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mercredi 27 mars 2024

RAMEAUX et PÂQUES (fin)

Pâques 11 avril 2004 : « ... J'avais acheté chez Spar un magnifique gigot d'agneau de 2,710 kg à 10,60 €/kg soit 28,73 euros. J'y suis revenu dimanche matin pour du saucisson de Lacaune et du thon à l'huile parce que certains n'aiment pas les anchois dans les œufs au mimosa.../... nous connaissons Pâques aux tisons, et pourtant nous n'avons pas eu , et de loi, “ Noël au balcon ”. Mais enfin il fait beau et - autre exception notable - les giboulées de mars ont brillé par leur absence presque totale » (FD)

Réponse : «... vous aviez le mimosa et l'agneau, moi aussi j'ai tenu à marquer le coup avec un gigot à 5,5 €/kg, congelé, faut-il le préciser... » 


8 avril 2007, dimanche de Pâques... après un poème en allemand “ Ostern am Meer ” de Theodor Storm (1817-1888) : «... le jeune figuier est longtemps resté avec des moignons de feuilles et subitement ces feuilles se développent et marquent la véritable venue du renouveau. Les cerisiers, ici et là, sont en pleine floraison et offrent curieusement à la vue leurs fleurs blanches groupées en amas serrés, avec de larges espaces libres... » (FD)

Lundi de Pâques 13 avril 2009 : « huit degrés seulement, comme hier pour Pâques, du ciel gris et des rhumes mais la pluie a enfin cessé, nous attendons une amélioration notable et un peu plus de chaleur... » (FD)

Lundi de Pâques 25 avril 2011 : « Pâquettes ou Saint-Loup ? Nous nous sommes garés dans l'herbe, entre le barrage anti-sel et les Cabanes. Les pêcheurs au bord de la rivière n'eurent aucun succès. Sur l'autre rive une famille faisait comme nous. Des voitures passaient continuellement sur la route. Tout le monde profitait du beau temps, et le vent du nord, parfois assez fort, restait tout de même agréable. Je faisais quelques pas pour me dégourdir les jambes lorsqu'un cycliste en tenue s'est arrêté pour demander s'il avait une route ou un chemin pour Saint-Pierre ; je lui ai indiqué la “ route des campagnes ” ; il a fait demi-tour, il venait de Colombiers. Puis les pique-niqueurs ont disparu comme venaient de le faire les pêcheurs et la jeune dame en short qui les accompagnait. L'orage grondait ; il ne tarda pas à sévir de façon brutale : pluie mêlée de grêle qui tambourinait sur notre véhicule, les grêlons sautaient sur la route... » (FD) 



Sinon « ... La religion, elle, compte davantage pour les enfants, plus que la politique, que la gestion du village ne nous concernant pas. Parce qu'elle a su calquer son calendrier sur celui des fêtes païennes, elles mêmes intimement couplées au rythme des saisons, peut-être aussi parce qu'une tradition sudiste, méditerranéenne, en réserverait, en principe, la pratique aux femmes et aux enfants. En principe seulement car si les hommes marquent leur différence, sans parler de ceux qui ne retrouvent plus le chemin de l'église, en bons pratiquants, en se tenant au fond ou à la tribune, debout et non à genoux, avec, entre eux et le prêtre, entre eux et le Tout Puissant, le troupeau de femmes et d'enfants, ils sont rares, au moment crucial, à refuser le secours de la religion. Pour les garçons, la croissance est liée à une forme de sevrage, le passage de l'enfance à l'adolescence correspond à une émancipation progressive qui s'accélère après la communion solennelle. Loin de moi l'idée de philosopher sur la question, chacun étant libre de ses croyances et de sa foi, je veux dire seulement combien notre église Saint-Martin habite ma mémoire avec, quoique j'en pense, des cérémonies qui ont su, depuis des siècles, rassembler la communauté villageoise... » (Le Carignan, 2008, JF Dedieu). 

