mercredi 11 novembre 2015

LES CARNETS DE GUERRE DE LOUIS BARTHAS, TONNELIER, 1914-1918 / L'Aude c'est la France aussi macarel !


En ce jour de commémoration, les moins oublieux peuvent se permettre de rappeler combien le passé conditionne le futur. La guerre de 14-18 qui vit l’Europe se tirer une balle dans le pied sans raison tangible, insiste sur la lutte entre le mal et le bien (Marcel Papillon, simple soldat “Ce n’est pas une guerre qui se passe actuellement, c’est une extermination d’hommes.” / janvier 1915.

De nombreux écrivains, des historiens tiennent depuis toujours à témoigner : Barbusse, Dorgelès, Genevoix, Remarque, Giono, Duhamel... Pardon pour tous ceux que j’oublie mais la liste serait longue et il faudrait ajouter des BD, des tableaux, des dessins (de Dantoine notamment), et une filmographie des plus étoffées.
Serait-ce subjectif, à propos de l’oppression traumatique incompréhensible infligée aux pauvres bougres réduits en chair à canon par une classe dirigeante, si ”Les sentiers de la gloire” (avec K. Douglas) durent attendre 18 ans avant de passer en France, si “ Un long dimanche de fiançailles” reprend ce que le nationalisme a d’ambigü et le militarisme de funeste, c’est à “Joyeux Noël” que je pense.
Louis Barthas, tonnelier de Peyriac-Minervois, en est arrivé, en effet, armé d’un “simple" certificat d’études primaires, (à faire honte à la Valaud-Belkacem des réformes lamentables, soit dit en passant), à transcrire son dégoût de la guerre sur des cahiers d’écolier. Et ce n’est qu’en 1978 que ces cahiers sortirent du grenier grâce à Rémy Cazals, professeur, et à l’éditeur Maspéro qui n”hésita pas à sortir un pavé apparemment invendable de plus de 500 pages ! 


Extraits du site http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=674  

“ Une nuit cependant qu’il pleuvait à torrents l’eau envahit l’abri et descendit en cascade les marches des deux escaliers. Il fallut que sous l’averse quelques hommes se dévouassent pour aller établir un barrage que l’eau creva à trois ou quatre reprises et le restant de la nuit se passa à lutter contre l’inondation.
Le lendemain 10 décembre en maints endroits de la première ligne les soldats durent sortir des tranchées pour ne pas s’y noyer ; les Allemands furent contraints d’en faire de même et l’on eut alors ce singulier spectacle : deux armées ennemies face à face sans se tirer un coup de fusil.
La même communauté de souffrances rapproche les coeurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Ceux qui nient cela n’entendent rien à la psychologie humaine.
Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. Ils se sourirent, des propos s’échangèrent. des mains se tendirent et s’étreignirent, on se partagea le tabac, un quart de jus ou de pinard.
Ah ! si l’on avait parlé la même langue
Un jour un grand diable d’Allemand monta sur un monticule et fit un discours dont les Allemands seuls saisirent les paroles mais dont tout le monde comprit le sens, car il brisa sur un tronc d’arbre son fusil en deux tronçons dans un geste de colère. Des applaudissements éclatèrent de part et d’autre et L’Internationale retentit.
Ah ! que n’étiez-vous là, rois déments, généraux sanguinaires, ministres jusqu’au-boutistes, journalistes hurleurs de mort, patriotards de l’arrière, pour contempler ce sublime spectacle !
Mais il ne suffisait pas que les soldats refusassent de se battre, il fallait qu’ils se retournent vers les monstres qui les poussaient les uns contre les autres et les abattre comme des bêtes fauves. Pour ne pas l’avoir fait, combien de temps la tuerie allait-elle durer encore ?
Cependant nos grands chefs étaient en fureur. Qu’allait-il arriver grands Dieux si les soldats refusaient de s’entretuer ? Est-ce que la guerre allait donc si tôt finir ? Et nos artilleurs reçurent l’ordre de tirer sur tous les rassemblements qui leur seraient signalés et de faucher indifféremment Allemands et Français comme aux cirques antiques on abattait les bêtes féroces assez intelligentes pour refuser de s’égorger et se dévorer entre elles.
De plus, dès qu’on put établir tant bien que mal la tranchée de première ligne on interdit sous peine d’exécution immédiate de quitter la tranchée et on ordonna de cesser toute familiarité avec les Allemands.
C’était fini, il aurait fallu un second déluge universel pour arrêter la guerre, apaiser la rage et la folie sanguinaire des gouvernants.
Qui sait ! peut-être un jour sur ce coin de l’Artois on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entretuer malgré leur volonté.
Cependant, en dépit d’ordres féroces, on continua surtout aux petits-postes à familiariser entre Français et Allemands ; à la 24, compagnie le soldat Gontran, de Caunes-Mnervois, rendait même visite à la tranchée boche.
Il avait fait la connaissance du capitaine allemand, bon père de famille qui lui demandait des nouvelles des siens et lui donnait toujours quelques cigarettes.
Quand Gontran prolongeait trop sa visite le capitaine le poussait hors de la tranchée en lui disant : « Allons, va-t’en maintenant ! »
Malheureusement pour Gontran, un jour qu’il revenait de la tranchée allemande il fut aperçu par un officier de sa compagnie et quel officier ! le lieutenant Grubois, « Gueule de Bois », qui lui dit : « Je vous y prends, vous serez fusillé demain. Qu’on arrête cet homme. »
Personne ne bougea, les hommes regardaient stupides cette scène. Gontran affolé par cette menace de l’officier escalada le talus de la tranchée en lui criant : « Béni mé querré » [1], et en quelques enjambées il fut à la tranchée ennemie d’où il ne revint plus.
Le soir même un conseil de guerre composé des officiers supérieurs du régiment et présidé par le colonel se réunit à l’abri de notre commandant.
En cinq sec le soldat Gontran fut condamné par contumace à la peine de mort. [...] (pages 215-217)



