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mardi 8 septembre 2015

AU RYTHME Où VONT LES CHOSES... / Mayotte


“.../... Le Vice-rectorat remercie chaleureusement tous les acteurs associatifs et institutionnels participants qui ont fait le succès de cette opération au service de la réussite des élèves de Mayotte.”
Dans la série “M’as-tu vu, ni responsable ni coupable ?”, plutôt le faire à l’estomac car ce serait déjà reconnaître ses torts que de faire le mort.
Ainsi le vice-rectorat, sa tête serait-elle sous le sable d’un autoritarisme hypocrite, contredisant, qui plus est, la bonne parole de la ministre en visite, s’émeut de l’opération “Un cahier, un crayon”.
Ce n’est pas la vergogne qui les étoufferait ! Tout passe, dit-on, dans un estomac d’autruche : ils ont accompagné l’opération, pour mieux se faire oublier en se faisant voir, suffisants dans leur insuffisance avérée...
Mais les citoyens ne le cèderont pas sur une réforme des rythmes aussi inutile, inadaptée et insupportable, tant elle leur reste sur l’estomac ! 





photo : administration coloniale au Sénégal (1950).

RYTHMES SCOLAIRES & INDIGENCE / Mayotte

QUAND LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AIDE LES PAUVRES...
Malgré l’égoïsme ambiant, des actes solidaires viennent exprimer la compassion (pour pallier aux institutions défaillantes / en réponse aussi aux remords ?) à l’égard des défavorisés, des démunis. Contre l'abjection des règles libérales et de l’économie mondiale, des associations, des ONG continuent à venir en aide aux peuples démunis.
Si le vocabulaire des géographes, édulcoré par le temps, parle de pays “en voie de développement” ou “moins avancés”, il s’agit bien de sous-développement, de retard.
Dans ce cadre, ce sera au tour du Mali de bénéficier de l’opération “RENTRÉE SOLIDAIRE, UN CAHIER, UN CRAYON”, portée par Solidarité laïque, la MAE, la MAIF. 

 
Ce sera le Mali, car cette année, c'est Mayotte, autre terre délaissée et malchanceuse (serait-ce relatif) qui va profiter de cette charité !
La France est donc un pays arriéré, spolié, plongé dans la mouise, avec des privilégiés qui profitent et d’autres qui vivent dehors et vont aux restos du cœur...
Mais que font l’État et son bras armé, l'administration ?
Pardon, soyons honnête, sur ce plan, l’Éducation “Nationale” apporte sa fameuse réforme des rythmes scolaires, manière de faire plus dépenser aux mairies sans le sou, manière d’embrouiller des parents qui devront mettre la main au porte-monnaie (garde, participation au PET (1) du maire, impôts...), manière de mettre à bas ce qui fonctionne un tant soit peu !

Qu’on se le dise, le vice-rectorat n’est que le terminal d’un appareil d’État qui, dans les faits, impose et brime, s’éloignant toujours davantage de ce qui fait le Service Public.
Ne nous y trompons pas, les hauts fonctionnaires, toujours dans l’esprit de ceux qui, dans les années 40, encouragèrent la collaboration, servent l’ordre quand bien même il dévierait toujours davantage des valeurs prônées par la Constitution.

L’autoritarisme, le refus du dialogue en attestent : ils ne sont plus partenaires et seraient devenus ennemis...
L’heure est à la résistance et la victoire contre des rythmes scolaires antidémocratiques participera de la reconquête des références morales et sociales chères au peuple français !

http://lejournaldemayotte.com/…/un-cahier-un-crayon-10-ton…/
photo autorisée pixabay.

RYTHMES SCOLAIRES / Mayotte

Les hauts fonctionnaires s'efforcent uniquement de faire appliquer les oukases venus d'en haut, Leur sécurité, les privilèges dus à leur caste sont leurs seules préoccupations. Ils sont traîtres à l'esprit républicain et s'avèrent être des ennemis du peuple !
Imposer les rythmes scolaires est une absurdité !
Forcer 14 écoles en rotation (2 divisions à tour de rôle dans la même salle) à se soumettre relève de l'abus de pouvoir !


