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lundi 4 décembre 2017

SUITE DES TARETS / MAIS QUI VEUT LA PEAU DE CONSTANCE CYNIQUE ? / Mayotte en Danger !



Actu : aux infos de Kwezi ce matin, les parents demandant à revenir aux horaires antérieurs à la réforme s’étonnent du silence des maires alors que 40 % des communes métropolitaines sont autorisées à abandonner ladite réforme. 
La grève est prévue demain matin. 
L’union départementale des parents et le SNI Fsu bientôt reçus au ministère…  

Répondre aux visions partiales, aux contrevérités, aux réponses à côté, ce n’est vraiment pas chercher un poil sur une coque tant les objections sont multiples ! Quel œuf cette vice-rectrice ! 
Rappel : les commentaires apparaissent en italique. 

CC con-sensuelle sur le turn-over des personnels administratifs toujours en contrats limités à 4 ans maximum, des pratiques administratives qui auraient l’avantage de remettre à chaque fois sur le métier l’ouvrage :

« … Quand quelqu’un reste dans la durée des choses, que la personne peut affirmer des étapes qui sont franchies […] une histoire que l’on peut raconter, les gens ne peuvent pas nous dire « avant c’était comme ci ». Que les gens soient rassurés pour « les gens » qui le souhaitent… »

Bien sûr que ceux qui le souhaitent seront un jour débarrassés sauf que ces hauts-fonctionnaires qui se succèdent sont du même acabit : Perrin, Coux, Costantini ! Quatre ans ce n’est pas s’investir « dans la durée des choses », c’est venir, partir et s’en laver les mains ! Pour les urgences, les priorités, les dossiers, toujours trois pas en avant et deux en arrière… c’est ne pas se bouger tant que la catastrophe n’est pas imminente !.. comme pour la crise de l’eau, par exemple, l’an passé ! A la décharge de l’Etat, les élus locaux qui ne valent pas mieux (en général), que les « expatriés » de l’administration parisienne !
Quant aux rythmes, et cela restera un leitmotiv de résistance tant que le pouvoir central s’opposera au bon sens de la population, avant c’était 7h- 12h et personne ne s’en fâchait !

Patrick Millan : Vous savez quand-est-ce que vous allez partir ?

CC insincère : « Non, j’ai une mission jusqu’à la fin année scolaire. Ce qui me porte, c’est les visites, j’ai vu des élèves qui apprenaient, des enseignants très contents de ce que l’on fait. Ce n’est pas abouti… oui le problème reste la pause méridienne. On veut toujours parler de ce qui est fait en métropole… La réforme c’est 1000 emplois et 4000 à terme et quand on me dit que les mairies n’ont pas de moyens, c’est 9,5 millions que nous avons apportés, 200 emplois à la mairie de Mamoudzou,  pas de problématique de salle de classe. A Boueni, j’ai vu 5 parents qui sont venus chercher 267 enfants… Celui qui fait s’expose, celui qui défait s’impose… 183 écoles 55000 enfants… Je crois qu’on a été très collégial… Il n’y a pas ce mouvement qu’on voudrait annoncer partout… »

Même le journaliste pousse à la roue… Sinon, elle est humaine Constance, elle a le contact au moins avec les enfants. Elle parle comme un enseignant sauf que celui que je fus ajoute que les inspecteurs, sauf exceptions, font passer après la qualité relationnelle,  pédagogie au premier sens du terme… Seule compte la loi imposant le programme comme seule compte la loi imposant la réforme des rythmes, le dogme avant tout !
Quant aux emplois, ils en prennent un coup dans l’aile avec un dégraissage généralisé, la fin des contrats aidés qui a amené la mairie de Mamoudzou à fermer les écoles pendant quelques jours parce que l’entretien ne pouvait plus être assuré… Et pour Constance, c’est « pas de problématique de salle de classe » dans le chef-lieu !
Les emplois ? Est-ce républicain et démocratique d’engager des municipalités en grande difficulté financière sinon sous tutelle en faisant miroiter les 90 € de l’Etat (dont la CAF) ?

Est-ce honnête de pousser des mairies au surendettement par le biais d’aides qui ne vont pas durer ?
L’insincérité fait papilloter des aides et ne pipe mot quand tout s’arrête en 2019 !
Quant à la collégialité, si elle consiste à faire adhérer grâce à des mesures biaisées alors que la corruption plombe le monde politique… 

Constance Cynique mérite bien son surnom !     

samedi 2 décembre 2017

LES TARETS NE RONGENT PAS QUE LES COQUES EN BOIS… / Constance Cynique, la vice-rectrice à Kwezi le 28 novembre 2017.


https://www.youtube.com/watch?v=syHYovSiKMI

Allez vous en rendre compte par vous-mêmes parce que moi, depuis quatre ans que je m’oppose (le blog en atteste), je ne peux être objectif… et puis, ce que vous en pensez vaut mieux que ce que j’en dis !

Cette réforme des rythmes quand même, imposée par le ministre instigateur Peillon, ensuite par V.Belkacem sur la même ligne idéologique, toujours controversée en métropole parce que mêlant tout, n’importe quoi et éludant l’essentiel,  à savoir le déclin toujours plus marqué du système éducatif français, n’avait pas à s’imposer à Mayotte déjà sur la semaine de 5 jours.

Non à l’activisme déraisonnable faisant fi des priorités quand  80% des constructions sont hors normes, quand un même local, pour cause de surpopulation, doit servir à deux classes (rotation matin-après-midi), quand les conditions climatiques (chaleur, hygrométrie, convections orageuses en milieu de journée) poussent à travailler tôt le matin, un rythme on ne peut plus naturel sur une île tropicale !

Et quand, avec un nouveau président, la métropole se désengage, quand la parole officielle ose se contredire à 180 degrés (1) mais sans le dire, parce que, comme chez les psychopathes, les administratifs, ces gouvernants de l’ombre, trop imbus d’eux-mêmes, trop bouffis et arrogants du pouvoir qu’ils tiennent, n’avouent jamais les erreurs en entretenant la mémoire courte d’une plèbe qu’ils méprisent, à Mayotte, ces traîtres au bien public restent dans l’autoritarisme borné et paternaliste du temps des colonies !..   

Bizarre ce parti-pris de l’interviewer en chef qui va revenir à plusieurs reprises sur le départ obligé de la vice-recteur soit poussée vers la sortie par des manifestants sinon en juin, en fin de contrat, malgré les tempêtes. 

Étrange cette posture victimaire de l’intéressée contre « des gens » qui n’y comprennent rien alors qu’une majorité marquerait sa reconnaissance à la vice-recteur. Mais puisque 75 %  de l’île, à l’entendre, apprécierait  une réforme des rythmes, entre nous, complètement surréaliste, hors sujet… en contre-sens contre-productif, pourquoi se focalise-t-elle sur ces quelques empêcheurs de gouverner en rond ? Pourquoi ne s’appuie-t-elle pas sur un bilan ? Pourquoi ne passe-t-elle pas avec sa caravane ?

« Les gens veulent la tête de Nathalie Costantini, la vice-rectrice, reprend Parick Millan de Kwezi.

- Quand vous dites « les gens » je dirais « des gens » se défend la nomenklaruriste sur la sellette, sempiternellement sans arguments, toujours dans la langue de bois démago, les généralités vagues, Mayotte qui avance… Merci madame de La Palice, même un enfant maltraité grandit puisque tout ce qui ne le tue le rend plus fort… Et ces gentils enfants de Mayotte qui lui mettent une larme à l’œil quand elle les visite, pourquoi n’en fait-elle pas passer l’intérêt avant celui de l’appareil d’Etat procédurier ?
Le malheur est que cette dame est représentative de la caste qui nous impose sa gouvernance, qu’elle n’aura de compte à rendre à qui que ce soit à partir du moment où elle reste dans les clous, les us, l’étiquette, le protocole d’une nomenklatura républicaine rappelant furieusement les privilégiés d’Ancien Régime.

Florilège d’une exhibition qu’on pourrait comparer (médiocrité, insincérité…) au débat du second tour de la présidentielle… (les commentaires apparaissent en italique)

Constance Cynique jésuitique : « … c’est très violent, je trouve ça un peu affligeant, je représente l’institution, un ministère, l’Etat,  je n’ai pas à rougir. Ce qui est violent c’est cette parole qui n’est pas maîtrisée. Cette démocratie qui n’est pas mise en œuvre jusqu’au bout des arguments très flous. Je ne me permettrai pas de juger ce que disent les gens.

Violence ? pour sûr, de votre gouvernance ! Et le « un peu affligeant » laisse entendre que ce n’est pas injustement…
La parole qui ne serait pas maîtrisée : le « foutez-le camp » que vous adressent « des » parents n’est pas plus violent que votre pas si vieux  « mettez-les dans le privé » ! Sinon parlons-en de la démocratie, mais de celle mise en œuvre par vos « organes », contrôlée, cadenassée, consultative seulement. Le Conseil d’Ecole justement avec la participation exceptionnelle des parents, mais pour avis, pas plus, les enseignants entre deux chaises mais soumis à l’administration, à la fois juge et procureur, n’ayant même pas à justifier ses choix. Un ressenti qui se cristallise comme pour le vote blanc ; ça se compare encore avec le mépris suffisant d’un oligarque tel Bartolone ex-président de l’Assemblée « le vote blanc ne sera plus compté avec les nuls » ! Oui, parlons-en de cette démocratie confisquée entre autres par ce faux-jeton de la politique qui n’enrichirait pas ! 

C'EST QUAND QU'ON FAIT LE GRAND MÉNAGE ? 

PS : à suivre serait-ce nauséeux... Le bon droit doit gagner contre la forfaiture !

lundi 27 novembre 2017

L’ÉDUCATION CATALYSE LES MALAISES DE MAYOTTE / Mayotte en Danger

JUSTE APRÈS LE DIRECT DE KWEZI FM avec RAFZA, porte-parole des familles.
(notes prises en écoutant l'entretien, presque à la lettre..)

Demain, devant le vice-rectorat, grand rassemblement des familles et de l'intersyndicale des enseignants.
 
Kwezi : Parlons encore des rythmes scolaires. Vous représentez combien de personnes puisqu'on nous dit qu'à 75% les rythmes fonctionnent bien...
 