Deuxième extrait :
Cette haine je chercherai à l’inculquer à mes enfants, à mes amis, à mes proches. Je leur dirai que la Patrie, la Gloire, l’honneur militaire, les lauriers ne sont que de vains mots destinés à masquer ce que la guerre a d’effroyablement horrible, laid et cruel.
Pour maintenir le moral au cours de cette guerre, pour la justifier, on a menti cyniquement en disant qu’on luttait uniquement pour le triomphe du Droit et de la Justice, qu’on n’était guidés par aucune ambition, aucune convoitise coloniale ou intérêts financiers et commerciaux.
On a menti en nous disant qu’il fallait aller jusqu’au bout pour que ce soit la dernière des guerres. On a menti en disant que nous, les poilus, nous voulions la continuation de la guerre pour venger les morts, pour que nos sacrifices ne soient pas inutiles.
On a menti ... mais je renonce à écrire tous les mensonges sortis de la bouche ou sous la plume de nos gouvernants ou journalistes.
La victoire a fait tout oublier, tout absoudre ; il la fallait coûte que coûte à nos maîtres pour les sauver, et pour l’avoir ils auraient sacrifié toute la race, comme disait le général de Castelnau.
Et dans les villages on parle déjà d’élever des monuments de gloire, d’apothéose aux victimes de la grande tuerie, à ceux, disent les patriotards, qui « ont fait volontairement le sacrifice de leur vie », comme si les malheureux avaient pu choisir, faire différemment.
Je ne donnerai mon obole que si ces monuments symbolisaient une véhémente protestation contre la guerre, l’esprit de la guerre et non pour exalter, glorifier une telle mort afin d’inciter les générations futures à suivre l’exemple de ces martyrs malgré eux.
Ah ! si les morts de cette guerre pouvaient sortir de leur tombe, comme ils briseraient ces monuments d’hypocrite pitié, car ceux qui les y élèvent les ont sacrifiés sans pitié. Car qui a osé crier : « Assez de sang versé ! assez de morts ! assez de souffrances ! » ?
Qui a osé refuser son or, son argent, ses papiers, publiquement, aux emprunts de guerre, pour faire durer la guerre ?
Revenu au sein de ma famille après des années de cauchemar, je goûte la joie de vivre, de revivre plutôt. J’éprouve un bonheur attendri à des choses auxquelles, avant, je ne faisais nul cas : m’asseoir à mon foyer, à ma table, coucher dans mon lit, chassant le sommeil pour entendre le vent heurter les volets, lutter avec les grands platanes voisins, entendre la pluie frapper inoffensive aux carreaux, contempler une nuit étoilée, sereine, silencieuse ou, par une nuit sans lune, sombre, évoquer les nuits pareilles passées là﷓haut ...
Souvent je pense à mes très nombreux camarades tombés à mes côtés. J’ai entendu leurs imprécations contre la guerre et ses auteurs, la révolte de tout leur être contre leur funeste sort, contre leur assassinat. Et moi, survivant, je crois être inspiré par leur volonté en luttant sans trêve ni merci jusqu’à mon dernier souffle pour l’idée de paix et de fraternité humaine. » (pages 551-552, qui terminent le livre)

