Affichage des articles dont le libellé est Zorro. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Zorro. Afficher tous les articles

samedi 16 novembre 2024

« Un LANGUEDOC FLEUR d'AMANDIER », oraison pour Zorro...

Oraison, oraison... Jean Dujardin ne se met-il pas dans la peau d'un Zorro immortel ? 

Jeudi 14 novembre avec le mot « oraison » à inclure dans ses écrits : 

Vue d'Oraison (Alpes-de-Haute-Provence) depuis La Brillanne 2007 under the Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported, 2.5 Generic, 2.0 Generic and 1.0 Generic license. Author Rainbow0413


Le Golfe du Lion, le Roussillon, un détour en Espagne puisque l'Histoire de notre cousine voisine a tant marqué le caractère languedocien. Ne reste plus qu'à remonter la Têt, passer la Cerdagne, parler de l'Andorre et rejoindre Sorgeat du tome 1, en haut d'Ax-les-Thermes... Un nœud afin de clore et notre circuit dans un SUD prenant ses aises bien qu'encore subjectif, partiel, et la ronde des saisons avec, au village, les vendanges, la rentrée, la Toussaint, le souvenir de 14-18, la Saint-Martin, les chevaux de travail sinon de guerre, les oiseaux migrateurs, les pluies parfois déluges mais promesses de champignons, des rouzilhous, les lactaires délicieux et parfumés de la garrigue. Non, pas d'oraison dans ce projet, surtout pas suivie de « funèbre » ; non, vu que « Oraison »figure dans « Un Languedoc Coquelicot » tome 2  ; c'est le bourg au bord de la Durance, sur sa colline à tous les vents, là où l'olivier ne veut pas dépasser les 650 mètres d'altitude...  

Vendredi 15 novembre : le mot imposé est « plume » : 

Autre fil rouge, en pointillé bien que primordial concernant l'identité sudiste, l'invitation aux références occitanes, à propos de plumes, d'auteurs qu'accompagnent des mots usuels et familiers d'une vie languedocienne à transmette absolument aux générations nouvelles. 
Dans notre premier volet augurant de la tétralogie entreprise (oh ! la prétention !), l'amandier en fleur, déterminé (les premières le 7 janvier 2023, plus encore les jours suivants bien que sur le même arbre pionnier) brave la mauvaise saison, tempère l'impatience de ce qui vit, sème l'espérance en vue du renouveau à venir ; réchauffement climatique ou non. L'amandier ? inébranlable ! A rapprocher du messager envoyé aux croyants pour Noël parce que les jours rallongent vers toujours plus de lumière. Messager aussi dans une lucarne en noir et blanc pourtant magique, ce cavalier qui surgit hors de la nuit sur son cheval, avec sa cape, son loup, noirs dans le noir... 

Zorro_(Character)Domaine public Author Matheus95


vendredi 3 mai 2024

JFK (2) Les crabes bleus ne laissent rien derrière eux !

 D’abord, ton cœur qui lâche, tu n’as pas 50 ans. Ensuite le fil qui dévide la pelote et qui, dix-sept ans plus tard, n’en finit pas de se dévider. 19 avril 2007, en métropole, à Nice, les hommages se suivent, nombreux, donc tu étais loin d’être anonyme ; peut-être étais-tu très occupé... je comprends mieux pourquoi, de douze ans, tu n’as pas donné de nouvelles. Quoique, c’est facile de ma part, manière de me dédouaner, de m’attribuer le rôle d’aîné créancier. Oui, douze années à sentir ce passé entre parenthèses avant qu’il n’explose suite à ce coup de tonnerre qui remet sur la table ces huit mois passés ensemble, sous le même toit, en cohabitation, en copains, sauf qu’à la nouvelle de ta fin, ma détresse dévoilait ce que je n’avais su voir, c’est un peu un frère que je venais de perdre. Subite, patente, cette perception me percute, ce qui va avec aussi... J’apprends que tu étais dans la politique, de gauche, ce qui n’étonne pas, dans l’opposition... sans quoi, sans toi, Peyrat ne m’aurait pas tiré une ligne... Médecin, c’est vrai que lorsqu’un bestiau politique d’une telle longévité s'espatare, ça éclabousse... À force de passivité, de contre-feux dilatoires, à force, quand même, ils tombent... les Tiberi, les Balkany... les arbres qui cachent toute une forêt... de ceux qui se frottent les mains de ne pas être en première ligne... Et qu’on n’aille pas, tant ils durent, nous faire croire à l’indépendance de la justice, à l’impartialité de ces faux-sages du Conseil Constitutionnel. Ils biaisent et dévoient la démocratie ! Et quand ce ne sont pas les affaires, ce sont les guerres de pouvoir entre eux, les guéguerres de chiffonniers. Tu te souviens de Balladur-Chirac, en pire, à dégoûter leurs votants ; ils ne s’en sont pas remis. Nous avons eu droit au trio de coupe-jarrets Sarko-Copé-Fillon, ça a donné ! un candidat à la présidentielle abattu et un mec comme Copé, encore cinq ans après, tout sourire en interview, le principal étant de se faire mousser, l’essentiel étant le “ JE ”, un “ MOI ” dans toute sa splendeur oserais-je avancer sans plus considérer Œdipe que Freud dans mon “ psychocredo ” au ras des pâquerettes... Et Macron, calife à la place du calife, pas mal non plus ! Enfin, la variable d’ajustement qui ne peut que réjouir celui qui ne compte que parce que, faute de ne pouvoir dissoudre le peuple, lui reste l’essentiel, à savoir bien manipuler la masse populaire. 

Callinectes_sapidus_(blue_crab)_(Cayo_Costa_Island,_Florida,_USA) the Creative Commons Attribution 2.0 Generic Author James St. John. Le crabe bleu, un envahisseur posant problème en Méditerranée. 

Et toi dans ces plans là, dans le panier de crabes ! Ma peine assumée, je comprends mieux que tu n’en aies pipé mot : ça pue la politique, ce relent t’était trop familier, tu as voulu nous épargner. Ton problème était de vouloir que ça sente bon. Mon pauvre JF, quel naïf tu nous fais, toi tu ne sais pas mentir les yeux dans les yeux, toi, incapable de clamer, le lendemain et sans ciller, le contraire de ce que tu disais la veille, toi incapable de baratiner pour endormir, de fourguer du rêve ... Ce monde puant d’égo métastasiques, de vanités, de traîtres, addicts au pouvoir comme à une came au point de mettre sur le trottoir la “ raie publique ”, contamine ou discrimine puis élimine... Les chevaliers blancs, les purs sont des martyres, sacrifiés pour avoir prôné l’idéal trop tôt, Robin des Bois, Zorro mais au cinéma seulement ; en vrai même la base, apathique, trop prompte à s'en foutre, trop longue à soutenir, contaminée, pragmatique, les laisse aussi tomber... Les mauvaises raisons poussant à politiquer, les Grecs, les Romains l’avaient compris ;  chez eux c’était un mandat et fini, de l’air, à d’autres ! 
Nous, écoute-les, ils en ont plein la bouche de l’héritage démocratique mais ils s’arrangent pour imposer une normalité de professionnels à la gestion de la cité ! Mélenchon (1951), en politique depuis ses 21 ans ! Emmanuel Ier, pleurnichant de ne pouvoir accéder au troisième mandat, aux affaires quand même depuis 2012, au prix d’un croc-en-jambe à Hollande... douze ans : un peu poutinien non ? Ne parlons pas de sa position surréaliste par rapport à la guerre en Ukraine : toujours à noyer le poisson, dans l'esbroufe...