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samedi 3 février 2024

MAYOTTE, ÉTAT DES LIEUX PONCTUEL.

 Il y a un peu du « Barrage contre le Pacifique » de Marguerite Duras (1950) avec la rancœur accumulée à Mayotte contre une administration enkystée plus encore qu'en métropole, des relents de colonialisme au sens large, dépassant la vision gauchorigide du fait colonial. En prime, les aléas dont le dérèglement climatique, la potentielle menace d'un cyclone, le volcan nouveau qui, ajoutant aux séismes, a fait s'affaisser au moins la côte Est du lagon de vingt centimètres. Quelques éléments parcellaires pour une vision moins distante bien que subjective, de l'intersection immigration et insécurité. 

* IMMIGRATION & INSÉCURITÉ : les étrangers plus nombreux que les nationaux (ce n'est pas un gros-mot !) sur un territoire français (et que tous ceux qui voudraient dégainer l'éternelle rengaine onusienne aillent voir mes autres articles sur le sujet !). Des demi-mesures de la part des autorités qui loin d'arranger un tant soit peu enveniment la situation, en particulier à cause d'une jeunesse laissée en déshérence. Ainsi une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire. Insécurité le jour qui faisait éviter les lieux isolés (on craint à présent de sortir dans la rue), insécurité la nuit qui fait que la population s'enferme et ne traîne pas sur les varangues, insécurité sur les routes pour ceux qui doivent se déplacer. Même les casernes de gendarmerie doivent soutenir des sièges ! Même les forces de l'ordre doivent souvent reculer sous les assauts ! 


Les files de voitures laissées pour passer le barrage à pied et s'organiser en vue de continuer une fois de l'autre côté. 


En plus de l'arrivée des voisins, encouragés et peut-être aidés par Azali (les Russes et Biélorusses n'ont pas été les premiers !) pour semer un chaos destiné, à terme, à force de tergiversations françaises, à annexer et faire de Mayotte la quatrième île de l'Union des Comores, pour des raisons de demande d'asile, après des Syriens un temps, Sri-Lankais ou Somalis, à présent, c'est une vague d'Africains des Grands Lacs qui a ajouté au désastre pour avoir monté leur camp de réfugiés sur le seul stade digne de ce nom à Mamoudzou. Bien sûr qu'on ne peut que regretter la guerre terrible du Nord-Kivu, la dévastation intentionnelle des vagins, les victimes par millions, le pillage des ressources par les Occidentaux sinon les Russes et les Chinois... Mais ce n'est pas être nombriliste que de considérer ces réfugiés comme la goutte d'eau ajoutant au tsunami récurrent de violences à Mayotte. Si la France continentale et de l'Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n'aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable. 

Les responsables ? En premier lieu une marge de MAHORAIS cyniques, marchands de sommeil, employeurs au noir, laissant s'installer sur leurs terres, complaisants des mariages blancs, des fausses déclarations d'hébergement, d'adoption, dénonçant le clandestin de l'autre. Un état de fait qu'une gouvernance indigne de la part d'une France de toute façon amorale, autorise.  

* L'ADMINISTRATION : enkystée bien qu'hors sol, perpétuant quelque peu, la vision en serait-elle caricaturale, du temps des gouverneurs. De toute façon, on vient un temps à Mayotte, un purgatoire en quelque sorte mais bien payé et assurant ensuite une promotion, une mutation avantageuses. On vient un temps, alors pourquoi s'enquiquiner à s'impliquer dans une problématique qui dépasse... autant ne pas entraver son plan de carrière. Que le muzungu, le Blanc, ne fasse que passer sans trop mettre vraiment le nez, arrange les locaux dans leurs petites affaires. Et l'avancée de celui qui se dévoue reste malheureusement dans un tiroir (parfois pour ressortir des années plus tard... une réalité en tous points, lois, projets, très française... Est-ce que la piteuse éjection de la France en Afrique pourrait débloquer ce piétinement de petits pas, ces tergiversations à hue et à dia, ce en même temps véreux, ces affaires étrangères toutes en cachoteries, tout en promesses mensongères ? Faut être optimiste pour espérer un sursaut... 

