vendredi 5 février 2016

BALLON OVALE ET POINTES VERTES / Fleury d'Aude en Languedoc.


N’est-ce pas trop tôt ? Il fait plus que s’emballer cette année, mon tic-tac intime ! C’est peu dire car il devient aussi furieux que les zig-zags d’un sismographe ! Nous ne sommes que début février et la coopé de Fleury, quelques jours après les flocons, nous offre les velours des bourgeons et les premières feuilles de vigne qui pointent ! Tout se bouscule et je me transporte en urgence un mois plus tard, en mars mais de ce temps d’avant, d’avant le chambardement du temps. Enfin, sans les bisbilles entre ceux qui voudraient nous faire croire qu’il en a toujours été ainsi et d’autres qui estiment qu’entre le petit âge glaciaire et ce réchauffement, le balancier revient trop vite pour que l’homme n’en soit pas coupable.
N’est-ce pas trop tard ? Parce que tintin ! rien en janvier, pas de match de rugby pourtant si attendu par ceux qui tiennent le XV de France à coeur comme ils gardent fidélité au pays plus grand de ses petitesses que de ses gloires... C’est mieux de se sentir champion du monde putatif que loin derrière et compulsif. Aujourd’hui, avec le printemps qui approche, c’est l’espérance, la renaissance et il faut se remettre des mauvaises récoltes comme des débandades telle la dernière, face aux Blacks, aux yeux du monde entier. Tournons la page car toute l’Ovalie le plébiscite ce tournoi des Six Nations !
Tant pis s’il ne s’entrouvre plus, en janvier, avec la fleur de l’amandier car il maintient un lien que seules les guerres et quelques bagarres mirent en suspension ! Vous connaissez la formule : « Un sport de voyous joué par des gentlemen ». Sinon, pour ceux de ma génération, dans le Sud, avec l’église, la politique et la vigne, le rugby fermait notre quadrature du cercle communal. Alors, en refusant de me demander ce qu’il en est à l’âge de la mondialisation, je trépigne presque, de voir ce que va apporter le sang neuf de nos troupes parce que la chose que je regrette le plus et qui fait assimiler le rugby à ces clans politiques en échec mais toujours en place, est l’incrustation de ces sélectionneurs poussifs, dans l’erreur et sans bilan.
J’attends avec la même émotion qu’à la fin des années 80. La semaine finissait le samedi à midi et c’était pas plus mal ! En attendant l’heure du match, une sortie aux asperges, avec le chien, permettait de nous laver de la semaine passée, du boulot, du quotidien. Dionysos, mon korthal, tirait vers la campagne à l’instar d’Erbani, Champ et Garuet vers la ligne adverse. Parfois la boue dans une ornière, augurant du piétinement à venir des avants dans une herbe ne foutant pas le camp en plaques, elle. Puis ces mattes d’asperges hérissées d’épines dans lesquelles il faut rentrer comme vers le ballon planqué au sein d’une mêlée ouverte. Le ballon ? cette pousse tendre giclant du sol à l’image de cette attaque à venir jusqu’à Blanco ou Lagisquet à l’aile. Nous allions voir ce que nous voulions voir ! C’est l’heure de rentrer, de goûter, par-dessus tout, un ciel lavé, un soleil neuf sur les premières fleurs, les premiers oiseaux, une harmonie, un accord comparable à l’ambiance entre copains, l’esprit d’équipe, toute cette volonté bandée vers la victoire à offrir à tout un pays.
Dio transpire, la botte d’asperges a griffé mes mains mais ce n’est pas comparable aux joues, aux nez, aux arcades saignantes de nos gladiateurs, crânes d’avoir sorti leur match. A moi l’omelette des talus, à eux les ripailles de la troisième mi-temps !
N’est-il pas temps ? Parce qu’on l’a gagné ce tournoi de 1989, le dernier d’une belle série de quatre dont un grand chelem. Demain, contre l’Italie, celui des Six Nations va nous consoler des malheurs passés, même si pour les asperges sauvages, encore, il faut attendre... 





photos : 1 & 2 Cave Coopérative La Vendémiaire Fleury - Salles
3. Origine perdue : contactez-moi que je rende à César... remplacée par un logo parlant serait-il détourné Forbiden_picture_photo_interdite wikimedia commons Author Eurobas
Photo 4 : asperges maison la date faisant foi.

4 mars 2020 : la photo à l'origine perdue mais qui vient d'être pourtant publiée sur "Aude pays cathare", un site paraissant officiel est de jardinage.lemonde.fr
pardon d'avoir indûment partagé ce qui ne m'était pas autorisé

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides !