jeudi 17 septembre 2015

SALUT POILU, C‘EST ENCORE MOI... / Pézenas, Languedoc, France

“Qu’importe si tu rechignes à remonter ton cours, les flots, un jour, t’emporteront.” 

Sur le web, chacun grappille ce qu’il veut bien cueillir ou transplanter à son profit. Une lapalissade, d”un genre qui affleure la conscience des hommes au point de ne plus savoir laquelle des deux vient effleurer l’autre, arrive ainsi et résonne non sans raisons...
 
Celle-ci est venue flotter avec le bois peut-être charrié par la Peyne, lorsqu’un épisode pas toujours cévenol (je préfère dire “aigat") marque une fin d’été déjà teintée d’automne (https://www.youtube.com/watch?v=AezveVDQA2g attention la vidéo date d’un an). Quoi qu’il en soit, c’est la Lergue qui vient de faire les unes des eaux en furie. En attendant, ma jolie rivière piscénoise s’est invitée chez moi et j’ai pu lui exprimer le plaisir que j’ai eu, à la revoir au mois d’août  : “Je n’ai pas trop changé, qu’elle m’a fait ? ” 

Cela vous étonne qu’on puisse parler à sa rivière, sans être cabourd ou caluc (1) ? Ce n’est pas plus déplacé que de s’adresser à son dieu pour un déiste ou à sa vigne pour un vigneron. J’ai échangé quelques mots aussi, avec le Poilu, vous savez, celui du jardin public, en haut du cours Jean Jaurès, au niveau de la route de Roujan... C’était fin avril, (http://dedieujeanfrancois.blogspot.co/2015_04_01_archive.html), je lui avais promis de revenir, pour des photos, manière d’arranger la pauvre impression du cliché étique d'alors. 

 
Et puis, avant l’alerte aux fortes pluies, un post des amis de Pézenas, justement, ou de la ville, ou encore de l’Office du Tourisme, m’a fait l’effet du réveil qui sonne. Entre parenthèses, cette communication s’est envolée, comme fait exprès, malgré mes recherches sur le monument aux morts (face de bouc, je t’en veux !).
C’est que la dépêche semblait vouloir lui donner la parole, à notre Poilu sur sa canne ! La dénomination d’abord, “Square du Poilu”, marquant plus de proximité, de sentiment qu’un habituel “Monument aux Morts". 
Les autres morts, puisque vous le demandez, ceux de 40-45, d’Indochine, d’Algérie, loin de s’en formaliser, ne sont pas mécontents, au contraire, d’avoir ceux de 14 comme porte-parole.
 
Le square du Poilu me plaît vraiment ! Au point de le trouver carrément “épatant”... J’exagère ? Vous trouvez ?
(à suivre)

(1) “fada” en Provence... 

photos 1 & 2 La Peyne depuis le pont désaffecté du chemin de fer. 
3 & 4 Le poilu de Pézenas. 

mercredi 16 septembre 2015

MAIS POUR QUI ROULENT-ILS, AVEC CE QU'ILS NOUS COÛTENT ? / Mayotte, France en danger


A propos des lois qui doivent s'imposer en tant que telles, qu'elles soient ou non bénéfiques... A propos de l'avis du citoyen sur l'administration, vectrice dudit fonctionnement légal ou caste nombriliste et plus État dans l’État qu'au service de la Nation ?   

En préambule aux assises du Conseil de l’Éducation Nationale (1), une motion a été signée par le syndicat majoritaire enseignant, l’UDCFSM association des parents d’élèves et l’association des maires. 
Il s’agit d’une “analyse partagée des éléments qui constituent un obstacle à l’application de la réforme...” Des carences constatées à tous les niveaux (réfectoires inexistants, restauration au stade de vœux pieux, manque de salles de classe, locaux hors normes sinon dégradés, financement aléatoire des activités péri-para-extrascolaires, absence de personnel qualifié, etc...). Les auteurs de la motion concluent que, dans les conditions actuelles, il est impossible de mener cette mission ! Ils ne manquent pas de souligner ensuite que, suite à la visite de la ministre, il était normal de surseoir provisoirement mais légalement à la loi.
Il faut donc en déduire que le blocage est dû à l’administration locale des écoles. En demandant si madame la “vice-rectrice Nathalie Costantini” suivra la ligne demandée par la motion... ", même à travers les lignes, tout le monde comprend que c’est le vice-rectorat qui, en la circonstance, est incriminable !
L’administration est coupable de porter atteinte au système éducatif de Mayotte, aux progrès aussi lents qu’incertains et qui n’avait pas besoin de ça !
Quant aux citoyens, ils sont en droit de se demander si ces hauts-fonctionnaires vont dans le sens du peuple... En tant que contribuables sollicités à hauteur de 10 ou 15000 euros, sinon davantage pour un poste de vice-rectrice à Mayotte...  ils sont en droit aussi, à ce prix, de se demander s’ils ont affaire à des serviteurs de l’État ou à des bureaucrates égoïstes, opportunistes et qui plus est autoritaristes...
Les mots de “Napoleone” à Talleyrand me reviennent à l’esprit... Bizarre... 




(1) gardons-nous des comités “théodule” qui aident la politique dans “l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde” pour reprendre Paul Valéry... Gardons-nous des beaux parleurs qui administrent l’anesthésique le plus capable d’endormir le peuple [après le préfet, nous avons eu droit, ce matin à une démonstration de la part du directeur du tourisme...])
Les problèmes de fond refoulés depuis des lustres n’arrêteront pas de remonter à la surface tant que les irresponsables ne voudront pas les traiter... 
Sources : http://www.linfokwezi.fr/ensemble-contre-les-rythmes-scolaires/
http://www.linfokwezi.fr/couverture/mercredi-16-septembre-2015/