photo 2 : Côté est, la partie plus basse correspond à l'autel. Tout au fond les Pyrénées. On pouvait deviner un sommet enneigé, mais on ne le voit pas sur les photos. Photo 4 : face sud |
Photo 8 : Chapelle Saint Christol
Au
premier siècle il y avait en ces lieux une imposante villa romaine «
Merignan » située face à la mer en bordure de la voie Narbonne Agde.
Le passage très fréquenté devait être consacré à Hérode le dieu des routes. C’est pour cela que les premiers chrétiens en sacralisant ce lieu le dédièrent à Saint Christophe ou Christol, le protecteur des voyageurs.
Au début du Ve siècle, « époque wisigothique », sur cet emplacement où la fouille a révélé deux silos et un four romain, on implanta une chapelle. Fréquemment démolie et restaurée au cours des siècles, elle a conservé son plan primitif à chevet carré orienté vers le soleil levant symbole du Christ ressuscité.
Le premier autel fait d’une colonne et d’une table de marbre calée dans le sol par un gros socle visible ici.
Au XIIe siècle, on adjoignit à l’ouest une haute tour carrée qui devait servir soit de clocher soit de signal.
L’assemblage de ses pierres révèle le métier d’un maçon lombard.
Au XIIe siècle on refit la porte du sud, on oblitéra la porte du nord dite porte des morts et on planta un autel qui est toujours en place depuis 700 ans
Elle fut visitée pour la dernière fois en 1604 par l’archevêque de Narbonne en tant que paroisse.
Abandonnée peu de temps après, elle fut ruinée et recouverte d’un énorme tas de pierres.
En 1987, Édouard, Alexandra, Sévérine et Mathieu enlèvent 10 000 brouettes de décombres et mettent au jour ce témoin émouvant des premiers siècles chrétiens.
Texte de Monsieur l’abbé Joseph Giry.
Le passage très fréquenté devait être consacré à Hérode le dieu des routes. C’est pour cela que les premiers chrétiens en sacralisant ce lieu le dédièrent à Saint Christophe ou Christol, le protecteur des voyageurs.
Au début du Ve siècle, « époque wisigothique », sur cet emplacement où la fouille a révélé deux silos et un four romain, on implanta une chapelle. Fréquemment démolie et restaurée au cours des siècles, elle a conservé son plan primitif à chevet carré orienté vers le soleil levant symbole du Christ ressuscité.
Le premier autel fait d’une colonne et d’une table de marbre calée dans le sol par un gros socle visible ici.
Au XIIe siècle, on adjoignit à l’ouest une haute tour carrée qui devait servir soit de clocher soit de signal.
L’assemblage de ses pierres révèle le métier d’un maçon lombard.
Au XIIe siècle on refit la porte du sud, on oblitéra la porte du nord dite porte des morts et on planta un autel qui est toujours en place depuis 700 ans
Elle fut visitée pour la dernière fois en 1604 par l’archevêque de Narbonne en tant que paroisse.
Abandonnée peu de temps après, elle fut ruinée et recouverte d’un énorme tas de pierres.
En 1987, Édouard, Alexandra, Sévérine et Mathieu enlèvent 10 000 brouettes de décombres et mettent au jour ce témoin émouvant des premiers siècles chrétiens.
Texte de Monsieur l’abbé Joseph Giry.
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