RYTHMES SCOLAIRES / Mayotte

http://lejournaldemayotte.com/…/rythmes-scolaires-le-snuip…/

mardi 2 juin 2015

RÉFORME DES RYTHMES A MAYOTTE...



DES NOUVELLES DU FRONT
2 juin 2015 par Rivo Rakotonsyndicalo à Kwezi FM.

Les enseignants à la maternelle T9 de Kaweni en ont assez des agressions, des vols en plein cours, des véhicules saccagés, des jets de pierre... Rivo qui en aurait informé le vice-rectorat ajoute que Le Dasen (Directeur académique des services ) sortait de l’école en début d’après-midi...
Des gamins de l’extérieur entrent et volent même les goûters... et si certains ont tort d'en sourire, il se passe trop de choses l'après-midi et les collègues ne font pas remonter les incidents systématiquement. Les écarts graves sont néanmoins signalés mais rien ne semble répondre de la part de l'administration. Les écoles ne sont pas des sanctuaires, ce qui aggrave des conditions de travail déjà difficiles.
 
Rivo revient ensuite sur le communiqué à la presse envoyé hier, toujours sur les rythmes scolaires et les classes en rotation. Il ne s'oppose pas, comme il l'a maintes fois précisé par le passé, proposant même 5 matinées de 4h et 2 après-midi de 2 h sauf que la vice-rectrice persiste à vouloir imposer les rythmes partout à la rentrée. " MAIS ELLE EST TRÈS SOURNOISE !" lâche Rivo, quand elle reconnaît publiquement que la réforme est impossible à mettre en œuvre tout en l'appliquant insidieusement. Pourtant, à Paris, au ministère ils semblent plus ouverts aux adaptations proposées. En Guadeloupe (peut-être est-ce aux Saintes ?) une autre organisation a été retenue pour le mercredi...

 Ici, c’est la vice-recteur-rectrice qui fait blocage... Rivo constate que la constance cynique est tenace et coriace !.. SOURNOISE... il le répète ! 



caricature : ténacité d'une constance cynique coriace

samedi 18 avril 2015

LES MOTS QUI TUENT ! (fin) / Mayotte, France en danger



Alors que l’État discrimine le Français de Mayotte en ne dépensant pour lui que le ¼ environ de ce qu’il accorde au Français de Métropole (4700 € ici au lieu de 17300 €), il faudrait peut-être se consoler parce que l’élève mahorais dispose de plus de la moitié de ce qui est accordé en métropole (3900 € au lieu de 7720 €) ! 


                                          école désaffectée


Le budget de l’Éducation Nationale est redevenu le premier budget de l’État. En 2013, les sommes concernées équivalaient à 7720 € en moyenne par élève en France. Qu’en est-il à Mayotte ?
 Pour les 85.444 élèves de la maternelle au lycée, les sommes allouées devraient approcher les 659.627.680 euros ! Sauf que le budget pour 2013 n’aligne que 333,3 millions soit à peine plus de la moitié (1)! Dans ces conditions, que fait le vice-rectorat ?

En dignes héritiers des hussards noirs de la République, sabre au clair, il charge ! Mayotte l’a bien voulu puisqu’elle a choisi d’être Française ! Toutes les réformes doivent s’appliquer sans exception ! Vive l’égalité républicaine qu’il promeuvent, nos cadres, avec force arguments, quittes à gloser mensongèrement sur les heures volées à nos chers petits mahorais, quittes à appâter fallacieusement les mairies tenues de faire un PET ! (1) Que pouvons-nous espérer des « grands » serviteurs de l’État de plus en plus décalés par rapport à l’attente légitime de ce qui doit rester l’intérêt général ? Et plus généralement, ne nous étonnons plus si la défiance l’emporte à l’encontre de dirigeants et d’une administration qui n’ont de cesse que de trahir leur capital de confiance !
Aussi quand le secrétaire général, qui a de la bouteille et du bagou ose affirmer que l‘École fait « beaucoup » et que les 120.000 euros du grillage seront défalqués du budget pédagogique, c’est salement honteux ! S’il est normal de rappeler qu’un citoyen a des devoirs et pas seulement des droits, il est malhonnête et déloyal de lui imposer tous ses devoirs tout en le privant de ses droits, seraient-ils différés...


