L'école nous tasse tous dans le même moule, à date fixe, en prime, elle nous impose un dû, un devoir envers la patrie, la mère, le père. C'est comme, dans un autre registre, imposés par le calendrier, les jours de la Toussaint pour penser aux morts. Forcer à aimer, au respect, au devoir de mémoire un jour précis ! Et le reste de l'année ?
Sur ce thème, en secret, l'enfant prépare son petit poème bien présenté à l'intérieur d'un feuillet de carton, en belle page.
En couverture, des oiseaux inventés aux couleurs fantaisistes...
Ah ? une fleur pour papa ? Le maître a tamponné alors... et puis quand on a sept ans, on accepte sans broncher ni mettre en doute. Et quelle est cette fleur ? Un narcisse sans trompette ? Sans rien comprendre je lui ai collé un bleu aussi surréaliste que sa réalité...
Au CP, 6 ans.
Au CE1.
Pour le moment pas moyen de retrouver les auteurs respectifs de ces quelques vers... (si quelqu'un veut s'y coller...)
Sans quoi, entre tout, sinon ce ne serait pas publié, je veux croire que déjà, pour ces petits détails en apparence insignifiants, je moquais déjà le troupeau et ces braves gens, si bien chantés par Georges Brassens, qui n'aiment pas qu'on fête une autre fête qu'eux.
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