicain et démocratique à une assignation exécutoire initiale d’autant moins recevable que les responsables en imputent les conséquences à moins coupables qu’eux. La mise en scène ne tendait qu’à  faire dire au citoyen malmené l’acceptation de son plein gré de la pilule administrée de force, à savoir un planning de rotations pour plus d’équité entre les gosses interdits d’école (Sada1) et les privilégiés de la maternelle de Mangajou et des hauteurs de Bandrani (Sada2 et Sada4) !
    “Avaler la pilule", l’expression maintes fois répétée par les parents d’élèves correspond bien à la perception toujours plus claire que nous avons de la démocratie, de la “res publica”, la chose publique hélas confisquée par l’appareil (1) !



    En effet, l‘appareil, le système, puisque, désormais, ces synonymes dégradants qualifient ce que nos dirigeants ont réussi à faire de l’État, est représenté, en la circonstance par madame la maire. L’élue de base, petit soldat de première ligne, chargé d’attaquer pour contrer la contestation pourtant plus que fondée des parents d’élèves. Il faut dire que la politique nationale (sûrement trop nationale...) de l’Éducation suscite tant de suspicion et de méfiance (la faute à ces réformes ineptes qui se succèdent) que plus personne n’attend du constructif de leur part. Aussi, ses représentants font-ils bien de rester en réserve pour éviter un rejet de principe aussi catégorique qu’immédiat. (Ils ont dû mettre cette stratégie au point cinq minutes avant l’ouverture des débats). Et puis, soyons sûrs que ces supérieurs sont habiles, ensuite, pour faire fructifier à leur profit la vaillance du petit soldat... Laissons là ces considérations qui anticipent le 11 novembre à venir parce que c’est vraiment une drôle de guerre !
  
D’un côté la maire et l’État, qui ont si bien laissé pourrir la situation depuis des lustres, imposent encore des contraintes pour sauvegarder le peu qui reste et garder la face surtout ! Tout le monde est remonté contre eux sauf que, parce que les complications l’emportent sur les améliorations (c’est presque indécent de le dire ainsi), Pierre n’acceptant pas qu’on le déshabille, serait-ce pour Paul, compagnon de misère, le front unique de ceux qui paient et trinquent en retour s’est rompu. La cohésion, l’entente ne prévalent qu’avec l’abondance sinon la "désolidarisation" puis la discorde sont les corollaires des temps difficiles... imputables à qui de droit, la crise touchant toujours les mêmes !
    Pis, les épreuves qui auraient dû lier un front uni, confirment, au contraire un délitement du lien social (la prévalence du bonheur individuel sur celui du groupe sans doute) et de vieilles rancœurs se réveillent pour l’occasion. Après la guerre des mosquées entre Nyambo Titi et Nyambo Bole (le petit et le grand quartier), après la lutte larvée entre PS et UMP (ils nous gavent et nous “PSUMPent" ceux-là à toujours rouler pour leurs intérêts !) qui se dédouble avec le rejet de Mangajou, celle des écoles va-t-elle rallumer les rivalités ?
    Déjà que les interdits d’école en veulent à l’association familiale qui a mis son grain de sel pour une fermeture immédiate ! Toujours dans ce chapitre “ordre, beauté, luxe, calme et volupté” (parenthèse destinée aux lycéens), entre les citoyens de deuxième zone de la ville historique et ceux moins considérés encore de Mangajou, les vengeances vont-elles se rallumer et jusqu’à quel point ? La cohabitation est difficile : les invités voleraient des affaires, laisseraient les locaux sales, n'éteindraient pas la lumière... Il arrive qu’un pneu soit crevé et même qu’un véhicule soit carrément saccagé, bisbilles ne datant pas d'aujourd'hui...  
    Ajoutant à la confusion, madame la maire, au nom des pompiers pyromanes, demande à plusieurs reprises l’indulgence, agite le drapeau blanc du “il faut se parler”, prend sur elle pour la fermeture sans qu’on ne sache trop si la protection des enfants passe avant l’engagement de sa responsabilité...  Et puis la hiérarchie lui avait confié le bâton du “nous avons les moyens de...” et pour asseoir son pouvoir elle a même affirmé maladroitement que les écoles étaient d’abord à la mairie !
  