Ecole abandonnée : apparemment construite sur un terrain privé (?)

Mayotte, 101ème département va voir les mairies hériter des écoles sauf que les municipalités n’ont pas à accepter, de la part de l’État, un bâti scolaire, comble du comble, hors normes pour 80 % de ses constructions !
Pour ne pas noircir à dessein, disons cependant que l’État devient plus réactif : le Smiam l’organisme auparavant chargé, en théorie, des constructions a été dissous pour manque d’efficience et les bâtiments scolaires poussent depuis comme des champignons... Monsieur le préfet, peu loquace relèverait ses manches !

Et il ne faudrait pas faire la fine bouche parce qu’il s’agit de préfabriqués ou plutôt d’éléments de type Algeco, comme ceux, montés en Syrie, pour les réfugiés... Quant à nos mandarins du vice-rectorat, ils feraient mieux de se taire et de ne pas se montrer, en tenue « petit blanc » qui plus est, cravate et manches courtes. Décidément l’habit ne fera jamais le moine !

(1) dont 90 % pour le salaire des personnels http://mayotte.orange.fr/…/50-de-fonds-publics-en-moins-pou… / source kwezi.
(2) Le Projet Éducatif Territorial est "acronymé" PEDT parce qu’ils se sont aperçu, mais trop tard, que cela donnait PET ! décidément, le temps ne fait rien à l’affaire...


                                    cantine laissée à l'abandon après trois ans de fonctionnement.



mardi 17 février 2015

LES POTENTATS ATTAQUENT EN MEUTE ! Restons vigilants ! / Mayotte en Danger

Un terrible marasme sociétal, moral, englue Mayotte. Encore ce matin, un docteur invité à Kwezi déplorait qu’il n’y ait que 12 lits dans un service de l’hôpital pour 300 000 habitants, que plus personne ne peut et ne veut venir travailler ici, que les braves gens vivent en cage alors que les délinquants nuisent en toute liberté ! Un autre docteur n’a-t-il pas été condamné à 2000€ d’amende pour les quatre baffes administrées au jeune voleur pris en flagrant déli ? Parallèlement France Mayotte Matin insiste sur « l'imbécillité administrative » qui va arriver à faire couler le seul secteur porteur de l’île, l’aquaculture.
Néanmoins, aveugle, sourde, autiste, serait-ce sur un autre plan, la représentation de l’État n’a de cesse que d’enquiquiner illégalement les mairies pour qu’il ne soit pas dit qu’ils n’ont pas réussi, pour des principes surtout monnayables en primes et certainement pas pour l’intérêt général, à mettre en place cette foutue réforme des rythmes scolaires !
Pour prolonger l’article de FMM de ce 17 février 2015, le préfet, digne successeur du gouverneur de’époque en tant que régent de Mayotte, reprendrait la main sur sa subalterne du vice-rectorat à propos des aménagements à la réforme là où elle ne peut s’appliquer...
Aux ordres, Costantini, la vice-recteur a communiqué au GAD (Groupe d’Appui Départemental) que pour « un suivi de l’application des rythmes... /... un nouveau groupe va être constitué ». Ce GAD doit accompagner les collectivités... et l’on reparle du PEDT (Projet Educatif Territorial sauf qu’ils ont vu trop tard que ça donnait PET d’où le « D » de même origine !), ce plan devant être proposé par les mairies DANS LA PLUS GRANDE ILLÉGALITÉ INSTITUTIONNELLE... et blablabla et blablabla...
Très symptomatique du fonctionnement de notre clique administrative : après le comité Théodule, on crée le contre-comité Ursule... plus on est de nuls, plus on... Ils veulent que ça marche en mettant un emplâtre sur la jambe de bois plutôt que de ménager l’autre patte dans un exercice complètement illégal de leur médecine !
La nomenklaturiste de l’enseignement (qui ne fera pas long feu... de toute façon même les bons ne font que passer !) veut « des conditions optimales pour la réussite des élèves »... Si ce n’est pas enfoncer des portes ouvertes, peut-être aurait-elle l’idée d’importer de la moutarde pour le cataplasme sur la jambe de bois !
Le stakhanovisme antérieur de la dite nomenklaturiste (qui, entre parenthèses, vient de toucher 10.400 euros de rallonge pour « manière de servir ») basé, à l’entendre, sur les Conseils d’Écoles (encore une fumisterie sous des atours démocratiques, soit dit entre nous...) se retrouve donc relayé par le GAD en question... Elle nous prend vraiment pour des nyombés (vaches qui sont l’équivalent de nos ânes dans une expression raciste pour nos animaux) lorsqu’elle parle de « pérennisation des moyens » avec un État en faillite (Fillon fit sensation avec cette expression...).
Pour mieux considérer les problématiques de Mayotte, ouvrons-nous sur ce qu’il en est en métropole, dans une localité de 3000 habitants dans l’Aude. Voici ce qu’en dit le maire, dans « parole d’élu « (p. 2) et « perspectives 2015 et au-delà p. 3 (Journal municipal / février 2015) http://fr.calameo.com/read/0018616582f60b86fac93