Rafza : Nous avons 14 communes qui ont fait appel à nous car ça ne marche pas. Les parents se manifestent, à Chiconi, au Sud, à Petite-Terre. "ILS" disent que ça marche mais "ILS" menacent les familles de rétorsions, même d'aller chercher les enfants chez eux !
 
Kwezi : mais 1000 emplois ont été créés...
 
Rafza : faux ! Si les personnels étaient assez nombreux encore. Les mairies ont 90 €/élèves et ça ne débouche sur rien. Les familles ne sont pas représentées au vice-rectorat. On parle de sécurité sur le trajet, d'activités de qualité, de sécurité alimentaire. Nous demandons un bilan des rythmes depuis 2013, un bilan qui n'a jamais été donné. Des parents demandent le départ de Costantini, impliquée. Je leur dis que ce soit dans un deuxième temps. Vendredi très tard, le cabinet du préfet nous a demandé de participer à une réunion préalable, veille de la manif de demain. Le soutien de l'intersyndicale est très apprécié
 
Kwezi : mais les rythmes, ce sont les maires...
 
Rafza : oui mais elle a le pouvoir derrière. A Ouangani, Acoua, Kani-Keli, on entend "la vice-recteur a dit non, il faut que les enfants suivent les rythmes."
Non ça ne peut pas marcher ici ce n'est pas du tout comparable à ce qui se fait en métropole. Je lance appel aux maires, les établissements scolaire appartiennent à la commune alors aujourd'hui s'ils veulent geler le rythmes ils peuvent. le problème est qu'en négociation avec les maires, c'est la vice-recteur qui s'interpose.

 
Kwezi : le vice-rectorat prend la décision si personne n'est d'accord...
 
Rafza : le conseil d'école doit suivre ; on force les parents à mettre en place les rythmes. Des amalgames sont entretenus avec un conseil d'école obligé qui n'est pas le leur.
Le bilan est complètement négatif, résultat 80% d'illettrés après le bac. Jamais un bilan de compétence n'a été fait. Au moins revenir aux anciens rythmes.
Que les parents viennent demain matin à 7 h devant le rectorat. Si on trouve une sortie aujourd'hui, on vous tient au courant mais si on ne dit rien venez demain !

 
Kwezi : l'insécurité, des agressions seraient liées aux rythmes ?
 
Rafza : si les anciens horaires étaient, il y aurait moins de violences. Les parents sont obligé d'abandonner les enfants pour ne pas se mettre en difficulté dans le boulot.
 

Kwezi : vous ne trouverez jamais une solution où tous seront satisfaits. Derrière les gamins n'y-a-t-il pas des enjeux politiques, électoraux...

A suivre donc la réunion de conciliation cet après-midi à 14h !

mardi 29 août 2017

LES APPARATCHIKS DE L'OMERTA / Mayotte en Danger

Aux enkystés de l’éducation qui prétendent faire avancer Mayotte.

Un monde d'apparatchiks nomenklaturistes ! 

Et surtout, solidarité des corps d’Etat oblige, faire silence sur l’IMMIGRATION, l'OMERTA institutionnalisée !

Certes, tous les enfants doivent être accueillis sauf que ce leitmotiv sans l’exigence de moyens en rapport correspond seulement à du droit-de-l’hommisme, boboïsant, irresponsable... 

Une posture bien commode en fait car le haut-fonctionnaire pourtant déjà privilégié (un État dans l’État) sait que pousser à la dépense c’est compromettre et sa promotion et sa mutation !! 

En parlant de posture, un minimum d’honnêteté pour des gestionnaires de la pénurie consisterait à évoquer la grande injustice avec laquelle la France traite Mayotte plutôt que de les entendre faire chorus pour ressasser à l’envi tout ce que la brave république a bien pu faire pour le territoire ! (pour rappel de cette mesquinerie sans nom, Mayotte pèse 0,7 % du budget national !) 

Mais notre grande servante de l’Etat n’a-t-elle pas clamé que finalement les parents étaient libres de mettre les gosses dans le privé ?..
Un collège privé ne vient-il pas d’ouvrir à guichet fermé, sur Tsingoni, avec des transfuges de l’Éducation Nationale ?  

Madame Costantini, vous êtes d’une constance cynique ! 

caricature http://clipyourphotos.com/bender

PS : dangereuse, complètement dézinguée, la vice-recteur annonce à l'occasion de la mise en service du nouveau lycée, que les jeunes iront faire des stages en entreprise dans les pays voisins, se désolidarisant en cela de L’État qui depuis trop longtemps confond la coopération de zone en termes de "corrupteur" et de "corrompus"... 

UN MANAGEMENT DE POINTE POUR LES PROFS ! / Mayotte en Danger

Aux enkystés de l’éducation qui prétendent faire avancer Mayotte.

Un management de pointe : 

* les chefs d'établissement sont formatés (ce n’est plus de la formation) pour opposer les jeunes aux « vieux » profs bien sûr rétrogrades, pour mettre en concurrence les matières, pour aiguillonner même les enseignants d'une même matière... 

Manager l'enseignement en appliquant les méthodes du productivisme libéral, voilà ce que nous servent les gauchos, ces sinistres crétins (1) enkystés du ministère devenus fachos !

Madame Costantini, vous êtes d’une constance cynique !
 