Ah ! ils avaient bonne mine, les représentants de la légalité vertueuse, dans leur culot pour pousser des représentants pour les prunes (2) et trop portés au compromis, à dire qu’ils acceptaient de s’autoflageller ! 
     Parents, acceptez-donc sans rechigner votre rôle de victime expiatoire pour les 80 % d’écoles hors normes ! Actez que l’État a failli à sa mission en ne contrôlant pas l’usage de l’argent public ! Intégrez que l’utilisation douteuse des fonds relève d’une norme incontournable ! Avalez que le SMIAM (3) ait complètement laissé tomber Sada ! Gobez sans vous étouffer que tout soit resté en plan depuis 2011, date de l’interdiction de l’école pourtant en fonction jusqu’en juillet 2015 ! Soyez bons princes car, en regard du million et demi nécessaire à la remise en état des locaux existants, l’État a mis deux mois pour une avance royale de 221 000 € ! Ne soyez pas pingres au point de rejeter une si généreuse réforme des rythmes pour laquelle on vous appâte avec quelque menue monnaie (zut, je me répète...) qui verra, aux dires du député Mabawa, vos enfants manger sans problème, par terre, sous le préau (alors que la cantine ruinée, offerte par Chirac et que personne, l'IDEN en premier, qui pourtant travaille à côté, ne veut voir persiste à asséner qu'on ne met pas la charrue devant le zébu) ! Ah ! mais c’est qu’il est présent, le gradé inspecteur représentant le vice-rectorat qui était là pour fourguer le lot péri et extrascolaire ! Écoutez-le donc se gargariser avec les mots “équité”, “démocratie” ! Écoutez-le donc endormir son monde en évoquant “des gros chantiers à Mayotte”, “des sommes assez importantes”, alors que le citoyen mahorais touche un tiers de moins que le métropolitain ! Et l’IDEN de secteur (celui qui ne voit pas la ruine sous sa fenêtre), déguisé en drapeau à damier des 24 heures du Mans, si fier d’avoir sous le coude le papier magique pourtant à la portée du premier couillon venu... Un monsieur qui depuis la rentrée, fin août, n’a pas encore commencé à répondre aux parents de Sada1 qui ont sollicité une possible rotation ! Les chiffres, les statistiques à faire remonter pour escamoter l’état des lieux et conforter les primes de la nomenklatura du vice-rectorat, prévalaient sans doute ! Si Mayotte se souvient du recteur de l’utérus des Mahoraises et de l’accent local, elle n’oubliera pas de sitôt la Constance Cynique actuelle et “M” le maudit de la réforme des rythmes et du mépris généralisé ! 
    Dommage qu’en face de tant d’hypocrisie, d’indignité, de déshonneur, nous n’ayons eu en réponse, nous les parents, à l'instar de ces locaux qui ont fait leur chemin mais qui sont plus enclins à pavaner leur réussite qu’à défendre les leurs (pour ne pas dire qu'ils les trahissent), que repli sur soi et lâcheté.



Relevons néanmoins quelques détails moins négatifs :
* les parents d’en-bas obligés de payer 50 €/mois par enfant pour les transports... une priorité, non, Madame la maire, alors qu’on entend parler d’une nouvelle mairie ?!?! Usoni Aibu (expression du déshonneur) !
* la permission donnée à un non-invité qui a dit des choses sensées, mettant le doigt aussi sur la surpopulation scolaire autorisée par des signatures mahoraises (pour “légitimer” l’installation de clandestins ?)
  