Source : Barthas Louis et CAZALS Rémy, Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, La Découverte 2003 ; ce livre a connu quatre rééditions depuis 1978 : 1992, 1998, 2007.

Note : Note : Après enquête, le lieutenant Grubois trop zélé fut puni des arrêts pour avoir effrayé le coupable et être cause de sa désertion ; on faillit traduire en conseil de guerre le caporal Escande de Citou et les soldats de son escouade pour ne pas avoir tiré sur leur camarade déserteur.






Dessins DANTOINE / La Guerre / La mémoire de 14-18 en Languedoc n° 11/ fédération Audoise des Oeuvres Laïques CARCASSONNE.





dimanche 8 novembre 2015

COTE OUEST ! DU RIFIFI A SADA ! Mayotte, France en Danger

Retour sur les twits à propos de l’école sinistrée, de celles qui ne vont pas tarder à l'être et des bombes retardées qui finissent par péter !

    Quelques éclaircissements suite à la piteuse réunion du vendredi 6 novembre à la mairie de Sada ! Un spectacle navrant a malheureusement conforté le caporalisme des autorités ainsi que la méthode hypocrite consistant à donner un tour républicain et démocratique à une assignation exécutoire initiale d’autant moins recevable que les responsables en imputent les conséquences à moins coupables qu’eux. La mise en scène ne tendait qu’à  faire dire au citoyen malmené l’acceptation de son plein gré de la pilule administrée de force, à savoir un planning de rotations pour plus d’équité entre les gosses interdits d’école (Sada1) et les privilégiés de la maternelle de Mangajou et des hauteurs de Bandrani (Sada2 et Sada4) !
    “Avaler la pilule", l’expression maintes fois répétée par les parents d’élèves correspond bien à la perception toujours plus claire que nous avons de la démocratie, de la “res publica”, la chose publique hélas confisquée par l’appareil (1) !



    En effet, l‘appareil, le système, puisque, désormais, ces synonymes dégradants qualifient ce que nos dirigeants ont réussi à faire de l’État, est représenté, en la circonstance par madame la maire. L’élue de base, petit soldat de première ligne, chargé d’attaquer pour contrer la contestation pourtant plus que fondée des parents d’élèves. Il faut dire que la politique nationale (sûrement trop nationale...) de l’Éducation suscite tant de suspicion et de méfiance (la faute à ces réformes ineptes qui se succèdent) que plus personne n’attend du constructif de leur part. Aussi, ses représentants font-ils bien de rester en réserve pour éviter un rejet de principe aussi catégorique qu’immédiat. (Ils ont dû mettre cette stratégie au point cinq minutes avant l’ouverture des débats). Et puis, soyons sûrs que ces supérieurs sont habiles, ensuite, pour faire fructifier à leur profit la vaillance du petit soldat... Laissons là ces considérations qui anticipent le 11 novembre à venir parce que c’est vraiment une drôle de guerre !
  