« ... La crise économique sévère conjuguée aux baisses importantes des dotations de l’État... »
« ... le désengagement progressif de l’État (70.000 € de DGF, Dotation Globale de Fonctionnement en moins en 2014 et 170.000 en 2015) conjuguées aux surcharges que sont les coûts des rythmes scolaires et les pénalités de retard pour manque de logements sociaux (95.000 €) grèvent sérieusement notre budget... »
 Je crois que la part d’un maire conciliant, respectueux de l’Etat, ces propos ne relèvent pas d’une opposition systématique et négative aux gouvernants ! Et à Mayotte « Viva la Pepa ! » ? Qu’on nous dise donc de quelle solidarité nationale nous bénéficions en tant que laissés pour compte, pour que nos responsables démontrent un activisme aussi crasse et déplacé, fait de promesses inconsidérées ! Vraiment pas la peine de nous saouler avec ces GAD, PEDT et autres EPCI. Le problème est qu’ils ne sont pas gens à s’honorer de reconnaître qu’ils se sont trompés ou qu’ils ont voulu marcher plus vite que la musique... Vous me direz que lorsqu’on a à la tête de l’État un menteur patenté...
En attendant, après les avoir renvoyés dans les cordes à la rentrée puis au deuxième round (vacances d’octobre, quand la vice-recteur est allée manœuvrer en douce à Boueni... en court-circuitant le Conseil d’Ecole !), alors que l'administration et ses apparatchiks feignent de ne pas reprendre le combat en janvier, pour un troisième round qu'ils voudraient engager le 20 mars, en mettant en avant Théodule et Ursule, qu'ils prennent garde de ne pas recevoir le gnon devant les ramener à une vraie gouvernance... Ne soyons pas partiaux, c’est à des efforts tels ceux en matière de constructions scolaires qu'ils doivent s'employer, après des progrès certains (il faut reconnaître ce qui est...).
Par contre, concernant la chienlit idéologique (la réforme des rythmes pour ceux qui auraient décroché) dans laquelle ils veulent, en dépit de tout, nous entraîner, une opposition populaire veille, prête à se fédérer s’ils remettent ça !
Parce que la plus grande vigilance solidaire est de mise contre des mesures administratives déraisonnables qu’ils portent, plus par esprit de caste, attaquant en meutes et par vagues successives sans réaliser combien ils nuisent au peuple, au pays et à la République !
RA HACHIRI ! Restons vigilants puisque telle est la devise de Mayotte !

crédit caricatures Wikipedia : 1 ) l'oppression 2) changer d'administration


vendredi 13 février 2015

FRANCE, AVEC TON ÉCOLE C'EST TOUT QUI FOUT LE CAMP ! / France en danger




40 ans que les gesticulations, les tergiversations nous mènent droit dans le mur. Les réformettes et les réformasses n’arrivent pas à imposer le viatique a minima du savoir lire, écrire, compter. Le système génère des inégalités qui font honte à la République : des enfants laissés sur la touche, d’autres dont l’orientation vers un métier dit manuel reste méprisée, la voie de l’université en cul-de-sac, celle des grandes écoles en voie royale, une élite qui coûte beaucoup plus à la société que les éjectés, des enseignants malmenés et dépréciés, des valeurs de politesse, de respect mises à bas et tout en haut, de vils gouvernants assistés de mandarins omnipotents et nantis . 


