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vendredi 7 mai 2021

La Chapelle Saint-Christol à Nissan-lez-Ensérune (3) / fin du reportage photo de Bettina

 


Photo 14 : Vue par la fenêtre qui doit correspondre à la porte nord, la « porte des morts ».
 

Photo 15 :
L’abbé GIRY, initiateur de la réfection de la chapelle St Christol, reste la référence archéologique du Biterrois. Il n’en finissait pas de nous raconter les lieux qu’il aimait avec la passion de l’archéologie et la fidélité de la mémoire. C’était un homme curieux de tout, essayant de faire revivre pour nous le passé de nos communes et de nos ancêtres.
 

Photo16 : Plaque à l'extérieur près de la porte d'entrée sur la face sud. 






 
Photo 21 : Petit bout de l'Étang de la Matte de Lespignan https://www.tourismeendomitienne.com/l-etang-de-la-matte

mercredi 5 mai 2021

La Chapelle Saint-Christol à Nissan-lez-Ensérune (2) / le reportage et les photos de Bettina

photo 2 : Côté est, la partie plus basse correspond à l'autel.
Tout au fond les Pyrénées. On pouvait deviner un sommet enneigé, mais on ne le voit pas sur les photos.

Photo 4 : face sud




Photos 5 & 6 : la tour côté ouest.
 

Photo 8 : Chapelle Saint Christol
 
Au premier siècle il y avait en ces lieux une imposante villa romaine « Merignan » située face à la mer en bordure de la voie Narbonne Agde.
Le passage très fréquenté devait être consacré à Hérode le dieu des routes. C’est pour cela que les premiers chrétiens en sacralisant ce lieu le dédièrent à Saint Christophe ou Christol, le protecteur des voyageurs.
Au début du Ve siècle, « époque wisigothique », sur cet emplacement où la fouille a révélé deux silos et un four romain, on implanta une chapelle. Fréquemment démolie et restaurée au cours des siècles, elle a conservé son plan primitif à chevet carré orienté vers le soleil levant symbole du Christ ressuscité.
Le premier autel fait d’une colonne et d’une table de marbre calée dans le sol par un gros socle visible ici.
Au XIIe siècle, on adjoignit à l’ouest une haute tour carrée qui devait servir soit de clocher soit de signal.
L’assemblage de ses pierres révèle le métier d’un maçon lombard.
Au XIIe siècle on refit la porte du sud, on oblitéra la porte du nord dite porte des morts et on planta un autel qui est toujours en place depuis 700 ans
Elle fut visitée pour la dernière fois en 1604 par l’archevêque de Narbonne en tant que paroisse.
Abandonnée peu de temps après, elle fut ruinée et recouverte d’un énorme tas de pierres.
En 1987, Édouard, Alexandra, Sévérine et Mathieu enlèvent 10 000 brouettes de décombres et mettent au jour ce témoin émouvant des premiers siècles chrétiens.
Texte de Monsieur l’abbé Joseph Giry. 







 

lundi 3 mai 2021

La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde / Une balade de Bettina à Nissan.

Ce rayon de 10 km permettant de sortir sans attestation peut avoir des bons côtés : (re)découvrir des petits trésors à portée de main, d’autant plus quand l’ami Jean-François publie, juste avant le confinement, des articles à propos de Nissan-lez-Ensérune (34) et l’abbé Giry sur sa page Fleury d’Aude en Languedoc. ☺


 
La commune de Nissan-lez-Enserune possède sur son territoire deux chapelles d’origine wisigothique. L’une d’elles, la chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde classée monument historique depuis 1981, se trouve au milieu des vignes juste à la limite entre Nissan et Colombiers. Ceci explique peut-être le panneau (photo n° 10) planté à l’entrée de la propriété correspondant certainement à la maison rajoutée au XVIIe siècle pour un ermite, gardien du bâtiment. Pas chauvin du tout les Nissannais ! 😅
 
Pour en savoir un peu plus sur cette chapelle, dont malheureusement les deux portes étaient fermées à clé :









 
Les photos de la deuxième chapelle suivront d’ici quelques jours.

samedi 20 mars 2021

L’abbé Joseph GIRY, Nissan-lez-Ensérune (2) / nos voisins nissanots !

