jeudi 14 septembre 2017

BERGOUNIOUX LE VERGOGNEUX... la pédanterie vaniteuse



La pédanterie vaniteuse suinte de ces coteries qui se veulent supérieures et France Culture donne souvent dans ces tartuferies à sens unique. Dans ces entretiens multiples, on réalise à force ce que la flagornerie a de réciproque entre l’intervieweuse et l’interviewé.  La Fontaine nous aurait-il aussi donné à entendre, en supplément au « ...flatteur vivant aux dépens de celui qui l’écoute... »,  la mycorhize intime entre flatteur et flatté ? Nous n’avons pas à être dupes de cette connivence intéressée car, avec Bergounioux, pas de débat : soit on lui sert la soupe, soit il nous sert lui-même ses convictions simplistes lors de conférences, avec le plus bel aplomb, sans jamais douter un tant soit peu ! Méfions-nous de ceux qui n’acceptent pas la contradiction, c’est malsain et pour le moins suspect...
Elise, la journaliste (1), abonde surtout dans son sens et lui, glousse des OUI répétés afin qu’ils communient, se confortent mutuellement...
 
Ho ! un théâtre chez les bouseux !

C’est à peine si à un moment, tant c’est gros, elle le reprend
« Vous êtes citadin... Où est la campagne ? »
 Alors qu’il s’est complu, jusque là, à dresser un tableau sinistre des campagnes et des ahuris qui la peuplent, Bergounioux, du bout des doigts, persiste à ne voir que de vieux sabots crottés : « ...  J’ai encore une parentèle du second degré encore paysanne qui vivent dans la gêne, l’inconfort qui ne sont pas perçus comme tels par les intéressés. Ils n’ont pas l’eau chaude au robinet, ils vont chercher l’eau au puits... »... La parentèle appréciera cette distanciation affectée... Avec les sabots d’Hélène (Brassens) et le « On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue... » de Michel Delpech, Ferrat aussi revient en mémoire, lui qui aimait tant Paname mais trouvait néanmoins si belle une montagne ardéchoise autrement à l’écart par rapport au bassin voué à la polyculture de Brive-la-Gaillarde !

« Au marché de Brive-la-Gaillarde,
A propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon... » (Hécatombe, Georges Brassens)

Rien ne se règle en comptants de gnons mais même à propos du foirail, jusqu’en 1966, 67, sur la place centrale, les mots de Bergounioux, ses juxtapositions à hue et à dia si parlantes, relèvent d’un mépris provocateur : «... Hommes vêtus de sarraus bleus ou de canadiennes.../... le teint fleuri, rubicond, qui parlaient un idiome que je ne comprenais déjà plus, c’est à dire le patois, l’occitan, poussaient à coups de trique des porcs stridents et des vaches indociles. Ils tenaient cette place.../... qu’ils laissaient souillée de paille avent de disparaître mystérieusement dans le vide environnant... » En 1967, la voirie a mis du goudron et a marqué de peinture blanche ce qui devait être un parking... »... Mensonge par omission (2). Du passé faisons table rase... (Bergounioux a-t-il pratiqué un communisme trop orthodoxe ?). Et lorsqu’il en conclut, changeant habilement de camp le temps d’un mot, pour ne pas s’attirer les foudres, se traitant d’« arriéré devant rattraper à marche forcée le monde moderne... », sans doute pense-t-il à l’élevage industriel, aux antibiotiques pour une viande à moins de trois euros au kilo.

Sa fatuité méchante et gratuite lui fait prendre les pieds dans le tapis quand il regrette d’avoir les centres universitaires à deux cents kilomètres, ce qui l’amène à se représenter égaré au milieu d’un désert. Un « abysse ténébreux » dans sa bouche, et pour mieux nous convaincre, il évoque un diamètre aux effets hyperboliques (400 km). A contrario et en même temps il apprécie d’avoir eu à disposition une riche bibliothèque à deux pas de chez lui, à Brive ! Il s’enthousiasme même au souvenir des incunables explorés ! Ah, copier sur un humaniste de la renaissance la traduction attendue par le prof le lendemain ! Après le chaud, il souffle le froid, parle de désenclaver, d’aller ailleurs, d’« accéder à des clartés dont nous étions excommuniés depuis la nuit des âges ». Et plus loin, craignant que ce ne soit toujours le cas, il persiste : « Ignorance morne à laquelle le désert vert dont je sors réduit ses habitants ». Difficile à suivre !
 
