Madame le vice-recteur sur le
plateau de KTV lundi 26 janvier 2015.
Allez donc vite voir l’extrait
sur KTV (Facebook) ou https://www.youtube.com/watch?v=O1LR98PirWc&feature=youtu.be.
Je ne vous en voudrai pas si vous faites l’impasse sur
mon réquisitoire !
Alors qu’une violence de bande
donne lieu à des scènes de guérilla urbaine avec la police qui a bien du mal à
séparer les groupes antagonistes, madame le vice-recteur submergée par la tempête
causée surtout par l’impéritie de l’État, quoi qu’elle dise « C’est l’affaire
de tous, c’est ni la faute des uns ni la faute des autres, l’éducation c’est
quelque chose qui incombe à tout le monde, aux parents, aux associations
partenaires, à l’École, à l’État, aux représentants élus des municipalités et
de l’ensemble des collectivités... ». Ce n’est pas le tout de ressortir la
litanie éculée pour ne pas admettre qu’en premier lieu c’est l’État qui ne veut
pas donner et se donner les moyens de l’efficacité. Et puis, puisque notre
démocratie implique tout le monde, pourquoi imposer d’en haut une réforme
possible en métropole (à quel prix !) mais surtout pas dans une île "moins avancée".
La réforme et le reste, c’est
avant tout toujours du blabla de votre part ! Une avalanche de mots pour toujours
essayer de nous rouler dans la farine ! Toujours cette démagogie se
confortant sur tout et son contraire ! Toujours ce paternalisme aussi néocolonial
qu’anachronique !
Toujours dans ce journal
télévisé, à propos de la réforme Peillon-Hamon-Vallaud (il faut bien des
renforts et des vagues successives pour en imposer le bien-fondé), ça gronde à Bandraboua,
commune pilote de lèches-culs crétins qui embrayerait sur n’importe quoi venant
des amis socialistes. La collation (50 euros / mois soit mathématiquement pour
21,4 repas... à ce prix ils devraient en avoir autant que pour 5 brochettes et
l’accompagnement) correspond à du pain pourri, un peu de viande blanche et des
légumes peu engageants. Les parents se plaignent parce que les enfants sont
malades ; un autre avance qu’on ne leur donne même pas de l’eau ! Et
le maire reste enfermé dans sa tour d’ivoire gardée par la police municipale...
Réactions de la vice-recteur :
« Bé, c’est..., je crois
qu’il faut pas non plus généraliser quelque chose, ces communes étaient prêtes
à passer à la mise en forme de la réforme... la preuve, concernant les
apprentissages scolaires elles l’ont fait. En revanche d’après mes
informations ce qui s’est passé ne se produit pas de façon récurrente et
régulière... / ... De toute manière la restauration scolaire est quelque chose
qui n’existait pas à Mayotte.../... On ne peut pas imaginer en quelques mois réussir
à rendre un service (comme en métropole). mais il n’en demeure pas moins que
si nous n’avions pas mis en place cette réforme des rythmes scolaires, nous ne
serions pas encore à l’heure actuelle en train de parler de la restauration
scolaire. Donc il faut poursuivre les efforts, que ce genre d’images ne
puisse plus être prises Mais que vous puissiez nous montrer des repas d’enfants
qui sont pris dans la joie, sur des tables, dans des lieux où la restauration
sera possible, ce que monsieur le préfet, madame Especier et moi-même avons essayé de
mettre en place le plus rapidement possible. Les maires ont besoin de TEMPS aussi.
Pour pouvoir trouver le service adéquat... / ... il faut en très peu de TEMPS
qu’ils réussissent à donner à manger potentiellement à 50000 élèves. »
Il faut oser ! Droite
dans ses bottes la rectrice ! Gonflée d’argumenter sur les apprentissages
puisque la réforme n’a jamais impliqué les maîtres, les méthodes, les
programmes ! Pis, la voilà qui voudrait nous faire rêver avec sa cantine
aussi idéale que virtuelle... Mais allez donc voir ce qu’il est advenu de celle
de Sada (voir les photos dans Mayotte en Danger) ! c’est ce qui arrive si
on vous offre une Ferrari alors que vous n’avez pas de quoi payer l’assurance !
Et quelle logique imparable !
Comme si à propos du bateau qui coule, on avait le culot de clamer qu’au moins
on a fait parler du bateau ! Et entre nous, en métropole même, il ne
faudrait pas que la réforme ait la fin du Costa Concordia !
En fait, quoi qu’elle en dise,
il ne lui est pas possible de défendre de si mauvais dossiers ! Sa posture
ou son imposture si vous préférez est trahie par l’emploi répété d’adverbes
dilatoires : « Absolument... / ... Absolument... /... bien
évidemment... ». Elle est même troublée au point de nous refaire la Ségolène avec sa "bravitude" sur la Muraille de Chine ! CosTEMPStini, elle, en plus de ses TEMPS
forts, nous a sorti « ... guérillera, guérilléra urbaine, pardon... »
(14 :50 sur la vidéo).
Bien dit : la guérilla n’est pas près de
finir contre une réforme injuste, infondée, inapplicable, entretenue pas les accents
faussement démocratiques des faux-culs patentés !( 10400 € de prime supplémentaire depuis fin décembre !)
Mais dîtes-nous, madame la
vice-recteur, vous êtes sûre que la ministre ne vient pas de préciser, par
écrit, à la nouvelle association de parents, que contrairement à ce qu’elle
assénait antérieurement, il fallait surseoir à la réforme ou du moins n’en
mettre en œuvre que les aspects applicables ? N’auriez-vous rien reçu à
ce propos ?
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