(1) l’heureuse expression est ou a été reprise par Natacha Polony. 

 Le Daasen dans l'insincérité est aussi mal à l'aise pour gérer la pénurie. C'est pourtant pas sorcier !

REPARLONS-EN DES RYTHMES SCOLAIRES ! / Mayotte en Danger

Aux enkystés de l’éducation qui prétendent faire avancer Mayotte.
 
Emploi du temps, classe de cinquième :
 
* 6 jours de classe ! du lundi au samedi !

* débuts de journée très décalés... à 7h, 9h, 10h, midi ! Parlons-en du rythme scolaire et des « chronobiologistes » de l’idéologie !
 
* collège ouvert désormais de 7h à 16h 40 !
 
* bientôt les 3 x 8 !.. Les "rotations" on sait faire avec des enfants si gentils et dociles n’est-ce pas madame ? 
 
Et elle nous parle, cette auxiliaire à la colonisation, de futurs collèges à 700 élèves, comme d'une normalisation alors que les hauts-fonctionnaires de son acabit ont laissé la situation se dégrader depuis les années 90 !  


A propos des rythmes scolaires à Mayotte, alors qu'avec le nouveau président, les communes ont le droit de revenir sur cette organisation, pourquoi des chaînes, des cadenas, des grilles fermées pour revendiquer la liberté d'abandonner une réforme lamentable et inadaptée ?  

A Ouangani, d'après Kwezi, c'est le vice-rectorat qui a décidé de la reconduite des rythmes ! Les parents, la mairie sont pour l'abandon... le vice-rectorat s'y refuse tout en appelant hypocritement au dialogue... 
Pourquoi cette violence administrative délibérée ?.. une résistance perverse du valso-hollandisme ? 
Cette caste aux gouvernes doit croire que les "mouvements d'humeur", les "mécontentements", les "conflits" (1), toujours renaissants en cette rentrée 2017, relèvent seulement de caprices, d'un toujours plus déraisonnable de la part des Mahorais ! 


SOMMES-NOUS EN FRANCE ? 

Madame Costantini, vous êtes d’une malhonnêteté intolérable car plutôt que de seriner (2) tout ce que la France a fait, pour décliner une célèbre formule de JFK, demandez-vous plutôt tout ce que la France rechigne à faire, trahissant par là même ses principes républicains les plus forts ! 

Madame Costantini, vous êtes d’une constance cynique ! 

(1) mots exprimés dans le journal radio-télé kwezi. 
(2) sans parler d'un vocabulaire dogmatique et abscons en rappel d'idéologies totalitaristes...  

GRATUITÉ DES LIVRES AU COLLÈGE / Mayotte en danger !

Aux enkystés de l’éducation qui prétendent faire avancer Mayotte. 

Gratuité des livres au collège :
 
* pas de livre pour les enfants, pas de livre à la maison (on se croirait à l’époque de Bernard Clavel, 100 ans en arrière et peut-être même au temps de Zola !)
 
* le prof dispose de 15 exemplaires par niveau qu’il doit trimballer en changeant de salle !
 
Madame Costantini, vous êtes d’une constance cynique ! 

http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/lectures/manuel/cadre-reglementaire

 BO n° 3, 17/01/2008
 
Le manuel est un auxiliaire pédagogique pour le professeur et une aide pour l'élève.
"Il accompagne l'action du professeur en classe et la prolonge hors de la classe.
Le manuel rassemble à l'intention de tous les élèves d'un niveau donné les connaissances et les méthodes à acquérir. Le professeur trouve dans le manuel des éléments précieux pour la préparation des cours, ainsi que pour la conduite et l'organisation de la classe.
Le manuel doit laisser le professeur libre de choisir les méthodes pédagogiques adaptées aux différents groupes d'élèves. Son utilisation ne le dispense pas de recourir à d'autres moyens.
Dans les différents travaux que l'élève effectue en dehors de la présence directe du professeur, le manuel apporte une aide importante sinon essentielle : en s'y reportant, l'élève peut reprendre les éléments fondamentaux du cours, corriger et compléter les notes prises en classe, consolider et approfondir ses connaissances, s'entraîner grâce aux exercices proposés et signalés par le professeur.
Le manuel fournit en permanence des repères qui permettent à l'élève, par des retours en arrière, de situer ce qu'il vient d'apprendre par rapport à ce qu'il sait déjà. Son utilisation facilite ainsi l'assimilation progressive des notions nouvelles.
Il est également, parmi d'autres, un instrument de liaison entre le professeur, l'élève et les parents, entre le travail fait au collège et celui qui est réalisé à la maison.
Prêté pendant les vacances, il peut faciliter la consolidation des connaissances encore fragiles ou instables et permettre d'aborder plus aisément le programme de l'année scolaire suivante.
Il est donc particulièrement important que l'élève soit progressivement initié à l'utilisation régulière, fréquente, raisonnée et pertinente des manuels qui lui sont confiés. Cet apprentissage permettra progressivement à l'élève d'accéder seul au savoir." 

Au collège
Les ouvrages, depuis la loi Haby de 1975, sont gratuits pour les élèves et les parents avec le prêt à tous les élèves des collèges de tous les manuels scolaires. Ils sont achetés par les départements qui reçoivent une dotation budgétaire de l'Etat . Légalement les manuels doivent être renouvelés environ  tous les 4 ans.