Oh ! un cinéma chez les ploucs !

Et que penser du morceau de bravoure qui suit ?
«... Il allait falloir s’armer d’une résolution farouche, pour parcourir à marche forcée et en brûlant les étapes tout le chemin qui nous séparait du temps présent, de l’effective réalité, de l’heure que marquait l’horloge des grandes villes. C’est une chose dont je pense avoir eu assez tôt et, sans joie, la prémonition. Nous habitons sur les marches du monde, nous ne sommes pas au monde mais peut-être, à force de soin, de zèle, de peine, peut-être que nous pouvons marcher à notre propre rencontre et, qui sait, un jour être enfin nous-mêmes, tels que le requiert cette heure qu’il est... »
Nier, pourrir la terre nourricière « à force de soin, de zèle, de peine », fermé dans son nombrilisme, sans évoquer comment ces marches du monde dont le Maquis des Monédières ont contribué à le sauver, ce monde justement !  C’est qui ce chantre d’un nihilisme libéral, ce chancre du communisme ? Il faut être dérangé pour asséner une idéologie proprement dégueulasse !

Vanitas vanitatum... tout est vanité chez Bergounioux, la forme bétonnant le fond ! Une fois de plus, la citation ci-dessus en atteste, ce lyrisme qui ne sert pas seulement ses pensées, se confond avec l’éloquence de l’orateur voulant emporter l’adhésion passive des masses. S’il est inoffensif tant qu’il marque la préciosité élitiste d’une minorité culturelle revendiquée de facto, le lyrisme peut ouvrir sur tous les dangers... L’Histoire nous le sert souvent en hors-d’œuvre d’une dictature à venir...  il peut, devenant public, officiel, se prolonger pour à la fois nourrir une bête immonde et s’en alimenter... Allons, je m’en voudrais de donner dans le procès d’intention... relevons seulement la pédanterie ridicule de ses hyperboles.

« ... avec un caban en toile cirée de ménagère accroché à chaque bras et je priais le ciel, enfin si je puis dire, d’avoir la force de regagner avec mes 40 ou 50 kilos de papier neuf, frais, après quoi, comme l’âne de Buridan sans doute... /... la voûte du ciel va  certainement s’entrouvrir et Jéhovah courroucé paraître et me foudroyer... /... il était sans exemple... /... dans toute mon Hégire, qu’un adulte puisse laisser 90 % de son salaire dans une librairie... »
Imbu de sa propension à tout dépenser pour des livres... se prendrait-il pour un Bernard Palissy ?!?!?!

La fausse modestie, stade ultime de la prétention, qui le fait s’excuser, par exemple, d’employer un imparfait du subjonctif s’exprime aussi quand il se présente en tant que surdoué :
Pierre Bergounioux : ... les adultes vers lesquels je me tournais n’étaient pas en mesure de me répondre...
Elise : mais vous dites que très tôt les adultes vous sont apparus comme ne pouvant pas...
PB : oui
Elise :... livrer de réponse...
PB : oui
Elise : ... n’ayant plus de valeur...
PB : oui,
Elise : à vous communiquer... 
PB : oui, j’exagère un peu mais je suis rentré en dissidence vers 18 mois, 2 ans... 

Ce professeur agrégé de lettres donne dans la philosophie, un domaine associé, par définition, à la notion de sagesse... Bergounioux est trop sûr de lui pour être sage ! 

«... Il faut presque une vie pour tirer les conséquences de ce qui nous a été donné, livré, offert, imposé lorsqu’on a commencé. Devenir adulte ne servirait à rien qu’à réparer les dommages et les pertes du commencement et exaucer les vœux que l’enfant que nous avons été a formés sans avoir les moyens ni matériels ni moraux ni intellectuels de les faire aboutir... /... Je n’ai plus varié depuis l’âge de 5 ou 6 ans. Je suis comptable vis à vis du gamin que j’ai été... »

Passons sur les adultes qui ne se sont pas chargés de la besogne, sur sa prétention d’écrire pour ne pas que les descendants aient à en régler les arriérés, des descendants qui n’auront pas à s’occuper de ce qui est resté inachevé... Enfin, c’est sûrement mon niveau intellectuel de "crétin rural" qui fait que je reste dur à la détente...