Une partie du barrage dans sa version “acceptée” suite à l'enlèvement, dans un premier temps, des troncs, dans un second, des conteneurs. 

LE PRÉFET : après la négation du ressenti, Thierry Suquet fait croire que la vie continue, l'économie en étant le principal indicateur. Ainsi, de vivre avec une immigration non contrôlée et une grave insécurité liée pour une bonne part, représenterait un cadre normal et acceptable. À la population de s'adapter au mal chronique ! Samedi 27, le titulaire en poste depuis bientôt trois ans communique « la vie économique, sociale locale reprend son cours. Aucun barrage ne sera toléré...». Le fric, le fric ! et tant pis pour les droits des citoyens ! Résultat : vendredi 2 février : les barrages sont toujours en place (l'île attend le médiateur pour en avancer peut-être dimanche... Pardon de me laisser aller à un parallèle avec Bruno Lemaire mettant à genoux l'économie russe... 

Plus globalement, la solidarité gouvernementale fait que de la part de l'autorité, atténuation et banalisation de la réalité relèvent d'une malhonnêteté foncière ayant pour premier principe de contenir la contestation populaire quitte à promettre, à jouer la montre, à berner afin de toujours promouvoir les privilèges libéraux (voir par ailleurs, d'après Julien Bayou, la complaisance du ministre “ Léo Brumaire ” pour les milliards de Lactalis...). Concernant Mayotte, l'essentiel a longtemps été de mettre le couvercle sur l'huile en feu, rien ne devant remonter à Paris ; aspect positif de la modernité, le nom  “ Mayotte ” est de plus en plus prononcé, serait-ce pour des complications pouvant augurer de ce qui nous attend dans une métropole à la gouvernance assujettie à l'Europe puisque nos dirigeants promeuvent une souveraineté supra-européenne pourtant complètement anticonstitutionnelle . Allons-nous consentir au viol permanent dû au le libre-échangisme ? (Il ne suffit pas d'avoir le verbe batailleur pour convaincre, monsieur Attal ! ne parlons pas du “ tout et son contraire ” d'Emmanuel Ier !).  

Le lycée, camp retranché... 

   

LE RECTEUR : comme l'autre, dans la triste réalité de ceux qui ne feront surtout pas de vagues ; solidarité gouvernementale oblige, l'actuel zélé solidaire ne dit rien à la télé des violences dont notre jeunesse et toute la population sont victimes (un doigt coupé alors que la victime se laissait pourtant dépouiller de son portable, coups de machette sur les bras, la tête). Il faut absolument retourner à ce monsieur la citation qu'il vient de faire d'Einstein, à savoir qu'il est idiot de toujours faire la même chose en espérant des résultats différents. Encore un matois de la roublardise érigée en principe de gouvernement... Que ne dit-il rien, Jacques Mikulovic, des jeunes étrangers bacheliers interdits d'études en métropole parce que le titre de séjour territorialisé les bloque dans l'île ? Rappelons-lui charitablement les souvenirs laissés par ses prédécesseurs : un certain Jean-Marie Perrin qui a fustigé en son temps, le vagin des Mahoraises, un secrétaire général (Denis Lacouture), fort de son expérience au Niger et en Mauritanie (comme par hasard), se montrant tout colère parce qu'une de ses prérogatives n'était pas de construire des murs, sans doute ne voulait-il rien savoir des incursions violentes... Venez donc constater qu'entre les plaques en fer, les murs rehaussés, les rouleaux de barbelés, les établissements scolaires ont tout de camps retranchés... Et est-ce que les frais sont, comme ils le furent, défalqués sur des crédits d'enseignement, un budget devant déjà, comme pour la santé, la justice notamment, être partagé avec l'effectif  non pris en compte pour la dotation par habitant ? Plus grave, les enfants et adolescents qui doivent être retenus dans les enceintes quand les bandes montent à l'assaut ! Tout peut arriver !toujours vivre avec l'angoisse au ventre ! Un autre de ces lumineux personnages, souvent nomades des mers du Sud (l'un d'eux ne s'est -il pas publiquement vanté de concourir avec son beau-frère à celui qui collectionnerait le plus d'îles, le plus de nominations exotiques ?!) a remercié les Mahorais, d'être patients et gentils au point d'accepter les rotations, à savoir deux classes en roulement par quinzaine, matin ou après-midi dans un même local (et cette théorie du genre qui persiste, wokisme aidant !). Parlons encore d'une certaine Nathalie Costantini qui fait son chemin parmi les huiles, dont le principal leitmotiv à Mayotte fut celui de la "pause méridienne, la paus' méridien' "... sans afficher que c'était pour cadenasser le temps libre d'une jeunesse potentiellement incitée à commettre jusqu'à des violences. cela donne actuellement une majorité de parents qui, après être venu chercher l'enfant à dix heures ne le ramènent simplement pas quelques heures après pour l'après-midi ! 