D’un côté la maire et l’État, qui ont si bien laissé pourrir la situation depuis des lustres, imposent encore des contraintes pour sauvegarder le peu qui reste et garder la face surtout ! Tout le monde est remonté contre eux sauf que, parce que les complications l’emportent sur les améliorations (c’est presque indécent de le dire ainsi), Pierre n’acceptant pas qu’on le déshabille, serait-ce pour Paul, compagnon de misère, le front unique de ceux qui paient et trinquent en retour s’est rompu. La cohésion, l’entente ne prévalent qu’avec l’abondance sinon la "désolidarisation" puis la discorde sont les corollaires des temps difficiles... imputables à qui de droit, la crise touchant toujours les mêmes !
    Pis, les épreuves qui auraient dû lier un front uni, confirment, au contraire un délitement du lien social (la prévalence du bonheur individuel sur celui du groupe sans doute) et de vieilles rancœurs se réveillent pour l’occasion. Après la guerre des mosquées entre Nyambo Titi et Nyambo Bole (le petit et le grand quartier), après la lutte larvée entre PS et UMP (ils nous gavent et nous “PSUMPent" ceux-là à toujours rouler pour leurs intérêts !) qui se dédouble avec le rejet de Mangajou, celle des écoles va-t-elle rallumer les rivalités ?
    Déjà que les interdits d’école en veulent à l’association familiale qui a mis son grain de sel pour une fermeture immédiate ! Toujours dans ce chapitre “ordre, beauté, luxe, calme et volupté” (parenthèse destinée aux lycéens), entre les citoyens de deuxième zone de la ville historique et ceux moins considérés encore de Mangajou, les vengeances vont-elles se rallumer et jusqu’à quel point ? La cohabitation est difficile : les invités voleraient des affaires, laisseraient les locaux sales, n'éteindraient pas la lumière... Il arrive qu’un pneu soit crevé et même qu’un véhicule soit carrément saccagé, bisbilles ne datant pas d'aujourd'hui...  
    Ajoutant à la confusion, madame la maire, au nom des pompiers pyromanes, demande à plusieurs reprises l’indulgence, agite le drapeau blanc du “il faut se parler”, prend sur elle pour la fermeture sans qu’on ne sache trop si la protection des enfants passe avant l’engagement de sa responsabilité...  Et puis la hiérarchie lui avait confié le bâton du “nous avons les moyens de...” et pour asseoir son pouvoir elle a même affirmé maladroitement que les écoles étaient d’abord à la mairie !
  
Ah ! ils avaient bonne mine, les représentants de la légalité vertueuse, dans leur culot pour pousser des représentants pour les prunes (2) et trop portés au compromis, à dire qu’ils acceptaient de s’autoflageller ! 
     Parents, acceptez-donc sans rechigner votre rôle de victime expiatoire pour les 80 % d’écoles hors normes ! Actez que l’État a failli à sa mission en ne contrôlant pas l’usage de l’argent public ! Intégrez que l’utilisation douteuse des fonds relève d’une norme incontournable ! Avalez que le SMIAM (3) ait complètement laissé tomber Sada ! Gobez sans vous étouffer que tout soit resté en plan depuis 2011, date de l’interdiction de l’école pourtant en fonction jusqu’en juillet 2015 ! Soyez bons princes car, en regard du million et demi nécessaire à la remise en état des locaux existants, l’État a mis deux mois pour une avance royale de 221 000 € ! Ne soyez pas pingres au point de rejeter une si généreuse réforme des rythmes pour laquelle on vous appâte avec quelque menue monnaie (zut, je me répète...) qui verra, aux dires du député Mabawa, vos enfants manger sans problème, par terre, sous le préau (alors que la cantine ruinée, offerte par Chirac et que personne, l'IDEN en premier, qui pourtant travaille à côté, ne veut voir persiste à asséner qu'on ne met pas la charrue devant le zébu) ! Ah ! mais c’est qu’il est présent, le gradé inspecteur représentant le vice-rectorat qui était là pour fourguer le lot péri et extrascolaire ! Écoutez-le donc se gargariser avec les mots “équité”, “démocratie” ! Écoutez-le donc endormir son monde en évoquant “des gros chantiers à Mayotte”, “des sommes assez importantes”, alors que le citoyen mahorais touche un tiers de moins que le métropolitain ! Et l’IDEN de secteur (celui qui ne voit pas la ruine sous sa fenêtre), déguisé en drapeau à damier des 24 heures du Mans, si fier d’avoir sous le coude le papier magique pourtant à la portée du premier couillon venu... Un monsieur qui depuis la rentrée, fin août, n’a pas encore commencé à répondre aux parents de Sada1 qui ont sollicité une possible rotation ! Les chiffres, les statistiques à faire remonter pour escamoter l’état des lieux et conforter les primes de la nomenklatura du vice-rectorat, prévalaient sans doute ! Si Mayotte se souvient du recteur de l’utérus des Mahoraises et de l’accent local, elle n’oubliera pas de sitôt la Constance Cynique actuelle et “M” le maudit de la réforme des rythmes et du mépris généralisé ! 
    Dommage qu’en face de tant d’hypocrisie, d’indignité, de déshonneur, nous n’ayons eu en réponse, nous les parents, à l'instar de ces locaux qui ont fait leur chemin mais qui sont plus enclins à pavaner leur réussite qu’à défendre les leurs (pour ne pas dire qu'ils les trahissent), que repli sur soi et lâcheté.