 
Spéléologue : à 13 ans déjà, il explore des grottes. Plus tard il est membre du spéléo-club de la Montagne Noire et de l’Espinouse ainsi que du Spéléo Club de France. 
 
La Devèze Courniou Grotte_de_roquebleue wikimedia commons Author matthias loiseau

* En 1929, à Courniou, dans la grotte de La Devèze, il découvre les plus belles galeries ainsi qu’une magnifique salle couverte de concrétions. En 2002, une plaque lui rendant hommage a été inaugurée dans la grotte. 

Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) Source du Jaur wikimedia commons Author GilPe

* L’abbé a participé aussi à l’exploration des sources du Jaur à Saint-Pons-de-Thomières (réseau de galeries et de plans d’eau).

* A la Vacquerie (grotte de Maurous) il trouve des vases et des jarres de l’âge du bronze.


Archéologue :  

Lodève_Musée_Stèles_discoïdales_d'Usclas_du_Bosc wikimedia commons Author Henri Moreau

 

* fouilleur et inventeur de la nécropole d’Usclas-du-Bosc (54 stèles tombales discoïdales «données au musée de Lodève... la municipalité dirait plutôt «confiées» par souci de conservation. Des moulages de quelques unes figurent dans le cimetière d’Usclas.

* découvreur de la nécropole Saint-Julien (Pézenas) (210 tombes étrusques). 

La plaine de l'Aude depuis la "colline de Vivios" / Au fond La Clape et le village de Fleury.

* acquéreur de la vigne de Vivios à Lespignan pour les bases de la villa romaine qui s’y trouvent «un ensemble important et intéressant qui pourrait être un port» (sur le rebord de la plaine de l’Aude) (il répertoria 62 autres villas romaines) . 

Chapelle_de_Centeilles Siran wikimedia commons Author ArnoLagrange

* acquéreur de la chapelle à murs peints de Centeilles transformée en bergerie (Siran)(donnée en 1961 à l’association diocésaine). 

Abbaye Sainte-Marie de Fontcaude wikimedia commons Author Fagairolles 34

* acquéreur en 1958 de l’abbaye de Fontcaude auprès des onze propriétaires, ensuite restaurée et dotée d’orgues puis donnée aux «Amis de Fontcaude».

* empêche la destruction de la chapelle wisigothique Saint-Vincent-de-Savignac (Cazouls-les-Béziers) et en sauve plus d’une vingtaine.

* participe à la prospection de Fontlaurès, autre colline forte préromaine au nord de Narbonne.

* crée un musée archéologique, un musée d’art sacré, lègue aux villes de Nissan et Béziers. 

Nissan Chapelle_Saint-Christol wikimedia commons Author Tylwyth Eldar

* sauve et restaure la chapelle Saint-Cristol, aussi appréciée que sa situation dominant la zone humide de La Matte, autre épanchoir du trop-plein des crues de l’Aude (si vous avez lu jusque là, je peux vous dire qu’on y trouve des jonquilles du côté de la Muscade... Côté Nissan de cette zone humide, «Cantogragnotos», en entend-on seulement aujourd’hui... encore un nom de lieu qui chante... c’est le cas de le dire...).

Dans son discours de réception à l’Académie des Sciences et Lettres, éloge à l’abbé Giry, son prédécesseur au fauteuil 15, Jean Billiémaz a cru bon de noter «... Il eut comme tout homme d’action ses détracteurs, ses médisants, et ses jaloux. Il s’en étonnait parfois. Cela le peinait beaucoup mais sa miséricorde l’emportait...» C’était faire bien trop d’honneur à ces grincheux qui ne nous firent point l’honneur d’apprécier leurs noms, de ceux, certainement,de la caste des esprits bornés, petits de traiter un homme de culture formidable, d’archéologue amateur.