Sinon, pardon, il y en a un qui, dans les années 90 a dû faire du bon boulot pour Mayotte parce qu'il a eu la Lozère en retour ! Doublement pardon de ma part puisque j'ai injustement oublié son nom.     

* les élus... les locaux, encore des matois campés sur leurs rentes de situation, aussi français sinon plus de ce point de vue que bien de nos édiles métropolitains, de ceux, qui, malins, restent un temps muets avant que de bien sentir d'où vient le vent.

LES SÉNATEURS alertent : Saïd Omar Oili écrit au premier ministre avant le chaos ; le sénateur Thani Mohamed Soilihi, désormais moins en marche et renaissance, soutient le mouvement sans réserve. Selon lui, les Comores ne sont pas un partenaire fiable. À l'image de ce qu'a initié le Royaume-uni, il veut appuyer pour déléguer la gestion des demandeurs d'asile à des pays tiers tels le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda... 

LES DÉPUTÉS 
Estelle Youssouffa (enfin une députée qui dépote !) : 
« J'ai demandé le départ du préfet de Mayotte parce qu'il a envoyé policiers et gendarmes employer la force sur des personnes âgées et des manifestants pacifiques mobilisés pour demander la sécurité alors qu'il n'a pas le même“ courage ” face aux criminels et délinquants qui traumatisent quotidiennement la population. Parce qu'il a été aux abonnés absents sur l'occupation du stade de Cavani qui prospère tranquillement depuis six mois. 
Ses déclarations alimentent la colère populaire. Il a failli à sa mission, il doit partir. 
Assez de dégâts ! » 
Mansour Kamardine dénonce les sous-effectifs dans les forces de l'ordre, l'enseignement, la santé, la justice ainsi que les carences de compétences dans les champs d'intervention obligatoires. 

ÉLUS LOCAUX. 
Le maire de Mamoudzou réclame l'état d'urgence. 
Jacques Martial Henry, élu d'opposition : « ...le préfet n'avait pas à ouvrir le service immigration en temps de crise : il faut se battre contre un Comorien pour récupérer son terrain, il faut se battre contre les Réunionnais* pour avoir un marché public, contre les Africains pour avoir accès au stade, les Mahorais sont spoliés par les étrangers, l'administration n'a pas à provoquer alors qu'ils débarquent tous les jours, occupent un stade. Au début on a laissé faire, aucun élu ne s'implique, le CD, les sénateurs, les députés doivent être les interlocuteurs de l'État... les associations qui s'occupent des immigrés sont financées... on ne s'occupe plus des Mahorais... Depuis le Congo, les Grands Lacs, tout le monde regarde Mayotte... »
* à la journaliste lui faisant remarquer que les Réunionnais sont français, il répond qu'à La Réunion pas une entreprise mahoraise ne peut se voir concéder un marché public. 

Après cet état des lieux malheureusement loin des solidarités et fraternités utopiques, plutôt reprendre sa respiration, après Duras, avec Le Clézio, par exemple, auteur d'un Sud-Ouest de l'Indien... le recul, la perspective lointaine devant permettre d'avancer...  