PS : personne n'ayant demandé à quoi pouvait ressembler le clocher avant, autant se faire plaisir, en toute liberté...  

samedi 9 septembre 2023

LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER (1).

Bac du Petit Sauvage sur le Petit Rhône 2006 Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic Auteur sjdunphy
 

Dans les années 60, nous y sommes allés visiter des amis. Sur la route du bac du Petit Sauvage, pratiquement à l’arrêt, la Dauphine a glissé vers le fossé... Ne me demandez pas dans quelles circonstances : nous n’avons retenu que le mot de ma grand-mère Ernestine que nous avions emmenée : « Aro, i sen ! » (maintenant on y est). Il me semble qu’on s’en est sorti sans dommage.

Au loin, le clocher-mur imposant de l’église des Saintes. Si proche de la côte, fortifiée, rappelant, plus bas sur le Golfe, la cathédrale de Maguelone, elle symbolise une résistance de longue haleine, conduite d’une main de fer par la chrétienté face aux razzias des Sarrasins. Édifiée aussi entre les XIe et XIIe siècles, c’est au XIVe qu’elle est transformée en forteresse dotée de meurtrières, d’un donjon, contre la menace des pirates barbaresques. Les habitants y trouvent refuge (un puits a été creusé) tandis que le toit bordé de créneaux et machicoulis permet aux défenseurs de contenir les assaillants.

Années 60, au transistor, on entend  : 

« ... Magali, Magali,
Qu’est-ce qui t’a pris de t’en aller pour le pays de nulle part
Parce qu’un gitan t’a regardée en faisant chanter sa guitare?
Magali... » Robert Nyel 1962.

Tout y est : le refrain en occitan "... L’amour que pourra pas se taïre, e ne jamaï se repaua, Magali...", les gitans, le soleil qui rend fou ; en prime, l'évocation de la grande steppe de la Crau, créée par la Durance, encore une fille folle de Provence. 

Années 1850, c’est ici que Frédéric Mistral vient faire mourir Mirèio venue implorer les Saintes. Une statue le rappelle. Par ailleurs, il note la présence des gitans au pèlerinage, celui des trois Maries s’étant substitué à un culte antique aux trois Matres de la fécondité. L’église recèle un autel païen du IVe siècle avant notre ère ; même le rite lié à Sara la Noire est antérieur à la dévotion témoignée par des gitans d’abord tolérés mais qui, depuis, enchantent un pèlerinage dont ils forment le principal attrait. 

Campement_gitan_aux_Saintes-Maries-de-la-Mer_en_1927 Domaine Public Wikimedia commons


mercredi 31 mars 2021

SAINT-SATURNIN, l'église de Nissan / par le site "Nissan Lez Ensérune".


  TOUTES LES PHOTOS SONT AUSSI SIGNÉES "Nissan Les Ensérune". Merci de le signaler lors d'un partage éventuel !

Nissan Lez Ensérune

L'église SAINT-SATURNIN
L'église SAINT-SATURNIN de NISSAN lez ENSÉRUNE est classée Monument Historique depuis le 16 février 1965 et a été construite aux XIIIème et XIVème siècles. C’est un magnifique et imposant bâtiment d’architecture gothique méridionale qui domine le village. Son édification qui a abouti à son aspect actuel s’est étalée sur plusieurs siècles.
À l’origine, c’est l’ancienne église (mentionnée pour la première fois en 1099 dans une bulle du pape Urbain II) d'un prieuré relevant de l'abbaye de Psalmodie dans le Gard. Quelques vestiges de ce prieuré sont encore visibles dans la cour du presbytère à l'ouest de l'édifice. Le tombeau des Prieurs est situé dans le chœur de l'édifice, vers le nord, sous une pierre du dallage gravée d'une croix.
La partie la plus ancienne est la nef à quatre travées construite au XIIIe siècle, le reste date du XIVe siècle, notamment le clocher. Une chapelle a été ajoutée au XVIIe siècle. La voûte qui précède cette chapelle porte la trace des symboles des quatre Évangélistes, en partie effacés.
Grâce à l’abbé Joseph GIRY arrivé à NISSAN en 1949, elle abrite des œuvres d'art, parmi lesquelles les fonts baptismaux, une table d'autel wisigothique et une table d'autel carolingienne à lobes.
Sur le mur sud-est du transept, est préservée la fresque du Couronnement de la Vierge avec des anges musiciens (XIVe siècle).
Dans le mur Sud, les vitraux datent du XVIIe siècle et proviennent de l’église de la Madeleine à Béziers, où ils avaient été remplacés par des verrières simili-romanes. Ces trois rosaces ont été ouvertes à la fin du XIXe siècle et ont permis de rendre l’église moins sombre.
Le bénitier est en marbre de Caunes.
Le Christ, espagnol, planté sur une croix en T date du XIVe siècle.
Dans la chapelle dédiée à la Vierge s’y trouve la pièce maîtresse : la statue de la Vierge, datée du XIVe siècle et classée Monument Historique en 1951. Elle était à l’origine dans la chapelle Notre-Dame de Miséricorde.
Au centre, il y a un lustre assez particulier : c’est une crémaillère espagnole, en fer forgé, que Marcel DELOUPY avait modifiée pour en faire un éclairage.
La tribune a été ajoutée en 1872 et est contemporaine de l’agrandissement de l’église vers l’ouest et de certaines chapelles latérales.
Au-dessus, se trouve l'orgue construit en 1834 et classé Monument Historique.
La grille en fer forgé, qui isole du reste de l’église le lieu d’initiation qu’est le baptême, provient du château de CABANES près de COURNIOU. Les grilles latérales ont été trouvées par l’abbé GIRY chez un chiffonnier. Elles proviennent du palais Masséna à NICE. La grille est timbrée, au centre du fronton, des deux L entrelacés et opposés, chiffre (monogramme) de LOUIS XIV qui date cette grille du XVIIe siècle. Au-dessus, un petit motif a été ajouté pour donner une fonction religieuse à cet ensemble : c’est une colombe, symbole du Saint-Esprit, qui plane sur les lieux.
Quant au sol, il est fait de revêtements de cuve à vin : tuiles faïencées du XVIIe siècle rapportées de COURNONTERRAL par l’Abbé GIRY en deux voyages avec sa 2CV chargée à ras bord… « et j’ai voulu dessiner au sol, avec ces panneaux brillants, qui sont en conformité avec le miroitement de l’eau (l’eau du baptême) la croix grecque, croix à branches égales, qui est une croix non de mort, mais de résurrection ».
Le clocher, importante tour carrée surmontée d'une flèche pyramidale en pierre, a été quant à lui construit au XVIIe siècle.
Et les cloches ?
Actuellement dans le clocher de l’église deux cloches sont datées du XIXe siècle : la cloche gros bourdon qui porte la date de 1872 et la cloche Maxime CUQ de 1816. Une autre est plus ancienne : 1714.
Une autre fut placée en 1792 sur la tour du beffroi communal. Elle est datée de 1492. Cette cloche, où figure la plus ancienne représentation connue des armes de Nissan, a été classée Monument Historique le 30 novembre 1912. Elle a été descendue de la tour en mai 2007 pour réparations. Elle se trouve maintenant dans le local d’Initiatives Nissanaises. Elle a été remplacée en 2009.
La municipalité a financé des réparations afin de préserver et de mettre en valeur ce magnifique patrimoine. Ceci fera l'objet d'une prochaine publication.
Sources :
- Église Saint-Saturnin de NISSAN-lez-ENSÉRUNE, sa Foi et son Passé par l’abbé J. GIRY
- Histoire de Nissan de la Révolution à l’aube du XXe siècle (2ème partie) par Claude VAYSSIERE
 
Merci de partager cette publication pour faire connaître notre patrimoine si intéressant !
 
