vendredi 3 septembre 2021

Saint-Pierre-la-Mer, un 3 septembre...

 
"J'avais dessiné, sur le sable..." Christophe 


 "... Mais en septembre
 Quand je reviens où je suis né
 Et que ma plage me reconnaît..." Gilbert Bécaud.


"... Là-bas, l'écume des vagues joufflues
Là-bas, traîne des prénoms disparus...Serge Lama


"... On a fermé ce matin tous les hôtels
Les jardins, le casino et le soleil..." Joe Dassin


"... La mer
Des reflets changeants 
Sous la pluie..." Charles Trénet

"... Il n'a plus que deux amies, 
Sa guitare et puis la mer..." Les Compagnons de la Chanson


 "... Je m'embarque dans tes yeux
Bleus, bleus, comme un ciel immense..." Marcel Amont
 


"... Le ciel, le soleil et la mer
Quelque part en septembre." François Deguelt. 
 

 "Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair..." Salvatore Adamo
 
La mer dans les chansons, ce pourrait être encore : 

"Il y avait sur une plage une fille qui pleurait..." Pascal Danel 

"... La mer a ses amants qui s'enivrent de vent
La mer a ses amants qui se grisent à ses fêtes..." Alain Barrière.  
 
Zorba el griego lasmejorespeliculasdelahistoriadelcine
 

Et sur une plage de Crète, la Danse de Zorba, Anthony Quinn, en hommage à Mikis Theodorakis qui nous a quittés hier...  

Mikis_Theodorakis Hamburg 1971 wikimedia commons Author Heinrich Klaffs

 

Pour les copains d'abord... seconde mouture du précédent


L'Île Saint-Martin à vélo (1) / Virée en terre inconnue.
 
(1) Saint-Pierre-la-Mer et le port de Narbonne-Plage. 
 
Mince, plus de pile pour les photos. Il y en a à côté, au tabac, mais quand ça démange... quand cette pulsion de jeunesse rebondit dans un corps qui ne l'est plus. Et puis il faut tester la monture et l'écuyer et pas seulement pour cette partie du corps si sensible à la selle : il faudra bien la faire sans trop tarder, cette aventure vers le pays où j'arrive toujours, au-delà des forêts de Bavière et de Bohême... Cela vaut bien une autre mise en jambes, pour dépasser des illusions non encore perdues. Pourquoi pas l'île Saint-Martin où nous devions aller avec Florian, l'an passé et encore cette fois, pour anticiper Port-la-Nouvelle, mais quand ? Officiellement je prolonge jusqu'à Gruissan pour les piles et dérouiller les jambes. La roue arrière à gonfler. De toute façon je prends la pompe, une chambre neuve, quelques outils basiques, le bidon d'eau, rien pour tenir vu qu'on mange trop et que ce midi encore nous avions les restes des deux plaques de légumes farcis flambés lors du dimanche en famille... un reliquat de la vie d'avant... 
 

 
Les lunettes, le bob... ah ! l'appareil photo ! C'est parti ! 30 août. Ce lundi semble avoir écrémé la côte de l'afflux d'estivants. Le week-end a connu un chassé moins croisé. Le soleil est déjà celui de septembre, déjà d'arrière-saison, moins agressif. Pourtant c'est un temps idéal avec, le réchauffement global en serait-il la cause, un vent marin plus tiède et agréable qu'avant. Moins de volets ouverts, moins de voitures sur les parkings, plus personne dans les restos de la halle. Une famille pique-nique sur le parapet là où la fameuse "Bulle de Fleury" a éclaté suite à un enchaînement de scandales politico-financiers.

La piste cyclable coupe tant de rues à gauche que les chocs sur les bordures des trottoirs, bien que rattrapées, en deviennent désagréables. Joseph, le copain perdu qui aimait tant chasser les oiseaux en photos, habitait par là, je crois... Si Pissevaches m'était encore conté, nos sorties au petit matin pour les ibis falcinelles vaudraient bien un quatrième volet... Les bordures de trottoirs ne peuvent d'autant plus rien effacer qu'il y a quelques jours à peine Gérard, encore un complice de nos Trente Glorieuses, fêtait son anniversaire...
A droite les pétanqueurs comptent à peine deux triplettes... Il y a des lustres, j'ai cru voir Fafa y jouer aux boules, celui qui nous donnait les fous-rires les plus fous à la messe... L'an passé, des fois que ce serait lui, j'ai parlé à un monsieur de nos âges, les cheveux blancs... Me fiant à l'intuition j'ai osé un "tu n'es pas Fafa". Oh ! le bon moment ! Il me remet, le covid n'existe plus, on s'embrasse et je l'embrasse encore ! Soixante ans passés n'ont pas tout effacé ! 
 
Narbonne-Plage, Côte des Roses... des lauriers... roses, passe encore... mais l'appellation en est aussi jolie que fleurie. Le monument à Pierre Brossolette, le port que bien à leur aise les Narbonnais annexèrent en Narbonnaise... 
 
Allons, à trop parler amour, gourmandise, polémiques, amitié, plutôt l'exprimer en photos. Elles sont de 2015, n'en disons pas plus...