FRANCE où es-tu ?

dimanche 9 juillet 2017

CHRONIQUE DES ANNÉES 30 / Fleury d'Aude

   

Petite chronique des années 30. 

« Bonjour madame. Fa bô èh ! »
C’est le salut habituel de Rafaela, la maman de mon copain Angel. Nous sommes à côté au CM1. Du maître qui ne met pas de gants pour lui envoyer des gifles, il dit :
« S’en lassara avant ièou ! » 

 François Dedieu / Saint-Pierre-la-Mer ce 6 juillet 2017. 

Photo : papa est en haut, à gauche. 

mercredi 21 juin 2017

« JE SUIS TRISTE POUR MAYOTTE ! » / L'école à Mayotte


C’est au moins la deuxième fois que Nathalie Costantini, la vice-recteur s’exprime ainsi. Sauf que ces hauts-fonctionnaires plus enclins à conforter leur rang et leur avancement devraient au moins avoir la décence de se taire ! Quelle hypocrisie, quelle empathie affectée alors qu’on applique à la hussarde les oukases de Paris sans jamais faire remonter une réalité locale difficile, de crainte de compromettre la promotion en vue ! 

Ces beaux parleurs font comme si... Jamais ils n’exprimeront que l’éducation (solidarité obligée avec l’Intérieur, les Affaires Etrangères) se retrouve plombée par une surpopulation étrangère que l’État est incapable d’aider chez elle...
Un appareil d’État qui persiste à favoriser Moroni en corrompant, en enrichissant les nantis en place ! C’est ce qu’on appelle la coopération ! Un appareil d’État qui cantonne les migrants à Mayotte (La Réunion, la métropole leur sont interdits). 

Une autorité à la solde des gros intérêts qui ont coupé Mayotte des réseaux de proximité (pas de commerce avec les Comores, Madagascar ou le Mozambique mais une marge prise sur le transport depuis l’Europe !).
Et au vice-rectorat c’est plutôt la prétention du peu qui a été accompli et non l’humilité de l’immense tâche restant à accomplir.

S’il existait un territoire où la réforme des rythmes aurait dû s’appliquer de façon homéopathique, c’est bien Mayotte. Les enfants suivaient la semaine de cinq jours aussi naturellement que monsieur Jourdain pratiquait la prose. Et quand on travaille de sept heures en gros à midi, demie journée à rallonge ou double, les 24 heures obligatoires étaient assurées... avant que le gros de la chaleur ne les accable... 

C’était sans compter sur les fouteurs de merde, les missi dominici de la gouvernance jacobine, ceux qui portent une lourde responsabilité dans le long déclin continu du pays, et particulièrement dans le domaine éducatif, les évaluations Pisa et Pirls en témoignent. 


A Mayotte, en réponse à l’asservissement aveugle de fonctionnaires sommés de fonctionner sans discussion (on sait comment leur conformation de trépanés, leurs réflexes sectaires, leur obéissance aveugle les a rendus si zélés et dévoués, par le passé, au régime de Vichy), l’autoritarisme costantinoviste exprime, jusqu’à la caricature, le service de l’État qui a prévalu et s’est peu à peu substitué à celui des enfants et des citoyens. Ainsi on fait passer les réformes en force et la vice-recteur ose même dire que la gentillesse et la grande patience des écoliers des tropiques autorise la surcharge des divisions et la rotation de deux classes dans un même local... Mieux, que la réforme est réalisable là où elle n’a pas eu honte de l’imposer, la nomenklaturiste (3 heures de coupure dans la journée de l’écolier !)
Sur une île où les 24 heures hebdomadaires étaient assurées avec une semaine sur 5 jours, la vice-recteur alias Constance Cynique, Planchand, "M" le maudit forçant la main sous son chapeau et l’autre vieux schnok qui a dit que pour faire des murs (protection des intrusions dans les écoles et collèges) il n’était pas maçon mais responsable de l’éducation, en bons nervis qu’ils sont de l’autorité parisienne, ont démoli ce qui résistait (malgré les 80 % d'établissements hors normes ! MERCI QUI ?) en imposant les ordres de Paris tout en appâtant des maires, pourtant sous tutelle, avec des subventions... 


Inutile de dire qu’ils vont comme par hasard changer d’avis sous le règne de Macron. Encore des grands serviteurs de Mayotte ouverts à des promotions sous d’autres cieux et dont le dévouement aveugle fera finalement couler l’île mais pas seulement puisque le bateau France gîte déjà à cause d’eux.

Histoires de directeurs de l’enseignement puis de vices-recteurs : entre J.M. Perrin célèbre pour son évocation du vagin trop productif des Mahoraises (malgré les 80 % de naissances provenant des Comores), F. Coux fustigeant l’accent qui serait un handicap et N. Costantini qui, avec ses sbires, s’est comportée en ennemi du peuple, on ne peut pas dire que la France s’honore de rattraper ses enfants les plus nécessiteux... Pardon, il y en eut un en 1994, peut-être invité dans un vol bleu et qui n’obtint que la Lozère pour avoir certainement œuvré pour l’île, lui ! Ne certifions pas, pour autant, que l’époque du gouverneur est révolue à Mayotte ? 