Sources principales : France Mayotte Matin, Kwezi, Mayotte Hebdo, Le Journal de Mayotte... 


dimanche 10 janvier 2021

Vers le POUMAÏROL (4) Limpide, la CESSE intermittente, puante, toujours, la MERDE dans un bas de soie...

Serge et Roger, deux copains, ont saisi le prétexte d'une vieille chronique sur les filles du Poumaïrol pour partir, malgré le covid, vers ce pays aussi mystérieux qu'attirant. 

Après la plaine narbonnaise, la route de Saint-Pons aborde les garrigues de Minerve ; de près ou de plus loin, elle suit le cours de la Cesse, une rivière aux fantaisies si attachantes, jusqu'à sa source. Au-delà, au-dessus, le fameux pays du Poumaïrol, entre 800 et 900 mètres d'altitude. 

Ce qu'ils se disent ne se limite pas aux commentaires touristiques : les souvenirs ouvrent bien des parenthèses, seraient-elles impromptues... L'actualité aussi les rattrape sauf que, sagesse ou folie de l'âge, bien qu'ils aient choisi leur camp, ils savent prendre du recul et les turpitudes d'un pouvoir qui ne veut pas redonner de l'entrain à une démocratie décatie ne sauraient entamer leur esprit positif...  

Château vigneron de Sériège... jamais habité...  wikimedia commons Auteur Jcb-caz-11

Roger : Ah ! je te disais, à propos de cette sortie à vélo, un groupe s'était formé, entre Fleury et Salles pour pédaler le dimanche. J'ai été invité. Sympa. Surtout qu'entre vingt et trente ans, on n'a peur de rien. Un groupe donc, une dizaine de garçons. Coursan, Ouveillan, toujours vers le Nord. Avant Sériège, encore un de ces châteaux pinardiers, le peloton, à bonne allure, passe des relais. A Cruzy, tu connais Cruzy ?

Serge : oui, pour y être passé... on y passe pour monter aux champignons par Saint-Chinian... 

R. : Un beau village... c'est banal de le dire tant ils sont beaux nos villages... tous à visiter et à garder en photos... 

Cruzy Aout 2004 wikipedia Auteur Alicecre wikimedia commons

S. : ce que tu dis reste valable pour la France entière. Ce qu'on a de beau, de particulier, apprécions-le comme tout ce qui a fait la "nation"... excuse-moi, je mets les guillemets et un "n" minuscule car d'un nombrilisme exagérément jacobin, d'un autoritarisme presque totalitaire aux dépens de la province, en particulier du Sud... La Méditerranée, ils n'en ont colonisé les bords que pour la plage ! Un dirigisme très à rebours de l'idée européenne, stupidement droit dans ses bottes, gardant cette attache malsaine avec une prétendue grandeur, loin des Lumières, en lien avec la conquête extérieure, flirtant presque avec un "espace vital" de sinistre mémoire même si je ne le dis pas en allemand. D'où cette propension des caricatures guignolesques qui nous gouvernent à toujours jouer la grande puissance... Un positionnement déplacé, surfait, à ne plus vouloir de son corps... Une propension à l'ingérence... Non mais regarde "Nous sommes en guerre", à 2h 54 du matin avec, toute mégalomanie bue, la bannière US, à côté des drapeaux UE et français, derrière lui ! Je ne veux rien savoir de ses circonlocutions oiseuses et dilatoires, juste l'indécence du décorum, du moment, cet air faussement consterné, si hypocrite, comme si le pays était envahi... "Aux armes citoyens ! Entendez-vous dans nos campagnes... mugir " ces sinistres gilets jaunes car, ne vous-y trompez pas, ils sont du même acabit que ces "David Crockett" qui ont envahi le Capitole à Washington ! Je ne l'ai pas écouté je te dis mais c'est ce que j'en déduis...