Ce billet n’aurait pas été possible sans le concours d’immigrés nissanots à Fleury... c’est vrai qu’aujourd’hui je n’ai plus l’âge de leur reprocher de venir marier nos filles... Plus sérieusement, c’est aussi amicalement que spontanément qu’ils m’ont transmis le n° 53 (2002) des Amis de Nissan, si actifs depuis 1945 malgré une faiblesse pour informatiser des données si attendues au-delà de leur territoire.

* les photos de l'abbé empruntées pour l'article proviennent aussi de ce numéro 53. 


 

jeudi 18 mars 2021

"NISSA d'AUSSERUNA", NISSAN-lez-ENSERUNE (1)... nos voisins Nissanots

Nissa d'Ausseruno, pour nos voisins Nissanots, quel joli nom de village mais même Nissan-lez-Ensérune, en français, ça en jette ! Le territoire communal en touche dix autres par, hors Poilhes, Montady et Colombiers, un quintipoint (Capestang, Montels, Cuxac-d'Aude, Coursan, Nissan) et, au sud-est, un quadripoint (Lespignan, Fleury, Salles, Nissan) ! 

Nissan lez Ensérune / Moulin / wikimedia commons / Author Toutaitanous / N'est-ce pas le moulin de Maître Cornille ? Parce qu'on dit que certaines meules broyaient aussi du calcaire pour obtenir de la chaux ensuite... il n'y avait pas qu'un produit aussi noble que le blé à moudre...
 
 

Entre Orb et Aude, un village "niché dans un terroir de collines tertiaires" (les rédacteurs de Wikipedia font parfois preuve d'un joli lyrisme). Au nord, avec le site remarquable d'Ensérune, elles affichent entre 5 et 22 millions d'années (miocène) ; au sud, c'est entre 23 et 34 millions d'années (oligocène) qu'une argile rouge s'est formée pour les potiers et tuiliers, encore au XIXe (1). Il y avait bien une bergerie en montant au four à chaux, par le raccourci pour Salles-d'Aude, mais je vous parle d'un temps... existe-t-elle encore alors que de nos jours, à la place des moutons qui ne les mangent plus, ce sont des troupeaux de pins qui ont envahi les collines ? 

La colline d'Ensérune. Elle n'a de romain que son appellation d'oppidum ; venus avant, les Celtes disaient "dunon"... et on ne peut que se poser la question pour les influences antérieures, hellènes, ibères, ligures... La conquête romaine clôt donc la controverse de façon insatisfaisante en mettant fin à la civilisation des "oppidums-oppida", un siècle avant notre ère environ (2). Tout comme celles de Pech Maho (Sigean), Montlaurès (Narbonne), La Moulinasse (Salles-d'Aude), cette position défensive offrait aux Elysiques une protection relative contre des assaillants. 

En haut, dominant la plaine et l’Étang de Capestang, des silos en nombre, pour des réserves ou de l'eau, creusés dans la pierre tendre ; des tessons de poteries, des vases, des armes, des pièces de monnaies ; les vestiges d'une cité gréco-ibérique rappelant celles de la côte catalane. Parmi les archéologues l'abbé Louis Sigal (1877 Narbonne - 1945 Cuxac-d'Aude) qui a notamment contribué aux recherches dans sa ville natale, a noté "l'emprise politique, économique, intellectuelle des pays ibériques" sur l'acropole languedocienne de Nissan. 

Sur cent-cinquante ans, le site est marqué par la quête aussi passionnée qu'altruiste de trois abbés, Alexandre Giniès, curé de Montady, qui fouille entre 1843 et 1860, Louis Sigal déjà cité et plus proche de nous, Joseph Giry (Nissan 1905 - Béziers 2002).

Grand comme un seconde ligne au rugby, l'abbé Giry, inlassable archéologue, spéléologue, écrivain, n'arrêtait pas de sillonner la région au volant de sa 2 chevaux. Son enthousiasme le poussait même à faire le guide pour une visite inoubliable du site (relevé par Le Routard) ! On le connait plus pour sa protection totalement désintéressée du patrimoine qu'en tant que chanoine de la cathédrale Saint Nazaire. C'est lui qui acheta puis donna à l’État  les ruines de la villa romaine Vivios à Lespignan, lui encore, qui acquit auprès de onze propriétaires différents, les ruines de l'abbaye romane de Fontcaude pour la restaurer, la doter de grandes orgues avant de passer le relais aux "Amis de Fontcaude". L'église Saint-Saturnin  lui doit aussi beaucoup pour les œuvres d'art et encore de grandes orgues aussi historiques que remarquables. 

Nissan-lez-Enserune église St-Saturnin wikimedia commons Author Fagairolles 34

Lui succédant au fauteuil 15 de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, Jean Billiémaz pointa dans l'éloge à l'abbé Giry : 

"...vers la connaissance de l’Homme, l’Homme dans la vie d’hier et d’aujourd’hui, l’Homme dans sa vie familiale, sociale, dans la cité, l’Homme dans les objets, les ruines datant des différentes civilisations et cultures, que le Languedoc a vu défiler..." 

 (Jean Billiémaz, discours de réception à la succession de l'abbé Giry / fauteuil 15 / 27 mars 2006).

(1) la mairie récupère les tuiles hors d'usage pour la réfection des chemins communaux...  

(2) Extrait de l'article " Des pistes pour la partie enterrée du dernier affluent." avril 2019 : "... Devons-nous toujours rester conditionnés par un cheminement culturel contraint et limité aux racines romaines et grecques ? Il n’y avait donc personne avant les Hellènes et les Latins ? Pour quelles mauvaises raisons l’évocation des Elisyques, ce peuple des oppida dit "petit" (doxa partiale oblige) dont l‘existence a pourtant perduré du Premier Âge du Fer à la conquête romaine (4), ne reste-t-elle que confidentielle ? Ils étaient pourtant à Sigean (Pech Maho), à Peyriac-de-Mer (Le Moulin), à l’oppidum de Montlaurès (Narbonne, ville importante, riche et brillante bien avant la conquête des légions !), à celui d'Ensérune (Nissan) et au site de la Moulinasse, pas plus loin que Salles-d’Aude !..."

samedi 21 avril 2018

LA COMBE DE MONSIEUR SEGUIN (fin) / Fleury-d’Aude en Languedoc.


Cerisier dans la garrigue.
Ici, tournées au soleil, des laisses étroites sur une pente raide. En bas, sur la plus belle pièce, celle du cerisier voisin d’un abricotier aussi peu vigoureux, 3000 m2 environ, et en face, sur des terrasses plus larges, des vignes. Plusieurs familles ont cultivé ici, l’émiettement cadastral actuel en atteste toujours. Que faisaient-ils venir avant le boum de la vigne qui finalement n’est vieux que de cent-cinquante ans ? Des céréales, du blé certainement, les moulins des collines, ruinés ou réhabilités, en témoignent. Disposaient-ils de citernes pour entretenir un potager ? 

A l'avant d'une figuière, la citerne et le bassin pour préparer le sulfate de cuivre. 


Garoulho, chêne-kermès.

Après les années 70, les vignes du bas dont celle du cerisier, trop petites, peu productives, difficilement accessibles, n’ont été gardées que pour équilibrer un rendement moyen à l’hectare. Sur les laisses en hauteur, la garrigue a vite repris ses droits. La garoulho buissonnante de kermès[1], les cistes, parsemés de ci de là d’un pied de romarin, d’un genévrier cade ou d’un arjalat, un genêt scorpion intouchable, se sont réinstallés. Sur la première parcelle à gauche en débouchant dans la combe, un bataillon de pins serrés avait remplacé les cultures et le long du mur qui semble les contenir, au pied de l’appareil de pierres sèches, restait un alignement d’iris rappelant, plus vivant que les friches alentour, l’occupation millénaire des hommes…


Iris Van Gogh Wikimedia Commons source Web Museum.

Si Jean Ferrat nous a laissé une des plus belles chansons françaises avec « La Montagne », en 1964, cinquante années plus tard, nous assistons à un reflux, à une « reruralisation » pour ne pas répéter bêtement « rurbanisation », le mot-valise des "socio-géographes". Les citadins reviennent à la campagne parce qu’en ville, se loger est toujours plus cher, parce qu’en banlieue les communautarismes se sont imposés, parce qu’on aspire à un repos plus calme et réparateur, à un air à priori moins pollué, à une cohabitation moins stressante, à une école plus sereine. Les nouveaux venus vont-ils se fondre dans ce qui reste de l’histoire, de la culture villageoises ? Ce passé, cet enracinement représentent-ils encore quelque chose à l’heure où ils ne sont plus portés que par un quart (800) de la population permanente de la commune[2] ? Est-ce que dans l’antagonisme ville-campagne voyant cette dernière moins dotée, abandonnée par le commerce de proximité et les services publics, la première va exporter les dérives qui l'insupportent, l’écart toujours plus marqué entre un centre favorisé (économie, dotations, culture) et une ceinture laissée pour compte ? La ville ne va-t-elle pas se soulager de ses problèmes en refilant une part de son malaise sociétal grâce à l’obligation de construction de logements sociaux, par exemple ?        



Plutôt que de répondre que rien ne s’arrange avec des cataplasmes sur des jambes de bois, autant se ressourcer en parcourant la combe de Caussé. Les iris y fleurissent-ils encore ? S’ils n’y sont plus, pour nous consoler, pour aller au-delà de ce décrochage des hommes dans le vallon, montons même au-delà, là où, sur quelques millions d’années, l’eau quelquefois en colère fait inlassablement reculer la falaise, dans un ressaut où elle doit gronder avant de finir, deux ou trois jours après le pic, en cascatelles claires. Revoir en haut ces oulos dau diablé[3], ces marmites de géant avec, à l’intérieur, bien rondes, les pierres qui fourbissent et érodent sans témoins… Sans trop penser aux truffes que les aigats déterrent, le regard perdu dans le bleu d’un ciel où ne déroge que le vol planant d’un grand rapace, avec, sous nos pieds, les mystères d’un monde souterrain encore inexploré de grottes fraîches et de sources[4] qui partent jusque sous la mer, gardons cette liberté de rêver qui seule peut entrouvrir de l’amour infini l’évanescente sensation.


Merci Au Fil du Temps pour le partage de cette sortie dans les collines de Nissan. Belle, mauvaise ou entre les deux, l’inspiration dont elle est à l’origine démontre seulement la seule prétention à ne pas marcher seul. Elle devrait se prolonger avec une recherche sur les chapelles wisigothiques, les moulins à plâtre ou à blé et pas seulement puisque Nissan est la patrie de l’abbé Joseph Giry (1905-2002), spéléologue (exploration de l’aven le plus important de la clape, celui de l’Hospitalet) puis archéologue reconnu. A suivre donc pour d’autres aventures !              



[1] Lou garric en occitan qui a donné la garrigue. Exploité pour ses fagots vendus au boulanger, son écorce et ses racines riches en tanin pour le travail des peaux, sa cochenille en mai  qui lui a donné son nom latin « quercus coccifera », faisant l’objet d’un droit de récolte laissé aux pauvres  et pour lequel on se laissait pousser les ongles (cette cochenille donnant une couleur rouge vermillon très prisée serait devenue rare). Page 21106 Tresor dau Felibrige, F. Mistral cite « vermeiado cochenille du chêne nain, kermès. 
[2] Un rapport consécutif surtout à la condition de commune touristique avec les stations balnéaires de Saint-Pierre-la-Mer et des Cabanes-de-Fleury sur 7 kilomètres de plage. 
[3] Prononcez « diaplé ». Le terme « oulo », adopté en français sous la forme « oule » indique la présence de cette forme d’érosion : le Clot de l’Oule (Niort-de-Sault, Pouzols-Minervois), le gourg de l’oule à Villelongue-d’Aude et Villanière, toujours dans l’Aude.
[4] Exsurgences puisque pour une rivière qui réapparait on parle de « résurgence ».