Sinon, triste spectacle que cette réunion avec Anchia Bamana (maire à qui nous avons oublié de dire que le nettoyage laissait à désirer, dans les locaux partagés... ), complice de cette mascarade, faisant cause commune avec une “haute” administration autiste, en rien accablée par les déficiences de l’État.
    A l’heure du bilan, les “nantis” de Mangajou et Bandrani ne conviennent pas qu’une solidarité déjà contraignante doive en arriver à la pratique des rotations. Pitoyable, cette pantomime de démocratie républicaine !
Donnez du bâton, les décideurs de Mayotte et aussi de la France en faillite ! Et si on peut encore espérer que cela change, la “rue” si méprisée des gouvernants en a plus la capacité qu’une institution consanguine et à bout de souffle, n'ayant plus aucun crédit : ZEMA YA PUNDRA MASUZI ! (Rends leur service : comme l’âne, ils te pèteront dessus !). 

(1) Ce fut flagrant concernant le référendum volé sur l’Europe (54,68 % de “NON”), refusé à la grande porte mais passé par la fenêtre, et cela l’est devenu sur la finalité complètement détournée du vote destiné avant tout à ce que le système ne bloque pas... une seule voix pouvant en théorie donner au plus mauvais des représentants l’irresponsabilité de mener un peuple. Et je ne parle pas du mépris total des républicains de la part du syndic de notre copropriété sur la France : le vote blanc n’est plus compté avec les nuls ! HONTE A VOUS ! Le bilan déplorable est que seule l’ABSTENTION est aujourd’hui apte à porter une voix contestataire... et c’est dur à dire à partir du moment où je comprends la  tromperie dans laquelle j’ai trempé pour avoir répété, des années durant,à des milliers d’élèves, que voter était un devoir et un honneur !
(2) les parents d’élèves sont au mieux consultés quand ils ne sont pas mis devant le fait accompli et souvent, au prétexte qu’on ne peut mettre tous les Français d’accord, on tranche au détriment de tous mais en faveur des technocrates des cabinets, ces sinistres crétins dogmatiques complètement coupés de la réalité et trop bien obéis par des sous-fifres serviles. Ne revenons pas sur ces réformes des rythmes ou la suppression du latin et du grec au profit d’un fourre-tout et surtout du vent, serait-il interdisciplinaire !
(3) SMIAM organisme décentralisé chargé de construire les écoles, en voie de dissolution depuis deux ou trois ans pour trop d’avis défavorables de la part de la commission de sécurité. Personne ne veut trop regarder pour savoir comment l’argent a été utilisé (dans SMIAM, il y a MIAM et peut-être miam-miam...). En cas de dissolution, un pouf de 7 millions d’euros devrait être garanti par les mairies... d’où la colère de Sada, par la voix de sa première magistrate, forcée de payer, elle aussi, bien que n’ayant en rien (?) profité de cette manne...

mardi 27 octobre 2015

QUAND LES AUTORITÉS SÈMENT LA VIOLENCE ET L’ANARCHIE ! / Mayotte, France en danger !

    Alors que les marches contre les violences, les menaces de grève générale, les chasses aux clandestins se multiplient, les bisbilles entre Mahorais risquent de se transformer en batailles de rues. 

    Suite à la fermeture administrative (dangerosité) de l’établissement de Sada1 en bas du village et de l’accueil des enfants sans école en haut de la ville, à Sada2 (près du collège), les parents du bas qui antérieurement souhaitaient des transports (1) voudraient se prévaloir de la triste pratique des rotations  (deux classes pour un même local) pour renvoyer les premiers occupants l’après-midi. Pour forcer la main, ils semblent même décidés à tenter un coup de force ce matin, en bloquant l’école de l’hospitalité !  Sauf que, comme l’a raconté la Fontaine, le petit lapin n’a pas l’intention de laisser faire la belette... Chaque camp rameute ses renforts pour marquer le territoire... enfin, en théorie, parce que la pluie... Le reporter de Kwezi confirme à l’instant (6h 40) qu’il tombe des cordes, que l’école est fermée par une chaîne cadenassée, que quelques “échauffourées” entre parents auraient eu lieu...
    Le tonnerre gronde dans tous les sens (6h 51) ! Quelle sera la suite des évènements ? Faut-il en appeler au jugement du chat de la fable ? 
    A mon avis, il ne faut surtout pas en appeler au système, et ce, à plus d’un titre !
    