Vivement qu’ils dégagent, nos grands serviteurs pas à plaindre, avec l’espoir que quelque chose change enfin dans nos institutions pour une gouvernance honorable ! Peut-être serons-nous moins TRISTES pour Mayotte, une terre ignorée sinon méprisée alors qu’elle ne représente que 0,7 % des dépenses de la France !

jeudi 16 février 2017

L’ÉCOLE A MAYOTTE, LE LASSO DES GAUCHOS FACHOS ! / Mayotte, France en Danger !

Cantine "offerte"par Chirac.

Des parents d’élèves, des enseignants crient au secours, les premiers pour exprimer leur incompréhension, leur inquiétude, leur colère contre une administration arrogante, les seconds parce que FLIQUÉS et menacés, réduits à devoir « fonctionner » ils doivent la FERMER sous peine de répression, de sanctions. L’horizon reste sombre à Mayotte où un effet loupe traduit le délabrement général de l’Éducation Nationale sinon d’un État droit dans ses bottes et plus prompt à régurgiter ses grands principes à l’échelle de la planète qu’à démontrer une once d’empathie pour ses propres enfants, pauvres et laissés pour compte.
A Mayotte la réforme des rythmes qui a vu nos nomenklaturistes dézingués imposer un bouleversement sans impliquer les parents, les enseignants et en mettant les maires devant le fait accompli (1) (sur l’île on aimerait savoir ce que sont devenues les sommes avec lesquelles ils furent appâtés...), s’apparente à une réelle MALTRAITANCE.
L’appel au secours d’un collectif citoyen (extraits ci-dessous) en dit long sur une réalité toujours plus cadenassée par un vice-rectorat ignorant et méprisant les parents et usant de menaces pour forcer l’adhésion des enseignants :

« Nous, parents de l’école de ........(1) à ...........(1) prenons acte de la prise en compte de notre requête concernant le retour aux horaires antérieurs dans une école déjà affectée par le système de rotation.

Nous regrettons néanmoins qu’après de longs mois de refus, les instances, vice-rectorat et inspecteur, s’arrogent le mérite et l’intelligence d’un retour en arrière, dans la plus grande hypocrisie.

Nous regrettons aussi que le vice-rectorat, par l’entremise de ses cadres et subordonnés, ait formellement interdit aux enseignants de participer à un projet coopératif de soutien scolaire. Les raisons bassement procédurières de cette interdiction donnant lieu à une convocation des enseignants visés (2).

Nous regrettons encore le refus de dialoguer de la part des instances, un refus doublé de l’injonction faite aux enseignants de ne jamais aller dans le sens des parents. Dans le contexte très déstabilisé de Mayotte cela a conduit à faire perdre aux enfants le quart de l’année scolaire dans un secteur déjà très défavorisé, des pauvres qui n’ont rien... sinon l’école encore gratuite (familles précaires, 1 € de l’heure, « logements » insalubres, analphabétisme...) !
La réaction de Nathalie Costantini, vice-recteur, n’en est que plus affligeante lorsque qu’elle encourage les parents ne partageant pas son idée de la République, à aller voir dans le privé !
Sommes-nous dans un pays où de hauts-fonctionnaires font passer l’intérêt public avant les leurs ? Triste corollaire, la parole dévoyée qu’ils s’acharnent à imposer contribue à pousser vers des écoles confessionnelles, à exclure DANGEREUSEMENT, en trahissant les idéaux de notre école de la République ! » 

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/10/costantini.mp4?_=1

 

 École restituée parce que apparemment construite sur un terrain privé ! 
Redondances engageant au-delà de mon positionnement contre les ENNEMIS DU PEUPLE : trop d’errements confirment les dérives d’une administration théoriquement au service du peuple :

* alors que la réforme impose des horaires plus inadaptés encore à Mayotte, les parents demandant expressément à revenir aux anciens horaires (demande d’autant plus motivée par la présence de deux classes dans le même local par roulement de 7h à 17h 45 !), le premier conseil d’école devant se tenir dans les deux semaines suivant l’élection des parents délégués n’a eu lieu que’à la mi-novembre, malgré l’urgence. 

* Refus de l’autorité malgré les « amendements Hamon » autorisant cette adaptation.

* Mensonges quant à la lourdeur procédurière puisque le retour aux anciens horaires a été autorisé, finalement, force a été d’admettre le bien-fondé de la demande  des parents. 

* Morgue des missi-dominici (conseillers et inspecteurs) qui visitent les enseignants en les considérant tels des demeuré s’ils rechignent. Ces subordonnés dociles et sans vergogne osent interdire ce qu’ils imposaient (les études dirigées par exemple), ne ressentent aucune gêne à imposer un jour ce qu’ils interdisaient la veille (la lecture à voix haute, autre exemple)... Complices de ces supplétifs des gourous du ministère, tous ces collègues qui s’enflamment pour une nouvelle réforme comme ils s’étaient enflammés pour la mise en place de celle, antérieure, préconisant le contraire... Les mauvais ne seraient pas si nocifs si les flatteurs prenaient moins de place et si les gentils ne laissaient pas faire...