R. : tu as raison, d'abord c'est désigner en pleine nuit le bouc émissaire intérieur pour ne plus parler de tout ce qui ne peut plus durer comme ce bureaucratisme foldingue avec par exemple un énième comité "vaccination" redondant avec les trop nombreuses "HÔTES Autorités" théodules, parfois placards dorés muets ou tirant à hue et à dia lors de cette crise covid quand elles ne se contredisent pas ou quand elles pondent des assertions, des conneries, dernièrement de la part du ministère pour administrer le vaccin dans "un pli cutané" alors qu'il faut une aiguille assez longue pour pénétrer la masse musculaire...ils ont même fourni des aiguilles trop courtes quelque part ! ça vole tellement bas qu'elles sont toutes créés "HAUTES", ces conventions, ces agences, ces autorités à foison... Et trois de plus sont prévues sous peu... Bien la peine d'être si nombreux à nos frais ! 5.000 fonctionnaires supplémentaires parait-il ! Et Sournois (mais il a la tête de Finaud) qui ose prétendre que la démocratie est en danger par la faute des autres...

S. : quand on a à son passif une centaine de territoires perdus pour la République, qu'on n'arrive pas à empêcher 2000 raveurs de booster la teuf mais qu'on a à son actif les manchots et les éborgnés chez les Gilets Jaunes, quel culot de les accuser de saborder la démocratie ! Mais qui donc abâtardit le système pour que lui et son engeance se gardent le pouvoir. A ce propos, j'ai vu passer l'info sur la création d'un nouveau corps de CRS contre les manifs qui veulent mettre à bas la démocratie des urnes... c'est tout frais, pas encore sec et pourtant plus rien sur les moteurs de recherche... incroyable qu'on soit si bien informé... tous complices... et dire qu'au Tadjikistan le gouvernement a démissionné suite à la descente du peuple dans la rue... 

S. : ce n'est pas dans une France spoliée par des malfaisants qu'ils démissionneraient ! On les prend pour des guignols, des branquignols mais cela ne les touche pas, ils nous tiennent entre des griffes à peine rétractées sous des oripeaux de démocratie ! Et avec cette arborescence pléthorique censée entre autres missions, prévenir une pandémie, Finaud si sournois nous crée un énième bidule, ces 35 tirés au sort, ce Conseil des citoyens pour la vaccination... 

R. : à vomir ce dévoiement généralisé du dévouement politique ! Mais il entend Sournois si finaud, il entend que le peuple veut du referendum alors il nous en sort un... sur le climat qui comme chacun sait, est le problème le plus prégnant du moment... Quant à nous proposer une règle électorale plus morale avec la reconnaissance, entre autres, de la validité du vote blanc, tu peux toujours attendre ! 

S. : tu connais le mot de Napoléon pour Talleyrand "... Monsieur vous êtes de la merde dans un bas de soie..." 

R. : oui mais sans plus, tu sais, moi, de Napoléon je n'ai retenu que le négatif, Trafalgar plutôt qu'Austerlitz, pourtant la même année... et puis la grandeur de la France avec des Anglais presque trois fois moins nombreux et qui depuis des siècles nous mettent la pâtée ! L'ambition de coloniser les voisins, du Piémont à la Hollande afin que la France, trop engoncée dans son habit, atteigne la taille critique pour maintenir un rang de puissance mondiale ! Ah ! un visionnaire ce nabot aveugle qui n'a pas vu venir la débâcle de Russie ! Et puis que Hitler se soit inspiré de lui avec des conséquences comparables à cause des guerres d'expansion, me fait vraiment tiquer... 

S. : et ta sortie à vélo parce que tu m'en as assez dit sur les gouvernants et leurs comités théodules pour caser les copains... Bien la peine de se gausser de feue la bureaucratie soviétique ! Il y en a plein le tuyau pour repenser au mot de Buonaparte ! ils nous bouchent le conduit d'évacuation, entièrement d'accord ! Et ne parlons pas de ce peuple si dissipé mais si moutonnier aussi, tenté en période de crise par l'illusion de l'homme providentiel qui le guidera ! Bien la peine de vilipender, sans prendre de recul, les Allemands de l'hitlérisme !  