Aux bonnes âmes qui rétorquent que c’est facile de vilipender, je précise qu’il s’agit ici d’un coup de gueule, certainement pas d’un de ces rapports commandés par la Haute Administration qui mettent des mois à revenir sur le tapis avant de souvent repartir dans un tiroir.... Les Institutions détournées par plus d’un demi-siècle de manigances dilatoires (combien de lois inappliquées ?) quand ce n’est pas par des montages apparemment légaux, sont à l’opposé des exigences citoyennes. A moins de trouver normaux l’opportunisme, le carriérisme, le parasitisme, la corruption, la loi de la jungle, à moins de nier les valeurs de solidarité, de fraternité, de dignité, de respect, de devoirs, notamment envers les générations futures, il n’est plus possible de continuer ainsi. Le logiciel doit être remplacé, les règles du jeu changées. M’adressant aux encenseurs d’une prétendue "grandeur" d’une France à la traîne des pays du Nord, je précise, entre parenthèses, que c’est un moindre mal que de suivre le mouvement initié par la Grèce et l’Espagne, pays du Sud. Sixième République ou pas, notre démocratie doit être refondée tant sur le fond que la forme et s’il est un secteur révélateur des maladies létales à terme, c’est celui de l’École. L’Éducation Nationale a une grande part de responsabilité dans la déliquescence sociétale qui est la nôtre aujourd’hui.




Mardi 11 février. Sur France Inter, Najat Vallaud-Belkacem reconnaît que la France est en retard dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Alors qu’en Europe du Nord, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, la prise en considération date des années 70, chez nous c’est en 2011 que le premier rapport a été commandé ! Faut-il attendre qu’une enfant de 13 ans mette fin à ses jours pour commencer à se dire qu’il faudrait réagir ???

Maintenant, le côté « Ya ka faux con » de la ministre n’est pas acceptable ! Elle nous avait habitués à des réparties plus matoises... Comment ose-t-elle dire que l’omerta doit être brisée d’abord par les enfants. Et les adultes où sont-ils alors ? L’éducation consiste-t-elle à laisser faire et à voir après ? La réaction est symptomatique d’une institution dépassée, déphasée, décatie. Elle met aussi en relief le décalage entre une administration, État dans l’État, enfermée dans un cercle vicieux de courtisanerie, de carriérisme, de fatuité péremptoire, loin, très loin de la réalité des classes. Devons nous accepter une Éducation Nationale velléitaire de ses réformettes inefficaces venant surtout alourdir la charge de ses enseignants rétifs, à mettre au pas ? Et pour sortir de cette politique à vue sinon aveugle, à la petite semaine, rien de tel qu’une réforme foncière. Une bonne « réformasse » pour faire taire les mauvais coucheurs, tombée d’en haut par une procédure peu respectueuse de la démocratie, d’ailleurs. Une potion se voulant universelle mais tombant à côté, comme par hasard, telle cette satanée réforme des rythmes (les premières évaluations sont pour le moins très négatives).  Et puis, à la hussarde, comme si la violence pouvait en imposer le bien-fondé ! « Refondation » qu’ils prétendent pour un chambardement qui ne dit rien des programmes, des enseignants, des méthodes ! Fallait le faire !

Aux manettes de la gouvernance, des hommes que nous n’accablerons pas à titre privé mais pour l’action de groupe dont ils sont instigateurs et en même temps victimes peut-être. 

« invite également à relayer avec la plus grande énergie au début d’année, la campagne de communication relative à la “ligne azur”, ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou leur identité sexuelles ».Vincent Peillon / lettre aux recteurs en date du 4 janvier 2013. 
 