Maintenant que je relis l‘article qui annonce un film sur France3, j’aurais dû me méfier dès l’amorce « Déjà six heures. ce n’est pas sans appréhension que j’entame ce nouveau cahier. »... Puis «... l’impérieuse nécessité de la quitter (sa région natale) pour devenir écrivain... » Étrange vu qu’il dit, par ailleurs, que jusqu’à trente ans, il n’était pas question pour lui, d’écrire ? 
Quoiqu’il en soit, que soit vite oublié le jour du voyage qui me vit ouvrir ce journal parce que l’aéroport de la Réunion en dit beaucoup tout en offrant moins qu’avant (3)...
Ce n’est pas une sinécure de sortir les crocs contre celui qui écrit tant l’attraction bienveillante initiale qu’il exerce sur le lecteur, est naturelle. En le montrant du doigt, c’est plutôt un plaidoyer pour la France profonde des provinces et par-dessus-tout, ce sera notre prochain sujet, pour défendre notre langue, symbole de la sensibilité civilisatrice occitane, mise à bas, méprisée par des félons de l’acabit d’un Bergounioux !   

(1) ces hérauts des ondes trompettent, tels Laure Adler « un des plus grands écrivains français » (ne vous étouffez pas !). Tous et ceux de la radio et télé d’État, à l’image du privé, le petit doigt pas loin de la couture du pantalon... A France-Info, voilà un mois en gros, l’évocation de la présidentielle a donné « La démocratie vous salue ! Elle se porte bien ! »... J’ai failli avaler mon café de travers !

(2) Pourquoi ne dit-il pas que le bétail, surtout des veaux de lait, continuent de se négocier dans sa ville ? http://www.brive.fr/index.php/accueil/foires-et-marches/#1471428115596 c9294139-2f73
"Des marchés aux veaux de lait se déroulent en principe les 1er et 3ème mardi de chaque mois au Foirail du Teinchurier, avenue du Teinchurier ; six de ces foires sont primées.

A noter que la foire primée aux veaux de lait du Festival de l’élevage se tiendra exceptionnellement sur le site du festival (contre allée Tourny) le lundi 22 août.

Deux foires primées aux bovins gras auront lieu les jeudi 11 février et 17 novembre".

(3) retrouvons les vers de Desnos :

Maudit
soit le père de l’épouse
du forgeron qui forgea le fer de la cognée
avec laquelle le bûcheron abattit le chêne
dans lequel on sculpta le lit
où fut engendré l’arrière-grand-père
de l’homme qui conduisit la voiture
dans laquelle ta mère
rencontra ton père !

Néanmoins ne vous endormez pas ! Restez vigilants ! Moins on en a plus on l’étale, la culture, comme la confiture de ce pays perdu et déshérité pour lequel Bergounioux la vergogne exprime tant de répulsion mêlée de tant de mauvaise conscience... 


photos autorisées :
1. Le Corbeau et le Renard / La Fontaine / Illustrations Benjamin Rabier.
2. Le théâtre de Brive Author LucasD / commons wikimedia.
3. Cinéma Rex / Brive-la-Gaillarde Author Le Grand Cricri / commons wikimedia. 

Mardi 21 février 2023. Correction de l'article pour cause d'outrances de ma part dans la version initiale... 

BERGOUNIOUX LE VERGOGNEUX... le pédantisme vaniteux 

Un pédantisme vaniteux suinte de ces coteries qui se veulent supérieures et France Culture donne souvent dans ces tartuferies alambiquées, surfaites. Dans ces entretiens multiples, on réalise à force ce que la flagornerie a de réciproque entre l’intervieweuse et l’interviewé. La Fontaine nous aurait-il aussi donné à entendre, en supplément au « ...flatteur vivant aux dépens de celui qui l’écoute... »,  la mycorhize intime entre flatteur et flatté ? Nous n’avons pas à être dupes de cette connivence intéressée car, avec Bergounioux, pas de débat : soit on lui sert la soupe, soit il nous sert lui-même ses convictions simplistes lors de conférences, avec le plus bel aplomb, sans jamais douter un tant soit peu ! Méfions-nous de ceux qui n’acceptent pas la contradiction, c’est malsain et pour le moins suspect...

Elise, la journaliste, abonde surtout dans son sens et lui, glousse des OUI répétés afin qu’ils communient, se confortent mutuellement pour les serrés des fesses tout oreille bien que déconnectés à force d’intellectualisme...
C’est à peine si à un moment, tant c’est gros, elle le reprend
« Vous êtes citadin... Où est la campagne ? »
Alors qu’il s’est complu, jusque là, à dresser un tableau sinistre des campagnes et des ahuris qui la peuplent, Bergounioux, du bout des doigts, persiste à ne voir que de vieux sabots crottés : « ...  J’ai encore une parentèle du second degré encore paysanne qui vivent dans la gêne, l’inconfort non perçus comme tels par les intéressés. Ils n’ont pas l’eau chaude au robinet, ils vont chercher l’eau au puits... »... La parentèle appréciera cette distanciation affectée... Avec les sabots d’Hélène (Brassens) et le « On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue... » de Michel Delpech, Ferrat aussi revient en mémoire, lui qui aimait tant Paname mais trouvait néanmoins si belle une montagne ardéchoise autrement à l’écart par rapport au bassin voué à la polyculture de Brive-la-Gaillarde !

« Au marché de Brive-la-Gaillarde,
A propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon... » (Hécatombe, Georges Brassens)

Rien ne se règle en comptants de gnons mais même à propos du foirail, jusqu’en 1966, 67, sur la place centrale, les mots de Bergounioux, ses juxtapositions à hue et à dia si parlantes, relèvent d’un mépris provocateur sur les maquignons en bleus ou canadiennes, couperosés par la bonne chère, parlant : «... un idiome que je ne comprenais déjà plus, c’est à dire le patois, l’occitan...», poussant sans ménagement «... des porcs stridents et des vaches indociles...», laissant la place sale avant de se fondre dans la rusticité du temps. Diantre, cet homme-là ne doit consommer que ses mots ! Du passé faisons table rase... (mais quel communisme ce vergogneux a-t-il pratiqué ? en lien avec la réalité stalinienne des ouvriers devant être nourris par des paysans crevant de faim ?) Et lorsqu’il en conclut, changeant habilement de camp le temps d’un mot, pour être allé trop loin dans une analyse oiseuse, dans une dialectique de coupable voulant minimiser pour ne pas s’attirer les foudres, se traitant d’«...arriéré devant rattraper à marche forcée le monde moderne... », sans doute pense-t-il à l’élevage industriel, aux antibiotiques pour une viande à moins de trois euros au kilo.

Sa fatuité méchante et gratuite lui fait prendre les pieds dans le tapis quand il regrette d’avoir les centres universitaires à deux cents kilomètres, ce qui l’amène à se représenter égaré au milieu d’un désert. Un « abysse ténébreux » dans sa bouche, et pour mieux nous convaincre, il évoque un diamètre aux effets hyperboliques (400 km). A contrario et en même temps il apprécie d’avoir eu à disposition une riche bibliothèque à deux pas de chez lui, à Brive ! Il s’enthousiasme même au souvenir des incunables explorés ! Ah, copier sur un humaniste de la renaissance la traduction attendue par le prof le lendemain ! Après le chaud, il souffle le froid, parle de désenclaver, d’aller ailleurs, d’« accéder à des clartés dont nous étions excommuniés depuis la nuit des âges ». Et plus loin, craignant que ce ne soit toujours le cas, il persiste : « Ignorance morne à laquelle le désert vert dont je sors réduit ses habitants ». Difficile à suivre !
 
Et que penser du morceau de bravoure qui suit ?
«... Il allait falloir s’armer d’une résolution farouche, pour parcourir à marche forcée et en brûlant les étapes tout le chemin qui nous séparait du temps présent, de l’effective réalité, de l’heure que marquait l’horloge des grandes villes. C’est une chose dont je pense avoir eu assez tôt et, sans joie, la prémonition. Nous habitons sur les marches du monde, nous ne sommes pas au monde mais peut-être, à force de soin, de zèle, de peine, peut-être que nous pouvons marcher à notre propre rencontre et, qui sait, un jour être enfin nous-mêmes, tels que le requiert cette heure qu’il est... »
Nier, pourrir la terre nourricière « à force de soin, de zèle, de peine », fermé dans son nombrilisme, sans évoquer comment ces marches du monde dont le Maquis des Monédières ont contribué à le sauver, ce monde justement !  C’est qui ce chantre d’un nihilisme libéral, ce chancre du communisme ? Il faut être dérangé pour asséner une idéologie aussi partiale ! Moins grave, c’est seulement s’écouter parler dans une coterie souvent oiseuse...