Les refus répétés de l’administration (pour de bien vilaines raisons) démontrent bien la manière pour le moins autoritaire d’empêcher une prise en charge sinon une participation de la société civile... Avec la non-prise en compte des aménagements légaux, l’abus de pouvoir est avéré... Cette confiscation de la démocratie n’est pas sans rappeler des façons de fonctionner de pays qui n’ont pas une culture démocratique comparable à la nôtre. 

Le vice-rectorat, le ministère de l’Éducation Nationale, le Secrétariat d’État à l’Outre-Mer n’ont pas donné suite à la demande du Canard Enchaîné qui a bien voulu entendre les doléances de ces parents à propos de défaillances gravissimes de l’État.
Ces responsables censés nous servir exposent actuellement leur pathétisme patibulaire alors que le problème de l’immigration non contrôlée (solidaires, tous les services de l’État en ont fait un sujet tabou)  débouche, entre autres maux, sur des cas de TUBERCULOSE avérés...

http://www.linfokwezi.fr/un-nouveau-cas-de-tuberculose-a-s…/
http://www.linfokwezi.fr/la-cgt-eduation-sinterroge-sur-le…/

vendredi 13 janvier 2017

«... MOI JE VEUX PAS FAIRE DE POLITIQUE... (6) »

«... MOI JE VEUX PAS FAIRE DE POLITIQUE... » clame la vice-recteur assimilant la politique seulement au côté puant de la chose, s’emmêlant les pinceaux entre le « tout pourri » et le « tout ou rien » sauf qu’elle se serait trop avancée auprès de la délégation FN préparant la visite de Marine le Pen pensant à voix haute que la départementalisation rendrait plus aigu le problème de dépendance de Mayotte et qu’un statut de collectivité territoriale unique aurait été plus adapté à la taille et aux spécificités de l’île... http://joellemelin.com/video-de-conference-sos-mayotte-mayotte-aujourdhui-leurope-demain/
Et pourquoi pas un statut sur mesure de collectivité départementale, manière de revenir dix ans en arrière ! Elle fait pas de politique mais pour foutre la merde !
NON, NON et NON, la moindre des honnêtetés eût été de dire que le statut de département met la barre haute et que la France qui se déshonore depuis quarante ans en aggravant les difficultés de Mayotte, aurait dû saisir l’occasion de rattraper, d’impulser enfin, sans plus lésiner sur le 0,7 % de moyens nécessaires, le miracle mahorais. Malheureusement...
Et quel culot, entre nous, de penser que comme le Mahorais est aussi gentil que solidaire, ce n’est pas grave de lui imposer des charges supplémentaires à propos de la réforme !
« Avec 1600 élèves, nos établissements ils sont calmes... » 
C’est ça ! parquons 2000 enfants à y être ! mais qu’est-ce que c’est cette conception complètement dévoyée de l’égalité de traitement entre citoyens français ?!?!?!

Suite de l’entretien avec l’équipe de Kwezi FM :

« Constance Cynique : depuis 5 ans, on n’était pas en période électorale et il y a quand même un certain nombre de choses qui ont été faites et moi je veux pas faire de politique, c’est pas mon propos. ce que je veux seulement dire c’est que on vous a menti,  moi je ne suis pas pour la loi du tout pourri, du tout, du tout ou rien, pardon, et donc on peut toujours dire on n’est pas arrivés au bout, en effet, il manquait + de 350 salles de classe, il en manque à peu près le même nombre et pourquoi, pas parce qu’on n’a rien fait, il en manque à peu près le même nombre parce qu’on a accueilli plus de 4500 élève s de plus. Et donc, vous voyez il y a quand même beaucoup de choses qui se sont faites. Voilà !

Patrick Millan : le problème c’est que dans quatre ans il faudra encore des constructions...

CC : à l’impossible nul n’est tenu...  ça c’est un autre problème, ce n’est pas moi que vous interrogerez sur ce sujet.      

Samuel Boscher : pour l’école en construction, on a eu très très peur, le chantier s’était arrêté. En même temps, c’est pas effrayant, une école aussi grosse, 24 salles de classe, ça va accueillir 700 gamins, c’est un gros collège en métropole...

PM : 700 au début, ça veut dire probablement 1500 ou 2000 à la fin

CC : Non, sur les écoles, ça ne bouge pas. Euh, mais en revanche, oui mais ça fait partie de ce que Mayotte sait faire c’est à dire une école à 500 en métropole c’est assez rare mais ça existe aussi en métropole. En revanche, une école comme ça à Mayotte, c’est pas un souci. Quand vous voyez nos établissements scolaires avec 1600 élèves, nos établissements ils sont calmes, par rapport à des établissements de métropole. Tous les gens qui viennent ici et qui débutent, j’en discutais avec un enseignant qui vient d’arriver à Mayotte... /...  les élèves sont des élèves qui sont captifs parce qu’ils savent l’intérêt de l’école. et donc voilà, là aussi comparons ce qui est comparable. On peut faire ce genre de chose à Mayotte... ça existe déjà, vous avez à Combani une école avec 30 divisions. Donc ça existe déjà ; là aussi ne faisons pas peur aux gens; mettons-nous en capacité de pouvoir sécuriser ces écoles pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de problème dans ces écoles, c’est plutôt comme ça qu’il faut le voir...