En haut de la pyramide, "le" ou "la" ministre. Quelle loyauté leur reconnaître lorsqu’ils infléchissent par des idéologies sectaires ? Peillon et Vallaud-Belkacem encouragèrent pour le moins une théorie du genre aussi déplacée qu’indécente ! Quelle sincérité leur accorder tant la puissance des lobbies oriente leurs engagements : le patronat voudrait qu’on forme des petits robots,  le tourisme influe sur le calendrier, l’Intérieur, susceptible sur les statistiques, insiste pour qu’une école-garderie lâche le plus tard possible de possibles délinquants putatifs ! Trop de mauvaises raisons transparaissent soit dans le laisser-faire soit dans l’activisme forcené tel celui déployé dans l’apparente réforme des rythmes. Quelle légitimité peuvent-ils mettre en avant quand le système politique leur assure, qu’ils soient dans la majorité ou non, une carrière plus révélatrice de leur opportunisme que de leur sens du bien commun ? De quelle honnêteté, de quelle valeur d’exemple peuvent-ils se prévaloir, quand une ministre cumule sa fonction avec une place de conseillère générale à 3000 €/mois et qu’elle a le culot de plaider (oct. 2014) qu’il eût été « imbécile » (sic) de démissionner en septembre pour un mandat courant jusqu’en décembre ! 

  https://www.youtube.com/watch?v=C_ZcOiLHhPU



Ne nous racontons pas d’histoires, Najat, comme ceux et celles d’un même acabit, s’est donné du mal pour y arriver, n’économisant pas sa salive en tant que porte-parole du gouvernement, de ministre des droits de la femme (1). Maintenant qu’elle est ministre d’État, blindée par des attaques et questions pas toujours honnêtes sur le Maroc, l’arabité ou le "berbérisme", la religion, le cumul des mandats, vous pouvez être sûrs qu’elle fera moins les unes, et qu'elle se cantonnera à la com, comme ils disent...

Plus généralement, est-ce un hasard si Hamon et Peillon, maintenant appelés ailleurs et certainement toujours à notre charge, n'ont jamais rien à dire ? On ne leur demande pas de laisser une trace comme Allègre se trompant de mammouth par son attaque contre les enseignants mais suffit-il, pour être ministre, de bien manier les mots et la rhétorique ? Malheureusement pour l’avenir de nos enfants, tout laisse penser, vu le jeu de chaises musicales des remaniements ministériels que seules, ces capacités prévalent...   

Au niveau inférieur bien que relevant directement du bon vouloir des mandarins de la République que sont les hauts fonctionnaires (vous remarquerez combien l’adjectif « haut » est redondant chez ces gens là : haute mission, haut comité, etc... pour mieux s'en persuader sans doute, et non sans cette morgue les distinguant des basses couches de la société sûrement), chefs de cabinets et autres rats de la bureaucratie ministérielle, les recteurs et vice-recteurs, courroies de transmission. Si en métropole, ils sont moins exposés aux critiques, outremer, focalisant d’autant plus l’attention qu’ils ne font que passer, déconnectés des réalités de terrain et surtout préoccupés (après leur carrière) d’imposer la politique décidée en haut lieu, ils continuent de donner de leur fonction une caricature presque héritée de l’époque coloniale. L’essentiel consiste à rester droit dans ses bottes sans que trop d’échos peu flatteurs ne remontassent à Paris. Sans m’étendre sur celui qui collectionnait les îles et, plus grave, sur celui qui fustigeait l’utérus des îliennes et l’accent local (du racisme non ?), je vous laisse vous faire un avis sur ce que la nouvelle endure avec une réforme des rythmes inapplicable dans un département très défavorisé : 




Enfin humaine de la langue de bois continuelle qu’elle doit ressasser, perdant pied, elle nous a même sorti une « guérilléra » moins célèbre mais digne de la « bravitude » de Ségolène. Sûr que la rallonge de 10400 euros à la prime annuelle de 15000 pour « manière de servir » fut plus réconfortante, qui plus est, un 28 décembre... Merci papa Noël... 






En dessous, les missi dominici envoyés dans les campagnes,  ces inspecteurs qui débarquent avec des airs de commissaires politiques d’autant plus virulents qu’ils ont été cooptés, souvent sortis des rangs enseignants. Apôtres zélateurs des options dogmatiques seulement fondées sur le rapport aux programmes, ils démontrent un prosélytisme absolu quelles que soient la nocivité des lubies du moment des apparatchiks, rue de Grenelle. Pourvoyeurs de gamelles ou pères fouettards, ils sont d’autant plus malfaisants qu’ils ne sauraient entendre les doléances d’une piétaille qui de toute façon se tient coite plutôt que de se faire mal noter. Tout au long de l’échelle, un effet courtisan enferme d’autant plus dans une bulle l’élite au sommet chargée de réfléchir.

