Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains. Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ? Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
dimanche 10 décembre 2017
DEHORS LA VICE-RECTEUR ! / Mayotte en Danger !
(suite du temps de parole du 28 novembre dernier)
Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles !
" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers
Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
« J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.
Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent !
La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?
Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants !
Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence !
Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant !
La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % !
DEHORS LA VICE-RECTEUR !
Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles !
" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers
Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
« J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.
Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent !
La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?
Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants !
Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence !
Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant !
La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % !
DEHORS LA VICE-RECTEUR !
vendredi 8 décembre 2017
" PAURO BESTIO", pauvre bête dit la Margadido / le cochon en Languedoc.
A lire dans http://garae.fr/Folklore/R52_025_12_1941.pdf,
une chronique de Madame Tricoire, institutrice à Lavelanet dans les années 30.
Pour les paysans c’est la plus
belle fête de l’année. On fait bouillir l’eau dans la « païrolo beuralhèro »,
la grosse marmite où se cuisait la pâtée du cochon, celui-là même que le « mangounhè »
va saigner de son grand coutelas. Le réveil de la bête qu’il faut sortir de
force de la soue n’est pas sans rappeler celui du condamné à la guillotine… Pour
lui, c’est la maie qu’on a renversée…
« « Pauro bestio »
dit la Margadido et c’est toute l’oraison funèbre du supplicié. »
Elle passe sur le sang recueilli.
Le porc est ensuite couché dans la maie retournée sur deux chaînes qui
permettront de le tourner sans se brûler en enlevant les soies. L’un arrose,
les autres raclent et rasent.
« Le porc […] est bientôt
blanc et lisse comme une joue d’enfant. »
On lui passe le « cambalhot »,
la pièce de bois qui va le suspendre, dans les jarrets.
La tête est coupée. On ouvre la bête ;
on enlève tous les viscères. Les boyaux fumants sont gardés au chaud dans un
linge. Les femmes lisent les tripes (enlèvent le gras accroché) et vont les
laver au ruisseau.
Les hommes rangent les outils. La
carcasse reste pendue là. Les femmes ont dû revenir : l’institutrice parle
de se mettre à table.
Au menu : une grande
soupière du bouillon d’un gros morceau de bœuf et d’une poule farcie.
Un civet
de lapin bien parfumé de thym et de laurier.
Une salade d’endives.
En dessert,
une crème épaisse aux œufs (un flan ?),
le feuilleté d’une croustade aux
pommes,
la corbeille d’ « aurelhous roux comme des oranges et
saupoudrés de sucre » accompagnés de muscat.
On parle du porc :
« Le que n’a pos un porc, un
oustal et un ort, dit Polyte, tant bal que sio mort. »
(Celui qui n'a ni porc ni maison ni jardin, autant qu'il soit mort)
On critique le gouvernement et la
discussion échauffe les esprits. Tant vaut-il inviter Fantilh à chanter en
premier sa chanson.
Si l’institutrice a oublié de
parler des vins à table (et surtout de ce que devient la carcasse dans la
remise), ne manquaient ni le café arrosé
de marc, la liqueur de « génibre », les cerises à l’eau-de-vie !
Les oreillettes qui nous donnent
une idée de la date, autour de carnaval, en février. Cette fête, la plus belle
de l’année pour ces paysans, compterait plus que celles de Noël ou de Pâques
même si les convives se quittent avec un « A l’an que bé, si Diu at bol. »
comme pour la nouvelle année !
Notes : Lavelanet du Pays d’Olmes, riche d’un passé textile ancien, tient son nom des noisettes, « avellana » en latin… une pensée pour Momon Abelanet, le professeur de français à Victor Hugo (Narbonne) qui a mal tourné (principal à Coursan) !
Un salut cordial à Jean-Patrick Moras qui fut proviseur du lycée professionnel de Lavelanet et qui fut mon patron (bon, vous l'aurez compris !) entre 2002 et 2006 au collège de Bandrélé !
Photos autorisées commons wikimedia :
1. Civet_de_lapin_de_garenne_des_Baronnies Author Varaine.
2. Chapon de Saint-Christol rôti sur ses pommes de terre sautées.
3. Oreillettes à Fleury.
LES PARENTS & LA CYNIQUE CHEZ RAMINAGROBIS… / Mayotte, France en Danger
L’Union
des parents et le snifsu se sont donc retrouvés à Paris, au ministère, le 7
décembre 2017. La nomenklatura joue la montre, comme quand elle dit qu’elle
envoie une mission alors que le mal, le diagnostic sont établis depuis des
lustres ! Quand le pouvoir est entre les mains de vendus, on envoie une
énième mission… Toujours des manœuvres dilatoires pour étouffer, remettre aux
calendes grecques… Illustration de la démocratie pervertie, le cartel des
malfaisants, l’oligarchie des cabinets interprète sa loi à sa guise !
Sur
ces entrefaites, on apprend que la France a encore régressé (avec les Pays-Bas),
pour la lecture, depuis 2001… dernière en Europe ! 34ème au
classement PIRLS ! lanterne rouge dans sa catégorie ! Et depuis
quatre ans, ces irresponsables qui y sont pour beaucoup dans la montée des
communautarismes, nous bassinent avec une réforme brune, rappelant, dans la
forme, la prise en charge puante de la jeunesse par des régimes honnis, déniant
le rôle premier des parents, ne pipant mot sur les enseignants, les
enseignements, les méthodes, se déchargeant seulement sur les communes !
Pendant
plus de quatre ans, on n’a plus parlé de français, de mathématiques et notre
lamentable vice-rectrice, en charge de l’éducation des enfants, en arrive à se
justifier avec les emplois crées à Mayotte ! Surréaliste ce nouvel
argument de sa part !
Alors
Blanquer, nouveau récipiendaire de ces ministères que la caste victorieuse se
distribue en guise de prébendes, « pas dignes de notre pays » ces
résultats ? Et derrière toi, ces sinistres crétins arcboutés sur les
rythmes comme ils le sont longtemps restés sur la méthode globale, qui te
soufflent qu’il faut en revenir à la dictée quotidienne ? Pauvre France à
la merci de bonimenteurs manipulés par des cabinets gris ! Depuis 2000,
Allègre, Lang, Ferry, Fillon, de Robien, Darcos, Chatel, Peillon, Hamon, V-Belkacem,
bons à blablatérer… à faire durer, à attendre que le temps érode comme ils
attendent pour le changement climatique !
Bref,
nos ambassadeurs doivent attendre une semaine à Paris, une nouvelle réunion,
cette fois avec la présence de Constance Cynique…
Grippeminaud
se laissera-t-il abuser par la dame au nez pointu ? Sera-t-il bon apôtre
avec nos contestants ?
jeudi 7 décembre 2017
FRANÇAISE ENTIÈREMENT A PART ! / Mayotte en Danger
L’État, c'est liberté, égalité fraternité, n'a pas honte de nous seriner la vice-recteur...
La prime de Noël est 4 fois plus basse qu'en métropole soit 57 € au lieu de 228 pour un parent isolé et 2 enfants !
Mieux encore, par personne supplémentaire c'est 3,81 EUROS au lieu de 60,48 €, soit 16 fois moins !
En 2015, versée en catimini le 27 décembre la "prime de Noêl" (chapeau !) de la vice-rectrice dépassait les 10.000 euros !
Comme disait Coluche, en France certains sont plus égaux que d'autres !
mercredi 6 décembre 2017
LA GNÔLE DE L’ANCIEN COMBATTANT / Accents du Sud
Dans le Clos du Roi, Marcel
Scipion (1922-2013), le berger d’abeilles qui raconte si bien la vie en Haute
Provence, parle de la distillation clandestine de la gnôle. Une façon de faire,
un vocabulaire qui nous sont familiers et, de fil en aiguille, en prolongement,
à propos de son père, une réaction d’ancien combattant de la Grande Guerre face
aux commémorations.
« …
avec un bigot, fourche de fer aux dents courbes, on retirait dans des seaux
toutes les grappes asséchées qui prennent alors le nom de « raque »… »
(1)
Dans les années trente, c’était
déjà interdit de distiller à la maison mais son père attendait pour ce faire la
Toussaint ou le 11 novembre quand tout le monde est occupé avec les fleurs du
cimetière.
« …
le 11 novembre. C’était même ce jour-là que préférait mon père : il disait
qu’il avait l’esprit plus tranquille du côté des gendarmes, car brigadier
compris, ils sont tous ce jour-là devant les monuments aux morts. Mon père, en
bon poilu de Verdun qu’il était – il avait fait quatre ans de tranchée – s’abstenait
de participer à ces fanfaronnades qu’il jugeait inutiles ; il préférait en
profiter pour faire sa goutte… »
(1) la raco, la rafle tirée, à
Fleury, avec le bigos, le préfixe indiquant que les dents sont au nombre de
deux.
lundi 4 décembre 2017
SUITE DES TARETS / MAIS QUI VEUT LA PEAU DE CONSTANCE CYNIQUE ? / Mayotte en Danger !
