La topographie et surtout celle de Sabarthès qui n’a pas laissé
transparaître la moindre faiblesse pour les lieux qui l’ont plus
particulièrement connu (Azille son village natal, ensuite
Narbonne en tant que vicaire, puis comme curé Grèzes, Cavanac, Leucate,
Sigean), n’a que faire des états d’âme. Et moi, alors que je cherche
une trame, un filtre pour considérer les entrées singulièrement fournies
concernant notre commune, je ne peux m’empêcher de voir notre clocher
et la Tour Balayard qui se découpent sur le soir lumineux et froid de
décembre. Comme le poudaïre qui rentre, la fumée d’une cheminée dans
l’air vif me réchauffe déjà le cœur... Et après les vers de Joachim du
Bellay « Quand reverrai-je hélas, de mon petit village...», la voix
chaude de Nougaro swingue dans l’atmosphère diaphane « Ô moun païs... »
puis, quand Marti le rejoint au micro, je sais que ce n’est pas
seulement le Cers glacé qui pique le visage et trouble les yeux... « E
tu, moun vilatge, de vinha, d’oliu et de mèl...». Sans rien oublier, qui
plus est à l’approche des fêtes et surtout Noël qui sait si bien
resserrer les liens familiaux, après Armissan, Coursan, Cuxac, Gruissan,
Salles et Vinassan, ajoutons Pérignan et Fleury aux boules et
guirlandes de notre pin !
Dans le Trésor du Félibrige,
pour Mistral, « Perigna » viendrait du bas latin « Perinhacum ».
L’auteur précise « Pérignac » ou Fleury, ce qui nous laisse mi-figue
mi-raisin... Quand Mistral préconise de voir l’entrée « flourido », la
surprise s’ajoute à la curiosité sauf que cette piste n’apporte rien
sinon la satisfaction d’être associés à une "fleuraison", une "quantité
de plantes en fleur" .
Plus intéressante, la mention du sobriquet de l’ homme de Fleury traité de "sauto-roc", un cavaleur, un coureur... Peut-être remontait-il l’Aude vers Cuxac et Sallèles parce que la médisance régionale prêtait des mœurs légères aux filles de là-bas... Sinon, lou flouristo ou fluristo est bien l’habitant de Fleury... Après ce qui précède, le fait que le féminin ne soit pas mentionné exprime-t-il un réel machisme de la part de nos autochtones ?
Quant à Sabarthès, le sérieux de son étude ne saurait s’écarter en frivolités...
Plus intéressante, la mention du sobriquet de l’ homme de Fleury traité de "sauto-roc", un cavaleur, un coureur... Peut-être remontait-il l’Aude vers Cuxac et Sallèles parce que la médisance régionale prêtait des mœurs légères aux filles de là-bas... Sinon, lou flouristo ou fluristo est bien l’habitant de Fleury... Après ce qui précède, le fait que le féminin ne soit pas mentionné exprime-t-il un réel machisme de la part de nos autochtones ?
Quant à Sabarthès, le sérieux de son étude ne saurait s’écarter en frivolités...
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