Plaisir du grand air quand Cercius sorti des foudres cyclopéens aquitains reste frais. Plaisir des platitudes lagunaires entre la mer, la Clape et le Crès avec le fleuve dans sa trouée, apportant l’eau douce et la vie. Plaisir gâché par ces possédants accapareurs toujours en attraction-répulsion vis à vis du touriste, une contrariété amenant à douter de l'administration du bien public. Que font-ils ? Et s'ils font, pourquoi ne daignent-ils pas communiquer ?
L’Étang de Pissevaches où jadis pissaient les sources avant que ne viennent les vaches. L’Étang de Pissevaches avec quelques pins, en bosquets, sur quelques oasis gagnées sur le milieu salin. L’Étang de Pissevaches avec ses oiseaux marins dont les flamants roses, et ses pistes, entre les salicornes, marquées par les sangliers. Après les campagnes de l’Oustalet, de Boède et l’accès à Moyau où solitaire, résiste le dernier des grands pins centenaires, prendre à droite la route de la Grande Cosse, accessoirement camping naturiste. A gauche, un peu avant, une piste mène vers la route des Cabanes, entre le lieu-dit la Guirlande et la propriété des Salins du Midi, Saint-Louis d’Aude. Une chaîne barre le passage et, faute d’indications, l’accès sur le côté peut faire plus l’effet d’une entrée que d’une intrusion. Hélas, au moment de reprendre l’ancien lit de l’Aude, en guise de réponse, sans autre forme de procès, un large et profond fossé arrête même les piétons... Une eau brune refoule et un alignement de barbelés révulse. Du coup, ces barrières lointaines mais agressives des ranches ou des haciendas reviennent à l'esprit. Faut revenir, faire demi-tour, Florian contre le vent en perd sa casquette. Après la station d’épuration qui accueille nombre de migrateurs mais qui pue si fort en amont (ce n’est pas la dernière que nous rencontrerons lors du périple (1)), moins salés qu’annoncés sur la carte d’état-major, les marécages où pointent les tamaris se parent de roselières, de massettes ou de carabènes. Quelques hirondelles en chasse virevoltent. Par cette route des marais, nous passons au large des campagnes de La Négly, Gaysart, Anglès et Cabibel (2) non sans faire une pause au caudiè (3) d’Anglès où l’eau pompée reste d’une utilité certaine.
L’Étang de Pissevaches où jadis pissaient les sources avant que ne viennent les vaches. L’Étang de Pissevaches avec quelques pins, en bosquets, sur quelques oasis gagnées sur le milieu salin. L’Étang de Pissevaches avec ses oiseaux marins dont les flamants roses, et ses pistes, entre les salicornes, marquées par les sangliers. Après les campagnes de l’Oustalet, de Boède et l’accès à Moyau où solitaire, résiste le dernier des grands pins centenaires, prendre à droite la route de la Grande Cosse, accessoirement camping naturiste. A gauche, un peu avant, une piste mène vers la route des Cabanes, entre le lieu-dit la Guirlande et la propriété des Salins du Midi, Saint-Louis d’Aude. Une chaîne barre le passage et, faute d’indications, l’accès sur le côté peut faire plus l’effet d’une entrée que d’une intrusion. Hélas, au moment de reprendre l’ancien lit de l’Aude, en guise de réponse, sans autre forme de procès, un large et profond fossé arrête même les piétons... Une eau brune refoule et un alignement de barbelés révulse. Du coup, ces barrières lointaines mais agressives des ranches ou des haciendas reviennent à l'esprit. Faut revenir, faire demi-tour, Florian contre le vent en perd sa casquette. Après la station d’épuration qui accueille nombre de migrateurs mais qui pue si fort en amont (ce n’est pas la dernière que nous rencontrerons lors du périple (1)), moins salés qu’annoncés sur la carte d’état-major, les marécages où pointent les tamaris se parent de roselières, de massettes ou de carabènes. Quelques hirondelles en chasse virevoltent. Par cette route des marais, nous passons au large des campagnes de La Négly, Gaysart, Anglès et Cabibel (2) non sans faire une pause au caudiè (3) d’Anglès où l’eau pompée reste d’une utilité certaine.
Quelques vaches noires ou fauves, une paire de chevaux cherchent l’ombre sous les petits frênes.
Au carrefour, une benne ferme la circulation (sauf pour les vélos !) par les chemins de la plaine en remontant vers l’axe Fleury-Lespignan : a priori une bonne chose avec l’interdiction de stationner dès que les grosses chaleurs en plus de la sécheresse augmentent les risques d’incendies. Sur la route des Cabanes, nos premières saladelles (de la balade) dans des prés sinon pelés. On dit que, depuis la mise en fonction du barrage anti-sel, cette route s’inonde... Le changement climatique n’y serait-il pas aussi pour quelque chose ? En attendant, s’ils ont remblayé les bords avec un ruban de goudron, c’est vraiment salopéjé, plein de trous et de bosses ! Un manque de considération évident pour l’usager qui paie doublement ! Déjà qu’ils rognent sur la signalisation (bandes blanches et d’accotement) ! A vélo, c’est terrible quand il faut se tenir à droite !.. Comme si on avait à raquer pour un dieu Pétassus (4) ! L’héritier de François II le Piteux fera-t-il pire ? (à suivre)
Au carrefour, une benne ferme la circulation (sauf pour les vélos !) par les chemins de la plaine en remontant vers l’axe Fleury-Lespignan : a priori une bonne chose avec l’interdiction de stationner dès que les grosses chaleurs en plus de la sécheresse augmentent les risques d’incendies. Sur la route des Cabanes, nos premières saladelles (de la balade) dans des prés sinon pelés. On dit que, depuis la mise en fonction du barrage anti-sel, cette route s’inonde... Le changement climatique n’y serait-il pas aussi pour quelque chose ? En attendant, s’ils ont remblayé les bords avec un ruban de goudron, c’est vraiment salopéjé, plein de trous et de bosses ! Un manque de considération évident pour l’usager qui paie doublement ! Déjà qu’ils rognent sur la signalisation (bandes blanches et d’accotement) ! A vélo, c’est terrible quand il faut se tenir à droite !.. Comme si on avait à raquer pour un dieu Pétassus (4) ! L’héritier de François II le Piteux fera-t-il pire ? (à suivre)
(1) Entre Fleury et Vendres, autour des étangs et lagunes, nous en avons croisé au moins trois.
Il faut revenir surtout sur le problème de l’eau, besoin vital et néanmoins privatisé. Une eau désormais facturée deux fois, d’abord propre au robinet et ensuite, plus chère encore, en tant qu’usée et à traiter !!!
Est-il loin, le temps où il faudra payer pour l’air qu’on respire tandis que les vampires du fric étudient la possibilité de nous mettre un compteur pour le soleil ???
(2) Pour les trois dernières, les dénominations ont changé, soit, respectivement, Anglès, Rivière-le-Bas et Mire l’Étang.... Allez donc savoir pourquoi...
(3) source ? résurgence d'eau toujours tempérée même en hiver d'où son nom occitan évoquant la chaleur ?
(4) le verbe pétasser est accepté en français alors qu'en occitan, le pétas, le pétassage font partie d'un vocabulaire courant.
(4) le verbe pétasser est accepté en français alors qu'en occitan, le pétas, le pétassage font partie d'un vocabulaire courant.
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