D’abord, l’État, loin de respecter ses obligations légales, reste particulièrement défaillant concernant l’égalité républicaine. Pour ne parler que de l’actualité récente, l’hôpital se décharge de ses obligations en imputant la note aux familles en cas de décès dans ses murs (hier une facture de 3900 euros pour un corps gardé dans un conteneur frigorifique vu que l'hôpital ne dispose pas de chambre mortuaire !). Pour en rester au bilan catastrophique de l’Éducation Nationale à Mayotte, notons que les autorités se cachent derrière le mensonge et l’interprétation malhonnête des chiffres... 11 salles seulement construites en 2015 pour plus de 100 annoncées (AFP) ! 
http://lejournaldemayotte.com/une/constructions-scolaires-macedoine-de-chiffres/

    
Ensuite parce que ceux qui sont censés servir l’État donnent l'impression de pratiquer avant tout une charité si bien ordonnée qu’elle consisterait essentiellement à se payer sur la bête... en toute légalité concernant les avantages et le salaire faramineux d’une vice-rectrice par exemple (entre 8 et 15000 euros grosso modo et pour quels résultats !). Impression aussi quant aux agissements des aigrefins politiques puisque le premier secrétaire du PS local (actualité du jour !) se retrouve mis en examen (“tentative de fraudes électorales, falsification de documents administratifs et usage des procurations falsifiées : en cause 84 procurations falsifiées”)... Est-ce utile, à ce stade, de parler d’une lèpre nommée clientélisme ? Mais tant qu’au niveau national, on donnera officiellement la parole à des repris de justice tels Désir ou Cambadélis ou Guéant, on peut penser que ces gens-là peuvent continuer à se permettre tout et n’importe quoi (2) !
http://mayotte.orange.fr/news/mayotte/le-1er-secretaire-du-ps-issouf-madi-moula-en-garde-a-vue,72066.html


    Enfin, concernant Mayotte, disons le sans détour, la classe politique locale se fait surtout remarquer par une propension à la rapacité qui ne la fait pas hésiter à sacrifier ses enfants ! Seuls comptent les profits engrangés par le clan, garantis surtout par l’appartenance aux grosses écuries PS et UMP (3) ! (Demandez donc aux diplômés sans sponsor !)
    En vertu de quoi, il ne faut surtout pas en appeler à un État pris en otage par des raminagrobis dont, en premier chef, François II le Piteux, président en exercice des Français qui trouve 360 millions pour le Mali mais n’assume toujours pas ses obligations alimentaires au profit des siens ! (1er exemple me venant à l'esprit)...
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0SF29220151021 


    Pour en revenir à l’affaire du jour, inscrite malheureusement au chapitre “République bafouée et démocratie confisquée”, les administrés d’en bas en sont arrivés à vouloir appliquer le principe d’égalité sur le dos de leurs semblables ! A force de semer une désespérance qui en arrive à monter les uns contre les autres, les autorités sont-elles sur le point de faire endosser par les plus faibles l’injustice et l’anarchie ? Pourquoi une pauvre école alors que c’est aux politiques, aux profiteurs, à l’administration, à l’État de rendre des comptes ? Les réformes lamentables (des rythmes, du collège, etc.) n’en paraissent que plus minables encore. Malheureusement, la tempête qui se prépare accablera encore et toujours les mêmes. Dernièrement, j’ai voulu respirer un peu en parlant des bébêtes de Mayotte, je ne pensais pas devoir parler sitôt de ses sales bêtes !
    Dehors les accapareurs et profiteurs du système ! Est-ce anormal de tout vouloir remettre à plat pour refonder la République que nous voulons et qui nous le rendra ?     

(1) 2 kilomètres, 120 mètres de dénivelé.
(2) depuis quand les merdias ne donnent-ils plus la parole aux Balkany, par exemple ?
(3) Pas question d’avaliser la spoliation d’une appellation républicaine seulement destinée à endormir les gogos !

Illustration : Le tiers-état. source : BNF.