Actu :
aux infos de Kwezi ce matin, les parents demandant à revenir aux horaires
antérieurs à la réforme s’étonnent du silence des maires alors que 40 % des
communes métropolitaines sont autorisées à abandonner ladite réforme.
La grève
est prévue demain matin.
L’union départementale des parents et le SNI Fsu bientôt reçus
au ministère…
Répondre
aux visions partiales, aux contrevérités, aux réponses à côté, ce n’est vraiment
pas chercher un poil sur une coque tant les objections sont multiples ! Quel
œuf cette vice-rectrice !
Rappel : les commentaires apparaissent en italique.
Rappel : les commentaires apparaissent en italique.
CC
con-sensuelle sur le turn-over des personnels administratifs toujours en
contrats limités à 4 ans maximum, des pratiques administratives qui auraient
l’avantage de remettre à chaque fois sur le métier l’ouvrage :
« …
Quand quelqu’un reste dans la durée des choses, que la personne peut affirmer
des étapes qui sont franchies […] une histoire que l’on peut raconter, les gens
ne peuvent pas nous dire « avant c’était comme ci ». Que les gens
soient rassurés pour « les gens » qui le souhaitent… »
Bien sûr que ceux
qui le souhaitent seront un jour débarrassés sauf que ces hauts-fonctionnaires qui se succèdent sont du même acabit : Perrin, Coux, Costantini ! Quatre ans ce n’est pas
s’investir « dans la durée des choses », c’est venir, partir et s’en
laver les mains ! Pour les urgences, les priorités, les dossiers, toujours
trois pas en avant et deux en arrière… c’est ne pas se bouger tant que la
catastrophe n’est pas imminente !.. comme pour la crise de l’eau, par
exemple, l’an passé ! A la décharge de l’Etat, les élus locaux qui ne
valent pas mieux (en général), que les « expatriés » de
l’administration parisienne !
Quant aux rythmes,
et cela restera un leitmotiv de résistance tant que le pouvoir central s’opposera
au bon sens de la population, avant c’était 7h- 12h et personne ne s’en
fâchait !
Patrick
Millan : Vous savez quand-est-ce que vous allez partir ?
CC insincère
: « Non, j’ai une mission jusqu’à la fin année scolaire. Ce qui me porte,
c’est les visites, j’ai vu des élèves qui apprenaient, des enseignants très
contents de ce que l’on fait. Ce n’est pas abouti… oui le problème reste la
pause méridienne. On veut toujours parler de ce qui est fait en métropole… La
réforme c’est 1000 emplois et 4000 à terme et quand on me dit que les mairies
n’ont pas de moyens, c’est 9,5 millions que nous avons apportés, 200 emplois à
la mairie de Mamoudzou, pas de
problématique de salle de classe. A Boueni, j’ai vu 5 parents qui sont venus
chercher 267 enfants… Celui qui fait s’expose, celui qui défait s’impose… 183
écoles 55000 enfants… Je crois qu’on a été très collégial… Il n’y a pas ce
mouvement qu’on voudrait annoncer partout… »
Même le journaliste
pousse à la roue… Sinon, elle est humaine Constance, elle a le contact au moins
avec les enfants. Elle parle comme un enseignant sauf que celui que je fus
ajoute que les inspecteurs, sauf exceptions, font passer après la qualité
relationnelle, pédagogie au premier sens
du terme… Seule compte la loi imposant le programme comme seule compte la loi
imposant la réforme des rythmes, le dogme avant tout !
Quant aux emplois,
ils en prennent un coup dans l’aile avec un dégraissage généralisé, la fin des
contrats aidés qui a amené la mairie de Mamoudzou à fermer les écoles pendant
quelques jours parce que l’entretien ne pouvait plus être assuré… Et pour
Constance, c’est « pas
de problématique de salle de classe » dans
le chef-lieu !
Les emplois ?
Est-ce républicain et démocratique d’engager des municipalités en grande
difficulté financière sinon sous tutelle en faisant miroiter les 90 € de l’Etat
(dont la CAF) ?
Est-ce honnête de
pousser des mairies au surendettement par le biais d’aides qui ne vont pas
durer ?
L’insincérité fait
papilloter des aides et ne pipe mot quand tout s’arrête en 2019 !
Quant à la
collégialité, si elle consiste à faire adhérer grâce à des mesures biaisées
alors que la corruption plombe le monde politique…
Constance Cynique mérite
bien son surnom !
Inscription à :
Articles (Atom)