Presque en bas de l’organigramme, nonobstant l’efficience et les qualités humaines de certains, pris entre deux feux, les chefs d’établissements ont officiellement retourné la veste au service de la hiérarchie. «  C’est obligé... », « Un fonctionnaire doit obéir !» sont des expressions qui firent florès vers 2010. Eux non plus ne tiennent pas à faire remonter les problèmes pour ne pas s’exposer, être mal vus.

Au bout de la chaîne, des enseignants brinqueballés entre l’autoritarisme surréaliste de la hiérarchie et des parents perturbés, qui baissent les bras ou n'ont jamais été incités à prendre leurs responsabilités. 


Dans ce triste tableau, nous les cherchons en vain, les valeurs démocratiques censées galvaniser les citoyens pour que la République reste la « chose du peuple ». Ce n’est pas le tout de récupérer un sursaut populaire après les attentats terroristes !

Si les hommes ne sont pas bons, la nature ne les a pas faits non plus si mauvais que cela. Avec des règles nettes prévenant les déviances et les dysfonctionnements, respectueuses d’un esprit démocratique, notre République si mal en point ne s’en porterait que mieux. Et si des politiques tiennent à servir l’intérêt général et non le leur, qu’ils mettent le compteur d’une nouvelle ère à zéro plutôt que de ripoliner et de continuer comme avant. Plus personne n’est dupe de la malhonnêteté de prétendues convictions. Tout le monde sait que ce monde restera pourri tant que la caste politique et une administration qui s’autoalimentent enkystent une République qu’ils devraient au contraire vivifier ! Tout le monde sait que ce monde nous pourrira si la règle du jeu n’interdit pas la politique professionnelle ! Tout le monde sait qu’un président qui a menti sur ses promesses de campagne, et qui, inefficace, ne démissionne pas au prétexte qu’il a été légalement élu, est coupable d’entraîner son pays dans la déliquescence !     
   

(1) en tant que ministre des femmes comment a-t-elle transmis les plaintes de madame Fraisse, la mère de famille dénigrée par l’Éducation Nationale ? L’institution l’aurait traitée de procédurière pour avoir osé attaquer l’État parce que sa fille, la petite Marion (13 ans) s’est pendue à force de harcèlement.
N'est-ce pas le signe d'une administration qui, si elle n'est pas contre sa population, ne semble pas pour autant bien disposée à son égard ? 
Et que penser aussi d'un ministère obligé de racoler par la pub d'éventuels candidats aux métiers d'enseignant ? Est-ce un hasard,  avec un chômage toujours plus grand ?   

mercredi 28 janvier 2015

LES GUERILLEROS / Mayotte en danger



Madame le vice-recteur sur le plateau de KTV lundi 26 janvier 2015. 

Allez donc vite voir l’extrait sur KTV (Facebook) ou https://www.youtube.com/watch?v=O1LR98PirWc&feature=youtu.be

Je ne vous en voudrai pas si vous faites l’impasse sur mon réquisitoire !

