Un article
du Midi-Libre datant de 2022 jours, am aco sios pla avansat… mais ils ont de
ces idées sur internet ! Donc a visto de nas voilà un peu moins de six ans,
le journal fait écho à la ville de Clermont-l’Hérault qui honore Clovis Roques
(1876-1958), ancien habitant de la rue
des Calquières où il s'installa en 1919.
Clovis Roques, né le 4 septembre 1876 à Salles d’Aude, étudia
les beaux-arts à Toulouse. Lieutenant dans le génie en 1914 – 1918, il
participa aussi à la Campagne de France (1939 – 1940). Il est à l’origine de la
création de la Forêt des Félibres en hommage aux hommes de lettres du Sud morts pour
la France durant la Grande Guerre.
En 1919, il se fixe à Clermont-l’Hérault où il est
peintre-vitrier. On lui doit les fresques malheureusement disparues de l’ancien
Théâtre Municipal (il reste de belles peintures murales chez les particuliers).
Majoral des Félibres, il pratiquait et écrivait en
languedocien avec beaucoup de naturel. Il nous a laissé « Lo que cercaba
lo bonur », « Nadal d’Ariéjo » ainsi qu’une ode à Mistral. Très
actif, il créa l’Escola Peyrottas en 1928, ce qui permit de réunir les Félibres
à l’occasion des fêtes de la Sainte Estelle en 1935 et 1952. On lui doit aussi
la création du Syndicat d’Initiatives.
Reconnaissante (1), sa petite ville a posé une stèle avec,
sculpté, son portrait dans le bronze.
« E se jautet de ce que brilha. Aimet Clermount é sa familha. »
« Il se moquait de ce qui brille. Il aimait Clermont et sa famille.
(1) Est-il passé par l’Ariège avant la guerre ?
(2) il semblerait que ce ne soit plus le cas :
rien à propos de Clovis Roques sur le site de la mairie ou encore sur wikipedia
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