Photos "Nissan Lez Ensérune" 












vendredi 25 octobre 2019

A LA VIE, A LA MORT...DU PAIN POUR LE PEUPLE (suite et fin) / Les vendanges à Fleury-d'Aude

 
2587 pages de vie... 



... et un peu avant, Raoul gâté par sa grand-mère, une mami douce et tout sourire de la boulangerie Andrieu où Roger pétrit plus encore en période de vendanges. 


De là, par la rue-escalier bordée par le mur de la forge, on rejoint l’ancienne ligne des remparts, le boulevard qui fait le tour du village et où nous pouvions refaire le monde sans que personne n’en soit alarmé ! Thérèse, Bernadette… ne cherchez plus leur maison, un parking a fait le vide. Après Rosine et Florence peut-être, Alain le fils Vizcarro. On dit « chez Pierrot » en allant y chercher le pain. Jean-Pierre aussi, le mitron, en sort blanc de farine... 

Depuis notre départ de la Terrasse, c’est la première boulangerie dans les faubourgs, les Barris, les nouvelles constructions hors l’enceinte fortifiée et les fossés avec une nouvelle rue Neuve alors que la première, historique, antérieure à 1750, est celle que nous avons suivie entre le porche et la tour Balayard, en passant par la perception. 


Ensuite, entre la Porte du Cros et la Porte saint-Martin, fleurissent toujours des prénoms (pardon pour les plus jeunes qui ne trottent pas encore) : Yvette, Pascal, Jean-Louis, Claudine, Jean-Marie, Chantal, Anne-Marie, Dominique... 

Le cœur du village  a forcément débordé dans ses faubourgs. L'ensemble écoles-mairie, très Troisième République s'est construit sur l'ancien cimetière... nous allions donc à l'école au-dessus de plusieurs siècles de tombes... un plein de vie sur un trop-plein de mort ! En face, certainement dans son périmètre défensif, notre église Saint-Martin avec ses airs de cathédrale pour une âme d'enfant impressionnée par la lecture de Notre-Dame-de-Paris du grand Hugo et imaginant tout un petit peuple logeant entre des contreforts encore occupés par des appentis communaux et même la pissotière. C'est vrai que maintenant que le vide a été fait autour, si le monument a été mis en valeur, n'a-t-il pas aussi été coupé de sa sève populaire, dépouillé de l'émanation montant vers le ciel... Inutile d'appeler Christo pour l'empaqueter... restons-en là d'une parenthèse qui ne pourrait que s'emballer... 



Et sur le bitume, roulant un fut de carburant vers son fournil, en marcel et pantalon au discret pied-de-poule blanc-bleu, Titin, le mégot de maïs aux lèvres... heureusement que depuis chez lui, c'est en pente ! Et à cause de ce roulage métallique, Eliane, Martine, Marie-José, José, Roger, Paulette, mettent le nez à la fenêtre. 
Avec Geneviève, Jean-Pierre, René, Bernard, Marcel et Roger plus loin... en face du grand café qui n'est plus, la boulangerie d'Augustin Gabignaud où parfois Marie-Thérèse ou Jacqueline font une apparition. 

Des vendanges au pain si indispensable pour rentrer la récolte, j'en suis arrivé à retrouver le village vers 1960 avec tous ces prénoms d'enfants et d'adolescents qui ont voulu à tout prix m'accompagner. Un flot de vie et d'émotions. Quand on a un âge certain, celui qui donnerait la sagesse et la faculté de continuer à apprivoiser peu à peu la mort, les deux se mêlent, la réserve qui nous ferait passer pour insensibles se craquelle... Pour bien se rappeler de ceux qui sont partis, les sentiments se libèrent, on se prend à louer, à aimer ceux qui continuent la route, du moins à ressentir plus d'empathie... Vivants ils restent, tous, comme si l'évocation du groupe scolaire sur le cimetière en constituait le symbole... Et puisque les mots de Pierre Bilbe me rejoignent, autant les partager : 