Relevons néanmoins quelques détails moins négatifs :
* les parents d’en-bas obligés de payer 50 €/mois par enfant pour les transports... une priorité, non, Madame la maire, alors qu’on entend parler d’une nouvelle mairie ?!?! Usoni Aibu (expression du déshonneur) !
* la permission donnée à un non-invité qui a dit des choses sensées, mettant le doigt aussi sur la surpopulation scolaire autorisée par des signatures mahoraises (pour “légitimer” l’installation de clandestins ?)
  
Sinon, triste spectacle que cette réunion avec Anchia Bamana (maire à qui nous avons oublié de dire que le nettoyage laissait à désirer, dans les locaux partagés... ), complice de cette mascarade, faisant cause commune avec une “haute” administration autiste, en rien accablée par les déficiences de l’État.
    A l’heure du bilan, les “nantis” de Mangajou et Bandrani ne conviennent pas qu’une solidarité déjà contraignante doive en arriver à la pratique des rotations. Pitoyable, cette pantomime de démocratie républicaine !
Donnez du bâton, les décideurs de Mayotte et aussi de la France en faillite ! Et si on peut encore espérer que cela change, la “rue” si méprisée des gouvernants en a plus la capacité qu’une institution consanguine et à bout de souffle, n'ayant plus aucun crédit : ZEMA YA PUNDRA MASUZI ! (Rends leur service : comme l’âne, ils te pèteront dessus !). 

(1) Ce fut flagrant concernant le référendum volé sur l’Europe (54,68 % de “NON”), refusé à la grande porte mais passé par la fenêtre, et cela l’est devenu sur la finalité complètement détournée du vote destiné avant tout à ce que le système ne bloque pas... une seule voix pouvant en théorie donner au plus mauvais des représentants l’irresponsabilité de mener un peuple. Et je ne parle pas du mépris total des républicains de la part du syndic de notre copropriété sur la France : le vote blanc n’est plus compté avec les nuls ! HONTE A VOUS ! Le bilan déplorable est que seule l’ABSTENTION est aujourd’hui apte à porter une voix contestataire... et c’est dur à dire à partir du moment où je comprends la  tromperie dans laquelle j’ai trempé pour avoir répété, des années durant,à des milliers d’élèves, que voter était un devoir et un honneur !
(2) les parents d’élèves sont au mieux consultés quand ils ne sont pas mis devant le fait accompli et souvent, au prétexte qu’on ne peut mettre tous les Français d’accord, on tranche au détriment de tous mais en faveur des technocrates des cabinets, ces sinistres crétins dogmatiques complètement coupés de la réalité et trop bien obéis par des sous-fifres serviles. Ne revenons pas sur ces réformes des rythmes ou la suppression du latin et du grec au profit d’un fourre-tout et surtout du vent, serait-il interdisciplinaire !
(3) SMIAM organisme décentralisé chargé de construire les écoles, en voie de dissolution depuis deux ou trois ans pour trop d’avis défavorables de la part de la commission de sécurité. Personne ne veut trop regarder pour savoir comment l’argent a été utilisé (dans SMIAM, il y a MIAM et peut-être miam-miam...). En cas de dissolution, un pouf de 7 millions d’euros devrait être garanti par les mairies... d’où la colère de Sada, par la voix de sa première magistrate, forcée de payer, elle aussi, bien que n’ayant en rien (?) profité de cette manne...