Patrick
Millan (propriétaire KweziFM) : Mais qui veut la tête de Nathalie Costantini ?..
Certaines personnes demandent…
Constance Cynique : c’est très violent, je trouve ça un peu
affligeant, je représente l’institution, un ministère, l’Etat je n’ai pas à
rougir. Ce qui est violent c’est cette parole qui n’est pas maîtrisée. Cette
démocratie qui n’est pas mise en œuvre jusqu’au bout des arguments très flous.
Je ne me permettrai pas de juger ce que disent les gens.
Visiblement,
la vice-recteur et ses satellites tournent en rond et font la ronde par
solidarité de caste. Ce qui est très violent, madame, c’est votre prétendue
supériorité qui n’en finit pourtant pas
de nous tirer vers le bas. Et pour nous, ce n’est pas « un peu
affligeant », c’est d’autant plus lamentable que, trop sûre de vous, vous
n’êtes même pas en capacité d’évaluer la portée de votre crétinerie
ordinaire !
Comment
ça, la parole qui ne serait pas maîtrisée ? Vous parlez peut-être de votre
langue de bois permanente. L’institution est vraiment à l’image des pions
pitoyables que ses réseaux promeuvent. Au garde-à-vous de sa connerie, de sa
légalité dévoyée, elle saborde le pays depuis que la nomenklatura
mitterandienne s’est enkystée !
Vous
en voulez des arguments « très flous », vous qui n’avez même pas le
courage de juger ce que disent « les gens » parce qu’à part
votre mentalité de cooptée arquée sur ses privilèges, de « collabo »
engagée, zélatrice même pour des errements, vous ne brassez que du vent, vous
ne barattez que du temps à commencer par celui de générations d’enfants
cyniquement sacrifiés à vos dogmes imbéciles ?
Vous
en voulez des arguments « très flous » ?
*
remettez les écoles en état avant de nous embarquer dans des réformes démagogiques, vous qui, dès la construction des écoles, n’avez rien fait contre les malfaçons
pénalement répréhensibles !
*
baissez le nombre d’enfants par classe !
*
refondez la formation des enseignants !
*
mettez en place le « plus de maîtres que de classes » !
*
contre les inégalités, donnez plus de moyens aux écoles défavorisées !
*
assurez un vrai suivi des enfants en difficulté !
*
ne cédez pas à cette démagogie niant l’autorité et la discipline !
Le
mammouth, le machin, pôvre Claude Allègre qui focalisait sur les profs à
« dégraisser », ce sont 850.000 enseignants encadrés par 300.000 fonctionnaires
devant assurer la stabilité, la continuité, le suivi d’expérience…
Or, depuis
40 ans, la stabilité, la continuité enfoncent l’institution chaque jour dans
plus de médiocrité. C’est la catastrophe concernant le fonctionnement
autoritariste de l’administration, des enseignants laminés par la coercition
généralisée, les menaces, les pressions qui encouragent l’esprit courtisan, la
flagornerie, la cooptation en guise de promotion au grade d’inspecteur ou de recteur ! Les pédagogues
réduits au rôle borné d’exécutants n’ayant plus à émettre la moindre des
propositions (en 1991, un inspecteur me disait déjà qu’entre son honnêteté et
sa sécurité, un enseignant devait choisir sa sécurité !) ; le dogme,
l’idéologie aveugles, les enfants loin derrière, le rôle pourtant central des
parents contesté, contourné au point de promouvoir un ABCD de l'égalité, une théorie du genre générée par la débilité des fossiles des cabinets, rendue crédible à cause du fond
gauchisant de socialistes par ailleurs si libéraux (virulence des Peillon,
Belkacem suivis par l’impuissance pathétique d’un Hamon !).
Si les
classements internationaux traduisent régulièrement l’apathie mortifère, la
médiocrité française, nous devons évoquer des conséquences autrement
inquiétantes… Dans quelle mesure l’École n’est pas responsable des enfants
qu’elle a eus en charge pendant plus de dix ans et qui sont pourtant devenus
intégristes sinon vecteurs d’un terrorisme religieux quand ils ne crachent
pas sur leur pays (thèse avancée par Natacha Polony) ?
Comme
le remarque à juste titre Patrick Millan le journaliste, ce n’est pas en
faisant tomber la tête de la vice-recteur que les choses changeront. C’est
vrai, mais pour le peuple, les citoyens, les parents, baisser les bras
discréditerait l’opposition légitime, le bon sens commun contre une gouvernance dangereusement dévoyée depuis
trop longtemps, par rapport aux principes républicains et démocratiques... La rue ne bouge que quand les élites ont failli et trahi !
Et
puisque tout doit changer avec un président de quarante ans à peine, les
institutions étatiques doivent cesser de faire semblant d’écouter en engageant
un énième diagnostic, en proposant une énième mission, un énième état des
lieux ! Une façon de faire indigne, dilatoire, dispendieuse, stérile, méprisante
avec la faillite à la clé, la catastrophe, la démocratie confisquée après quarante ans de vos métastases
qui rongent toujours plus profond !
MUTATA
EST VICE-RECTOR ! il faut se débarrasser de ces prétendus grands commis et
serviteurs de la République, ennemis du peuple, traîtres au pays !
PS :
poussez les parents et l’UDCSF Mayotte à lancer une pétition réclamant le renvoi de la vice-recteur ! udcsf.mayotte@laposte.net
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