" Viens avec moi petit... viens... Donne-moi la main
[...] Quand tu retourneras dans les rues du village
Où tu rencontreras des enfants de ton âge
Dis leur... "


"Viens avec moi petit". Pierre Bilbe. 

vendredi 28 décembre 2018

LES ÉCHOS DE NOËL SE PERDENT DANS LA NUIT... / Fleury-d'Aude en Languedoc

Diapo François Dedieu 1979.

Loin de moi l'idée pessimiste des témoignages qui se perdent dans un passé flou devenant opaque car ces échos tintent en moi tels les messages des cloches montant dans la nuit de décembre, une nuit cristalline. Le village, en effet, baigne dans une émotion partagée. Quelles qu'en soient les causes : la religion, le solstice, le seuil de l'hiver, les gens partagent une complicité apaisée, l'envie de parler aux autres, de partager la liesse, la félicité déjà entretenue au foyer avec le sapin, la crèche, la promesse des bonnes choses, de la dinde prévue au menu. 
Surtout ne pas taire cette ambiance révolue puisque certains de ses aspects demeurent et que, de toute façon, ils ne peuvent qu'éclairer le présent. 

Diapo François Dedieu 1979.


Loin mais pas si loin finalement, dans le temps... "... Basile Lignières (lou Craquet), notre bedeau, sonnait vaillamment les cloches placées encore autour du clocher [...] Basile distribuait également le pain bénit, et un dimanche une dévote voulut lui signifier d'un geste à peine ébauché... qu'il avait la braguette entrouverte et qu'on apercevait le panèl de sa chemise. Il crut qu'elle pensait ne plus avoir de pain bénit et la rassura d'un "N'y aura per toutos !" passé à la postérité..." (Y'en aura pour toutes !)

dinde Creative Common CC0 pxhere com


Après l'église, le loto... Coural, le beau-père de Marthe, arrête ! Il gagne la dinde ! 
"... Là ! Qu'uno pesto ! La fémno n'a croumpat uno aqueste mati !" (Là ! Quelle peste ! La femme en a acheté une ce matin !) [...] c'est Pistole qui lui avait répondu 
" Quand el gagnèt, et qu'i diguéri de baillar la pioto, respoundèt souloment "Ta gran !"" (Quand il gagna et que je lui dis de donner la dinde, il se contenta de répondre " Apporte ça à ta grand-mère !") réplique trouvée aussi en espagnol  ¡ Cuéntaselo a tu abuela ! (qu'on peut traduire par "à d'autres !""

"... Titato fut nommeur en occitan, sauf en quelques occasions, quand il nomma en français, "rapport aux étrangers " (des Parisiens !). Lou Ménot fut longtemps attitré à ce poste : 
"Remeno ! 
— Pot pas, és trop gros !" (Remue [les numéros] ! Il ne peut pas,il est trop gros !). 

Loto_à_Carpentras_Carton_de_loto Wikimedia Commons Auteur Varaine


Et de conclure avec un proverbe lié aux calendriers : 
"Un 20 décembre : aujourd'hui les jours recommencent à s'allonger, d'une minute pour commencer et je pense au proverbe que nous répétait l'oncle Noé – faux d'ailleursdepuis 1582 et la réforme grégorienne du calendrier – "A santo Luço, un pas de puço, à Nadal, un pas de gal." (A sainte Luce un pas de puce, à noêl, un pas de coq). or maintenant, pour sainte Lucie, le 13 décembre, les jours diminuent encore, puisque nous avons eu ce décalage de onze jours à l'époque. mais les dictons ont la vie dure et c'est très bien ainsi." 

 Ces quelques extraits sont tirés du livre "Caboujolette", 2008, François Dedieu. Merci papa !