Vanitas vanitatum... tout est vanité chez Bergounioux, la forme bétonnant le fond ! Une fois de plus, la citation ci-dessus en atteste, ce lyrisme qui ne sert pas seulement ses pensées, se confond avec l’éloquence de l’orateur voulant emporter l’adhésion passive des masses. S’il est inoffensif tant qu’il marque la préciosité élitiste d’une minorité culturelle revendiquée de facto, le lyrisme peut ouvrir sur tous les dangers... Allons, sans donner dans le procès d’intention... relevons seulement la pédanterie ridicule de ses hyperboles.

« ... avec un caban en toile cirée de ménagère accroché à chaque bras et je priais le ciel, enfin si je puis dire, d’avoir la force de regagner avec mes 40 ou 50 kilos de papier neuf, frais, après quoi, comme l’âne de Buridan sans doute... /... la voûte du ciel va  certainement s’entrouvrir et Jéhovah courroucé paraître et me foudroyer... /... il était sans exemple... /... dans toute mon Hégire, qu’un adulte puisse laisser 90 % de son salaire dans une librairie... » Imbu de sa propension à ne consommer que des livres, à tout dépenser pour... se prendrait-il pour un Bernard Palissy ?!?!?! Tout ce qui est excessif est insignifiant.

La fausse modestie, stade ultime de la prétention, qui le fait s’excuser, par exemple, d’employer un imparfait du subjonctif s’exprime aussi quand il se présente en tant que surdoué :
Pierre Bergounioux : ... les adultes vers lesquels je me tournais n’étaient pas en mesure de me répondre...
Elise : mais vous dites que très tôt les adultes vous sont apparus comme ne pouvant pas...
PB : oui
Elise :... livrer de réponse...
PB : oui
Elise : ... n’ayant plus de valeur...
PB : oui,
Elise : à vous communiquer... 
PB : oui, j’exagère un peu mais je suis rentré en dissidence vers 18 mois, 2 ans... 

Ce professeur agrégé de lettres donne dans la philosophie, un domaine associé, par définition, à la notion de sagesse... Bergounioux est trop sûr de lui, trop mégalo pour être sage ! 

«... Il faut presque une vie pour tirer les conséquences de ce qui nous a été donné, livré, offert, imposé lorsqu’on a commencé. Devenir adulte ne servirait à rien qu’à réparer les dommages et les pertes du commencement et exaucer les vœux que l’enfant que nous avons été a formés sans avoir les moyens ni matériels ni moraux ni intellectuels de les faire aboutir... /... Je n’ai plus varié depuis l’âge de cinq ou six ans. Je suis comptable vis à vis du gamin que j’ai été... »

Passons sur les adultes qui ne se sont pas chargés de la besogne, sur sa prétention d’écrire pour ne pas que les descendants aient à en régler les arriérés, des descendants qui n’auront pas à s’occuper de ce qui est resté inachevé... Enfin, c’est sûrement le niveau intellectuel de " crétin rural " qui fait qu’il reste dur à la détente...

Maintenant qu’il relit l‘article qui annonce un film sur France3, il aurait dû se méfier dès l’amorce « Déjà six heures. ce n’est pas sans appréhension que j’entame ce nouveau cahier. »... Puis «... l’impérieuse nécessité de la quitter (sa région natale) pour devenir écrivain... » Étrange vu qu’il dit, par ailleurs, que jusqu’à trente ans, il n’était pas question pour lui, d’écrire ? Mais qui n’est pas comptable de ses contradictions ?  
Ce n’est pas une sinécure de sortir les crocs contre celui qui écrit tant l’attraction bienveillante initiale qu’il exerce sur le lecteur, est naturelle. En le montrant du doigt, c’est plutôt un plaidoyer pour la France profonde des provinces et par-dessus-tout, (ce sera un de nos prochains sujet et de toute façon un fil rouge), pour défendre notre langue, symbole de la sensibilité civilisatrice occitane, mise à bas, méprisée par des félons de l’acabit d’un Bergounioux !   


Néanmoins ne vous endormez pas ! Restez vigilants ! Moins on en a plus on l’étale, la culture, comme la confiture de ce pays perdu et déshérité pour lequel Bergounioux la vergogne exprime tant de répulsion mêlée de tant de mauvaise conscience... 

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