Description : Gargantua, a lithography by Honoré Daumier
Français : Caricature contre le roi Louis-Philippe Ier dont les besoins financiers sont considérables. Le roi, connu pour son avarice, batailla ferme pour obtenir une liste civile importante. Il tenta même d'en obtenir pour sa nombreuse famille. Dénonciation également de la corruption électorale pratiquée par le régime de la monarchie de Juillet : sous le « trône », nom argotique donné à la cuvette des toilettes, on voit des députés achetés (considérés comme des excréments du roi) par le gouvernement se diriger vers le Palais-Bourbon, siège de la Chambre des députés.
Source : Olga's Gallery

 
(impossible de trouver une illustration d’actualité disponible pour accapareur, affameur, corrompu, clientélisme... Le monde doit en être exempt si on se fie à l’Internet...  )

mercredi 16 septembre 2015

MAIS POUR QUI ROULENT-ILS, AVEC CE QU'ILS NOUS COÛTENT ? / Mayotte, France en danger


A propos des lois qui doivent s'imposer en tant que telles, qu'elles soient ou non bénéfiques... A propos de l'avis du citoyen sur l'administration, vectrice dudit fonctionnement légal ou caste nombriliste et plus État dans l’État qu'au service de la Nation ?   

En préambule aux assises du Conseil de l’Éducation Nationale (1), une motion a été signée par le syndicat majoritaire enseignant, l’UDCFSM association des parents d’élèves et l’association des maires. 
Il s’agit d’une “analyse partagée des éléments qui constituent un obstacle à l’application de la réforme...” Des carences constatées à tous les niveaux (réfectoires inexistants, restauration au stade de vœux pieux, manque de salles de classe, locaux hors normes sinon dégradés, financement aléatoire des activités péri-para-extrascolaires, absence de personnel qualifié, etc...). Les auteurs de la motion concluent que, dans les conditions actuelles, il est impossible de mener cette mission ! Ils ne manquent pas de souligner ensuite que, suite à la visite de la ministre, il était normal de surseoir provisoirement mais légalement à la loi.
Il faut donc en déduire que le blocage est dû à l’administration locale des écoles. En demandant si madame la “vice-rectrice Nathalie Costantini” suivra la ligne demandée par la motion... ", même à travers les lignes, tout le monde comprend que c’est le vice-rectorat qui, en la circonstance, est incriminable !
L’administration est coupable de porter atteinte au système éducatif de Mayotte, aux progrès aussi lents qu’incertains et qui n’avait pas besoin de ça !
Quant aux citoyens, ils sont en droit de se demander si ces hauts-fonctionnaires vont dans le sens du peuple... En tant que contribuables sollicités à hauteur de 10 ou 15000 euros, sinon davantage pour un poste de vice-rectrice à Mayotte...  ils sont en droit aussi, à ce prix, de se demander s’ils ont affaire à des serviteurs de l’État ou à des bureaucrates égoïstes, opportunistes et qui plus est autoritaristes...
Les mots de “Napoleone” à Talleyrand me reviennent à l’esprit... Bizarre... 




(1) gardons-nous des comités “théodule” qui aident la politique dans “l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde” pour reprendre Paul Valéry... Gardons-nous des beaux parleurs qui administrent l’anesthésique le plus capable d’endormir le peuple [après le préfet, nous avons eu droit, ce matin à une démonstration de la part du directeur du tourisme...])
Les problèmes de fond refoulés depuis des lustres n’arrêteront pas de remonter à la surface tant que les irresponsables ne voudront pas les traiter... 
Sources : http://www.linfokwezi.fr/ensemble-contre-les-rythmes-scolaires/
http://www.linfokwezi.fr/couverture/mercredi-16-septembre-2015/

mercredi 9 septembre 2015

COLLABO ? CONFESSIONNEL ? RACISTE ? BOURREAU ? N'EN JETEZ PLUS ! Rythmes scolaires

Encore et toujours la réforme des rythmes à Mayotte
Dans la confiance aveugle que nous portons à nos chers dirigeants dévoués, nous nous devons de collaborer positivement aux efforts aussi réfléchis que sans limites du vice-rectorat et de la préfecture.
Note : inutile de prendre l’accent chinois, Mao a quitté ce monde depuis des lustres...

