PER VENDEMIA
Au rajas dau sourrel, à travès lei gavel
Desfruchant aderé lei souca panoulhousa,
Lei galoi vendemiaire, èbri de vin nouvel,
Boujoun lei rasinas dins lei semau moustousa.
Lei pourtaire garrut van dors lou toumbarel
Adurre sus lou cap la frucho sabourousa...
Au coulas dei chival dindoun lei cascavel
Quoura fau desmalha la carreta terrousa.
Lei carrau soun founsut : lou couble atrahinat
Tout en s'espòutirant s'adralha dors la tina
Ounte lei bèu rasin van èstre escrachinat...
Dei Cevenas d'azur fin qu'à la Mar latina
Raja a desbord lou vin - gloria dau bèu Miejour -
Que coungrelha la gau, lou rire, amai l'Amour !
Vendanges_dans_l'Aude_Vignoble_de_Narbonne La Clape. |
Pau Vezian (nascut a Galargues (Gard) en 1869, mòrt en 1952) foguèt un escrivan occitan de Lengadòc. Felibre del país de Vidorle, escriguèt sas òbras en grafia mistralenca e dins un occitan que se sarrava mai del provençal que de la varietat locala (montpelhierenc oriental). Faguèt de poesias mas tanben de libres sus la fauna e la flòra de l'airal.
En 2014, l'estudiosa Anny Herrmann publiquèt un quasernet inedit trobat per la felena de l'autor jol títol Poèmes de guerre.
in Wikipedia.
Je propose ma traduction, à discuter.Il semble s'agir de petites comportes portées sur les épaules ou la tête jusqu'au tombereau?
RépondreSupprimerSous l’ardeur du grand soleil, à travers la ramure, dépouillant les ceps plantureux, les joyeux vendangeurs, ivres du vin nouveau, vident les gros raisins dans les comportes poisseuses de moût.
Les robustes porteurs vont jusqu’au tombereau mener sur la nuque la savoureuse récolte… Aux colliers des chevaux tintent les grelots quand il faut démarrer la charrette poudreuse.
Les ornières sont profondes : l’attelage à deux bêtes, tirant à grand effort, s’achemine vers la cuve où les beaux raisins vont être foulés...
Des Cévennes d’azur jusqu’à la Mer latine, le vin déborde, gloire du beau Midi, source de joie, du rire, sans oublier l’Amour.
Paul Vézian (né à Gallargues-le-Montueux-34 en 1869, mort en 1952), vigneron, félibre et l’un des fondateurs de « l’Escolo dou Vidourle », avec Louis Fourmaud de Marsillargues, René Abric de Lunel. Il traita de la faune et de la flore locale et écrivit des poèmes en langue provençale. Non mobilisé pendant la Grande Guerre, il composa d’août 1914 à septembre 1917 un cahier de 58 sonnets évoquant le front et l’arrière. Retrouvés par sa petite fille, ces poèmes ont été publiés en 2014 par Anny Herrmann-Soulié sous le titre « Poèmes de Guerre ».
Sous l’ardeur du grand soleil, à travers la ramure, dépouillant les ceps plantureux, les joyeux vendangeurs, ivres du vin nouveau, vident les gros raisins dans les comportes poisseuses de moût.
RépondreSupprimerLes robustes porteurs vont jusqu’au tombereau mener sur la nuque la savoureuse récolte… Aux colliers des chevaux tintent les grelots quand il faut démarrer la charrette poudreuse.
Les ornières sont profondes : l’attelage à deux bêtes, tirant à grand effort, s’achemine vers la cuve où les beaux raisins vont être foulés...
Des Cévennes d’azur jusqu’à la Mer latine, le vin déborde, gloire du beau Midi, source de joie, du rire, sans oublier l’Amour.
Sous l’ardeur du grand soleil, à travers la ramure, dépouillant les ceps plantureux, les joyeux vendangeurs, ivres du vin nouveau, vident les gros raisins dans les comportes poisseuses de moût.
RépondreSupprimerLes robustes porteurs vont jusqu’au tombereau mener sur la nuque la savoureuse récolte… Aux colliers des chevaux tintent les grelots quand il faut démarrer la charrette poudreuse.
Les ornières sont profondes : l’attelage à deux bêtes, tirant à grand effort, s’achemine vers la cuve où les beaux raisins vont être foulés...
Des Cévennes d’azur jusqu’à la Mer latine, le vin déborde, gloire du beau Midi, source de joie, du rire, sans oublier l’Amour.
Sous l’ardeur du grand soleil, à travers la ramure, dépouillant les ceps plantureux, les joyeux vendangeurs, ivres du vin nouveau, vident les gros raisins dans les comportes poisseuses de moût.
RépondreSupprimerLes robustes porteurs vont jusqu’au tombereau mener sur la nuque la savoureuse récolte… Aux colliers des chevaux tintent les grelots quand il faut démarrer la charrette poudreuse.
Les ornières sont profondes : l’attelage à deux bêtes, tirant à grand effort, s’achemine vers la cuve où les beaux raisins vont être foulés...
Des Cévennes d’azur jusqu’à la Mer latine, le vin déborde, gloire du beau Midi, source de joie, du rire, sans oublier l’Amour.
Paul Vézian (né à Gallargues-le-Montueux-34 en 1869, mòrt en 1952), vigneron, félibre et l’un des fondateurs de « l’Escolo dou Vidourle », avec Louis Fourmaud de Marsillargues, René Abric de Lunel. Il traita de la faune et de la flore locale et écrivit des poèmes en langue provençale. Non mobilisé pendant la grande guerre, il composa d’août 1914 à septembre 1917 un cahier de 58 sonnets évoquant le front et l’arrière. Retrouvés par sa petite fille, ces poèmes ont été publiés en 2014 par Anny Herrmann-Soulié sous le titre « Poèmes de Guerre ».
je n'arrive pas à publier la traducrion proposée. Pourquoi?
RépondreSupprimerEn vendanges
RépondreSupprimerSous l’ardeur du grand soleil, à travers la ramure, dépouillant les ceps plantureux, les joyeux vendangeurs, ivres du vin nouveau, vident les gros raisins dans les comportes poisseuses de moût.
Les robustes porteurs vont jusqu’au tombereau mener sur la nuque la savoureuse récolte… Aux colliers des chevaux tintent les grelots quand il faut démarrer la charrette poudreuse.
Les ornières sont profondes : l’attelage à deux bêtes, tirant à grand effort, s’achemine vers la cuve où les beaux raisins vont être foulés...
Des Cévennes d’azur jusqu’à la Mer latine, le vin déborde, gloire du beau Midi, source de joie, du rire, sans oublier l’Amour !
Paul Vézian (né à Gallargues-le-Montueux-34 en 1869, mòrt en 1952), vigneron, félibre et l’un des fondateurs de « l’Escolo dou Vidourle », avec Louis Fourmaud de Marsillargues, René Abric de Lunel. Il traita de la faune et de la flore locale et écrivit des poèmes en langue provençale. Non mobilisé pendant la grande guerre, il composa d’août 1914 à septembre 1917 un cahier de 58 sonnets évoquant le front et l’arrière. Retrouvés par sa petite fille, ces poèmes ont été publiés en 2014 par Anny Herrmann-Soulié sous le titre « Poèmes de Guerre ».