PM : on va revenir sur votre légion d’honneur. Lors de la cérémonie vous avez dit que vous dédiez cette légion d’honneur aux gamins, pourquoi  ?

CC : je pense que c’est grâce à eux. ils me donnent, franchement, vous Voyez toutes ces polémiques, vraiment moi je ne me construis pas dans le conflit. Toutes ces polémiques sont des choses qui me prennent beaucoup d’énergie, énergie que je voudrais mettre sur autre chose. Quand je vois ces enfants avec des sourires magnifiques, ces mamans qui arrivent avec des colliers de fleurs, qui ont les larmes aux yeux, ça me met aussi dans cet état et donc, franchement, une chose est sûre, j’en aurai un souvenir vraiment émotionnellement très très fort... »

DÉSOLÉ, CONSTANCE, DE NE PLUS POUVOIR CROIRE EN TES CAPACITÉS ÉMOTIVES ! JOLIES CES LARMES, MAIS DE CROCODILE... ELLES NE FERONT PAS PLEURER DANS LES BANGAS... TU NOUS AS TROP BALADÉS POUR QU'ON LES RESPECTE...

jeudi 12 janvier 2017

NIVEAU & PERFORMANCES REMARQUABLES pour les collégiens de MAYOTTE !..

RENTRÉE COLLÈGE après trois jours "volés" aux élèves pour reprendre l'expression de nos vertueux crétins du vice-rectorat... 

PAS DE LIVRES pour les élèves au collège de Sada !!!! Peut-être ont-ils envoyé les vieux manuels à Madagascar ?

LES LIVRES qui devaient être là fin août SONT-ILS ENFIN ARRIVÉS au collège de Dembéni ???

Ne laissez surtout pas le soin de donner cette info au Ribouldingue de Kwezi qui se pâme quand Constance Cynique, la vice-recteur, parle si bien du merdier dans lequel elle enfonce Mayotte !!!
Bonne année 2017 Kwezi... quant à Mayotte... 

CE MATIN, UN REPRÉSENTANT SYNDICAL EST REÇU à KWEZI :  

D'après lui, la crise n'a pas été anticipée par le vice-rectorat qui ne réagit que le 5 janvier, après les fêtes... (et les suppléments de primes qui tombent NDLR) ! 
MAIS C'EST QUAND QU'ILS TRAVAILLENT CES GENS-Là complètement coupés des enseignants et cyniquement carriéristes par rapport aux terribles carences éducatives subies par Mayotte ? (NDLR)
MAIS C'EST QUAND QU'ILS RÉFLÉCHISSENT CES GENS-Là par exemple pour trouver une solution alors que dans le Sud, l'eau est coupée un jour sur trois et qu'il faut attendre 48h avant que cette eau courante ne devienne potable ? 

Le représentant syndical parle des oukases de l'administration... quand les apparatchiks voudraient imposer un rattrapage des cours "volés" aux élèves ! 
L'époque du gouverneur à Mayotte ne semble pas révolue pour les "petits blancs" du vice-rectorat !

Ce même représentant dit que les autorités voudraient que son syndicat du secondaire se désolidarise de celui du primaire toujours en grève parce que RIVO est méchant ! Gentil État, si radin au niveau des 0,7 % que coûte Mayotte, et qui ne veut pas reconnaître une ancienneté des services si importante pour ceux qui prennent ou prendront la retraite !  

Si en métropole le niveau des élèves est en capilotade surtout depuis que des groupuscules sont encouragés à vibrionner plus librement que par le passé (opportunisme de Mittérand / idéologie aussi hypocrite que subversive vidée petit à petit depuis 1981 de ses valeurs de gauche, ce qui a finalement abouti à l'expression d'un libéralisme pur et dur NDLR), c'est catastrophique à Mayotte. 
Bien entendu, les nomenklaturistes de l’État et en particulier de l’Éducation Nationale préfèrent imputer le fiasco aux indigènes (font trop de gosses... parlent pas français... devraient contrôler leur accent... devraient contrôler les dépenses...etc.) qu'endosser une quelconque responsabilité dans les forfaitures continuelles de l’État (inégalité républicaine... argent public dilapidé par 80% de constructions hors normes, plombées de malfaçons... constructions restituées parce que bâties chez des privés... réforme des rythmes imposée d'autorité... solidarité gouvernementale les rendant muets sur les problèmes d'immigration clandestine parce que 60% sinon plus, du budget, comme dans la santé et le reste est à inscrire dans la colonne "coopération avec les Comores"... etc.)  

Kwézi-FM qui a répercuté l'info peut faire mieux en ne la déformant pas, en manifestant une élémentaire prudence indispensable puisqu'on ne peut pas tout savoir sur la gratuité des livres : 


http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

"... Le principe de gratuité concerne toute la durée de la scolarité, depuis l'entrée en maternelle jusqu'aux classes de lycée post-baccalauréat..."

"...Au collège, les manuels scolaires sont acquis sur crédit D’État et sont prêtés aux élèves au titre de l'aide aux familles..."
Sur 30 ans en métropole, à la Réunion, à Mayotte, j'ai souvent encadré la distribution GRATUITE des manuels scolaires en début d'année (un dédommagement étant prévu au moment de la restitution, en cas de détérioration... un manuel doit durer 5 ans en moyenne).