Dans ce cadre, et pour hâter l’avènement d’une France radieuse, nous proposons une journée type de l’enfant, respectueuse des rythmes que nous préconisons...
Note : pour son bien, cela va sans dire :

5h lever.

5h 30 à 6h 30 école coranique.
Note : arrêtons de dramatiser ! les coups de badine ou de fil électrique du foundi religieux, au même titre que les calottes des instituteurs n’ont jamais tué personne !

7h-15h (et pourquoi pas 16 heures ?) école :
-la collation prévue sera prise sous le préau comme l’a intelligemment proposé le député Boinali (1), puisque les enfants ont l’habitude de manger par terre et que la poussière de kusi ou la boue de kashkazi (2) valent mieux que le gel et la neige en métropole.
Note : ladite collation (3) ne devra surtout pas alourdir la digestion de la progéniture devant encore puiser dans ses ressources intellectuelles.

                   Collation à Sada.

Le périscolaire, l’extrascolaire, ne se limiteront pas à de la garderie ! Dans le cadre des PET de la mairie (voir articles précédents), en effet, les langues maternelles seront proposées aux enfants : shinzouani (anjouanais), shingazidja (comorien), shimaoré (mahorais) et kibushi (malgache de Mayotte) (dans l’ordre décroissant du nombre de locuteurs).
Note : cette journée pourrait s’étoffer d’une heure supplémentaire (sans avoir à faire les PET dehors) avec le cours d’arabe, une proposition très récente et ô combien clairvoyante des décisionnaires mais que devraient applaudir aussi les condisciples de l’Intérieur, avec une marmaille moins susceptible d’alimenter les chiffres de la délinquance.

Entre 16 et 19 heures, l’enfant (même celui qui doit récupérer de ses kilomètres en brousse ou dans le danger de la circulation, disposera du temps nécessaire pour se doucher, se restaurer avant une bonne nuit de sommeil.
Note : en bonus, les parents responsables pourront vérifier si les devoirs ont été faits... Pour faire réciter les tables de multiplication, néanmoins, et malgré le risque potentiel de cauchemar, il vaudra mieux attendre que l’enfant soit couché.

Heureux enfants des îles à qui nous volions des heures, nous direz-vous merci un jour ?
Note : les efforts réfléchis et constants de nos chers dirigeants dévoués n’empêchent pas l’autocritique. Ainsi un de leurs leitmotivs, un temps ressassé, consistait à affirmer que l’école républicaine de Mayotte « devait » parce qu'elle « volait » même des heures à ses enfants bien aimés. Ainsi, à moins que la subtilité de l’argument ne m’échappe, les 24 heures hebdomadaires à Mayotte différeraient des 24 heures de Trifouillis-les-Oies... Argutie fallacieuse s’il en est !
Note de la note : attention de ne pas dire «mensonger», du moins de la part d’un Noir à propos d’un Blanc, parce qu’une inspectrice Blanche (suspendue à titre conservatoire) aurait traité des Noirs de « menteurs » et que cela relèverait de « propos racistes » !  (affaire instruite actuellement)   

Heureux enfants de toutes les couleurs, des îles et des quatre coins de l’hexagone, vous ne nous direz pas merci pour la pétaudière que nous vous léguerons... Et vous aurez bien raison !!!

(1) l’ex-meneur virulent de la lutte contre la vie chère (troubles, île paralysée pendant un mois) a bien su faire fructifier son rôle de leader pour se faire élire à l’Assemblée, changeant de “paradigme” (pour reprendre un de ses mots préférés), phagocyté même par sa fonction nationale, au point d’œuvrer avec les “sinistres crétins” contre l’intérêt de Mayotte...
(2) respectivement la saison sèche et celle des pluies.
(3) la différence entre les collations disent bien que faire du fric (Sada / photo 1) prévaut sur le bien-être des enfants (Tsararano photo 2), une commune pourtant sans maire (annulation des élections) qui propose déjà une collation plus que convenable (photo 3) alors que les parents n'ont pas encore eu à cotiser. Bravo !