Ah, pour Toumassou j'ai oublié qu'il lui arrivait de manger un cagarot cru, manière de faire l'intéressant et de dégoûter l'assistance.
La mourgueto (cagaraouleto à Fleury sauf erreur), cuite dans un bouillon parfumé que des marchandes vendaient dans les rues en Provence ? |
Si les cagaraoulettes semblent revenir, que deviennent les petits gris, avec l'utilisation abusive de produits dont les mollucides (des centaines de coquilles vues le long d'une vigne de la plaine !) ?
J'ai affirmé aussi, un peu trop vite, que Paulette n'y était pas... à bicyclette et pourtant elle était bien présente, la Parisienne, brune telle la fleur du Sud qu'elle est restée... sauf l'accent. Encore mon père qui le dit, page 290 :
"... La "bana", c'est la corne (de bœuf ou d'un autre animal) et aussi la poignée (d'une comporte par exemple)... les cornes du mari trompé. Cela me rappelle une histoire de Toumassou, pendant les vendanges, un jour où, dans l'après-midi, Paulette était venue.
Il lui dit :
"Tu sais, Poulette, la différence entre une tartugue et un cagarot ?
Nous traduisons...
- Non.
- Eh bé ; tous les deux portent soun oustal sur l'esquino ; mais le cagarot, il a des banes. Tu as compris ?
- Ah ça non alors.
- Eh bé, serco bo et coupo dé rasins... " (2)
(1) ramassage autorisé si la coquille est ourlée (adulte s'étant potentiellement reproduit).
(2) traduction disponible... sur demande.