R. : pas de problème. Comme d'habitude entre nous, on en parle une fois, on évacue le schisme, manière d'attester que nous ne sommes pas que des épicuriens nombrilistes et pas question de se gâcher la sortie !

Ouiiiiiii, la traversée de Cruzy et le retour vers une rivière qui vaut son parcours, ses contours, pour le plaisir de nos détours, la Cesse !  

Macron Khrys’coronalungo du lundi 20 avril 2020 – Framablog



jeudi 8 février 2018

LA QUILLE BIENTÔT POUR LA VICE-RECTEUR ET SA CLIQUE ! / La Déséducation Nationale à Mayotte

Vous avez vu à la télé ? Une nouvelle tête en renfort au vice-rectorat, la relève. Bien de sa personne, beau parleur avant tout (chez ces « gens-là » c’est primordial !)… Une nouvelle ventouse de la part des céphalopodes  de la déséducation Nationale… On ne voit plus que lui pour suppléer aux apparatchiks habituels visiblement émoussés, sans plus de venin, en réserve comme la vice-recteur en récupération derrière les lignes…
Auraient-ils la tête dans les pieds ? Sûrement. Ils se requinquent à l’arrière mais pour mieux rebondir dans la nouvelle affectation, la promotion bien méritée après des années de tranchées. Trancher dans le vif ? On attend encore exception faite de la grande offensive de la réforme des rythmes avec pour résultat tant de combattants décimés et le désespoir désabusé des survivants dans un paysage scolaire bouleversé. Tout ça pour « … une troisième étoile au c… sinistre qui commande la division de marche et qui a nom B… de M… ». Pardon Pergaud pour ce parallèle indécent avec la Grande Guerre mais ici le nom de guerre de la c… sinistre est Constance Cynique, général pète-sec du droit dans les bottes administratif, la vice-rectrice Nathalie Constantini, fière, selon ses dires, de ce qu’elle a fait. 


Écoutons par exemple ce qu’elle radotait en janvier 2015 sur la « guerillera » urbaine (ce sont ses mots [14 minutes 50 secondes de la vidéo]) sévissant, selon ses dires, à l’extérieur seulement des établissements scolaires. Elle ajoutait « Nous avons une équipe mobile de sécurité qui fait un travail remarquable… » Trois ans plus tard nous n’avons plus de nouvelles de ces commis au nettoyage des tranchées…
Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=O1LR98PirWc&feature=youtu.be
Article :
https://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2015/01/mayotte-en-danger-les-guerilleros.html
Par contre, hier les instits étaient en grève, les profs de Kahani et de Tsararano faisaient valoir le droit de retrait…
Pour Kahani, un parent d’élève parle d’année blanche avec, après les deux semaines sans cours avant Noël, trois semaines actuellement… « … l’Etat nous abandonne partout dans l’île, nous sommes les oubliés de la République, tout le monde s’en fout. Ils parlent de double clôture, d’un déplacement du hub donc du problème, de gendarmes sur le hub à condition qu’il n’y ait pas d’autre urgence sur l’île… cinq surveillants pour 1500 élèves … » Mais où est l’équipe mobile de sécurité » ? La vice-recteur est bien silencieuse sur les retombées du « travail remarquable » mis en avant en 2015 !
Comme le fit le ministre Peillon, ils se veulent tout feu tout flamme sauf que la poudre d’escampette ne pète pas. Ils vont voir ailleurs après avoir semé la pagaille, en faisant mine de ne pas laisser voir que ce n’est pas prendre ses jambes à son cou… de toute façon, le recasage des nomenklaturistes, de l’administration comme des  politiques est révélateur de la démocratie qu’ILS nous confisquent !   
Vivement la quille pour ces ennemis du peuple !  

Note : ils sont au moins deux dont celui avec une barbe blond-roux aux infos ce soir. Il nous dit qu'on est les meilleurs avec un service civique damant le pion à bien des départements métropolitains ! YOUPI !