Alors qu’une violence de bande donne lieu à des scènes de guérilla urbaine avec la police qui a bien du mal à séparer les groupes antagonistes, madame le vice-recteur submergée par la tempête causée surtout par l’impéritie de l’État, quoi qu’elle dise « C’est l’affaire de tous, c’est ni la faute des uns ni la faute des autres, l’éducation c’est quelque chose qui incombe à tout le monde, aux parents, aux associations partenaires, à l’École, à l’État, aux représentants élus des municipalités et de l’ensemble des collectivités... ». Ce n’est pas le tout de ressortir la litanie éculée pour ne pas admettre qu’en premier lieu c’est l’État qui ne veut pas donner et se donner les moyens de l’efficacité. Et puis, puisque notre démocratie implique tout le monde, pourquoi imposer d’en haut une réforme possible en métropole (à quel prix !) mais surtout pas dans une île "moins avancée".
La réforme et le reste, c’est avant tout toujours du blabla de votre part ! Une avalanche de mots pour toujours essayer de nous rouler dans la farine ! Toujours cette démagogie se confortant sur tout et son contraire ! Toujours ce paternalisme aussi néocolonial qu’anachronique !
Toujours dans ce journal télévisé, à propos de la réforme Peillon-Hamon-Vallaud (il faut bien des renforts et des vagues successives pour en imposer le bien-fondé), ça gronde à Bandraboua, commune pilote de lèches-culs crétins qui embrayerait sur n’importe quoi venant des amis socialistes. La collation (50 euros / mois soit mathématiquement pour 21,4 repas... à ce prix ils devraient en avoir autant que pour 5 brochettes et l’accompagnement) correspond à du pain pourri, un peu de viande blanche et des légumes peu engageants. Les parents se plaignent parce que les enfants sont malades ; un autre avance qu’on ne leur donne même pas de l’eau ! Et le maire reste enfermé dans sa tour d’ivoire gardée par la police municipale...
Réactions de la vice-recteur :
« Bé, c’est..., je crois qu’il faut pas non plus généraliser quelque chose, ces communes étaient prêtes à passer à la mise en forme de la réforme... la preuve, concernant les apprentissages scolaires elles l’ont fait. En revanche d’après mes informations ce qui s’est passé ne se produit pas de façon récurrente et régulière... / ... De toute manière la restauration scolaire est quelque chose qui n’existait pas à Mayotte.../... On ne peut pas imaginer en quelques mois réussir à rendre un service (comme en métropole). mais il n’en demeure pas moins que si nous n’avions pas mis en place cette réforme des rythmes scolaires, nous ne serions pas encore à l’heure actuelle en train de parler de la restauration scolaire. Donc il faut poursuivre les efforts, que ce genre d’images ne puisse plus être prises Mais que vous puissiez nous montrer des repas d’enfants qui sont pris dans la joie, sur des tables, dans des lieux où la restauration sera possible, ce que monsieur le préfet, madame Especier et moi-même avons essayé de mettre en place le plus rapidement possible. Les maires ont besoin de TEMPS aussi. Pour pouvoir trouver le service adéquat... / ... il faut en très peu de TEMPS qu’ils réussissent à donner à manger potentiellement à 50000 élèves. »
Il faut oser ! Droite dans ses bottes la rectrice ! Gonflée d’argumenter sur les apprentissages puisque la réforme n’a jamais impliqué les maîtres, les méthodes, les programmes ! Pis, la voilà qui voudrait nous faire rêver avec sa cantine aussi idéale que virtuelle... Mais allez donc voir ce qu’il est advenu de celle de Sada (voir les photos dans Mayotte en Danger) ! c’est ce qui arrive si on vous offre une Ferrari alors que vous n’avez pas de quoi payer l’assurance !
Et quelle logique imparable ! Comme si à propos du bateau qui coule, on avait le culot de clamer qu’au moins on a fait parler du bateau ! Et entre nous, en métropole même, il ne faudrait pas que la réforme ait la fin du Costa Concordia !
En fait, quoi qu’elle en dise, il ne lui est pas possible de défendre de si mauvais dossiers ! Sa posture ou son imposture si vous préférez est trahie par l’emploi répété d’adverbes dilatoires : « Absolument... / ... Absolument... /... bien évidemment... ». Elle est même troublée au point de nous refaire la Ségolène avec sa "bravitude" sur la Muraille de Chine !  CosTEMPStini, elle, en plus de ses TEMPS forts, nous a sorti « ... guérillera, guérilléra urbaine, pardon... » (14 :50 sur la vidéo). 
 Bien dit : la guérilla n’est pas près de finir contre une réforme injuste, infondée, inapplicable, entretenue pas les accents faussement démocratiques des faux-culs patentés !( 10400 € de prime supplémentaire depuis fin décembre !)
Mais dîtes-nous, madame la vice-recteur, vous êtes sûre que la ministre ne vient pas de préciser, par écrit, à la nouvelle association de parents, que contrairement à ce qu’elle assénait antérieurement, il fallait surseoir à la réforme ou du moins n’en mettre en œuvre que les aspects applicables ? N’auriez-vous rien reçu à ce propos ?