C'est de la poésie ouverte sur une gauloiserie propre aux échanges entre hommes ; il dédie souvent le poème à un ami, à un félibre ; le sens en est à peine caché, l'allusions évidente, déjà une invitation à l'érotisme, une incitation à l'acte ; il implique Delphine, Anaïs, Ludovine ; certaines n'ont eu que le tort de passer, pas toutes :
Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains. Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ? Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
vendredi 17 mai 2024
Teodor AUBANÈU, pas froid aux yeux et la main chaude (fin)...
samedi 30 décembre 2023
SUR LA ROUTE DE MADISON (fin)
.../... La conquête de toute façon très éphémère de "pics" d'émotion vertigineux, le vécu de passions ordinairement inaccessibles, par définition fugaces, sont-ils préférables, quitte à devoir en payer, en creux, le prix en dépressions sinon en phases de platitude déprimante, d'électroencéphalographie plate ? Ces surcharges émotionnelles apportent-elles ou nuisent-elles à une moyenne concernant l'existence ? Peut-on croire à un trop-plein de bonheur promis ? N'est-ce pas effrayant ? Plutôt que de tenter, ne vaut-il pas mieux se sustenter, se contenter de sa petite vie bonhomme ?
Imes_covered_bridge 2006 Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International Author Ymblanter |
Madison County, Cedar_Covered_Bridge, Iowa,_USA,_2016 Author Brian W. Schaller |
vendredi 29 décembre 2023
SUR LA ROUTE DE MADISON (1)
Dans les créations qui obligent à l'introspection. A-t-on ? Aurait-on ? Serait-on passé à côté d'un amour comparable ? Une passion de cet ordre est-elle venue un jour perturber ce qu'une vie ordinaire a de routinier ? Dans un autre ordre d'idée se pose une réflexion sur le vivre ensemble : le ressentiment sur une insécurité réelle sinon plus documentée qu'avant verrait-il, de nos jours, une femme parler puis partir dans la voiture d'un inconnu ? Dans un deuxième temps, se pose la sempiternelle question sur la morale et le naturel abhorré tant l'humain veut s'extraire du déterminisme, de l'instinct animal au sein de ce qui est pourtant le besoin de procréer... Et pour finir, en conclusion, si de ressentir un certain bonheur tant que nous pouvons accompagner, sans trop de mal pour nos proches et nous, la fuite des jours, permettait d'avancer positivement dans la vie ?
LosPuentesDeMadisonBSO bandassonorasdecine Partage autorisé sans but commercial |
« Tu sais, je l'ai vu le film que tu évoquais, un brin cassant, avec la photo du couple Streep-Eastwood, comme si c'était une tare de ne pas le connaître. Au début, je te dis franchement, cette Amérique profonde m'a agacé, comme toujours, avant que l'histoire d'amour ne me retienne, parce que partagée, parce qu'occidentale, parce que je ne sais rien de ce sentiment dans les autres cultures, traditionnelles, en Asie, en Afrique... ou encore chez les Inuit, les Indiens dont ceux d'Amazonie... J'ai aussi pensé, non sans regrets vu ce qui se passe en ce moment, à Docteur Jivago (1965) ;
Trailer Doctor_Zhivago (film de 1965),Yuri_Zhivago (Omar Sharif 1932-2015) and_Lara (Julie Christie 1940) Author Trailer screenshot (Freddie Young) |
Sur la Route de Madison (1995) est à mettre au même niveau, au plus haut du genre. Désolé pour mon inculture mais, spontanément, hormis Out of Africa (1985), encore avec Meryl Streep, assurément une actrice hors pair, et, dans une moindre mesure, Les Oiseaux se Cachent pour Mourir (1983) vu que le thème principal est le célibat des prêtres et que sur la forme, une série de huit heures ne peut que multiplier les personnages se succédant dans le temps, diluant de leur nombre dans un effet antinomique la passion amoureuse qui se doit d'être intense et dense... Quant au titre en français, il n'est qu'une interprétation plus que relative de l'anglais « The Thorn Birds » qui se réfèrerait plutôt au lien épine-oiseau, pourquoi pas à la pie grièche qui empale ses proies sur des épines ? (mais ce n'est encore qu'une autre interprétation de ma part).
samedi 6 avril 2019
TOMI UNGERER RÉSERVÉ AUX ADULTES !
en service |
en civil |
Mais pour Tomi comme pour chacun de nous, ce sont des périodes, des phases de la vie et le documentaire "L'Homme sur son Ile" (2006) , auprès de son épouse, donne un aperçu autrement plus normatif, celui d'un couple avec enfants, si loin des tendances "érotico-sadiques" instillées par des dessins et une vie mondaine datant de vingt-cinq ans en arrière.